[Anthelme] Bureau du Président

[Angela Von Bertha]

- Aucun, Monsieur le Président. Tenez-nous au courant de votre retour en Frôce. Il est temps que je rentre à Belley, ce fut une journée assez lourde.

[Alexandre Vailland de Chirey]

- Je n'y manquerai pas. Rentrez bien, à très bientôt, Mme la Première Ministre.

Alexandre raccompagna la Première Ministre et attendit l'arrivée de sa prochaine invitée : Mackenzie Calloway.

[Mackenzie Calloway]

Macekenzie Calloway arrive au palais d'Anthelme, la dernière fois qu'elle avait rendu visite au palais c’était lors de la présidence de Benjamin McGregor. L'émotion est grande, accompagnée de son marie Owen Calloway son directeur de cabinet. Mackenzie sort de la voiture, le président Vailland de Chirey l'attend sur le perron du palais

Mackenzie Calloway :
-" Bonjour monsieur le Président, je vous remercie de me recevoir dans un si bref délai."

[Alexandre Vailland de Chirey]

Alexandre accueillit Mackenzie et l'accompagna dans son bureau, où il lui fit signe de s'asseoir dans un fauteuil.

- Mme Calloway, bonjour. J'ai lu avec attention le courrier que vous m'avez envoyé, mais j'aimerais que vous reformuliez vos propos de vive voix, si cela ne vous ennuie pas. Vous désirez boire quelque chose ?

[Mackenzie Calloway]

Mackenzie prend place.

- Je vous remercie, un café sans sucre. Monsieur le Président, vous êtes en fonction depuis quelques jours, Je souhaite vous faire part de ma disponibilité pour représenter les Frôceux à l’étranger. Vous savez mieux que personne à quel point la diplomatie est subtile et exigeante. En tant qu'ancien ministre des affaires-étrangères vous devez comprendre ma démarche. Actuellement, nos partenaires n'ont que vous comme représentant. Or, vous devez être extrêmement occupé par la politique intérieure le temps de la mise en place. Nommé un ministre rapidement, vous apporterez une grande efficacité dans la réalisation de vos promesses électorales et réduirai ainsi votre charge de travail. Après avoir consultée vos propositions sur la diplomatie, je me sent en accord avec celles-ci donc je pense avoir les qualités humaines pour les réaliser.

D'un point de vue personnel, je suis actuellement sans aucune affiliation politique, je compte me présenter comme indépendante aux prochaines élections législatives. Cependant, je suis idéologiquement une femme gauche défendant la démocratie participative, la citoyenneté, la justice sociale l’écologie et le progressisme. Aujourd'hui, monsieur le président, toute la frôce vous regarde et attend de vous le meilleur.

Nos sensibilités politique sont différente, si vous me faite confiance, nous pourront créer une réelle dynamique diplomatique pour l’intérêt de notre nation. Ma candidature peu paraître opportuniste après 2 jours de retour dans la politique Frôceusse. Qu'en pensez-vous ?

[Alexandre Vailland de Chirey]

[HRP : pardon pour le temps de réponse]

- Vous voyez, Mme Calloway, la situation est compliquée.
Le monde est en perpétuel mouvement. Les Etats-Unis et les occidentalistes, après avoir esquissé l'idée de guerre préventive au début du millénaire, sont passés maintenant à l'application du choc des civilisations. Les Etats, les services secrets, ils cherchent tous à dresser le monde civilisation contre civilisation. C'est très dangereux. On a multiplié les foyers de crise en quinze ans. Les Etats occidentaux, en se groupant, s'isolent, et donc s'aveuglent. C'est pourquoi la Frôce se doit d'intervenir.
Le Secrétariat d'Etat américain, c'est une centaine de personnes, les mieux équipés du monde. Je ne parle même pas des réseaux de la CIA et de la Maison Blanche. C'est un porte-avions. Nous, à Anthelme, on est une quinzaine. Ce n'est pas un porte-avions. C'est un torpilleur. Ce n'est même pas un torpilleur, mais un zodiac. Allez, c'est une barque.
Il me faut un staff d'exception, Mackenzie (je peux vous appeler Mackenzie ?). A défaut de frapper avec les armes, la Frôce doit frapper où ça fait mal, avec les mots justes, et les actions diplomatiques justes. Depuis quelques années, le monde diplomatique a les yeux tournés vers nous, car nous incarnons une troisième voie. Nous sommes solides sur nos valeurs, occidentaux humanistes, mais pas occidentalistes belliqueux.
Je ne vous donnerai pas de poste ministériel. Il y a déjà trop de problèmes de solidarité gouvernementale en ce moment pour que ça soit la peine d'en remettre une couche. Vous avez déjà critiqué des projets gouvernementaux, et un Ministre de trop, ce serait compromettre l'action gouvernementale. Même le Ministère des Affaires Etrangères. Je comprends votre propos, mais il n'y a en Frôce qu'une tête possible pour la Diplomatie. Quand j'étais MAE sous Bertrand, il ne se mêlait pas de diplomatie. La Frôce ne peut pas se permettre d'avoir deux diplomates au sommet de l'Etat, je ne le dit pas par vanité, mais par pragmatisme. Je vous propose d'être Secrétaire Générale d'Anthelme en charge de la Diplomatie.

