[RTF - 20H] 01/04/2014

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Julian Rodriguez
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[RTF - 20H] 01/04/2014

Message par Julian Rodriguez »

IMPORTANT : Entre guillemets et en italique signifie que ce sont les commentaires d'un reportage vidéo ou la voix des journalistes de RTF.

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Mesdames et messieurs bonsoir! Bienvenue dans le journal de 20 heures qui résumera l'actualité de la journée en 5 sujets...
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« Sont nommés Ministres les personnes suivantes :
Ministère d’État, de l’Intérieur et de la Défense : Monsieur Gaspard Salcedo
Ministère de la Justice et des Institutions : Monsieur Thomas François
Ministère de l'Economie, des Finances et du Travail : Monsieur Elias Zaynoun
Ministère des Affaires Étrangères : Monsieur François Bertrand
Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement supérieur : Madame Aïda Mbaye
Ministère de la Santé et des Affaires sociales : Madame Débora Da Silva
Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et des Transports : Monsieur Simon Deslauriers
Ministère de la Culture et des Sports : Monsieur Gavroche Finacci
»

Il y a quelques instants, le Président de la République a nommé son gouvernement, il s’agit d’un exécutif composé du centre et de la droite dirigé par Gavroche Finacci, ancien homme du centre démocrate. Analyse rapide de notre expert Jean Manuel Hero, bonsoir.
Bonsoir Julian, bonsoir à tous,
Rapidement oui, parce que c’est difficile de faire une très bonne analyse en si peu de temps depuis la parution du gouvernement par décret il y a quelques trente minutes, mais cela reste possible dans les grandes lignes.

La première information et la plus surprenante pour moi, c’est le désaveu du travail du Premier ministre sortant, Thomas François, qui se retrouve à un ministère peu évident, où les fonctionnaires ont été habitués à être respecté, on se souviendra des grands gestes de ceux qui se sont élevés quand les décisions de la Cour Suprême ne leur plaisaient pas. Mais dans le cas où ce ne serait pas un désaveu, et dans le cas où Anthelme se presserait de démentir ce que je viens de vous dire, on pourrait aussi imaginer que Thomas François est fatigué, exténué par un bilan satisfaisant sous le dernier gouvernement qu’il a mené, je le rappelle, avec brio. Il n’empêche que le problème de la Cour Suprême reste malgré tout, dans les deux hypothèses.

Ensuite, on peut s’étonner de voir que c’est Gavroche Finacci, un centriste qu’on a toujours classé plus ou moins dans le centre-gauche qui prend la tête de ce gouvernement. Là, c’est clairement une tentative de coup du poker du Président de la République qui veut, contre vents et marées, prouver qu’il ne représente pas un camp, celui de la droite.

Troisième et dernière surprise, on peut s’étonner également de la véritable relégation de Débora Da Silva du prestigieux Ministère des Affaires Étrangères vers le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales. Peut-on parler de disgrâce, je ne pense pas Julian, mais on peut dire qu’en tout cas, les amis du Président sont placés à des postes gratifiants, ce qui peut me faire dire en conclusion de cette courte, incomplète et brève analyse de la situation ne me fera jamais devenir Premier ministre sous ce Président. Pardon Julien, on t’aime tous !
Merci Jean Marc pour cette petite note d’enthousiasme, nous te retrouverons tout à l’heure. En attendant, voici les diverses réactions que nous avons pu obtenir en si peu de temps vu qu’Anthelme nous a un peu pris par surprise… sur le terrain Loic Delamortquilletue et Stéphane Joujou.
François Limbort : Le Président fait appel dans son gouvernement à des personnalités pour le moins instables politiquement. Je pense particulièrement à Gaspard Salcedo, ultra-libéral qui est entré dans le gouvernement François par pur opportunisme pour finalement se rétracter. Aïda Mbaye également qui ne s'est pas privée de taper sur Monsieur De La Tour et sur l'ANC quand elle était elle-même candidate à la présidentielle. Mais quand il s'agit de gouverner, je constate qu'ils s'entendent à merveille. Ce gouvernement ne m'inspire aucune confiance.
Raphaelle Ghisacce : Je suis satisfaite de ce gouvernement sous l'égide du Premier ministre Finacci. On retrouve des personnalités de droite comme Monsieur Salcedo et Monsieur Deslauriers, ce qui signifie que c'est un gouvernement d'ouverture. Malgré la majorité centriste, c'est bon pour le MRP d'entrer dans le gouvernement et cela prouve qu'il est maintenant un parti de force gouvernementale et plus d'opposition. J'attends avec impatience de voir le gouvernement à l'oeuvre!
Daniel Gallon : On ne s'attendait pas à voir la gauche au gouvernement. Bien que je considère Gavroche Finacci comme une personne de gauche, moins radicale moi, mais de gauche. Si on met de côté le côté partisan primaire, ce gouvernement est un savant mélange d'expérience et de "jeunesse". Par contre déçu, limite choqué, de voir un responsable du MRP à l'Ecologie... Quand on connait leur programme désastreux concernant ce thème primordial pour l'avenir...
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« Moi, Julien Thibault Charles de la Tour, quarantième Président de la République de la République Frôçeuse, jure solennellement de respecter les principes énoncés par la Constitution et m'engage à faire de mon mieux pour assurer l'équilibre et la continuité des institutions. »

Il a prêté serment ce matin après s’être entretenu avec le Président de la République ad interim Thomas François, Julien de la Tour, tombeur de la gauche et de Marc de Saint Imberb, est devenu le quarantième Président de la République. Il succède ainsi au Démocrate Benjamin McGregor, décédé il y a maintenant une semaine. Portrait du nouveau Président. Yves Le Blicq et Benjamin Donnay.

