+ Un illustre inconnu, dénommé "Thierry De Laclos" se présente à l'élection municipale d'Aspen contre moi. C'est son droit. Seulement, lorsque l'on se présente devant les apinois, c'est parce que l'on a un projet, une vision et surtout, un minimum d'expérience et de connaissance des dossiers.
Dans une interview au Mag Politique -
que je trouve cela dit en passant, de plus en plus médiocre - ce Monsieur "Thierry De Laclos" déclare :
"je ne me permettrais pas de juger le boulot fait par Monsieur Marshall [...] Il y a encore de nombreux dossiers à revoir". Quels dossiers ? Il ne le précise pas. Le sait-il seulement lui-même ? J'en doute fortement.
Concernant le budget municipal, il déclare :
"je ferai en sorte de l'équilibrer pour permettre une meilleure gestion au sein de la ville". C'est déjà fait, mon cher Monsieur. Nous avons même fait encore mieux. Je m'explique.
A mon arrivée à la tête de la capitale, il n'y avait aucun budget d'établi. La ville s'endettait, puisque les dépenses étaient supérieures à nos recettes. J'ai donc doté la ville capitale d'un budget municipal pour le reste de l'année 2016, qui plus est, excédentaire, en réduisant les dépenses et en reconduisant les produits fiscaux de l'année précédente.
Peut-être faudrait-il se renseigner un minimum avant de parler.
Toujours concernant les finances de la ville, il ajoute :
"A l'heure actuelle, je ne suis pas en mesure de vous annoncer les moindres changements concernant la situation financière de la ville".
Voilà qui est rassurant et surtout, cela démontre la méconnaissance la plus totale des dossiers de la part de cet individu. Pourquoi se présenter si on n'est pas en mesure d'annoncer le moindre changement ?
Concernant la question migratoire, ce Monsieur De Laclos déclare :
"Ce que je peux vous dire, c'est que si je suis élu, il y aura toujours un contrôle de sécurité au niveau des frontières. Pour les migrants accueillis dans notre belle ville, leur dossier sera étudié au cas par cas."
Quelles frontières ? Nous sommes une commune, nous n'avons pas de frontières ...
Quels migrants ? Il n'y aura pas de cas par cas puisque grâce à moi, Aspen sera une ville sans migrants d'ici la semaine prochaine.
Encore une fois, peut-être faudrait-il se renseigner un minimum avant de parler.
Enfin, lorsque le journaliste lui demande s'il pense être le favori (quelle question !), celui-ci rétorque :
"Écoutez, je ne pense pas être favori mais, une alternative à mes opposants."
Encore heureux que vous n'êtes pas le favori ! Notre ville capitale serait dans de beaux draps !
Tout cela pour dire que je n'ai rien contre un peu de concurrence mais je préfère avoir affaire à quelqu'un qui se présente contre moi pour défendre ses idées et une autre vision des choses plutôt que par simple opportunisme politique.
Je ne crains pas cet individu mais je souhaitais mettre clairement les choses au point. Certaines choses devaient être dites.