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Antoine Jacquet

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Suivez l'actualité diplomatique du Ministre des Affaires Etrangères, ses voyages officiels, les rencontres avec ses homologues étrangers, ses allocutions et l'avancée des négociations avec nos partenaires étrangers.
Antoine Jacquet

Visite officielle en Belgique - 8 janvier 2014

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Veuillez lire ci-dessous le compte-rendu de la première visite officielle en Belgique du Ministre des Affaires Etrangères.
Il était 10h du matin et le Ministre des Affaires Etrangères, Antoine Jacquet, venait d'atterrir à l'aéroport international de Bruxelles, en Belgique. Il était assez détendu car son vol s'était bien passé mais il avait tout de même une petite appréhension concernant l'accueil qui lui serait réservé. Une fois qu'il fut sorti de l'avion, il prit son smartphone et publia un tweet: "Bien arrivé à l'aéroport international de Bruxelles pour ma première visite officielle ! #VisiteOfficielle #Bruxelles #Detendu". Immédiatement, il fut accueilli par la délégation diplomatique belge. C'était la première fois qu'Antoine Jacquet effectuait une visite diplomatique depuis qu'il était ministre. Il fut assez rassuré en voyant l'accueil qui lui fut réservé dès son arrivée, d'autant plus que les relations diplomatiques entre la Belgique et la Frôce n'étaient pas au plus haut.

À 10h20, le Ministre monta dans la voiture ministérielle qui l'attendait à la sortie de l'aéroport. Il salua le chauffeur et ôta sa veste noir car il faisait assez chaud dans le véhicule. La voiture démarra, direction le Palais Royal de Bruxelles pour un entretien avec le Roi Philippe.
Quarante minutes plus tard, il arriva au Palais Royal où il fut immédiatement reçu en grandes pompes par le Roi des Belges, Philippe de Saxe Cobourg Gotha. L'accueil fut extrêmement chaleureux, le Roi avait fait dérouler un tapis rouge dans le hall du Palais, les huiles de la politique belge étaient présentes. Antoine Jacquet commença à s'entretenir avec le Roi au sujet des relations diplomatiques entre la Belgique et la Frôce. Une fois l'entretien terminé, il sortit du Palais Royal en compagnie du Roi. Celui-ci semblait contrarié et nerveux mais Antoine Jacquet ne chercha pas à savoir quelle en était la raison. Il se dirigea alors vers la sortie du Palais Royal pour la traditionnelle conférence de presse. Lorsqu'il arriva devant les micros des journalistes, il constata avec déception que seules quelques radios belges étaient présentes pour assister à la conférence. Le Roi Philippe se tenait alors à environ 3 mètre de lui. Antoine Jacquet régla la hauteur du micro, but une gorgée d'eau, s'éclaircit la voix et commença à prononcer son discours:

« Monseigneur, chers citoyens belges, Mesdames et Messieurs,

Tout d’abord, permettez-moi de vous remercier pour votre accueil chaleureux. La Belgique est un pays réputé pour être particulièrement accueillant avec quiconque est invité sur son territoire.
Ensuite, je voudrais vous féliciter pour la nouvelle fonction que vous occupez à présent Monseigneur. Votre père le Roi Albert, a joué, pendant ses vingt ans de règne, un rôle capital dans la cohésion du pays et dans le maintien de l’unité nationale. Il a su, grâce à sa simplicité, sa bonhomie et son sens de l’humour, rassembler une majorité de citoyens belges autour du symbole unitaire que la monarchie représente. Il a également démontré qu’il savait s’impliquer pleinement dans les affaires politiques du pays, grâce à sa connaissance des institutions, du système politique mais également des dossiers avec lesquels il devait traiter. À présent, vous lui avez succédé à la tête du pays et je ne doute pas un seul instant de votre intention de vous impliquer entièrement dans la nouvelle tâche qui est désormais la vôtre. La Belgique s'est historiquement construite en se réunissant autour d'un idéal de paix et d'unité. Aujourd'hui, il vous revient la charge de préserver cet héritage et de le moderniser, à l'heure où la crise économique et le processus de mondialisation nous poussent à nous aider les uns les autres. La Frôce, par mon intermédiaire, vous apporte tout son soutien.
Mesdames et Messieurs, le monde est en crise. Crise sociale, crise environnementale, crise économique et budgétaire, crise monétaire, crise financière, crise bancaire et j’en passe. La multiplicité des crises et leur interdépendance est sans égal dans l'histoire de l'Humanité. En ces temps périlleux, je crois que l’heure doit être à l’unité. Ne cédons pas à la tentation des dérives populistes et continuons d’œuvrer pour une Belgique unie et solidaire. Vous serez davantage des artisans de paix et la Belgique restera, pour le monde entier, un modèle d’unité dans la diversité. Restez sans cesse vigilants et lucides face aux discours populistes, trop souvent simplistes. Ils s’efforcent toujours de désigner des boucs émissaires. À travers l’Histoire, il n’y a que trop d’exemples prouvant que le populisme a toujours fait du mal à la démocratie. La période difficile que connaît votre pays, comme tant d’autres en Europe et dans le monde, est propice au développement et à l’exacerbation des tensions communautaires. Et ce sont précisément ces tensions entre la Flandre et la Wallonie qui encouragent la création d’un climat délétère. Mais sachez que les différends existant entre le nord et le sud du pays ne sont nullement une fatalité. Focalisez-vous davantage sur ce qui vous rassemble plutôt que sur ce qui vous différencie. En effet, il existe bon nombre de domaines qui ne clivent pas votre État. Mobilisez-vous derrière de grands symboles nationaux comme la monarchie, les Diables Rouges, mais également les joueurs de tennis et autres sportifs qui, dans l’ensemble, réalisent des performances remarquables à l’échelle internationale. Toutefois, se rassembler autour de traits communs ne signifie pas abandonner ce qui fait votre histoire, votre spécificité, votre identité. L’histoire de la Belgique est celle d’une multitude de cultures, de traditions et de langues différentes. La Belgique compte trois langues nationales reconnues officiellement et cet exemple reflète à lui seul l’histoire de ce pays, l’histoire d’une cohabitation linguistique et culturelle. Et puis votre devise nationale n’est-elle pas « L’union fait la force » ? N’oubliez jamais qu’à plusieurs, nous somme plus forts. Et c’est précisément cette force commune, cette force de rassemblement qui permettra à la Belgique de sortir de cette crise par le haut.