« Né le 18 juin 1985 à Aspen, en Lombardie, capitale de la République, Julien Thibault Charles De la Tour porte le nom et le prénom de son papa, l’ancien Premier ministre Charles De la Tour.

Père de deux enfants, avocat de formation et d’exercice, le nouveau chef de l’État est aussi le patron de la famille centriste. En adhérant, même tardivement, à l’Alliance du Nouveau Centre, aux côtés du Président Lacroix de Beaufoy et de l’ancien Premier ministre Thomas François, il prendra toute l’ampleur qui est la sienne et s’imposera, le trente mars deux mil quatorze, à l’élection présidentielle, plébiscité par cinquante-quatre pour cent des frôçeux.

Entré en politique en tant qu’indépendant centriste après le retour de la démocratie, il est appelé à diriger la sécurité du pays et des citoyens par le Président de la République Hélène Le Menn qui le nomme à l’Intérieur et à la Défense dans le gouvernement Sandrine Betieu. Si Benjamin McGregor le prolonge dans ses fonctions ministérielles, le torchon brûle vite entre les deux hommes, mais Julien de la Tour ne sera pas débarqué en cours de route.

Critiqué pendant la campagne électorale sur son bilan jugé catastrophique et à la fois imaginaire par la gauche incarnée par le Ministre-Secrétaire d’État Mara Galante, réclamé pour son sérieux, sa gestion du pays et son opposition à la gauche par la droite incarnée par Aïda Mbaye, Julien De la Tour s’impose confortablement au Palais d’Anthelme le soir du trente avril deux mil quatorze.

Sa victoire est historique, elle met fin à l’hégémonie de la gauche sur la Frôce, mais rappelons tout de même que les derniers centristes à avoir gagné étaient royalistes…
»
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Malgré sa défaite cinglante face aux centristes et Julien de la Tour, la Fédération Démocrate Frôçeuse et le Parti Socialiste Écologiste enregistre une arrivée massive de militants. Ces dernières heures, les adhésions aux deux partis de centre-gauche se sont multipliées, quant aux quartiers généraux de la gauche, ils se concertent de sources sûres. Reportage de Lathifa Gahouchi et de Steve Malbranc.

« La gauche est défaite - la gauche s’est inclinée - la gauche a limité la casse dit-on même dans les rangs du parti magenta, les militants restent confiants et sereins dans la continuité du parti démocrate.

Dans les rangs socialistes et écologistes, c’est l’arrivée de l’ancienne Ministre-Secrétaire d’État Mara Galante qui a fait grand bruit. Ces derniers jours, l’ancienne femme forte du gouvernement a surpris beaucoup de monde en acceptant la médiation et en tempérant ses propos dans des débats à l’Assemblée citoyenne.

Du côté démocrate, notons l’arrivée des filles de Marc de St Imberb et de Vincent Valbonesi, déterminées, à ce que l’on a pu entendre, à remettre la gauche sur les rails.

« Nous sommes à terre, mais pas morts » nous disent les militants qui viennent en nombre remplir cette après-midi des bulletins d’adhésions à la FDF. Leur motivation est simple, la droite au pouvoir, ils n’en veulent pas du tout et ils feront tout pour la combattre.
»

Si ces militants semblent motivés et arrêtés quant à leurs choix et leurs raisons, qu’en pensent leurs nouveaux présidents de parti ? Nous avons posés la question et voici leurs réponses.
François Limbort, ces dernières heures les partis de gauche PSE et FDF enregistrent des arrivées massives de militants, avec, chez vous, l'adhésion de noms connus à gauche tels que les filles de Vincent Valbonesi et de Marc de St Imberb. Quelles conclusions pouvez-vous tirer de ces arrivées en nombre dans votre parti ?

Ceci marque très clairement l'attrait de notre parti auprès des militants ainsi que le côté fédérateur de notre famille politique. Nous ne sommes pas un parti sectaire et nous rassemblons en notre sein des sensibilités de la gauche aussi diverses que variées. Nous comptons parmi nos membres des personnes qui se sentent plus proches de la gauche de la gauche, d'autres plus proches de la droite de la gauche, d'autres encore se sentent plus proches du centre de la gauche. C'est précisément ce qui constitue notre force politique car les personnes qui souhaitent s'engager et devenir militantes savent qu'elles trouveront leur place dans l'étendue des sensibilités de la gauche que représente la FDF. Il faut également tirer une seconde conclusion: celle que la gauche est définitivement la force politique dont les gens se sentent proches, les adhésions massives que nous connaissons en ce moment sont un signal très clair envoyé au Président de la République pour lui faire entendre que nous n'entendons pas nous laisser faire et le laisser mener sa politique sans aucune opposition. La FDF doit faire face et elle constitue bien évidemment la première force d'opposition à M. De La Tour. Les militants le savent et ils nous rejoignent.
Mackenzie Calloway, ces dernières heures les partis de gauche PSE et FDF enregistrent des arrivées massives de militants, avec, chez vous, l'adhésion d'une figure de la gauche, l'ex Ministre-Secrétaire d'État Mara Galante. Quelles conclusions pouvez-vous tirer de ces arrivées en nombre ?

