Emma Smilders
1- La Frôce a-t-elle, selon vous, sa place au sein du Conseil de sécurité de l’ONU ?
Le Premier Ministre Florian Bach m'a fait cette demande afin de permettre à la Frôce d'assurer une nouvelle place sur la scène internationale. Il y a encore quelques mois, je vous aurais dit que cela n'était pas notre priorité. Sauf que notre pays a entre temps été frappé par un attentat odieux et que nous devons prendre pleinement part à la sécurité de notre planète. La Belgique, a elle aussi déposé un dossier il y a quelques semaines. Je pense que nous avons tout intérêt à prendre place au sein de ce conseil de sécurité. Nous avons l'entière légitimité pour le faire et c'est la raison pour laquelle je soutiendrais le oui au référendum dont j'ai demandé l'organisation. Il est temps pour nous d'assumer nos responsabilités au plus haut niveau.
2- Face à la menace du terrorisme islamique persistant et grandissant, et dans le cadre de vos prérogatives, quelles actions envisagez-vous ? Et maintiendrez-vous l’engagement militaire de la Frôce contre l’Etat Islamique ?
Il est urgent de coordonner nos actions pour lutter contre le terrorisme. J'ai établis des traités de coopération avec les services de renseignements belges, français et italiens. Mais cela n'est pas suffisant. Je propose désormais la création d'une commission d'action de lutte contre le terrorisme représentée par les Chefs d'Etats et de gouvernements qui souhaiteront agir en ce domaine. Cela permettra d'avoir une réponse unique et forte et de ne pas nous diviser. Il est aussi du ressort du Président de la République d'assurer l'unité du pays. La Frôce est une terre d'immigration. Il est temps que chacun apprenne à cohabiter dans le respect des religions, des couleurs de peau ou des orientations sexuelles. Nous sommes avant tout Frôceux et il est important d'apaiser les tensions. C'est ce que je continuerai à faire en allant à la rencontre de tous les citoyens. Enfin, vous parlez de notre engagement militaire. C'est une décision qui m'a été très difficile à prendre. Lorsque 85 personnes décèdent dans un attentat sur votre sol, vous vous devez de réagir rapidement et efficacement. Cette réponse était très forte, mais indispensable. Aujourd'hui, deux ans après ce drame, il est temps pour nous de revoir cette position. Etant proche du peuple et n'ayant eu un mandat reçu que par le peuple, c'est à lui et à lui de seul d'en décider. Je convoquerai donc un référendum pour savoir si les Frôceux souhaitent le maintien ou non de notre pays dans la coalition internationale contre l'Etat Islamique.
3- En dehors de la lutte contre le terrorisme, quelle doit être la priorité majeure de la Frôce sur la scène internationale ?
Il y a bien d'autres sujets préoccupant sur la scène internationale. Je pense notamment au flux migratoire, le plus important depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Notre pays doit prendre position sur cette question majeure. Nous ne pouvons accepter que des personnes ayant vécu l'horreur soient refoulés de nos frontières ou reçoivent un accueil si dégradant dans certains pays. C'est un sujet majeur et je participerai pleinement à trouver avec mes homologues une solution admissible par tous.
J'ancrerais également mon mandat si le peuple me le permet sur la création de nouveaux partenariats avec les pays émergents. Nous nous devons de les aider à se développer tout en apportant le fleuron de notre économie et de notre fierté nationale.Ces échanges donnant-donnant doivent être pris à coeur par le Chef de l'Etat et c'est ce que je ferais lors d'une grande tournée internationale.
4- L'Union Européenne et les États-Unis prévoient la création d'une zone de libre-échange transatlantique (TAFTA). Un tel accord devrait-il voir le jour entre la Frôce et l’UE (dans le cas de figure où notre pays resterait en dehors de l’UE) et/ou entre la Frôce et les USA ?