Monseigneur, chers citoyens belges, je vous remercie. »


Après avoir prononcé son discours en français, le Ministre fit une pause d'environ 10 secondes. Il mit ses feuilles en ordre, but une seconde gorgée d'eau et délivra le même discours, mais c'est fois en néerlandais. Ce discours sur l'unité nationale prononcé dans les deux langues fut très bien accueilli par les quelques radios présentes. Antoine Jacquet salua l'ensemble des personnes présentes, serra la main du roi en lui souhaitant une bonne continuation et se dirigea vers la voiture ministérielle qui l'attendait. Il prit place dans le véhicule et respira un grand coup. Il était soulagé que cette première rencontre se soit bien passée. Il regarda sa montre, il était midi moins sept. Il commença à grignoter un biscuit car il avait faim. La voiture démarra.

À midi vingt, il arriva au Ministère des Affaires Etrangères. Initialement, il devait s'entretenir avec le Premier Ministre belge mais on l'avait prévenu en dernière minute que celui était malade. C'était donc le Ministre belge des Affaires Etrangères qui le recevrait. Antoine Jacquet pénétra dans le Ministère où il fut accueilli chaleureusement par Didier Reynders. Les deux hommes se serrèrent la main, échangèrent quelques mots dans le hall d'entrée puis se dirigèrent vers une salle annexe. Ils commencèrent alors à s'entretenir au sujet du rayonnement culturel de la Belgique. Le Ministre Reynders semblait plutôt apprécier la bonne connaissance de la Belgique par Antoine Jacquet. Au bout d'environ 45 minutes de discussion, le Ministre Jacquet aborda le projet de traité culturel entre la Belgique et la Frôce. Les deux hommes échangèrent sur ce sujet pendant une heure. Les négociations fonctionnèrent à merveille, le traité culturel proposé par le Ministre Jacquet fut accueilli avec énormément d'enthousiasme, même si la communauté germanophone de Belgique allait se montrer plutôt réservée à ce sujet. Une fois l'entretien terminé, les deux ministres sortirent de la pièce et se dirigèrent vers la salle de conférence où les attendait une horde de journalistes. L'ensemble des grandes chaînes de télévision du pays étaient présentes. Antoine Jacquet prit place derrière le micro et s'exprima en français et en néerlandais. Il détailla les objectifs du traité culturel qui venait d'être conclu entre la Belgique et la Frôce. Cette conférence, prononcée à la fois en français et en néerlandais, fut accueillie avec peu de satisfaction. En effet, les médias francophones estimèrent que le Ministre fit une utilisation trop fréquente du néerlandais pour s'exprimer. Il répondit à toutes les questions qui lui furent posées. Une fois la conférence terminée, il salua l'assemblée, serra la main du Ministre Reynders et sortit du Ministère. Il monta dans la voiture qui l'attendait devant le bâtiment.

À 16h, le Ministre Jacquet arriva à la Fédération Royale Belge de Volley-Ball. Il fut gentiment invité à une visite guidée des infrastructures. Il put découvrir les terrains de volley, les vestiaires, le centre médical ainsi que le cabinet du kinésithérapeute. Une fois la visite terminée, il rencontra le président de la Fédération, Willy Bruninx. Ils échangèrent sur l'équipe nationale belge de volley-ball et Antoine Jacquet proposa à Willy Bruninx d'établir un partenariat sportif concernant le volley-ball entre la Frôce et la Belgique. Celui-ci sembla enchanté de la proposition et accepta sans condition. Une fois la rencontre terminée, le Ministre salua le Président de la Fédération, sortit du bâtiment et monta dans la voiture ministérielle.

À 17h15, il arriva de nouveau au Ministère des Affaires Etrangères. Il pénétra dans le bâtiment qu'il connaissait déjà puisqu'il y était entré cinq heures plus tôt. Dans le hall d'entrée, il fut accueilli chaleureusement par le Ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes, Didier Reynders, et par le Secrétaire d'Etat à l'Environnement, Melchior Wathelet. Le Ministre Reynders n'avait pas changé d'humeur, il était toujours aussi enjoué que précédemment. Antoine Jacquet serra la main des deux hommes et ils se dirigèrent tous les trois vers une salle annexe. Le Ministre Jacquet commença alors à négocier la conclusion d'un traité environnemental portant sur les énergies marines renouvelables. Didier Reynders et Melchior Wathelet semblèrent enthousiastes à l'idée d'un tel traité entre la Belgique et la Frôce mais ils refusèrent de s'engager sans avoir au préalable consulté la Région Flamande. Antoine Jacquet fut tout de même satisfait que l'idée qu'il proposait n'ait pas été refusée catégoriquement même si le traité n'avait pas encore été conclu. Intérieurement, il pensa que si la région Flamande donnait son accord, il aurait gagné toutes les négociations qu'il avait engagées en Belgique. Cela lui donna le sourire. À 18h55, les négociations furent terminées et les trois hommes sortirent de la pièce. Antoine Jacquet salua les deux hommes, leur souhaita une bonne continuation et sortit du Ministère. Il monta dans le véhicule qui l'attendait à la sortie du bâtiment. Il jeta un coup d'oeil sur sa montre, il était 19h. La voiture démarra, direction l'aéroport.

À 20h, le Ministre prit place dans l'avion qui allait s'envoler pour les Pays-Bas. Quinze minutes plus tard, l'avion décolla. À 20h55, l'avion atterrit à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol. Antoine Jacquet sortit de l'aéroport, pénétra dans la voiture qui l'attendait et prit la direction de son hôtel à Amsterdam. Il pensa intérieurement que pour la première visite officielle à l'étranger de son mandat, il ne s'en était pas mal sorti du tout.
Antoine Jacquet

Visite officielle aux Pays-Bas - 9 janvier 2014

Message par Antoine Jacquet »

Veuillez lire ci-dessous le compte-rendu de la visite officielle aux Pays-Bas du Ministre des Affaires Etrangères.
Il était 9h du matin et le Ministre des Affaires Etrangères venait de sortir de son hôtel d'Amsterdam. En effet, il avait atterrit la veille au soir à l'aéroport d'Amsterdam pour effectuer sa visite diplomatique aux Pays-Bas. Antoine Jacquet monta dans le véhicule qui l'attendait devant l'hôtel, il salua le chauffeur et ôta sa veste noire. Il sortit le discours qu'il devait prononcer deux heures plus tard devant les médias et en compagnie du Premier Ministre des Pays-Bas, ainsi que le texte de traité commercial qu'il allait négocier avec deux ministres néerlandais. La voiture démarra, direction la Haye où Antoine Jacquet allait rencontrer le Premier Ministre néerlandais, Mark Rutte. Initialement, il devait s'entretenir avec le Roi des Pays-Bas, Willem-Alexander, mais il fut averti la veille que celui-ci était dans l'incapacité de le recevoir.

