Economie : des secteurs à la pointe de l'investissement

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Hector Coen
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Economie : des secteurs à la pointe de l'investissement

Message par Hector Coen »

Economie : des secteurs à la pointe de l'investissement
Ils sont investisseurs étrangers, jeunes patrons de start-up frôceux ou ingénieurs, et sont depuis quelques temps sur un petit nuage. Des secteurs florissants attirent des capitaux du monde entier et permettent de voir un avenir radieux. Cependant, il reste à mettre des points sur les "i".
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Un vent de liberté souffle sur les start-up en Frôce, comme ici CastCom, à Casarastra
Claudia est diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, la fameuse "Sup' des Beaux" d'Aspen. Victor, quant à lui, dispose d'un magistère d'une école privée de Salusa, non reconnu par l'enseignement universitaire frôceux. Nous les rencontrons tous deux dans les bureaux de leur petite entreprise, qu'ils ont monté avec trois autres copains il y a tout juste un an. Les cartons ont depuis laissé place à une déco faussement négligée, à du matériel high-tech. Et à une bonne humeur perceptible.
Le soleil est levé depuis une bonne heure sur la ville de Vincent Valbonesi. Victor prépare du café tandis que Claudia est déjà penchée sur son ordinateur portable. Les autres copains ont pris quelques jours de congé, pour aller profiter de la mer. Claudia et Victor sont restés pour "faire tourner la boite un minimum". "On travaille mieux à cinq, c'est sûr. Mais on ne peut jamais réellement prendre de congés tous ensembles, ou alors on est scotchés sur nos téléphones. On ne peut pas se permettre de ne pas faire tourner la boite plus de quelques jours."
Il est vrai que dans leur secteur, être connecté 24/7 est presque une obligation. Les cinq amis préparent des applications, des publicités et toute sorte d'éléments de communication pour des entreprises, parfois grosses. "L'autre fois, une filiale de FrôcoPharma nous a demandé de développer une appli pour smartphones. On l'a finie il y a peu, et elle est disponible depuis deux jours... c'est une grande fierté." Nous leurs demandons alors ce qui les a poussé à créer leur entreprise. "Les impôts sont faibles, du moins ils le sont depuis le dernier gouvernement vraiment stable. On verra ce que fera le gouvernement actuel, on croise les doigts. Du coup, on a pu se développer assez facilement, et les entreprises font facilement appel à nous. Mais ce qui nous a vraiment boosté, c'est le peu de paperasse. On a déclaré la boite, signé le bail pour le local, et c'était parti." Il faut dire que la petite entreprise surfe sur la vague des "bons secteurs", comme les appelle Victor : BTP, nouvelles technologies, immobilier. En clair tout ce qui est porté par la croissance.

Nous quittons les jeunes dynamiques pour aller à la rencontre de Qiang Tuan, investisseur chinois. Ce dernier a bien saisi les opportunités qu'offraient la Frôce. "L'état se construit moins vite que le secteur privé, nous avoue-t-il dans un français presque parfait. Les bas impôts, le peu de législation nous donne la possibilité de réellement investir dans ce pays." C'est ainsi que Quiang a repris pas moins de trois entreprises frôceuses du Tourisme, "bon secteur" également. L'absence de législation permet cependant aux investisseurs de s'octroyer quelques domaines mal vus par les consommateurs. "Une commune frôceuse a récemment fait appel à l'une de mes connaissance pour gérer le stationnement automobile, avec un contrat de plusieurs millions de pluzins à la clé". L'argent des parcmètres va ainsi en totalité à l'entreprise, qui ne paye qu'un maigre loyer annuel pour la place de stationnement. "Les opportunités de la Frôce !" s'exclame Qiang.

Le secteur du bâtiment est également au beau fixe, ce qui profite aux dirigeants mais pas forcément aux employés, dont une bonne partie est d'origine étrangère. Selon un dirigeant anonyme, "les travailleurs étrangers, pour la plupart espagnols ou d'Europe de l'est, coûtent moins cher." On estime leur nombre entre 100.000 et 130.000, et leur grand avantage et de n'être que peu encadrés par la loi ou les administrations. "Avant, on avait un fonctionnaire qui venait tous les trimestres vérifier mes contrats et les conditions de travail. Depuis la loi de Cassagne et la RGPP, on est censés envoyer tous les contrats de travail à l'administration. On ne le fait jamais. Personne n'a jamais eu de soucis. C'est la face cachée de la croissance." Favoriser l'investissement tout en permettant à la croissance d'être éthique, tel est l'enjeu de demain.

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Directeur de la chaîne de télévision TV8
Président de l'Institut Médiasera de Sondages
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