Ce que je vois de l'extérieur, c'est que ce traité est extrêmement critiqué par les populations et apporte peu de transparence aux citoyens. Sur le fond, je suis prête à engager toutes les négociations pour qu'un traité de libre échange entre les Etats-Unis et la Frôce ou entre la Frôce et l'Union Européenne soit créé. Mais je souhaite la plus grande transparence possible, je souhaite que les citoyens soient pleinement intégrés à ce processus et je souhaite avant tout que les intérêts de notre pays soit préservé. Si cela peut permettre un boost pour notre économie et pour l'amélioration de nos relations diplomatiques, je le ferais avec plaisir. Mais nous ne pouvons nous lancer dans un tel traité sans connaître les véritables répercussions pour le peuple et pour la Frôce.
5- Que vous inspire la situation politique actuelle de la Turquie ? Quelles sont les conséquences géopolitiques qui en découlent ?
Je suis Présidente de la République Frôceuse et je sollicite un nouveau mandat. Il serait extrêmement déplacé de ma part que de m'ingérer dans la politique mise en place en Turquie. Malheureusement, c'est ce que font la plupart des pays européens, en négociation avec cette nation. Maintenant, ma position a toujours été claire vis à vis de la Turquie. Elle ne présente pas aujourd'hui les caractéristiques essentielles d'une démocratie et il n'est donc pas permis pour nous de négocier avec des pseudos démocratie. Si demain Monsieur Erdogan nous donne tous les gages de la mise en place d'un réel état démocratique, je serais la première à lui tendre la main et l'aider dans cette démarche. Maintenant, je pense que le Président turc souhaite étendre son pouvoir et la répression qui est actuellement faite est terrible pour le peuple. Je dénonce cette situation comme je l'avais fait il y a quelques mois lors du putsh dans un communiqué de presse. Les conséquences géopolitiques sont plus évidentes vis à vis de l'Union Européenne que pour nous. Notre intérêt aujourd'hui, c'est que la Turquie retrouve une vraie démocratie. A ce moment là, nous aurons besoin d'elle pour lutter efficacement contre le terrorisme.
Le Premier Ministre Florian Bach m'a fait cette demande afin de permettre à la Frôce d'assurer une nouvelle place sur la scène internationale. Il y a encore quelques mois, je vous aurais dit que cela n'était pas notre priorité. Sauf que notre pays a entre temps été frappé par un attentat odieux et que nous devons prendre pleinement part à la sécurité de notre planète. La Belgique, a elle aussi déposé un dossier il y a quelques semaines. Je pense que nous avons tout intérêt à prendre place au sein de ce conseil de sécurité. Nous avons l'entière légitimité pour le faire et c'est la raison pour laquelle je soutiendrais le oui au référendum dont j'ai demandé l'organisation. Il est temps pour nous d'assumer nos responsabilités au plus haut niveau.
2- Face à la menace du terrorisme islamique persistant et grandissant, et dans le cadre de vos prérogatives, quelles actions envisagez-vous ? Et maintiendrez-vous l’engagement militaire de la Frôce contre l’Etat Islamique ?
Il est urgent de coordonner nos actions pour lutter contre le terrorisme. J'ai établis des traités de coopération avec les services de renseignements belges, français et italiens. Mais cela n'est pas suffisant. Je propose désormais la création d'une commission d'action de lutte contre le terrorisme représentée par les Chefs d'Etats et de gouvernements qui souhaiteront agir en ce domaine. Cela permettra d'avoir une réponse unique et forte et de ne pas nous diviser. Il est aussi du ressort du Président de la République d'assurer l'unité du pays. La Frôce est une terre d'immigration. Il est temps que chacun apprenne à cohabiter dans le respect des religions, des couleurs de peau ou des orientations sexuelles. Nous sommes avant tout Frôceux et il est important d'apaiser les tensions. C'est ce que je continuerai à faire en allant à la rencontre de tous les citoyens. Enfin, vous parlez de notre engagement militaire. C'est une décision qui m'a été très difficile à prendre. Lorsque 85 personnes décèdent dans un attentat sur votre sol, vous vous devez de réagir rapidement et efficacement. Cette réponse était très forte, mais indispensable. Aujourd'hui, deux ans après ce drame, il est temps pour nous de revoir cette position. Etant proche du peuple et n'ayant eu un mandat reçu que par le peuple, c'est à lui et à lui de seul d'en décider. Je convoquerai donc un référendum pour savoir si les Frôceux souhaitent le maintien ou non de notre pays dans la coalition internationale contre l'Etat Islamique.