À 9h53, le Ministre arriva devant le Torentje, bureau officiel du Premier Ministre à La Haye. Il fut immédiatement accueilli chaleureusement par celui-ci. Mark Rutte invita Antoine Jacquet à pénétrer dans le bâtiment et à l'accompagner dans son bureau. Une fois qu'ils furent assis, les deux hommes commencèrent à s'entretenir au sujet des relations diplomatiques entre les Pays-Bas et la Frôce. Ils parlèrent également de la politique internationale. L'entretien dura environ 35 minutes et se déroula très bien. Il eut lieu en néerlandais. Les deux hommes sortirent alors du bureau de Mark Rutte et se dirigèrent vers la sortie du bâtiment où les attendaient les médias pour une conférence de presse assez attendue. Antoine Jacquet prit place devant le micro qui lui était réservé et regarda l'ensemble de l'assemblée. Il jeta un coup d'oeil vers Mark Rutte qui lui rendit un sourire. Il but une gorgée d'eau, s'éclaircit la voix et commença à prononcer son discours en néerlandais (dont voici la traduction en français) :

« Monsieur le Premier Ministre, chers citoyens néerlandais, Mesdames et Messieurs,

Pour commencer, permettez-moi de vous remercier de m’accueillir dans votre beau pays. Les Pays-Bas sont un pays que je connais bien pour m’y être rendu à de nombreuses reprises. Cependant, c’est la première fois que je suis invité sur votre territoire en tant que Ministre des Affaires Etrangères de Frôce. J’en suis très honoré et je vous en suis reconnaissant.

Ensuite, je voudrais m’adresser à votre Roi, Sa Majesté Willem-Alexander, qui n’est hélas pas présent ce soir mais qui entendra ce discours, j’en suis sûr. Monseigneur, je voudrais vous féliciter pour la nouvelle fonction que vous occupez depuis peu de temps. Votre mère, la Reine Beatrix, a parfaitement joué son rôle de chef de l’Etat et a su perpétrer cette tradition chère à votre nation qu’est l’amour de la royauté. Elle a été à la hauteur de sa fonction et a su rassembler l’entièreté du peuple néerlandais autour d’une cause commune, la famille royale. À présent, c’est à vous d’honorer cet héritage mais j’ai toute confiance en votre détermination et en votre abnégation. Je puis vous assurer que la Frôce, par mon intermédiaire, vous apporte son soutien le plus sincère.

Et justement, Mesdames et Messieurs, en parlant de rassemblement et d’unité, il en est un qui me semble des plus essentiels, même des plus primordiaux; c’est le rassemblement européen. En effet, il est plus que nécessaire pour les nations européennes de s’allier davantage les unes aux autres afin de se tenir vent debout contre la crise de confiance en le système démocratique et en les institutions que traverse l’Europe depuis un moment déjà. L’ensemble des Etats européens, sans exception, fait face à une montée des mouvements populistes qui semble leur promettre une décadence certaine s’ils ne s’y opposent pas. Hélas, nous ne savons tous que trop bien les ravages qu’a causé le populisme dans l’histoire de l’Humanité. Les courants politiques qui exacerbent les nationalismes et la souveraineté représentent une menace pour la construction d'une communauté internationale plus solidaire, construction qui s'avère de plus en plus impérieuse à notre époque. C’est pourquoi j’y vois une formidable occasion pour les nations européennes de s’unir autour d’un projet commun qu’est la reconquête des peuples au travers de la défense des systèmes démocratiques. La démocratie est ce que nous avons, votre pays comme le mien, de plus cher. Nous y tenons comme à la prunelle de nos yeux. Et quoi de plus normal somme toute ? Qui peut se prétendre plus souverain que le peuple ? Personne, je vous le dis. Mais l’unité européenne ne doit pas uniquement avoir pour but de renforcer la démocratie. Non, l’aventure européenne doit avoir d’autres objectifs que la Frôce, par la voix de son Ministre des Affaires Etrangères, espère bien poursuivre à travers les années à venir. L’Europe s’est construite sur un idéal de paix et de solidarité entre ses peuples. C’est la raison pour laquelle nous devons continuer d’unir nos forces afin d’atteindre cet idéal pacifique en luttant, tous ensemble, contre le terrorisme international. Et je sais que les Pays-Bas sont très attachés à la paix entre les peuples. Je me rendrai d’ailleurs tout à l’heure au Palais de la Paix de La Haye pour rendre hommage à votre volonté pacifiste. J’insiste sur le fait que l’Europe doit persévérer dans le sens de la solidarité et de l’unification. Nous devons maintenir cet élan de collaboration à tout prix, et même l’intensifier. La devise des Pays-Bas n’est-elle pas « Je maintiendrai » ? Alors ne lâchons rien, continuons à nous battre et construisons l’Europe de la paix, de la solidarité et de l’unité pour les générations à venir.

Monsieur le Premier Ministre, chers citoyens néerlandais, je vous remercie.
»

Ce discours sur l’unité et la solidarité européenne fut extrêmement bien accueilli dans tout le pays. Antoine Jacquet mit un terme à la conférence de presse, salua l’ensemble des journalistes et serra la main de Mark Rutte. Il se dirigea vers la voiture qui l’attendait devant le Torentje. Il prit place dans le véhicule et retourna à son hôtel, à La Haye cette fois, pour se rafraîchir.

À midi, le Ministre retourna au bureau du Premier Ministre pour s'entretenir de nouveau avec lui, mais cette fois au sujet de la donation d'un ours de Frôce au Zoo de Rotterdam. Mark Rutte invita Antoine Jacquet à l'accompagner dans son bureau pour la tenue de l'entretien. Les deux hommes discutèrent pendant 1h30. L'entretien fut cordial et Mark Rutte accepta la donation d'un ours de Frôce, ce qu'Antoine Jacquet avait proposé. L'ours était destiné à entrer au Zoo de Rotterdam. À la fin de l'entretien, le Ministre fut très satisfait car sa proposition de donation avait été acceptée par le Premier Ministre et il pensa que ce geste serait très apprécié aux Pays-Bas et qu'il s'agissait d'un bon moyen pour améliorer les relations entre les Pays-Bas et la Frôce. Il fut raccompagné à la sortie du bâtiment par Mark Rutte. Les deux hommes se serrèrent la main et Antoine Jacquet remonta dans le véhicule qui l'attendait devant le Torentje. La voiture démarra.