[Mackenzie Calloway]

Monsieur le Président,

En tant que professeur d'histoire, je connais bien la géopolitique mondiale, cependant je ne suis pas du même avis que vous sur la diplomatie Frôceuse. La Frôce à toujours fait de son mieux pour avoir la meilleure représentativité et vous en êtes la preuve, comme d'autres avant vous. Nous savons que trop bien qu'un MAE se doit d’être réactif et donner des messages claires à ceux qui menace nos valeurs et les principes de démocratie. Je comprend amplement, que vous préférez concentrer celle-ci sur une seule "tête", mais aujourd'hui ce principe vous coûte de un déficits de communication. Juste une exemple a ce jours, aucun communiqué officiel n'est passé sur la mort de Kenji Goto, alors même que les Japon est l'un de nos partenaires les plus bienveillant, c'est fort dommageable et regrettable pour notre pays.

Je vous remercie monsieur le président de m'avoir reçus, ce fut un vrais plaisir, mais je suis au regret de décliner votre proposition, vous observerez, que je ne suis pas femme qu'on classe secrétaire en espérant qu'elle se taise !! Cela est bien tenté monsieur, mais avec moi cela ne fonctionnera pas comme cela. Monsieur le président, j'aurai fait le premier pas, dans l’intérêt de notre nation, je comprend que les apparences, l'honneur de votre gouvernement et des prochains se doit d’être cohérent. Cependant, monsieur avec tous le respect que je vous doit cette conférence des maires à était mal pensé, mal organisé. Je n'ai pas critiqué la fonction de ministre de monsieur Bastien Pommier, mais bien la personne. Concernant, les projets gouvernementaux proposé à L'assemblée Citoyenne, je suis au regret de vous dire que j'ai agit une nouvelle fois par pure conviction et idéologie, mais je ne suis absolument pas fermé au dialogue avec votre gouvernement bien au contraire. Une chose est certaine monsieur, c'est que je continuerai ainsi, et finalement vous aurez besoin de moi, plus je taperai fort contre vos projets, plus je mobiliserai pour les prochaines élections législatives.

Je vous souhaite une bonne soirée,

Mackenzie sort de son bureau prend son smartphone est appel son mari, " Non mais tu le vie Owen, il voulais me nommer Secrétaire Générale d'Anthelme en charge de la Diplomatie, c'est intolérable !!! " Mackenzie raccrocha furax !



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[Alexandre Vailland de Chirey]

Alexandre regarda partir sa voiture. "Les opportunistes, tous les mêmes", se dit-il.

[Angela Von Bertha]

Le cabinet du Premier Ministre avait appelé dans l'après-midi le Secrétaire Général d'Anthelme pour demander rendez-vous au Président de la République dans la soirée.
Cette veille d'élections législatives, à 19h, entra dans la Cour du Palais présidentiel, la voiture du Premier Ministre. Angela sortit alors du véhicule, fit un geste aux journalistes pendant qu'elle pris direction du Perron d'Anthelme. Le Président de la République l'attendait dans son bureau, Angela le rejoignit alors.

- Bonsoir Monsieur le Président. Quelle belle soirée de début de printemps. La végétation reprend sa verdure, les fleurs sortent de terre... comme le bilan gouvernemental.

[Alexandre Vailland de Chirey]

Vailland venait de rentrer de Cuba, et fumait à la fenêtre de son bureau un excellent cigare cubain, ramené dans ses valises. Les échanges avec Cuba avaient été plus que cordiaux, les BRICS s'intéressaient de près à la Frôce, et le discours à l'ONU avait eu un retentissement international. Tout roulait pour la diplomatie frôceuse, et Alexandre en était ravi.
Il n'oubliait pas pour autant les échéances électorales de ce Week-End. Le centre était mal parti pour faire partie du prochain exécutif, Pommier, Kervern et Salcedo risquaient bien de rafler la moitié de l'Assemblée d'un seul coup. C'était assez excitant, d'imaginer une cohabitation. Pour autant, Vailland n'était pas rassuré par ce qu'allait offrir cet épisode au centre.

