Législatives mars 2015 : La droite revient aux affaires
Posté : 08 mars 2015, 22:10
[police=Georgia]LA DROITE REVIENT AUX AFFAIRES.[/police]
Portrait d'un habile manœuvrier.
Ce soir s'il fallait donner un nom au gagnant, ce serait Thomas de Kervern contrairement à l'idée première qui voudrait voir en Bastien Pommier l'heureux élu de cette soirée électorale. L'homme d'affaires kervernois très présent dans les milieux de droite a toujours cultivé une passion pour la politique mais en prenant bien soin de ne jamais se mettre sur le devant de la scène.
Il admet lui-même préférer la stratégie en coulisses au crépitement des flashs, ce qui ne l'empêche pas de répondre publiquement aux coups qu'on lui assène par des coups tout aussi virulents et directs. Il a commencé sa vie politique en fondant le Nouveau Parti Conservateur avant de dissoudre le groupe pour changer d'angle d'attaque. C'est à partir de ce moment qu'il aurait compris que sa place sur l'échiquier politique se trouvait en dehors. Selon une source proche de lui, il a toujours été relativement inquiet que les mouvements de gauche très ancrés en Frôce ne nuisent à ses intérêts patrimoniaux. Propriétaire de la holding qui porte son nom et dont l'exercice 2013 dévoile un chiffre d'affaires de six milliards de pluzins, il n'a pas hésité à financer certains groupuscules extrémistes ou idéologiquement marqués pour mieux les contrôler. Autre fait d'armes du milliardaire, réussir à faire élire Adam Sander à la présidence de la République contre toute attente, à la suite d'une habile manœuvre qu'il a menée avec d'autres amis de renom qui sont parfois de bords différents mais qu'il lui arrive de fréquenter.
Réactionnaire et ultralibéral, Thomas de Kervern pense toujours à soigner son image pour être photogénique à l'égard des électeurs sans qui tout espoir de victoire n'aurait pas été possible. Mais ça n'a pas toujours été le cas, en effet, lors d'un congrès du RLPN, il avait invité Fabrice Ressol, un politicien d'extrême droite raciste et antisémite, en vue d'envisager une alliance pour les législatives de mars avant de mettre un terme aux rapports tumultueux qu'ils avaient. Si de Kervern a un carnet d'adresses bien rempli à droite, il a aussi ses sympathies à la droite de la droite. Le fait que les initiales RLPN aient tout simplement disparues au profit du RDD est un bel exemple de sa volonté de passer inaperçu en cheval de Troie.
Il admet lui-même préférer la stratégie en coulisses au crépitement des flashs, ce qui ne l'empêche pas de répondre publiquement aux coups qu'on lui assène par des coups tout aussi virulents et directs. Il a commencé sa vie politique en fondant le Nouveau Parti Conservateur avant de dissoudre le groupe pour changer d'angle d'attaque. C'est à partir de ce moment qu'il aurait compris que sa place sur l'échiquier politique se trouvait en dehors. Selon une source proche de lui, il a toujours été relativement inquiet que les mouvements de gauche très ancrés en Frôce ne nuisent à ses intérêts patrimoniaux. Propriétaire de la holding qui porte son nom et dont l'exercice 2013 dévoile un chiffre d'affaires de six milliards de pluzins, il n'a pas hésité à financer certains groupuscules extrémistes ou idéologiquement marqués pour mieux les contrôler. Autre fait d'armes du milliardaire, réussir à faire élire Adam Sander à la présidence de la République contre toute attente, à la suite d'une habile manœuvre qu'il a menée avec d'autres amis de renom qui sont parfois de bords différents mais qu'il lui arrive de fréquenter.
Réactionnaire et ultralibéral, Thomas de Kervern pense toujours à soigner son image pour être photogénique à l'égard des électeurs sans qui tout espoir de victoire n'aurait pas été possible. Mais ça n'a pas toujours été le cas, en effet, lors d'un congrès du RLPN, il avait invité Fabrice Ressol, un politicien d'extrême droite raciste et antisémite, en vue d'envisager une alliance pour les législatives de mars avant de mettre un terme aux rapports tumultueux qu'ils avaient. Si de Kervern a un carnet d'adresses bien rempli à droite, il a aussi ses sympathies à la droite de la droite. Le fait que les initiales RLPN aient tout simplement disparues au profit du RDD est un bel exemple de sa volonté de passer inaperçu en cheval de Troie.
Chronique d'un sacre organisé.