À 14h03, le Ministre arriva au Palais de la Paix, à La Haye. Celui-ci avait été inauguré le 28 août 2013 mais personne n'avait été invité pour représenter la Frôce lors de l'inauguration. C'est pourquoi Antoine Jacquet s'y rendit lors de cette visite officielle aux Pays-Bas. Dès qu'il descendit du véhicule, il fut immédiatement accueilli par Ivo Opstelten, Ministre néerlandais de la Sécurité et de la Justice. Les deux hommes se saluèrent et se dirigèrent vers l'entrée du Palais. Une délégation du ministère de la Culture était également présente. Antoine Jacquet salua l'ensemble des personnes présentes. Il fut invité à suivre une visite guidée du Palais. Il admira l'architecture et put pénétrer dans le grand Hall de Justice. Il trouva l'édifice remarquable, tant d'un point de vue architectural que d'un point de vue décoratif. Une fois que la visite guidée fut terminée, il prononça un discours, en néerlandais toujours, à une tribune qui avait été aménagée spécialement pour lui. Lors de ce discours, il fut l'éloge de la volonté pacifiste des Pays-Bas et de l'existence de ce Palais. Il fit une rétrospective des grands moment pacifistes de l'histoire des Pays-Bas. Il consacra également une partie de son allocution à l'encensement de l'architecture néerlandaise. Il cita les noms d'architectes néerlandais célèbres et vanta leur mérite et leur talent. Son discours fut très apprécié car il donna la confirmation de connaître en profondeur la culture et l'histoire des Pays-Bas. Lorsqu'il eut fini, Antoine Jacquet salua les personnes présentes ainsi que le Ministre Ivo Opstelten et se dirigea vers la voiture qui l'attendait devant le Palais.

À 17h02, le Ministre arriva au Ministère des Affaires Etrangères. Il descendit du véhicule et se dirigea vers l'entrée du bâtiment. Il fut alors accueilli par Frans Timmermans, Ministre néerlandais des Affaires Etrangères, et Lilianne Ploumen, Ministre néerlandaise du Commerce extérieur et de la Coopération pour le développement. Tous les trois se dirigèrent vers une salle annexe. Une fois qu'il furent assis, ils commencèrent à s'entretenir au sujet de la renommée internationale du port de Rotterdam. Antoine Jacquet défendit également les capacités économiques non négligeables du port d'Aspen. Il proposa alors de conclure un traité commercial entre le port maritime de Rotterdam et le port maritime d'Aspen. Il expliqua qu'il s'était entretenu avec le directeur du port d'Aspen, Alain Lefèvre, et qu'ils avaient mis sur pied un projet de coopération commerciale interportuaire entre le port néerlandais et le port frôceux. Les négociations durèrent 1h45. Frans Timmermans et Lilianne Ploumen trouvèrent ce projet de traité commercial interportuaire intéressant et de bonne qualité. Ils acceptèrent tous les deux de conclure ce traité avec la Frôce. Lorsque l'entretien fut terminé et que le traité fut conclu, les trois ministres se dirigèrent vers la sortie du bâtiment. Antoine Jacquet les salua tous les deux et leur souhaita une bonne continuation. Il monta dans le véhicule qui l'attendait. Lorsqu'il fut assis dans la voiture, Antoine Jacquet était très satisfait de sa journée. Il repensa à tout ce qu'il avait fait depuis le matin et se dit qu'il avait prononcé un discours devant le Premier Ministre qui fut très apprécié, qu'ensuite le Premier Ministre avait accepté sa proposition de donation d'un ours de Frôce, et qu'enfin il était parvenu à négocier la conclusion d'un traité commercial entre le port de Rotterdam et le port d'Aspen. Il fut très content du travail accompli et prit la direction de l'aéroport d'Amsterdam avec le sourire aux lèvres.

Lorsqu'il arriva à l'aéroport d'Amsterdam, il faisait noir dehors et la température avait bien diminué. Il ne faisait pas plus de quatre degrés. À 19h45, il monta dans l'avion. À 20h, l'avion décolla et Antoine Jacquet ferma les yeux pour se reposer pendant le vol. Deux heures et dix minutes plus tard, l'avion atterrit à l'aéroport d'Aspen. Il envoya un texto à sa femme pour la prévenir qu'il était bien de retour en Frôce, il traversa le terminal de l'aéroport et monta dans le véhicule ministériel qui l'attendait à la sortie. La voiture démarra et le reconduit à son appartement. Antoine Jacquet pensa intérieurement que cette première tournée diplomatique, en Belgique et aux Pays-Bas, avait été plus que réussie.
Antoine Jacquet

Visite officielle au Pérou - 10 janvier 2014

Message par Antoine Jacquet »

Veuillez lire ci-dessous le compte-rendu de la visite officielle au Pérou du Ministre des Affaires Etrangères.
18h57. L'avion du Ministre des Affaires Etrangères venait d'atterrir à l'aéroport de Lima, au Pérou. Antoine Jacquet était satisfait car le vol avait duré un peu moins longtemps que prévu et il avait environ 25 minutes d'avance sur son planning diplomatique. Sans tarder, il quitta le tarmac de la piste d'atterrissage et pénétra dans le hall de l'aéroport Jorge Chávez. Il prit son smartphone et envoya un texto à sa femme pour la prévenir que le vol s'était bien passé et qu'il était arrivé à destination. À l'entrée de l'aéroport, il aperçut la délégation diplomatique péruvienne qui était prête à l'accueillir. Il salua l'ensemble de la délégation présente et monta dans la voiture qui l'attendait à la sortie de l'aéroport. Il salua le chauffeur en le gratifiant d'un "hola señor". Il poursuivit immédiatement la conversation avec le chauffeur en anglais en lui expliquant qu'il ne parlait pas espagnol. Le véhicule démarra, le Ministre ôta sa veste et sortit ses dossiers concernant les traités commerciaux qu'il allait négocier les jours suivants au Chili et en Argentine.

