JT du soir - 17 août 2015

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Lisa Schaft
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JT du soir - 17 août 2015

Message par Lisa Schaft »

[imageagauche=http://img15.hostingpics.net/pics/61420420h.png][/imageagauche] Madame, Monsieur bonsoir, et bienvenue pour cette nouvelle saison du JT du soir, que j'aurai l'occasion de vous présenter chaque soir de la semaine à 20 heures.
Dans l'actualité de ce lundi, débat houleux à l'assemblée nationale autour de la motion de censure, réouverture imminente de la bourse d'Aspen après plusieurs semaines de fermeture, et prise de fonction du nouveau gouvernement.

Mais avant de commencer, nous nous tournons vers la ville de Farelle ou se dispute la succession de Jean-Baptiste de Tremblay. Deux candidats s'affrontent, Déborah Da Silva, soutenue notamment par le rassemblement démocrate, et Nick Zelmer, soutenu par l'URF. Un duel qui pourrait bien donner un premier avant gout des prochaines élections. Les deux candidats promettent de renouveler les transports en commun et de réduire la dette. Un programme similaire pour deux méthodes différentes, et c'est Déborah Da Silva qui a lancé les hostilités, tout du moins d'après Nick Zelmer, qui a pris personnellement les publications de cette dernière sur son compte pluzins pour des attaques personnelles.
L'élection promet d'être électrique et palpitante.

Une deuxième élection, que nous vous présenterons demain, se joue à Sainte Marie les Bains.


Le nouveau gouvernement est donc entré en fonction. Peu de changements, excepté l'entrée de l'Union des Citoyens et Progressistes, avec notamment Jade Af Thanarys et François Logan. Jacques Martin fait son retour au gouvernement.
Les réactions ne se sont pas fait attendre, notamment du côté de l’extrême gauche

C'est le retour de la gauche caviar. La prochaine année s'annonce très dure pour la classe moyenne et ouvrière. Mara Galante vient d'escroquer ses électeurs, qui on l'espère n’oublieront pas cet affront lors des prochaines élections.

Du côté de la Ligue Masculine, les militants sont également scandalisés
Non mais là on rêve. C'est une nouvelle provocation de la classe politico-illimunati. Une femme au pouvoir. Et qui va faire le ménage ? Qui va garder les gosses ? Vraiment, les bras nous en tombent.


A peine entré au pouvoir, le nouveau gouvernement a du faire face à ne première épreuve, la motion de censure déposé par Charles Lubenac, sur fond de légitimité. Des débats comme on n'en a rarement vu ont eu lieu. Pancartes, sifflements et départ précipités ont remplacés les débats se passant habituellement dans le calme. Une situation déplorée par le Président de l'assemblée nationale, et qui a semblé décourager les députés les plus expérimentés. la motion de censure ne devrait pas être adoptée, l'ensemble du Rassemblement Démocrate et de l'Alternative Démocrate Frôceuse soutenant le gouvernement.


On l'attendait depuis des mois, et c'est chose faite, la bourse d'Aspen ré-ouvrira ses portes mercredi matin. Une nouvelle de bon augure pour l'ensemble de la ville d'Aspen, qui enregistre un net regain de dynamisme depuis l'annonce faire cette nuit. De nombreux hôtels affichent déjà complet pour la nuit de demain soir, alors qu'ils étaient presque vide durant tout l'été : le taux d’occupation moyen à Aspen était de 41 % en juillet et 3 % en août. Les places de parking se réservent également comme des petits pains aux alentour de la bourse d'Aspen, et de nombreuses banques servant d'intermédiaires ont été surchargées d'appels et d'emails.
Une guichetière de l'agence ING d'Aspen centre s'est confié sur notre antenne
J'ai rarement vu autant de monde en plein mois d'août. C'est fou. Rien qu'aujourd'hui, j'ai recensé moi même plus de 200 demandes. Que j'ai du refuser, conformément au règlement de la Bourse. Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais ça fait une demande toutes les 2 minutes. Je n'ai fait que ça aujourd'hui.

Sauf grosse surprise, la bourse d'Aspen devrait donc redémarrer sur les chapeaux de roue.


Et puis je reçois ce soir Mara Galante, Premier Ministre fraîchement nommée.

-Bonsoir Madame Galante, et merci d'avoir accepté notre invitation. Peu de nouveautés au gouvernement, mais on retiendra l'entrée de l'Union des Citoyens et Progressistes. Pourquoi ?

-Bonsoir, merci à vous de m'avoir invitée! Oui, comme vous le dites, peu de nouveautés, mais en même temps, j'avais promis la continuité si le Président m'en confiait la tâche. Je dirais qu'il y a de la nouveauté quant aux Secrétariats d'États. Accentué la politique sur la formation professionnelle me paraissait important de nos jours où le monde se relève péniblement d'une crise qui n'est pas encore finie. Et en ce qui concerne l'asile et la migration, nous avons besoin de consacrer une politique entière à cette problématique qui touche particulièrement notre pays. Pourquoi l'UCP ? Pour des aspects programmatiques et pour un pluralisme politique, simplement.

-N'est ce pas une façon d'éviter que votre majorité, entamée par le départ de Jean Baptiste de Tremblay, se fissure ?

-Dans tout les cas, en dehors de l'arrivée de l'UCP qui prend un ministère, je ne vois pas de raisons valables pour penser que cette majorité et le RD se fissure. Au contraire, tout ce qui lui donnait de l'urticaire me rend confiante dans l'avenir du pays. Avec tout le respect que j'avais pour l'ancien Premier ministre, je dirai même qu'avec son départ, le RD se renforce.

