[9, rue Molière] Le Menn - Lacroix de Beaufoy

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

- Ca marche ! Laisse-moi juste me préparer...

Il était totalement intrigué par le suspense qu'entretenait sa femme. Il se dirigea vers la chambre, enfila une chemise propre, un pantalon habillé et passa par la salle de bain pour s'arranger un peu. Quand il fut prêt, ils quittèrent le domicile pour se rendre au restaurant, à pied, parce que Louis-Damien voulait profiter de la soirée jusqu'au bout, apprécier le temps qu'il avait souvent occupé en politique au détriment du reste.

[Hélène Le Menn]

[HRP C'était à Aspen le fameux resto, mais bon c'est pas grave, on va faire comme si c'était à Vauxin, ok ? Je vais créer le topic de ce pas et me piauter surement. /HRP]

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

(HRP : Désolé... j'étais persuadé que c'était ici je sais pas pourquoi... Envoie moi le lien par MP.)

[Hélène Le Menn]

Près de 6 mois après avoir appris qu'elle avait contractée une mononucléose, Hélène était revenue depuis une petite semaine rue Molière. Elle sentait plus "forte" et appréhendait moins l'air pollué de la ville et pouvait retrouver notamment Beethoven (le chat de Louis-Damien) à son plus grand plaisir. Après avoir donné de ses nouvelles sur Twitter, Hélène alla vérifier la cuisson du dîner. Tout en interpellant son homme.

Loulou ? Tu penses quoi de la fin de la démocratie directe ?

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Louis-Damien était en train de faire ses comptes. A cet effet, il avait tout sorti sur son bureau, factures, talons de chèques, relevés de comptes. Alors qu'Hélène l'interpela, il haussa un sourcil et répondit :

- Que c'est pas demain la veille ! Revenir sur la démocratie directe ce serait comme aller contre la souveraineté du peuple. C'est impensable !

Et d'ajouter, indigné :

- Je ne le crois pas !!! Il me manque cinq pluzins ! A tous les coups c'est le pompiste l'autre jour ! Il a mal rentré le montant sur son terminal et m'a rajouté 5 en trop ! Attends, où est-ce que j'ai mis le ticket...

Il se mit à chercher. Un pluzin restait un pluzin chez Lacroix...

[Hélène Le Menn]

Ouais j'ai l'impression qu'on renie des mois de travail en amont ! Qu'on bafoue d'un revers de manche l'héritage du CNCR... Pff ça me désole de voir tout le taf que j'ai fait foutu en l'air... Je te rejoins là dessus !

Suite à la réplique de son mari concernant ses comptes, Hélène répondit bien fort...

Bon bah... J'ai plus qu'à écrire et envoyer par courrier recommandé une déclaration de guerre à ce pompiste...

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

- Pas la peine ! Je compte bien y retourner et lui taper un scandale aux heures de pointes afin d'obtenir un geste commercial. Avec la honte qu'il va prendre, il sera bien obligé d'accepter au risque de ternir son image devant tout le monde.

Louis-Damien tapa doucement sur son carnet de chèque. Il passa en revue ses stock-options.

- Au moins, les établissements financiers que les socialos critiquent en permanence, ils tombent juste dans leurs calculs... EUX.

Son téléphone vibra. Un SMS de François...

- J'ai bien l'intention de tout faire pour que l'héritage du CNCR ne soit pas mis à bas par des illuminés. Réactive tes réseaux, Gallon, les rouges, il va falloir être vigilants dans les prochains mois. Et même si ça m'écorche de devoir le dire, je suis prêt à sympathiser avec les bolchéviques... Prie pour que Bertrand passe. C'est le seul sur lequel on peut compter pour préserver le système actuel.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Peu avant l'annonce du Gouvernement, Louis-Damien avait reçu un appel du Président. Il voulait qu'il reprenne du service à la Justice et aux Institutions. François était vraiment calculateur, il savait bien que Lacroix ne reviendrait pas en politique, sauf s'il sentait que le modèle institutionnel et la démocratie directe étaient en danger. Louis-Damien accepta et annonça la nouvelle à sa famille. Ses fils réagirent positivement, quant à Hélène, il lui expliqua qu'il agissait uniquement pour le bien commun et qu'ensuite, il prendrait sa retraite.