Effectivement, beaucoup d'anciens militants se réengagent dans les partis de gauche. C'est une excellente nouvelle pour la démocratie, la Frôce à besoin de ces hommes et ces femmes politiques de grande qualité. Mara Galante et moi-même avons deux personnalités atypiques, ces forces qui nous animent sont la justice sociale et l'égalité! C'est aussi et surtout, l’héritage de notre défunt Président Benjamin McGregor qui nous rassemble derrière l’idéal d’une gauche plurielle, nouvelle, démocratique et réaliste. Nous étions toutes les deux très proches de lui. Il semblerait que la gauche se mobilise activement, afin de lutter contre le nouveau Président de la République. La gauche frôçeuse sait reconnaître ses défaites et en tirer les conséquences, je lui fais confiance pour cela. La défaite est parfois difficile à avaler ! Pourtant l'échec a également des vertus, il sait nous rendre plus forts, et comme le dis Max-Pol Fouchet: « Les défaites de la vie conduisent aux grandes victoires.» Je vous souhaite une bonne fin de journée et je vous remercie pour l'initiative de ce journal !
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François Hollande s’est débarrassé de l’impopulaire Jean-Marc Ayrault pour nommer Manuel Valls Premier ministre. Est-ce le bon choix? Réponse de notre expert, Jean Manuel Hero, re-bonsoir.

« Re-bonsoir Julian, re-bonsoir à tous,

Poussé dans les cordes, acculé jusque dans son camp, après la raclée des élections municipales, François Hollande ne pouvait plus tergiverser. Le président a décidé lundi de nommer l’actuel ministre de l’Intérieur Manuel Valls au poste de Premier ministre, après la démission, devenue inéluctable, de Jean-Marc Ayrault, un Premier ministre qui n’a jamais réussi à convaincre.

Après avoir reconnu une «défaite personnelle», le président a expliqué son choix, hier soir, lors d’une courte intervention télévisée, enregistrée. Le chef de l’État veut un «gouvernement de combat», une équipe «cohérente, resserrée et soudée». Il lui confie trois missions: «redonner de la force à notre économie», «la justice sociale» et le «pouvoir d’achat».

Cette nomination, sans grande surprise, montre la volonté du chef de l’État de se ressaisir et de répondre aux inquiétudes des Français. Mais Manuel Valls est-il le bon choix? Plus apprécié à droite qu’à gauche, l’homme divise. La nomination de l’ex-ministre de l’Intérieur va fâcher l’aile gauche du PS et les écologistes qui ont prévenu qu’il ne ferait pas partie du gouvernement qu’il va diriger. Tenant d’un socialisme à la Tony Blair, notamment en matière économique, Manuel Valls a souvent été placé en porte-à-faux avec son parti.

Plusieurs ténors du PS réclament un changement d’orientation vers plus de «solidarité» envers les plus modestes et moins d’austérité. Les deux courants de l’aile gauche du parti socialiste, «la Gauche durable» et «la gauche populaire», se sont réunis hier soir à l’Assemblée nationale pour se concerter sur une «réorientation» de la politique «à gauche». Le message vise à avertir qu’ils ne se contenteront pas d’un «changement de casting». Le grand coup de barre à gauche attendra.
»

Merci Jean Marc. En effet, Manuel Valls divise et ne fait pas l’unanimité dans la famille socialiste. Mais il a pour lui d’être le ministre le plus populaire. 31% des personnes interrogées dans un sondage de l’institut BVA, publié lundi dans Le Parisien-Aujourd’hui en France, souhaitaient le voir à Matignon, loin devant Martine Aubry (17%) et Laurent Fabius (16%). Marqué à droite du PS, Manuel Valls devrait conduire sans rechigner le virage social-démocrate de François Hollande. Il incarne néanmoins un changement radical, traînant une image de fermeté et de constance, quand François Hollande et Jean-Marc Ayrault sont critiqués pour leur indécision.

Nous terminons ce journal par l’image du jour, la voici. Il s'agit de la nouvelle parvenue du Service Public National - Affaires Étrangères, il semblerait que la Frôce, en étant liée à un partenariat avec la Centrafrique, doivent accueillir une peuplade de Bonobo dans les forêts frôçeuses près de Farelle, à la frontière espagnole.

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Vous pouvez dès à présent réagir sur notre site internet [ci-dessous] ou via le numéro de téléphone affiché à l'écran ci-dessous.
Merci à tous de nous avoir suivi, je vous dis à demain soir, bonne soirée, au revoir!

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