Siège national de l'Action frôceuse

Population : 54.162 habitants (1er janvier 2014)
Ville IRL : Sienne (Italie)
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Philippe de Kervern

Siège national de l'Action frôceuse

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Comme prévu dans son agenda de campagne dans le cadre de ces élections municipales, Philippe de Kervern reçoit ce matin les journalistes dans le cadre d'une conférence de presse. Le très remarqué meeting d'hier soir a visiblement attisé l'intérêt du monde journalistique, puisque ce sont près de 80 journalistes, dont certains venus d'Italie, de France et d'Allemagne, qui ont pris place dans la salle de conférence de l'Action frôceuse.

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PdK : Bien le bonjour. Merci à tous d'être venus aussi nombreux. Je vais donc vous accorder une demi-heure afin que vous puissiez me poser vos questions sur ma campagne municipale. Je tiens à préciser que je ne répondrai à aucune interrogation d'ordre personnel et n'engagerai aucunement la polémique. Bien, la parole est maintenant à vous, je vous écoute !
Emma Smilders, pour La Libre Frôce

Monsieur De Kervern sur quoi allez-vous baser votre programme ?
PdK : J'ai dévoilé mon programme hier soir sur le réseau social Pluzin, et ai eu l'occasion de le présenter aux 15 000 personnes venues me soutenir lors de mon meeting à l'AMArena. Mon programme est résolument orienté local : face à des adversaires qui ne sont capables que de sortir une panacée de mesurettes décidées par l'exécutif national de leur mouvement, dont la majorité n'ont aucun sens dans le contexte kervernois, je suis le seul à proposer des éléments concrets qui tiennent compte de notre situation actuelle, à nous les Kervernois. Et pour cause : mon programme résulte d'un travail d'analyse approfondi et sa conception a été facilitée par ma connaissance indiscutable du tissus économique et social de notre ville. Pour vous résumer, les grandes lignes de mon programme : retour aux valeurs locales, respect des traditions et du patrimoine kervernois, préférence municipale et nationale, du travail et des conditions de vie décentes pour tous, de l'avancée économique et des entreprises florissantes. Voilà un condensé de ce que je propose, et vous remarquerez que je suis le seul à être capable de proposer des financements viables pour ces mesures d'envergure.
Vous prônez souvent le retour à la monarchie. Ne doit-on pas craindre l'installation d'un système monarchique à Kervern si vous êtes élu ?
PdK : Le retour à un système monarchique, que je défends ardemment, n'a de sens que dans le contexte national. Kervern est une cité ducale, il n'y a donc pas de sens à ce qu'elle devienne une monarchie à part entière. J'ai toujours défendu le Royaume de Frôce et tiens trop à son intégrité pour envisager quelconque dislocation en son sein. Vous savez, la transition vers un régime monarchique sera un travail de longue haleine, et il conviendra de l'installer sur le plan national. Dans le cas de Kervern, je respecterai les principes imposés par la République car je respecte mon pays, bien que je sois farouchement opposé au républicanisme que je trouve élitiste et inégalitaire. Les Royalistes ne sont pas des voyous. Jamais nous n'obtiendrons gain de cause par le biais d'un Coup d'État comme l'ont orchestré les Républicains en 2013.
Qu'est-ce qui vous différencie des autres candidats ?
PdK : Tout chère Madame, absolument tout. Les autres candidats appartiennent tous au moule républicain et élitiste qui échoue depuis des années à la tête de notre pays, de nos régions et de nos mairies. Il est déjà honteux de leur part d'oser se représenter lors de chaque scrutin. Par ailleurs, tous sont issus de la bureaucratie nationale, ayant été parachutés dans notre ville tels un joueur d'échecs place ses pions sur le plateau de jeu. Est-ce vraiment moral et authentique tout ça ? Je ne le pense pas. En m'élisant à nouveau maire de leur ville, les Kervernois choisiront le seul candidat du terroir, le pur produit local qui connait par cœur la ville dans ses moindres recoins, ses spécificités et surtout ses carences. Je ne vois pas comment un individu venu d'ailleurs pourrait agir de façon concrète en faveur de la ville, alors qu'il n'a aucune légitimité auprès de sa population : en témoignage le catastrophique mandat de Quentin Le Patria...
Michele Dall'Ambrosio, pour Le Courrier kervernois

Monsieur de Kervern, votre popularité dans la région est indiscutable et méritée. Cependant, comment pourriez-vous rassurer les éventuels électeurs qui craindraient que vous ne raccrochiez les crampons de la politique une nouvelle fois ?
PdK : Non, il n'y a pas de risque à ça. Je suis encore jeune, enfin un petit peu (rires). Je me suis trop ennuyé durant ma période de retrait et cela m'a servi de leçon. Là, je suis reparti en politique pour 20 ou 30 ans, jusqu'à ce que la mort interrompe mon engagement. Cette retraite m'a permis de faire le point sur moi-même et de faire évoluer ma pensée. J'en suis ressorti grandi et je suis motivé à l'idée d'en faire profiter les Kervernois. Pas de risque donc : seule la mort me fera arrêter, c'est certain.
Si vous accédez à la fonction de maire, envisagerez-vous une alliance avec d'autres mouvements politiques afin de posséder une majorité plus importante au Conseil Municipal, comme vous l'avez fait lors de votre précédent mandat ?
PdK : Non, certainement pas. L'on ne me reprendra pas une seconde fois à faire cette erreur. Quoi qu'il en soit, je rappelle que je représente ici une large coalition de forces patriotiques, puisque ma candidature est soutenue par Les Patriotes et le Pôle frôceux. Cela me convient, c'est ce que je souhaitais et c'est en phase avec notre vision politique. Nous ne réaliserons pas de pacte avec le diable, même si cela peut nous permettre de gagner. Une victoire doit se faire dans l'honneur, et non dans la corruption comme le font si souvent les partis du système.
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