À 19h36, il arriva au Palais du Gouvernement. Il remercia le chauffeur, sortit de la voiture et se dirigea vers le perron où l'attendait le président Ollanta Humala. Il se serrèrent la main et pénétrèrent dans le Palais. Le président invita Antoine Jacquet à l'accompagner dans un salon annexe du Palais. Les deux hommes s'installèrent et commencèrent à discuter. La discussion porta sur la place du Pérou dans le monde, sur les relations entre nos deux pays et sur la situation politique péruvienne. L'entretien dura environ 35 minutes. Une fois que celui-ci fut terminé, le Ministre serra la main du président et sortit du Palais. Il devait aller se rafraîchir dans sa chambre d'hôtel avant d'assister au dîner officiel organiser par le Palais à 20h30. Antoine Jacquet monta dans la voiture qui l'attendait et se rendit à son hôtel, situé à 5 minutes en voiture du Palais. Il prit une douche et changea de costume. Une fois qu'il fut prêt, il sortit de l'hôtel et remonta dans la voiture.

À 20h43, le Ministre fut de retour au Palais gouvernemental. Un membre du personnel le dirigea vers la salle du dîner. Antoine Jacquet fut immédiatement surpris par le nombre de personnes présentes. 250 personnes étaient en effet conviées à cette réception organisée par le président du Pérou. Tout le gratin de la politique péruvienne ainsi que l'entièreté du gouvernement étaient présents. Le Premier Ministre vint immédiatement lui serrer la main et échanger quelques mots avec lui. Durant le dîner, il fut invité à prendre place à la table du gouvernement et s'assit entre la Ministre des Affaires Etrangères du Pérou, Eda Rivas Franchini, et le Ministre de la Justice, Daniel Figallo. Ils échangèrent entre autres sur la politique mondiale, l’Automne frôceux et le développement minier du Pérou. Durant la soirée, Antoine Jacquet rencontra et discuta avec beaucoup de personnes. Il échangea à nouveau avec le président et s'entretenu avec le Premier Ministre, également appelé Président du Conseil des Ministres, César Villanueva.

À 1h32 du matin, le Ministre remercia le président et le Premier Ministre de leur accueil chaleureux. Il salua les membres du gouvernement encore présents et sortit du Palais du Gouvernement. Il monta dans le véhicule noir qui l'attendait et se rendit à son hôtel. Antoine Jacquet prit une douche et alla se coucher. Il regarda sa montre, il était 2h17.
Antoine Jacquet

Visite officielle au Chili - 11 janvier 2014

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Veuillez lire ci-dessous le compte-rendu de la visite officielle au Chili du Ministre des Affaires Etrangères.
Il était 11h48 et le Ministre des Affaires Etrangères venait d’atterrir à l’aéroport international Arturo Merino Benítez de Santiago, au Chili. Ce matin, il avait pris l’avion à l’aéroport de Lima à 8h. Trois heures et quarante-cinq minutes de vol plus tard, Antoine Jacquet atterrissait à Santiago du Chili. Il avait passé la nuit précédente au Pérou où il avait rencontré le président Ollanta Humala pour une visite diplomatique et un dîner officiel. À Santiago, le ciel était dégagé et cela promettait d’être une belle journée. Le Ministre sortit de l’avion et se dirigea vers le terminal de l’aéroport. Il sortit son smartphone pour envoyer un texto à sa femme et lui dire qu’il pensait à elle. En effet, Gabriella Lanvin se faisait opérer le même jour, de la cataracte. Lorsqu’il arriva dans le hall de l’aéroport, il fut immédiatement accueilli par la délégation diplomatique chilienne. Antoine Jacquet salua l’ensemble des personnes présentes et échangea quelques mots avec elles, en anglais. Ensuite, il sortit de l’aéroport et on lui indiqua qu’une voiture l’attendait. Il monta à bord du véhicule, salua le chauffeur et ôta sa veste, comme à son habitude dès qu’il monte dans une voiture. Il sortit les dossiers concernant les différents traités qui allait négocier le jour-même avec la présidente du Chili, Michelle Bachelet. La voiture démarra.

À 12h46, le Ministre arriva devant la Moneda, le Palais présidentiel situé à Santiago. Il remercia le chauffeur, enfila sa veste et sortit du véhicule. Sur les marches du Palais l’attendait Michelle Bachelet. Antoine Jacquet la trouva très élégante et très bien habillée. Il le garda pour lui, bien évidemment. Michelle Bachelet l’accueillit chaleureusement et les deux personnalités se serrèrent la main. Elle l’invita à pénétrer dans le Palais et à la suivre dans une salle annexe où allait se dérouler l’entretien. Une fois qu’ils furent tous les deux assis, ils commencèrent à discuter. L’entretien promettait d’être assez long étant donné qu’Antoine jacquet était là pour négocier la conclusion de trois traités différents entre la Frôce et le Chili. Il commença par aborder le traité commercial portant sur l’importation de cuivre du Chili en Frôce. En effet, le Chili étant le premier pays fournisseur de cuivre au monde, le Ministre était très intéressé par ce secteur et il expliqua à la présidente chilienne qu’il existait un marché demandeur dans ce domaine en Frôce. Elle sembla ne pas être contre l’idée de conclure un tel traité mais fut d’avis qu’il serait bon de ne pas se précipiter et de suspendre les négociations à ce sujet. Antoine Jacquet fut contrarié intérieurement de ne pas avoir pu conclure ce traité commercial mais fit bonne figure tout de même. Il aborda ensuite la proposition de conclure un traité de libre circulation des personnes entre la Frôce et le Chili. Michelle Bachelet trouva ce projet intéressant et accepta de conclure ce traité visant à faciliter la circulation des personnes entre les deux pays. Pour terminer, le Ministre exposa à la présidente chilienne son projet concernant la création d’une Maison de la Coopération entre la Frôce et le Chili dont l’objectif est de promouvoir et d’encourager les relations économiques et humaines entre les deux pays. La présidente fut ravie d’une telle proposition et accepta immédiatement. Elle semblait satisfaite, cela se voyait sur son visage. L’entretien dura 2h30. Lorsqu’il fut terminé, Antoine Jacquet et Michelle Bachelet sortirent de la salle dans laquelle ils se trouvaient. Ils se dirigèrent ensemble vers la sortie du Palais présidentiel où les attendait une horde de journalistes pour procéder à la conférence de presse. Le Ministre se mit derrière le micro qui lui était réservé, but une gorgée d’eau, s’éclaircit la voix et commença à prononcer son discours :

« Madame la Présidente, chers citoyens chiliens, Mesdames et Messieurs,

Pour commencer, j’aimerais m’adresser à vous Madame la Présidente. Je tenais à vous féliciter pour votre récente réélection à la tête de l’Etat chilien. Ce résultat est la preuve qu’en tant que Chef de l’Etat, vous accomplissez un travail extraordinaire au service du peuple chilien qui vous aime tant. Le peuple vous est reconnaissant de la façon dont vous dirigez ce pays, avec abnégation et avec cœur. Vous êtes un modèle de réussite politique, je peux vous en assurer. Vous êtes parvenue à rassembler une grande majorité des Chiliens derrière vous et la politique que vous menez a porté ses fruits, pour le plus grand bienfait de vos concitoyens. Je vous le dis avec beaucoup de modestie et de solennité, je suis extrêmement honoré d’être en votre compagnie aujourd’hui et d’avoir pu m’entretenir avec vous. Vous êtes une présidente remarquable et la Frôce, par mon intermédiaire, vous assure de ses félicitations les plus sincères.

