Une République d'excellence - Blog de campagne de Pierre Ladan

[Pierre Ladan]

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Présentation du candidat :

Pierre Ladan est né le 12 mars 1983 à Deux-Châteaux (Frôce). Il est issue d'une famille très modeste. Son père, Roger Ladan et sa mère, Adèle Ladan, exercent le métier d'ouvriers dans une usine de conception de lits pour enfants. Son frère aîné était pompier, il est décédé d'un accident de voiture le 18 juillet 2015.

Pierre Ladan a grandi et a été scolarisé dans des écoles publiques de Deux-Châteaux. Inscrit dans le club de rugby municipal, il a fait partie de l'équipe qui a gagné le championnat de Frôce junior en 1993, 1995 et 1996.

Malgré des résultats scolaires satisfaisant, il souhaitait s'orienter vers un métier de pilote dans l'armée de l'air. Mais échouant aux tests de vision à cause de son daltonisme, il décide de s'orienter vers l'université afin d'y étudier le droit.

Après plusieurs années d'études, il obtient le droit d'exercer en temps qu'avocat. Il travaille auprès de plusieurs groupes, avant d'intégrer le prestigieux Cabinet Valmont & Associés, où il fait la connaissance de Christian Valmont et Louis Lacroix.

Se trouvant un attrait pour la politique, il décide d'adhérer à l'ADF, alors en crise d'effectifs et propose un programme de relance dynamique qui le propulse à la présidence du parti. Tête de liste des législatives qui suivent, il provoque un retour fracassant de sa formation politique à l'Assemblée Nationale.

Suite à ce succès, il intègre le Ministère de l'Education Nationale, sous l'égide de Jean-Baptiste de Tremblay. Lorsque Mara Galante accède à Belley, elle le nomme Ministre de la Santé et des Affaires Sociales. De plus en plus intéressé par les Affaires Intérieures et la Défense, il obtient ce poste après la nomination de Christian Valmont, poste duquel il refuse de démissionner malgré sa candidature à la présidentielle de janvier 2016, mettant en avant la finalisation de projets d'envergure.

Humaniste convaincu, Pierre Ladan est un homme du centre, qui se revendique technocrate plutôt que politicien, ce qui selon lui, constitue un atout en politique.

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Interview du candidat :

1 : La croissance de la Frôce en 2014 a beaucoup dû aux accords commerciaux passés avec le Japon et plusieurs pays de l'Est de l'Europe. Comptez vous mettre à profit ce mandat pour promouvoir le commerce extérieur, et si oui, quel pays vous semble être un choix pertinent ?

C'est une évidence. Les accords commerciaux que nous avons passé avec le Japon et les pays d'Europe de l'Est se sont avérés importants pour notre développement économique. Cela démontre que le commerce, lorsqu'il est fait dans les règles de l'art, c'est à dire avec de solides propositions, des engagements forts et des projets, est un véritable levier pour notre économie. Si les frôceuses et les frôceux m'élisent Président de la République, je m'efforcerai de poursuivre ce développement. Il ne s'agit pas de le promettre mais d'agir. Et nous disposons de nombreux leviers, notamment par le biais du CIPNA pour développer des partenariats économiques d'envergure. Evidemment, il nous appartient aussi, de par notre potentiel, d'apporter à la Frôce, une forme d'excellence. Je n'ai pas choisi ce slogan de campagne par hasard. Je crois en l'excellence frôceuse, notamment celles de nos produits, de notre savoir-faire, de nos entreprises. Je souhaite être le Président qui ne se contentera pas de discours ou de discussions, mais qui accompagnera l'action. Nous avons un formidable réseau d'influence, par le biais de la diplomatie. Il nous appartient de l'utiliser, de le mettre à profit. Je souhaite que la Frôce devienne un acteur économique majeur, notamment dans les pays d'Amérique Latine. Historiquement, nous avons toujours été liés avec ces pays, la Bolivie, le Brésil, l'Argentine ou encore le Chili. Nous pouvons créer entre nous, des contrats commerciaux à valeur ajoutée, équitables, qui nous apportent les marchandises dont nous avons besoin et qui dans le même temps, nous permettent d'exporter nos produits. Le commerce extérieur doit redevenir un enjeu, au même titre que la lutte anti-terroriste. Il est bénéfique aux économies et surtout aux populations. Pour répondre à votre question, il n'y a pas forcément de partenaire privilégié, plutôt une liste de nations avec lesquelles nous pouvons construire un avenir mutuel, j'ai évoqué l'Amérique Latine, mais il y a aussi l'Asie et surtout l'Afrique. Je me rappelle de l'action d'Alexandre Vailland de Chirey en faveur des pays africains, nous devons poursuivre ce qui a été engagé. Vous savez, le développement économique du monde est un mouvement perpétuel. Ce serait dommage de nous reposer sur nos lauriers et de ne pas oser. Je suis intimement convaincu que nous avons un rôle majeur à jouer et que ce rôle, pour l'assumer, nous aurons besoin du commerce extérieur, ne serait-ce que pour exporter du "made in Frôce", nous faire davantage connaître, diffuser le message que nos acteurs économiques sont fiables, raisonnables et dynamiques !

