Visite du Ministre à Vauxin

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Julien de la Tour

Visite du Ministre à Vauxin

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Visite du Ministre à Vauxin - 08 janvier 2014
Compte rendu de la visite
Après une visite à l'étranger dédiée aux questions de défense, Julien de la Tour, accompagné de Sandrine Betieu, Premier Ministre, a effectué une visite officielle au commissariat de Vauxin afin d'évoquer la question de la sécurité du pays, à la suite des événements qui ont secoué la Frôce. Arrivés à 14h au commissariat, la rencontre a débuté par la visite du commissariat de la ville pour prendre le pouls de la situation du pays et pour comprendre les demandes des gendarmes mais également des policiers rencontrés par la suite. Puis, Julien prit la parole :

« Mesdames et Messieurs,

Après le Mali, me voici à Vauxin afin de vous présenter les chiffres et les pistes lancées par le gouvernement en matière de sécurité intérieure. Ce lieu n'a pas été choisi au hasard : cette ville a été le théâtre d'un épisode sanglant et je souhaite ici rendre hommage au Président Montgomery, mort assassiné dans cette ville. Bien sur, je ne vais pas vous assommer en termes de chiffres mais faire un bilan très globale de la situation. Dans l'ensemble, les effectifs semblent suffisants pour faire convenablement le travail. Augmentez les effectifs de la police et de la gendarmerie ne seraient donc pas nécessaire, contrairement à ce qu'un groupe politique peut nous dire depuis quelques heures. Concrètement, nous disposons de 68 286 policiers, dont 28 200 policiers nationaux et 40 086 policiers municipaux. Nous disposons également de 32 710 gendarmes. Notre politique ne sera donc pas accès sur les chiffres et sur une hausse des effectifs mais bien sur une politique de rénovation et une politique de mise en sécurité de nos habitants tout en donnant aux gendarmes et aux policiers de meilleures conditions de travail. En effet, je cite le rapport qui a été remis à mes services : « Les effectifs paraissent suffisants pour faire leur travail dans de bonnes conditions mais ils manquent de moyens matériels et d'une formation renforcée. On compte beaucoup de blessés parmi les nouvelles recrues la première année d'activité. ». Nous allons donc proposer la création de deux écoles : une école de gendarmerie et une école de police. Ces deux établissements auront une mission claire : assurer une formation digne de ce nom à nos forces de l'ordre. Ce travail se fera sur plusieurs mois mais devra se mettre en place, quelque que soit les résultats de la future élection présidentielle. Nous devons former nos jeunes qui se destinent à ce métier, afin de leur assurer la sécurité et de nous assurer également la sécurité.

La sécurité doit concerner l'ensemble de notre territoire : aucune ville, aucune campagne, aucuns villages, aucuns quartiers ne doit être mis de côté. C'est pourquoi nous envisageons un rapprochement entre la police et la population notamment par la mise en place de commissariats de proximité, ancré aux cœurs de nos quartiers les plus difficiles. Des zones de sécurité peuvent également se mettre en place, dans les zones les plus sensibles. Le crime organisé et le vol sont en augmentation depuis ces derniers mots : nous devons donc mettre fin à cette hausse en développant la police et la gendarmerie dans les endroits ou le crime organisé et le vol sont les plus importants. Ainsi, une enquête sera prochainement demandée pour recenser les zones où la délinquance est la plus forte. En aucun cas, il ne s'agira de stigmatiser une certaine frange de la population mais bien d'assurer la sécurité à tous. Cette sécurité passe également par la mise en place d'une politique de sécurité. Selon le rapport remis, notre niveau de sécurité n'est pas satisfaisant. Dans quelques jours, je proposerai la mise en place d'un plan plan de type "Vigipirate" pour accentuer la sécurité de notre pays et améliorer les conditions de vie et de sécurité de nos concitoyens. Notre niveau de sécurité étant faible, il nous faut le rendre bon voire très bon.

Voici une présentation générale de la politique qu'il faudrait mener pendant plusieurs années, quelque soit mon successeur. La sécurité de notre pays et de nos concitoyens doit être la priorité à la suite des événements qu'ont connu nos pays. Dans les prochains jours je vous proposerai donc les premières mesures en matière de sécurité. Voilà ma priorité et j'espère que les policiers et les gendarmes de notre pays participeront activement à cette nouvelle politique de sécurité. Je laisse désormais la parole à Sandrine Betieu, premier ministre.

Vive la République !
Vive la Frôce !


Puis ce fut au tour de Sandrine Betieu de prendre la parole.
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