Mesdames et Messieurs, c’est avec plaisir et honneur que je suis présent aujourd’hui devant ce magnifique Palais de la Monnaie où je viens de m’entretenir avec Madame Bachelet. Je dois vous avouer que c’est la première fois que je me rends dans votre beau pays, le Chili. J’en ai tout de même une connaissance, si pas approfondie, au moins intéressée. Vous êtes une nation de relief, une nation de contraste. Vous, les Chiliens, vous avez la réputation de faire preuve d’un tempérament parfois impulsif mais Ô combien généreux. Vous donneriez votre chemise à un pauvre diable malheureux. (L’assemblée se mit à rire, Antoine Jaquet sourit) Non, plus sérieusement le Chili est un pays disposant d’une voix forte auprès de la communauté internationale. Vous avez su vous construire au moyen d’une économie stable et durable. Aujourd’hui, vous êtes entre autres le premier pays fournisseur de cuivre au monde. Ceci est la preuve que vous avez su mettre en place les moyens de la recherche afin d’exploiter les ressources vous permettant de vous imposer sur le marché mondial. En outre, nous savons tous les heures difficiles que vous avez traversées au cours de votre histoire. La dictature du général Pinochet a profondément marqué et affaibli votre pays. Mais vous avez été capables et sortir de la tourmente, de retrouver le chemin de la démocratie pour construite une nation plus belle, plus riche et plus rayonnante. C’était un défi risqué mais vous l’avez relevé haut la main. C’est cette force de conviction et cette abnégation que je tiens à mettre à l’honneur aujourd’hui. J’aimerais rendre hommage à votre capacité de rassemblement pour édifier ensemble un Etat de grande valeur. C’est pourquoi je suis là aujourd’hui et c’est pourquoi je pense qu’il est primordial que nos deux pays, la Frôce et le Chili, entretiennent les meilleures relations possibles et puissent développer collaborations dans tous les domaines. Nos pays respectifs n’en gagneront que plus d’avantages. J’aimerais à l’avenir poursuivre cette collaboration et entretenir la bonne entente qui existe entre nos deux Etats.

Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs, je vous remercie.
»

Le discours prononcé par Antoine Jaquet fut bien perçu dans le pays. Les journalistes semblaient satisfaits de l’allocution à laquelle ils venaient d’assister. Le Ministre salua l’assemblée, et se dirigea vers Michelle Bachelet. Il lui serra la main en la félicitant une nouvelle fois et lui souhaita une bonne continuation. Peu de temps après, il sortit de l’enceinte du Palais et monta dans la voiture qui l’attendait devant le bâtiment. Une fois assis à bord du véhicule, il fut soulagé. La rencontre et le discours s’étaient très bien passés. Il avait obtenu la conclusion de deux traités sur trois. Il fut très satisfait de son travail. La voiture démarra.

À 16h, le Ministre fut invité à visiter la Cathédrale métropolitaine de Santiago du Chili en compagnie de la délégation diplomatique chilienne. Il fut impressionné par la beauté et l’architecture du bâtiment. En effet, Antoine Jacquet avait toujours adoré les édifices religieux pour leur aspect visuel.

À 17h, le Ministre remonta à bord de la voiture qui l’attendait devant la cathédrale et le véhicule prit la direction de l’aéroport de Santiago. Son vol était programmé à 18h45. Lorsqu’il arriva à l’aéroport, il envoya un texto à sa femme pour lui demander comment s’était passée son opération et il se dirigea vers le terminal. À 18h30, il monta dans l’avion. Quinze minutes plus tard, celui-ci décolla direction Buenos Aires, en Argentine. À 20h40, l’avion atterrit à l’aéroport international Ezeiza de Buenos Aires, en Argentine. Antoine Jacquet descendit de l’avion, traversa le hall de l’aéroport de monta dans la voiture qui l’attendait devant le bâtiment. La voiture démarra, direction l’hôtel.
Antoine Jacquet

Visite officielle en Argentine - 12 janvier 2014

Message par Antoine Jacquet »

Veuillez lire ci-dessous le compte-rendu de la visite officielle en Argentine du Ministre des Affaires Etrangères.
Il était 9h du matin et Antoine Jacquet venait de sortir de son hôtel de Buenos Aires, en Argentine. Il avait passé une bonne nuit réparatrice. La veille, il était encore au Chili où il effectuait une visite diplomatique auprès de Michelle Bachelet. Il était arrivé en Argentine la veille au soir et était allé se coucher de bonne heure car la journée avait été fatigante et qu'il enchaînait les visite officielles depuis le mercredi précédent. Lorsqu'il sortit de son hôtel, il aperçut immédiatement la voiture qui l'attendait. Il monta à bord et salua le chauffeur. Il ôta sa veste et la voiture démarra.

