Ce n'était pas la première fois que Marc de St Imberb se déplaçait pour assister à une convention agricole; il en était même à l'origine de la toute première officielle à l'échelle nationale, il y a de cela quelques années. L'ancien Président était attendu par l'ensemble des organisateurs, participants, visiteurs et invités. En effet, à l'époque où il était au Ministère de l'Environnement, il avait mis en place une série de mesures facilitant la vie agricole nationale. Le monde paysan était donc pour lui un véritable vivier de soutiens depuis bien longtemps.
Marc de St Imberb fut accueilli dès sa sortie de voiture par l'organisateur de l’événement, Louis Perrugina, qui l'accompagna à l'intérieur du parc d'expositions, sous un crépitement de flashs et sous des acclamations enthousiastes.
L'ancien président s'arrêtait à chaque stand, goûta à chaque spécialité locale artisanale, gratifiant chaque artisan d'un compliment où d'une remarque bien placée.
"Ah oui ça c'est de la bonne bête", dit-il en tapotant le dos d'une vache bufflonne.
Refusant jusqu'alors les questions des journalistes, Marc se sentit obligé de répondre aux questions d'un agriculteur.
"Monsieur le Président, vous comptez revenir aux affaires un jour ?
- Oh je ne sais pas, vous savez. Pour l'instant je ne suis qu'un spectateur de la vie publique...
- J'en connaît beaucoup qui aimeraient vous voir revenir ! Même le Ministre de l'Intérieur hier aux infos il a dit que ça serait bien.
- Eh bien c'est sûr que si les Frôceux me réclament, qui suis-je pour refuser ?"
Finissant le tour du salon de l'agriculture, les mains endolories par toutes les poignées de mains, Marc de St Imberb remonta dans sa voiture et le chauffeur démarra, direction Aspen et la propriété de Saint-Imberb-sur-Lison.
L'ancien président s'arrêtait à chaque stand, goûta à chaque spécialité locale artisanale, gratifiant chaque artisan d'un compliment où d'une remarque bien placée.
"Ah oui ça c'est de la bonne bête", dit-il en tapotant le dos d'une vache bufflonne.
Refusant jusqu'alors les questions des journalistes, Marc se sentit obligé de répondre aux questions d'un agriculteur.
"Monsieur le Président, vous comptez revenir aux affaires un jour ?
- Oh je ne sais pas, vous savez. Pour l'instant je ne suis qu'un spectateur de la vie publique...
- J'en connaît beaucoup qui aimeraient vous voir revenir ! Même le Ministre de l'Intérieur hier aux infos il a dit que ça serait bien.
- Eh bien c'est sûr que si les Frôceux me réclament, qui suis-je pour refuser ?"
Finissant le tour du salon de l'agriculture, les mains endolories par toutes les poignées de mains, Marc de St Imberb remonta dans sa voiture et le chauffeur démarra, direction Aspen et la propriété de Saint-Imberb-sur-Lison.