Le retrait de Colin Gilbert a laissé le RLPN dans une position d'orphelin sans tête de gondole. Et la droite a toujours eu besoin de chef. Il est toujours plus agréable d'avoir plusieurs chefs qui s'opposent que pas de leader du tout. Dixit Chirac, "un chef, c'est fait pour cheffer". La situation de la droite était encore il y a peu complètement incertaine jusqu'à l'envoi de ce courriel dont la diffusion a été restreinte :
Les jours qui suivent risquent fort d'être sans surprises. Le président Vailland de Chirey nommera Bastien Pommier Premier ministre et ce dernier composera un gouvernement exclusivement constitués de membres de droite avec un élargissement probable pour les indépendants. Mais ce qui est intéressant dans les résultats qui ont été annoncés, c'est le pouvoir relatif que détient le RPF de Gaspard Salcedo à l'égard de la majorité de droite. Il est la cerise qui rend le gâteau présentable, mais cela va t-il durer? On sait de source sûre qu'une friction l'a déjà opposé par le passé au couple Kervern/Gilbert à l'occasion d'une tentative infructueuse de rassembler la droite. Il semblerait que la hache de guerre est enterrée et pour cause, des intérêts fondamentaux sont en jeu. Que va réclamer le très fougueux repris de justice en échange du soutien inconditionnel de ses 13 députés ? La lumière sera également faite sur ce surprenant mouvement souverainiste de gauche (ndlr : l'Union pour une Grande Frôce) dont la candidature sous la bannière "Souveraineté & Progrès" a présenté au public de nouveaux visages. La position de troisième parti de Frôce de ce mouvement qui n'était encore qu'à l'état d'embryon il y a peu traduit une influence non négligeable à l'opposition. Antonio Finacci étant garantit d'être le chef du contre-gouvernement.
Ayant probablement anticipé que ça sentait le sapin pour la majorité centriste, Bastien Pommier a donc pris contact de façon discrète avec d'autres mouvements pour préparer l'alternance au sommet du pouvoir. S'il n'avait pas la ferme intention d'être tête de liste, il a réussi à l'être en raison de la vacance à la tête du RLPN, comme évoqué ci-dessus. Ce qui n'est pas sans contreparties. Par exemple, il aurait préféré que le nom de la liste soit "Rassemblement Républicain" en lieu et place du nom finalement décidé.Ce message s'adresse aux adhérents du RLPN ainsi qu'aux indépendants et membres d'autres partis souhaitant participer au rassemblement de la grande famille de droite républicaine. Trop de différends nous ont opposés par le passé, menant parfois à des petites guéguerres intrinsèquement violentes et néfastes. Aujourd'hui, nous devons à tout prix prendre le rôle d'opposant principal à un système politique en dérive, au sein duquel droite comme centre ont évolué main dans la main afin de nous mener à la situation que nous connaissons aujourd'hui.
Pour ce faire, nous devons donner l'image d'une famille dynamique, sachant faire fi des disparités idéologiques en son sein, et surtout proposant une offre politique différente de celle des partis du système actuel, une politique qui soit porteuse d'espoir et nous permette d'aborder l'avenir avec ambition, une politique cohérente sur le plan économique, une politique ambitionnant de retrouver une société du bon savoir vivre ensemble, une politique axée sur la nation, les valeurs républicaines et leur respect. Nous ne devons pas tomber dans l'hyperbole, restons pragmatiques pour une fois, et prouvons que nous pouvons occuper un double rôle : dénoncer et contester la politique gouvernementale, tout-en occupant des fonctions de première importance.
Ce n'est pas pour rien que le RLPN a renoué le dialogue avec plusieurs sensibilités politiques. Je sais que nous ne serons pas tous d'accord sur tout, je sais que nous avons été opposés par le passé... Mais concentrons-nous sur ce qui nous lie en construisant un projet politique basé sur les convergences. Pour les Frôceux, pour la Frôce, pour nous.
Les jours qui suivent risquent fort d'être sans surprises. Le président Vailland de Chirey nommera Bastien Pommier Premier ministre et ce dernier composera un gouvernement exclusivement constitués de membres de droite avec un élargissement probable pour les indépendants. Mais ce qui est intéressant dans les résultats qui ont été annoncés, c'est le pouvoir relatif que détient le RPF de Gaspard Salcedo à l'égard de la majorité de droite. Il est la cerise qui rend le gâteau présentable, mais cela va t-il durer? On sait de source sûre qu'une friction l'a déjà opposé par le passé au couple Kervern/Gilbert à l'occasion d'une tentative infructueuse de rassembler la droite. Il semblerait que la hache de guerre est enterrée et pour cause, des intérêts fondamentaux sont en jeu. Que va réclamer le très fougueux repris de justice en échange du soutien inconditionnel de ses 13 députés ? La lumière sera également faite sur ce surprenant mouvement souverainiste de gauche (ndlr : l'Union pour une Grande Frôce) dont la candidature sous la bannière "Souveraineté & Progrès" a présenté au public de nouveaux visages. La position de troisième parti de Frôce de ce mouvement qui n'était encore qu'à l'état d'embryon il y a peu traduit une influence non négligeable à l'opposition. Antonio Finacci étant garantit d'être le chef du contre-gouvernement.
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