À 9h30, il arriva devant la Casa Rosada, le Palais présidentiel situé à Buenos Aires. Il remercia le chauffeur, enfila sa veste et sortit du véhicule. Lorsqu'il eut franchi les grilles du Palais. Antoine Jacquet fit face à Cristina Kirchner qui l'attendait à l'entrée du bâtiment rose. Celle-ci acceuilla chaleureusement le Ministre frôceux des Affaires Etrangères et lui serra la main. Elle lui proposa de l'accompagner à l'intérieur de l'édifice et de la suivre dans une salle annexe située au bout d'un long couloir. Une fois qu’ils furent tous les deux assis, ils commencèrent à discuter. Tout comme la veille au Chili, le Ministre était là pour négocier la conclusion de trois traités entre la Frôce et l'Argentine. Il commença en abordant le traité commercial portant sur l'importation de métaux rares et de sucre en Frôce. Antoine Jacquet expliqua qu'il s'agissait bien entendu d'un marché florissant en Argentine et que la Frôce était un marché intéressant à conquérir pour l'Argentine dans ce domaine car la demande frôceuse était importante. Cependant, la présidente argentine refusa de conclure le traité immédiatement. Elle souhaitait une discussion plus approfondie avec le ministre argentin du Commerce extérieur. Elle ne ferma toutefois pas la porte à un tel accord dans le futur. Le Ministre aborda ensuite le projet de traité visant à favoriser la circulation des personnes entre la Frôce et l'Argentine. Cristina Kirchner fut enthousiate à l'idée mettre en place un tel traité. Elle accepta donc de la conclure. Enfin, Antoine Jacquet termina avec le traité portant sur la création d'une Maison de la Coopération entre la Frôce et l'Argentine dont l'objectif était d'encourager et de faciliter les relations économiques et humaines en ces deux pays. Là aussi, elle trouva la proposition judicieuse et accepta de conclure ce traité de coopération. L’entretien dura 3h et il se déroula très bien. La présidente argentine était de bonne humeur et elle semblait heureuse de recevoir le Ministre frôceux des Affaires Etrangères. Lorsque l'entretien fut terminé, Antoine Jacquet et Cristina Kirchner sortirent de la salle dans laquelle ils se trouvaient. Ensemble, il marchèrent côte à côte dans le long couloir en direction de la sortie du Palais présidentiel. Devant le Palais, une assemblée de journalistes attendaient les deux personnalités pour la conférence de presse d'Antoine Jacquet. Toutes les grandes chaînes de télévision argentines était présentes. Le Ministre se plaça derrière le micro qui lui était réservé, but une gorgée d’eau, s’éclaircit la voix et commença à prononcer son discours :

« Madame la Présidente, chers citoyens argentins, Mesdames et Messieurs,

Pour commencer, j'aimerais m'adresser à vous Madame la Présidente. J'aimerais vous dire que vous accomplissez un travail formidable au service du peuple argentin. Votre popularité, vous la devez à la politique cohérente et ambitieuse que vous menez pour servir votre pays du mieux possible. L'Argentine est un pays qui va bien, qui jouit d'une situation économique stable et qui procède à des échanges économiques florissants avec la communauté internationale. C'est une tâche difficile que de devoir préserver ce contexte économique mais également de le faire perdurer. Et vous semblez y parvenir avec beaucoup de réussite. C'est également, en partie, la raison de ma présence ici. En effet, je me suis rendu auprès de vous afin d'intensifier les relations qui existent depuis longtemps déjà entre nos deux pays et afin d'entreprendre une coopération économique entre l'Argentine et la Frôce. Je pense qu'en poursuivant dans cette voie, nos pas respectifs seront entièrement gagnants sur le plan économique.

Ensuite, j'aimerais vous dire l'honneur que vous me faites en m'accueillant ici, en Argentine. C'est la première fois que je me rends sur votre territoire et pourtant, je m'y suis senti à l'aise depuis la première minute où j'ai posé le pied sur votre sol.
Deux impressions contradictoires peuvent saisir le visiteur venant de Frôce lorsqu’il découvre l’Argentine : le contraste et la ressemblance.
C’est un pays immense qui nous accueille, des horizons infinis et une nature grandiose, une diversité de paysages et de climats qui étourdit l’observateur. Mais aussi tant de signes rappellent l’héritage européen de cette nation : la langue castillane, la cuisine issue des terroirs méditerranéens, le classicisme de l’architecture des grandes villes et finalement, l’europhilie des Argentins. Il paraît qu'au fil des jours, on découvre la bonté foncière du peuple argentin, sa fierté et son patriotisme. Ces qualités partagées sont le fondement de l’amitié séculaire qui unit la Frôce à l’Argentine. Ces deux nations n’ont cessé d’échanger les personnes, les idées et les biens. C'est pourquoi je pense qu'il serait judicieux de poursuivre ces échanges entre nos deux nations, qu'ils soient économiques ou culturels. Nous sommes deux grands Etats et l'on se grandit en échangeant, en collaborant, en coopérant avec les pays étrangers plutôt que d'opérer un repli nationaliste. Alors si vous le souhaitez également, je propose que l'on aille de l'avant, que nous poursuivions dans cette voie et que nos deux pays deviennent davantage des alliés plutôt que de nourrir une indifférence l'un à l'égard de l'autre.

Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs, je vous remercie.
»

Le discours prononcé par Antoine Jaquet fut moyennement reçu par les Argentins. Les journalistes semblaient être restés sur leur faim. Le Ministre salua l’assemblée, et se dirigea vers Cristina Kirchner. Il lui serra la main, la remercia chaleureusement et lui souhaita une bonne continuation. Il sortit alors de l’enceinte du Palais et monta dans la voiture qui l’attendait devant le bâtiment. Une fois assis à bord du véhicule, il se dit qu'encore une fois, le bilan était positif: deux traités conclus sur trois. En revanche, il pensa qu'il n'avait pas de change en ce qui concerne la négociations de traités commerciaux avec les pays du Sud. Après le Chili, c'était l'Argentine qui n'avait pas accepté de conclure un traité commercial avec la Frôce. Il commença à douter légèrement de ses capacités. Cela l'irrita. La voiture démarra.

À 14h30, le Ministre se rendit à l'ambassade de Frôce à Buenos Aires. Il rencontra l'ambassadrice frôceuse en Argentine, Salome Chailloux. Ils discutèrent de la politique frôceuse et des futures élections présidentielles. Ils parlèrent également des frôceux établis en Argentine.