2 : La Frôce a participé à la fondation de la CIPNA, qui regroupe de nombreux pays se déclarant comme non alignés, parmi lesquels l'Algérie, la Bolivie, l'Egypte ou encore l'Iran. Avez-vous l'intention d'étendre l'implication frôceuse dans cette organisation ?

Le CIPNA est une révolution sur la scène internationale. Avant sa création, le Mouvement des Non-Alignés consistait à regrouper les pays refusant d'appartenir à un bloc afin de dire qu'ils refusaient toute ingérence... sans plus ! Le Président Lacroix peut se féciliter d'avoir conduit aussi loin la réforme et d'avoir trouvé des nations influentes pour fonder cette nouvelle organisation. Le projet est ambitieux, il ne s'agit plus de dire, nous sommes non-alignés, mais de proposer une autre forme de géopolitique. Une géopolitique qui ne se basera pas simplement sur la passivité mais sur l'action, la solidarité. Vous le savez peut-être, il faudra bientôt désigner le pays qui présidera l'organisation. J'ai l'intention de porter la Frôce candidate. Mon objectif est simple. Puisque nous avons bénéficié d'un renforcement important de notre position, nous sommes capables de mener plus loin le CIPNA. Et j'ai même envie de vous dire que nous en avons le devoir. Il faut des projets pour nous construire une identité. Dans mon programme, j'expose ce que la Frôce devra faire pour contribuer efficacement à l'action commune. Ce sont des propositions, qui sont susceptibles d'être enrichies par nos partenaires. Ce n'est pas parce que notre pays accueille l'organisation, qu'il en est un des fondateurs et potentiellement qu'il pourrait la diriger, qu'il doit ignorer les suggestions apportées par les autres. Le CIPNA est une organisation coopérative, qui vise l'objectif de faire travailler les pays ensemble. Les grands projets culturels, sanitaires, humanitaires ou encore économiques sont cruciaux. J'ai envie de voir dans quelques années, des échanges d'oeuvres d'art entre les musées frôceux et les musées iraniens, des échanges scolaires. J'ai envie d'être fier de nos travaux de recherche, en matière de lutte contre les maladies, de nos programmes d'innovation, dans l'espace ou dans le domaine des technologies. Le CIPNA a un énorme potentiel. Et je souhaite que la Frôce soit le catalyseur de son développement.

3 : Il semble encore difficile de mobiliser une large coalition internationale contre Daesh. Etes vous favorable à une intervention militaire frôceuse ?