-Certaines sources proche du gouvernement évoque pourtant des désaccords avec certains ministres, notamment centristes. Qu'en est il ?

-Il existaient des désaccords profonds entre des façons de procédé de personnalités politiques gouvernementales, oui. Ce n'est, pour l'heure et de mon point de vue, plus le cas. Le retour de l'actuel Ministre de l'Intérieur en est une preuve. Les membres du gouvernement savent que ma porte est toujours ouverte et que les désaccords peuvent être exprimés et résolus tant qu'ils le sont dans le respect des croyances et des convictions de chacun. Non, honnêtement, s'ils existent réellement, ils n'ont pas encore fait surface et je n'en ai pas encore été informée.

-Votre gouvernement dispose de moins d'un an pour agir. Quelles seront ses priorités ?

-Vous avez raison, nous aurons aux alentours d'un an si j'en crois les bruits de calendrier des prochaines élections législatives, pour réussir le pari de maintenir la Frôce dans sa dynamique positive. Ce ne sera pas facile et la période n'est pas la plus propice aux réformes en profondeur. Pour l'heure, j'ai quatre objectifs : la finalisation et l'adoption de la modernisation du matériel des forces armées frôçeuses, le désendettement des collectivités locales, la gestion des flux migratoires, l'accueil des réfugiés et la lutte contre le terrorisme et enfin l'établissement de textes législatifs concernant le budget national. Le reste des points et des priorités ministérielles restent à définir lors du prochain conseil des ministres qui aura lieu après votre interview.

-D'après les rumeurs, le budget serait très serré, et constituerait un véritable casse tête pour le ministre de l'économie. Circonstance aggravante, il n'y a eu aucun budget de voté depuis fin 2014. Les précédents gouvernements doivent ils être tenus pour responsables ?

-Ca, ce sont des rumeurs que je peux confirmer. Le budget va être très serré. La dernière fois que je me suis mêlée d'un budget, j'ai hérité d'une situation compliquée avec des erreurs d'interprétation et des oublis d'inclusions de nouvelles mesures budgétaires qui avaient apparemment été oubliés par mes services de l'époque. Le budget actuel est compliqué, comme tout budget, parce que le gouvernement Nakamura et de Tremblay ont dû prendre des mesures fortes pour rattraper des erreurs. Si ce gouvernement doit faire face à une tempête économique, je peux assurer qu'il tiendra droit et fera face à ses obligations. J'ai peur, oui, d'être dans une situation à la grecque où nous hériterions des manquements gravissimes des gouvernements précédents. Ceux-là même qui tentent de revenir au pouvoir à coups de motion et d'argumentaires scabreux. Ceux-là même qui disent aujourd'hui ignorer qu'à l'époque ils devaient prendre des mesures. Gouverner, c'est agir, mais aussi anticiper. Et c'est ce que nous allons faire. Je précise ce soir ici toute ma confiance envers le Ministre de l'Économie.

-Votre gouvernement a été soumis a rude épreuve à l'assemblée nationale, suite à la motion de censure et le débat qui s'en est suivi. Dans quel état d'esprit se trouve t il ?

-Je dirais que j'ai personnellement été la cible des attaques de l'URF sous couvert d'un républicanisme imaginaire sensé rétablir des pratiques démocratiques. Je souligne au passage que cela sous-entendrait qu'avant, cela ne l'était pas. Peut-être avaient-ils besoin de montrer leurs muscles alors qu'ils étaient en pleine crise interne et en pleine élection? Je ne sais pas. En tout cas, ce n'est pas bien. Ni sur la forme, ni sur le timing, ni pour l'image de la politique. Mon gouvernement n'était pas encore formé. Je ne sais pas dire si cela a atteint certains ministres, je peux vous garantir par contre qu'à l'heure actuelle, la motion n'est pas la première de leur préoccupation, ils sont concentrés et au travail pour diriger ce pays, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle le peuple à élu nos sensibilités respectives en juillet dernier.

-Il n'aura fallu que quelques heures à la Ligue Masculine pour critiquer votre nomination comme Premier Ministre. A chacune de ses prises de paroles, l'association est vivement critiquée, certains allant jusqu'à souhaiter son interdiction. Quelle est la position du gouvernement à ce sujet ?

-J'aime bien le principe du cordon sanitaire qu'appliquent les belges en général concernant les idées d'extrêmes droites. On ne parle de l'extrême droite que lorsqu'il faut en parler en relatant les faits et en s'en tenant à cela, sans en parler plus que cela. Et le résultat en Belgique est stupéfiant et encourageant. Néanmoins, je constate que plus nous progressons dans les années, plus ce genre de propos revient et n'est plus le monopole de l'extrême droite. Des clichés et des préjugés pareils sont repris en boucle par des tranches entière de la droite conservatrice et radicale, en témoignent les millions de personnes qui ont fait des vagues ces dernières années en France derrière Frigide Barjot. Pour ce qui est propre aux propos de la Ligue Masculine, je dirais que le gouvernement travaillera s'il le faut à donner la possibilité à la Justice de dissoudre une association si elle va à l'encontre des lois de la République et en ce qui me concerne, je n'ai pas d'enfants et les tâches ménagères sont réparties en fonction de nos emplois du temps respectifs. rires

-Merci Mara Galante d'avoir accepté notre invitation

-Merci à vous!

C'est la fin de ce journal, merci de votre fidélité.
Dans un instant la météo présentée par Corinne Mougin, suivie à 21h00 de 3 épisodes de Breaking Bad.
A demain, et bonne soirée sur TV8.
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