[Keyser Baur]

Accompagné de quatre flics de la PJ d'Aspen, Keyser se présenta à la propriété de Lacroix de Beaufoy. Quand on leur ouvrit, il entra.

- Bonjour, Keyser Baur, je suis en charge de l'affaire Lacroix de Beaufoy contre Benayoun. Nous venons perquisitionner dans le cadre de l'enquête. Allez-y les gars.

[Hélène Le Menn]

Hélène, toujours en arrêt maladie pour sa mononucléose, avait ouvert et tomba nez à nez avec Baur... Elle n'eut pas le temps de dire bonjour que les 4 flics étaient entrés manquant de faire tomber la quadragénaire...
Euh dites, ça ne vous gène pas de vouloir me faire tomber ? Et qu'est-ce que c'est que cette perquisition ? J'aimerais savoir pourquoi vous avez donné cet ordre, Monsieur le Juge ?

Réalisant qu'elle avait employé un ton un "peu" brusque, Hélène Le Menn reprit en s'excusant :
Excusez-moi, voulez-vous quelque chose à boire, messieurs ? Ce n'est pas de la corruption, mais du savoir-vivre !

[Keyser Baur]

- Je suis navré, Mme la Présidente, mais c'est la procédure. Il faut que nous soyons surs à 100%.

EDIT : Relance, je me suis trompé dans le choix du dé.

[dice]1[/dice]
1-8 : Les inspecteurs ne trouvent rien
9-19 : Les inspecteurs ont la confirmation que M. Lacroix n'est jamais allé à Norijo
20 : Les inspecteurs trouvent quelque chose confirmant que M. Lacroix est déjà allé à Norijo
[dice]0[/dice]

[Hélène Le Menn]

Hélène commençait à sentir de l'agacement monter en elle, suite à la débilité du Juge... C'était une question simple pourtant, du coup la belle brune réitéra sa question :
J'aimerais savoir qu'a fait mon mari de mal pour que vous ordonnez une perquisition à notre domicile, Monsieur le Juge. C'est tout !

[Keyser Baur]

Cette pimbèche d’extrême-gauche chienne de garde commençait à pomper sévère Keyser. Il se contint cependant.
Un inspecteur vint murmurer à son oreille après quelques minutes de fouille.

- Ecoutez, les questions, c'est moi qui les pose. On voulait juste vérifier si votre mari n'avait pas eu des activités pédophiles à Norijo. Il s'avère qu'il n'y a jamais mis les pieds. Ca vous va ?

[Hélène Le Menn]

Ah cette accusation débile... Soyez pas aussi désobligeant, Monsieur le Juge ! Je vous souhaite la bonne journée, ainsi qu'à vos collègues présents.

Hélène referma la porte derrière eux. Cette perquisition l'avait quelque peu stressé, et donc l'avait fatigué avec sa mononucléose... Elle s'allongea dans le canapé tout en allumant la chaîne Hi-Fi et le dernier album de Pink Floyd se mit en route, inondant le salon d'une douce mélodie et un tantinet mystique !

[Hélène Le Menn]

La période des Fêtes de fin d'année était plus qu'intense chez les Le Menn-Lacroix. En effet, aujourd'hui était l'anniversaire de Louis. Et comme à son habitude depuis 25 ans, Hélène avec les jumeaux avaient préparé une petite journée pour Louis. Bon petit restaurant dans Casarastra et SURTOUT ! Une demi-journée sur le Circuit automobile de Catalunya. C'était pas le préféré de son mari. Même si Hélène n'aimait pas savoir que LD se faisait de petits plaisirs sur les routes, elle préférait le voir faire ça sur circuit. Ce week-end en amoureux, c'était assez rare pour le couple, alors ils avaient plus que savourer !