Il faut d'abord saluer l'énorme travail qui a été fait par le Président Lacroix sur le domaine de la lutte anti-terroriste. De par ses prises de position avant-gardistes et décriées à l'époque, il a permis à la Frôce de revenir sur le ring. Et ça c'est important, car nous étions démunis. Le fait de coopérer avec d'autres forces de police est un atout qui nous a servi, puisque nos services de renseignement ont pu appréhender les terroristes sur le sol frôceux avant qu'ils ne passent à l'action. Cela étant, nous devons rester prudents. Le risque zéro n'existe pas et il est possible qu'un jour, nous subissions une attaque comme en France. La seule solution aujourd'hui pour que le terrorisme ne soit plus une menace, c'est de poursuivre l'engagement militaire contre l'Etat Islamique. Nous avons qui est notre ennemi, où il se cache, comment il fonctionne. Nous savons de quoi il est capable, nous sommes avertis et informés. C'est un avantage, mais nous ne pouvons le concrétiser que si nous sommes unis. Je suis favorable à une intervention militaire frôceuse au sol, sous réserve que nous agissions dans le cadre d'une coalition internationale. Peut-être qu'en l'espèce, le principal problème de cette situation, c'est que la coalition tendrait à être trop large. Je pense que tout le monde n'est pas obligé d'y aller et de s'impliquer. La Russie, l'Iran, avec lesquels nous travaillons font un travail remarquable. Dernièrement, les frappes de la Turquie ont apporté un soutien non-négligeable. Il est cependant dommage que l'on doive en arriver à des pertes civiles pour nous engager. Le danger de DAESH ne date pas d'hier. Les signes annonciateurs du terrorisme n'étaient pas cachés. Désormais, nous ne devons plus perdre de temps. Plus nous nous diperserons, plus les terroristes auront la possibilité de répliquer. A ceux qui ont apporter la douleur et les larmes de milliers d'innocents, nous devons répondre ensemble que nous allons les priver de sommeil. Si je suis élu, je maintiendrais notre engagement auprès de nos alliés et je mettrais tout en oeuvre pour que des attaques terrestres puissent être menées aux côtés des acteurs importants sur le terrain. Enfin, je voudrais préciser que l'ONU devra jouer un rôle crucial, en apportant son aide aux pays d'Asie, comme l'Indonésie où, nous les savons les terroristes se replient et commencent déjà à faire des morts. Partout où DAESH ira ils doivent savoir qu'un petit laser rouge les cible !

4 : L'Arabie Saoudite a mené de nombreuses exécutions en ce début d'année. Quel doit être le rôle de la Frôce dans la lutte contre la peine de mort ?

La position de la Frôce a été très claire depuis le retour de la démocratie. Notre pays s'est engagé activement dans la lutte contre la peine de mort. Ce n'est donc pas maintenant que nous allons mettre cet engagement au placard. Bien sûr que je suis indigné que dans le monde, encore, alors que nous avons passé le cap de la barbarie, il y ait des gens qui soient condamnés à mort. Je condamne d'ailleurs la peine de mort, qu'elle soit appliquée dans un pays comme l'Arabie Saoudite ou aux Etats-Unis. Quel que soit le crime commis, l'Etat de doit pas être bourreau. La Justice doit être rendue mais rien ne justifie qu'une vie puisse être ôtée sciemment. Si je suis élu Président de la République, je continuerais à condamner la peine capitale. Je ne vais pas promettre de sainte croisade dans ce domaine, car j'accorde beaucoup d'importance à ce que nous respections la souveraineté de chaque pays. Il serait absurde que de dire que nous allons faire en sorte d'interdire la peine capitale partout, de force ou en coupant tous les liens avec ces pays. Je suis un humaniste, le sort des opprimés me touche et m'affecte. Mais je ne peux me résigner à tourner le dos aux populations au moment où, telle l'enclume, elles subissent le coup de marteau ! Ce n'est pas responsable, ce n'est pas durable d'isoler un pays. Regardez un peu en Corée du Nord... 50 années d'isolement, la dictature est toujours en place. Je pense au contraire que notre neutralité ne nous empêche pas de nous exprimer et de donner notre avis. Elle ne nous appelle pas à exiger telle ou telle action. L'humanisme ne nous empêche pas de condamner mais de maintenir le lien dans l'espoir que les choses finissent par changer. Nous l'avons fait Cuba, et regardez ce qu'il se passe aujourd'hui ! Notre pays doit être une raison d'espérance, un acteur pour l'évolution et pas un donneur de leçons, intransigeant. Oui, pour agir ainsi, il faut avoir de la conviction, mais je n'en manque pas, bien au contraire !

[Pierre Ladan]

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