À 16h30, le Ministre remonta à bord de la voiture qui l’attendait devant l'ambassade et le véhicule prit la direction de l’aéroport de Buenos Aures. Son vol était programmé à 18h15. Lorsqu’il arriva à l’aéroport, il salua la chauffeur, descendit de la voiture et pénétra dans le hall de l'aéroport. À 18h, il monta dans l’avion. Quinze minutes plus tard, celui-ci décolla direction Montevideo, en Uruguay. À 20h, l’avion atterrit à l’aéroport international de Carrasco, à Montevideo, en Uruguay. Antoine Jacquet descendit de l’avion, traversa le hall de l’aéroport de monta dans la voiture qui l’attendait devant le bâtiment. La voiture démarra, direction l’hôtel.
Antoine Jacquet

Visite officielle en Uruguay - 13 janvier 2014

Message par Antoine Jacquet »

Veuillez lire ci-dessous le compte-rendu de la visite officielle en Uruguay du Ministre des Affaires Etrangères.
Il était 8h du matin et Antoine Jacquet sortit de son hôtel de Montevideo, en Uruguay. Il avait passé une bonne nuit et était en forme pour commencer cette journée, la dernière de sa tournée diplomatique en Amérique du Sud. Il réalisa seulement qu'il s'agissait ce jour-là de sa dernière visite officielle sur le continent. Et oui, cela faisait déjà quatre jours qu'il était en tournée et il était passé par le Pérou, le Chili, l'Argentine et aujourd'hui l'Uruguay. "Mon dieu que cela passe vite!", pensa-il. À peine était-il arrivé sur le trottoir qu'il aperçut la voiture qui l'attendait devant le bâtiment. Sans tarder, il se dirigea vers elle. Il monta dans le véhicule, salua le chauffeur et ôta sa veste. Il sortit les dossiers concernant les deux derniers traités qu'il lui restait à négocier. Il pensa également qu'il n'avait pas intérêt à faire tirer les négociations en longueur car son avion de retour pour la Frôce décollait à 12h30. La voiture démarra.

À 9h28, il arriva devant le Palais présidentiel situé à Montevideo. Il remercia le chauffeur, enfila sa veste et sortit du véhicule. Lorsqu'il arriva à l'entrée du Palais, Antoine Jacquet rencontra José Mujica, à la fois Président et Premier Ministre de l'Uruguay. Celui-ci, d'une bonhomie et d'un naturel déconcertants, accueillit le Ministre chaleureusement et avec beaucoup de sympathie. C'était la première fois qu'Antoine Jacquet rencontrait un chef d'Etat aussi simple, modeste et faisant preuve d'une grande humanité. Les deux hommes étaient de bonne humeur et semblaient contents de se rencontrer. Ils pénétrèrent ensemble dans le Palais et se dirigèrent vers une salle de réunion située à la gauche du couloir principal. Ils prirent place sur des fauteuils et commencèrent à s'entretenir. Antoine Jacquet était venu pour négocier un traité visant à favoriser la circulation des personnes entre la Frôce et l'Uruguay et la création d'une Maison de la Coopération entre les deux pays. Il commença par aborder le traité de circulation des personnes. Il précisa que dans le dernier rapport recensant les Frôceux de l'étranger, ceux-si étaient au nombre de 612 à être établis en Uruguay. Il expliqua à José Mujica qu'il serait par conséquent judicieux de favoriser la circulation des personnes entre les deux pays. Le Président sembla enchanté par l'idée. Il était tout à fait favorable au fait de faciliter l'accès à la Frôce à ses compatriotes et vice-versa. Il accepta la conclusion du traité avec beaucoup d'enthousiasme. Le Ministre fut satisfait d'avoir été capable de convaincre le président uruguayen à propos de ce projet. Cela le mit davantage de bonne humeur et un sourire vint éclairer son visage. Une fois que ce premier traité fut conclu, il aborda le deuxième projet de traité qu'il était venu négocier: la création d'une Maison de la Coopération. Il était confiant quant à la réaction de José Mujica étant donné que celui-ci venait d'accepter sa première proposition. Il argumenta donc en faveur de son deuxième traité en expliquant qu'il permettrait de stimuler et de favoriser les échanges économiques et humains entre la Frôce et l'Uruguay. Il expliqua que concrètement, une Maison de la Coopération serait ouverte en Uruguay en étant financée par la Frôce et réciproquement. Il tenta de convaincre le Président en précisant que de tels établissement de coopération existaient déjà entre la Frôce et plusieurs pays du monde et que cela avait permis d'apporter des résultats concrets et très positifs en matière de coopération économique. José Mujica sembla ne pas être contre l'idée de conclure un tel traité mais préféra ne pas s'y engager immédiatement pour réfléchir et en discuter davantage avec son Ministre de l'Economie. Il rassura toutefois Antoine Jacquet en lui disant qu'il ne s'agissait pas d'un refus catégorique et que le projet pouvait être envisagé dans de futures négociations entre la Frôce et l'Uruguay. En quelque sorte, il fit comprendre au Ministre qu'il reportait la conclusion du traité. Antoine Jacquet fut tout d'abord contrarié car il aurait voulu que le Président accepte sa proposition. Mais il réfléchit et se dit que ce n'était que partie remise et qu'il pourrait négocier ce traité avec l'Uruguay plus tard. Les négociations durèrent une heure et quarante-cinq minutes. Lorsque l'entretien fut terminé, les deux hommes sortirent de la salle de réunion et parcoururent ensemble le long couloir qui menait à la sortie du Palais présidentiel. Ce jour-là, en raison de l'emploi du temps chargé du Ministre, aucune conférence de presse n'avait été programmée. Les deux hommes se serrèrent alors la main chaleureusement et se dirent au revoir. Antoine Jacquet sortit du Palais et monta dans la voiture qui l'attendait. La voiture démarra et le Ministre fut tout de même satisfait de l'issue de l'entretien puisqu'il avait obtenu la conclusion d'un traité sur deux.

À 11h43, le Ministre arriva à l'aéroport international de Carrasco à Montevideo. Il remercia le chauffeur, descendit du véhicule et pénétra dans le hall de l'aéroport. À 12h15, il monta dans l'avion. Quinze minutes plus tard, l'avion décolla, direction la Frôce. Pendant le vol, le Ministre repensa à cette tournée diplomatique et fut satisfait des résultats obtenus. Il se dit que tout de même, il avait accompli du bon boulot jusqu'à présent. Il était somme toute assez fier de lui et de son engagement. Sept heures et trente minutes de vol plus tard, l'avion atterrit à l'aéroport d'Aspen. Le Ministre était exténué par cette séries de visites officielles. Quand il y pensa, il se dit qu'il n'avait pas arrêté du mercredi au lundi. Dans l'ordre, il était passé par la Belgique, les Pays-Bas, le Pérou, le Chili, l'Argentine et la Frôce. Le lendemain, il décollait pour la France où il allait négocier un traité environnemental. Il prit conscience qu'être Ministre des Affaires Etrangères, cela demandait beaucoup de temps et de ténacité. Il descendit de son avion, traversa le hall de l'aéroport et sortit du bâtiment. Juste à l'entrée l'attendait son chauffeur au volant de sa voiture ministérielle. Il fut content de le voir et le salua. La voiture démarra et Antoine Jacquet prit la direction de son appartement du centre-ville d'Aspen.
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