Simplement, mettre le doigt sur cette radicalité, et lutter contre celle-ci, fait de nous, à vos yeux, des islamophobes.
Or, les voiles et le burkini sont les instruments de l'Islam radical qui part à la conquête de l’espace public, des mœurs, des coutumes et des pratiques quotidiennes. Il s'agit de l'autre face du djihad mené présentement contre le monde occidental.
Dire que ces accessoires ne sont pas des signes de ralliement à l'Islamisme radical mais à l'Islam tout court est une faute lourde de sens. Je comprends mieux votre aveuglement, qui semblerait involontaire donc.
Les kippas et les croix chrétiennes ne sont pas des symboles radicaux. La comparaison n'est pas valable.
Nous ne souhaitons pas "verrouiller" les frontières, seulement y installer un filtre afin de ne faire entrer que ceux que l'on désire. Concernant les terroristes issus des jeunes d'origine maghrébine déjà installés en Europe, je vous renvoie à notre proposition visant à mettre à l'isolement tous les islamistes de nationalités frôceuse.
La déchéance de nationalité n'a pas vocation à être dissuasive mais punitive et empêcher efficacement toutes récidives ou risques potentiels, dans le cas d'un binational radicalisé n'ayant pas encore passé à l'acte.
L'expulsion des étrangers ayant commis des crimes et délits, y compris liés au terrorisme, aurait bien entendu vocation à être rétroactive. S'il faut passer par une modification constitutionnelle pour y arriver, nous le ferons.
Par ailleurs, les types paumés dont vous me parlez ne sont peut-être pas des salafistes à la base, mais ils ont été endoctrinés par des salafistes, donc il faut que les pouvoirs publics règlent le problème à la source, en luttant contre l'Islam radical.
Cette guerre, communément appelée "guerre contre le terrorisme" est une guerre qui doit passer par la lutte contre l'Islam radical, sans quoi, c'est une bataille perdue d'avance.
Voilà pourquoi il nous faut nous appuyer sur les réformistes et les laÏcistes afin de lutter ensemble contre les radicaux, leurs symboles, leurs imams, les prêcheurs de haine et les idées salafistes. Encore une fois cette guerre est perdue d'avance si on continue de porter des œillères face au problème majeur de ce siècle.