Chers citoyens,
Bien que tardivement, je souhaite remercier publiquement le Premier Ministre et le Président de la République pour l'honneur qu'ils m'ont fait en me nommant Ministre de l'Economie, des Finances et du Travail. Mon objectif à ce poste sera, durant les semaines à venir, de réaliser l'ensemble de ma feuille de route et de m'investir, une nouvelle fois mais à un niveau différent, au service de nos concitoyens.
J'ai d'ailleurs le plaisir de vous informer qu'une ébauche du code de l'économie a été transmise à mes collègues aujourd'hui pour discussions internes. Elle va peut-être nécessiter quelques corrections avant que je ne vous la dévoile. Cependant, en toute logique, le texte définitif devrait être présenté au prochain Conseil des Ministres puis à l'Assemblée Populaire.
Ceci étant, j'ai décidé de recevoir dans la semaine, les principaux représentants de l'industrie automobile. La crise qui affecte ce secteur est importante. Nous ne devons pas la laisser s'envenimer. J'ai confiance en nos constructeurs pour faire repartir la machine et faire de la Frôce un pays innovateur en matière de véhicules ! Il faut dire ce qui est. Aujourd'hui, à l'heure où la crise a touché le monde, où les matières premières se raréfient, nous devons réfléchir à des solutions alternatives, à des projets durables.
L'industrie automobile frôceuse va connaître un tournant historique, orienté vers la prospérité. J'ai la ferme intention de soutenir, avec mon collègue, Monsieur Vertin, le développement de véhicules propres, fonctionnant à l'électricité. D'importantes mesures vont être mises en place. C'est devenu un devoir lorsque l'on sait que la crise de l'industrie automobile a rendu notre balance commerciale légèrement déficitaire et qu'elle menace nos emplois, nos usines et notre savoir-faire.
Tous les moyens seront mobilisés pour encourager cette seconde révolution industrielle de l'automobile. Le FEIR, créé jadis pour ce genre de situation, sera utilisé pour financer ce plan de relance et de changement de cap.
Dans les semaines à venir, je recevrais également dans mon Ministère les principaux représentants syndicaux et patronaux pour mettre en place le Code de l'Entreprise. Je suis intimement persuadé que patrons et employés ont le même but, avancer et évoluer. Il convient dès lors de créer un consensus pour que les deux jambes de la Frôce avancent en rythme et dans la même direction.
Je m'emploierais à cela jusqu'à ce qu'un texte voit le jour.
Notre économie se porte bien et nous pouvons être fiers des travaux effectués jusqu'à présent. Cela n'est pas une raison cependant pour nous reposer sur nos lauriers.
Je m'engage à veiller et à rester mobilisé pour que nous restions dans la course !
Vive la République, vive la Frôce.