3- En dehors de la lutte contre le terrorisme, quelle doit être la priorité majeure de la Frôce sur la scène internationale ?
Il y a bien d'autres sujets préoccupant sur la scène internationale. Je pense notamment au flux migratoire, le plus important depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Notre pays doit prendre position sur cette question majeure. Nous ne pouvons accepter que des personnes ayant vécu l'horreur soient refoulés de nos frontières ou reçoivent un accueil si dégradant dans certains pays. C'est un sujet majeur et je participerai pleinement à trouver avec mes homologues une solution admissible par tous.
J'ancrerais également mon mandat si le peuple me le permet sur la création de nouveaux partenariats avec les pays émergents. Nous nous devons de les aider à se développer tout en apportant le fleuron de notre économie et de notre fierté nationale.Ces échanges donnant-donnant doivent être pris à coeur par le Chef de l'Etat et c'est ce que je ferais lors d'une grande tournée internationale.
4- L'Union Européenne et les États-Unis prévoient la création d'une zone de libre-échange transatlantique (TAFTA). Un tel accord devrait-il voir le jour entre la Frôce et l’UE (dans le cas de figure où notre pays resterait en dehors de l’UE) et/ou entre la Frôce et les USA ?
Ce que je vois de l'extérieur, c'est que ce traité est extrêmement critiqué par les populations et apporte peu de transparence aux citoyens. Sur le fond, je suis prête à engager toutes les négociations pour qu'un traité de libre échange entre les Etats-Unis et la Frôce ou entre la Frôce et l'Union Européenne soit créé. Mais je souhaite la plus grande transparence possible, je souhaite que les citoyens soient pleinement intégrés à ce processus et je souhaite avant tout que les intérêts de notre pays soit préservé. Si cela peut permettre un boost pour notre économie et pour l'amélioration de nos relations diplomatiques, je le ferais avec plaisir. Mais nous ne pouvons nous lancer dans un tel traité sans connaître les véritables répercussions pour le peuple et pour la Frôce.
5- Que vous inspire la situation politique actuelle de la Turquie ? Quelles sont les conséquences géopolitiques qui en découlent ?
Je suis Présidente de la République Frôceuse et je sollicite un nouveau mandat. Il serait extrêmement déplacé de ma part que de m'ingérer dans la politique mise en place en Turquie. Malheureusement, c'est ce que font la plupart des pays européens, en négociation avec cette nation. Maintenant, ma position a toujours été claire vis à vis de la Turquie. Elle ne présente pas aujourd'hui les caractéristiques essentielles d'une démocratie et il n'est donc pas permis pour nous de négocier avec des pseudos démocratie. Si demain Monsieur Erdogan nous donne tous les gages de la mise en place d'un réel état démocratique, je serais la première à lui tendre la main et l'aider dans cette démarche. Maintenant, je pense que le Président turc souhaite étendre son pouvoir et la répression qui est actuellement faite est terrible pour le peuple. Je dénonce cette situation comme je l'avais fait il y a quelques mois lors du putsh dans un communiqué de presse. Les conséquences géopolitiques sont plus évidentes vis à vis de l'Union Européenne que pour nous. Notre intérêt aujourd'hui, c'est que la Turquie retrouve une vraie démocratie. A ce moment là, nous aurons besoin d'elle pour lutter efficacement contre le terrorisme.