- Bonjour, Mme le Premier Ministre. Belle métaphore, je ne vous savait pas poète.
Avant tout, je tenais à vous dire à tel point il avait été agréable de travailler avec vous. Vous resterez dans l'histoire comme l'un des meilleurs chefs de gouvernement frôceux. On a connu de belles galères, mais un sacré travail a été fourni malgré tout.

[Angela Von Bertha]

- Et bien, j'aime lire de la prose, mais je n'ai pas eu beaucoup l'occasion ces derniers mois d'en goûter le plaisir. Je vous remercie pour vos mots qui me vont droit au cœur. Nous n'avons fait que notre devoir en remplissant les missions que vous nous avez chargé d'effectuer.

Angela lui tend alors la lettre de démission du Gouvernement Von Bertha.

- Vous allez certainement devoir travailler avec une cohabitation. Ce sera le choix du Peuple, celui du changement après de nombreuses années au Centre. Je vous souhaite bon courage. Vous comprendrez qu'à la vu de cette période d'élection, je n'ai pas le temps de m'attarder beaucoup à Anthelme... Nous nous reverrons certainement, je l'espère bien, devant un scotch et un cigare. A bientôt Monsieur le Président!

Angela, assez émue mais souhaitant ne pas le faire paraître, fit la bise au Président de la République, et se dirigea vers sa voiture, qui l'attendait dans la Cour du Palais.

[Bastien Pommier]

Après son rendez-vous avec Angela Von Bertha, Bastien Pommier arriva au Palais d'Anthelme afin d'y rencontre Hilary Milton qui vient d'être nommée président par intérim après une journée riche en rebondissement. En raison de ces bouleversements politiques, de nombreux photographes et journalistes étaient présents dans la cour du Palais.



- Monsieur le Premier Ministre, allez-vous présenter votre démission suite à cette journée ?
- Monsieur le Premier Ministre, pourquoi venir à Anthelme ?

A l'ensemble des questions, aucune réponse. Bastien Pommier entra dans le palais d'Anthelme direction le bureau présidentiel.

[Hillary Milton]

Hillary, qui venait tout juste de prendre ses quartiers dans le bureau présidentielle, bureau ayant accueilli de grands Hommes et Femmes politiques de Frôce... Elle attendait tranquillement la venue du Premier Ministre, lisant un journal sur le sofa, la tv allumée, et une part de tarte au citron accompagnée d'une tisane, prêtes à être savourée, sur la table basse. C'est alors que l'on annonça l'arrivée du Premier Ministre. Ce dernier entra...

- Monsieur le Premier Ministre, bonsoir! Qui aurait cru hier encore que nous nous rencontrerions ce soir? (sourire) Enfin, vous me direz qu'il y a encore quelques heures j'étais inconnue pour la plupart des Frôceux... Comme quoi il y a des miracles dans notre République!

Hillary jouissait rien qu'en imaginant qu'elle avait réussi là où tant de politiques de Gauche avait failli...

- Asseyez-vous, Bastien... si vous me permettez de vous nommer ainsi. Puis-je vous faire porter une tasse de thé et une part de tartre au citron? Si vous saviez... ce Palais est riche en surprise! Un chef gastronomique qui répond à tout nos désirs... J'en profite ce soir, pour satisfaire ma boulimie. Cette situation, venue si rapidement, est assez stressante. Mais dès demain, c'est la diète: retour au "régime socialiste".

[Bastien Pommier]

- Avec plaisir pour le thé et la tarte au citron. En effet, je me doute que vous n'avez pas pensé une seule seconde accéder à cette fonction et que la journée a été aussi riche en rebondissement de votre côté, comme ce le fut du mien. Votre mandat sera de courte durée mais vous avez une mission importante : celle de la stabilisation de notre vie politique après les nombreux changements d'aujourd'hui.

[Hillary Milton]

Après avoir pris une bouchée de tarte...

- Exactement Monsieur le Premier Ministre. Vous avez pleinement cerner mon intention. Malgré nos différences de point de vue sur la politique gouvernementale, sachez que j'ai l'intention de ne pas plus déstabiliser nos institutions. La Frôce a maintenant besoin d'être rassurée. Nous avons vécu quelques heures où tant de changements ont eu lieu, que les Frôceux ont perdu en lisibilité. Je veux les rassurer en leur disant que d'ici les prochaines élections présidentielles, ils pourront compter sur moi pour que notre Frôce ait un exécutif sans tourmente. Cela passe par notre coopération.