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John-Milton Chamberlain
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Provinciales : la gauche largement vainqueur, aucune région pour la droite *
Ce Samedi, les Frôceux étaient appelés aux urnes pour élire leurs gouverneurs, hormis les habitants du Grand-Piémont dont le prochain scrutin aura lieu en Juin. Alors que les résultats viennent d'être dévoilés, le premier enseignement à tirer est que la gauche confirme sa mainmise sur le plan local, malgré la perte de la Corse-Sardaigne. La gauche remporte ainsi 4 provinces, contre 2 pour le centre. Une fois de plus, la droite et l'extrême-droite échouent et ne remportent aucune province, essuyant des scores très décevants dans certaines provinces.

Dans les Baléares, c'est sans surprise que Urumi Nakamura (RD) est réélue Gouverneur et honorera donc son troisième mandat à la tête de la province. Dans le bastion de la gauche radicale, l'actuelle Ministre de la Justice et des Institutions remporte 51% des suffrages, soit 10% de plus que Colin Gilbert (41%) qui avait affirmé il y a quelques jours avoir toutes ses chances de battre la sortante. Seth Darjent, candidat de la Ligue Masculine, complète la marche loin derrière avec seulement 7% des suffrages. Urumi Nakamura a plus que jamais profité de son bilan très positif à la tête des Baléares, même si elle perd en nombre de voix comparé au précédent scrutin.

En Côte du Soleil, Debora Da Silva (RD) arrive largement en tête avec 52% des suffrages devant François d'Escourt (LGD, 38%). Alors que l'on annonçait un duel très serré dans cette province, la sortante a semble-t-il davantage convaincu les habitants de la Côte du Soleil du fait de son activité et de son bilan positif. François d'Escourt a également été sanctionné de son absence de campagne.

La Catalogne restera entre les mains de Michel Poudou (RD). Malgré que ce dernier soit très contesté par de nombreux Catalans et décrié pour son manque d'activité, il profite de l'absence de concurrents crédibles et s'impose avec 38% des voix, devant Félicitée Roger-Grande (NFC, 14%). Michel Poudou est attendu au tournant et aura de nombreuses affaires à gérer, alors que l'Hôtel de Ville de Salusa, dont il est maire, a été attaqué et vandalisé ce Vendredi par des militants nationalistes.

Dans la région Toscane, Quentin le Patria (RD), favori des sondages, gagne le droit de succéder à Owen Calloway en arrivant premier avec 50% des suffrages exprimés. Il devance le candidat patriote Adrien Gilot (24%) et Sarah Dumont (LGD, 16%). Tout comme son homologue Michel Poudou en Catalogne, Quentin le Patria aura du pain sur la planche, alors que le très influent Philippe de Kervern, maire de Kervern, a attaqué ce dernier à plusieurs reprises ces derniers jours.

En Provence, Félicien Carles-Petite (divers centre) conserve la majorité avec 41% en battant de justesse Nick Zelmer (40%). Pour la deuxième fois, le duel entre les deux hommes est remporté par le Gouverneur sortant, alors que ces derniers se sont invectivés à de nombreuses reprises durant le premier mandat de Carles-Petite. Selon certaines informations, certains dans le camp de Zelmer contesteraient la victoire de Carles-Petite, l'accusant d'avoir acheté des voix, et envisageraient de demander le recomptage des bulletins. Le candidat de gauche Martin Terrien (FSE) arrive très loin derrière avec 11% des voix.

Surprise en Corse-Sardaigne, où le novice en politique et ancien rugbyman Jean-Marc de Courcy (NFC) triomphe avec 23% des suffrages. Bien que la défaite de la sortante Marie-Josée Quespe (RD) était attendue du fait de son impopularité record dans la province, un sondage INS donnait il y a deux jours Junior de Tremblay (LP) gagnant. Finalement, le candidat patriote obtient seulement 21% des suffrages, devant Marie-Josée Quespe (19%), Florence Panoupanou (LM, 18%) et Arnaud Rousseaux (ADF, 17%). Avec des résultats aussi serrés, De Courcy aura une marge de manoeuvre assez réduite.

En résumé, si la gauche l'emporte aussi significativement, c'est car ne lui ont pas été opposés des candidats assez crédibles par les partis de l'opposition qui ont, semble-t-il, pris à la légère ce scrutin. Bien que Nakamura et Da Silva jouissent de bilans très positifs sur tous les plans, on ne peut pas en dire autant de Poudou en Catalogne. De son côté, Le Patria l'emporte en Toscane mais dans le doute, après avoir connu une expérience de maire très infructueuse à Kervern. À défaut d'être des as, ces deux derniers ont plus que largement profité du fait d'avoir pour concurrents soit des novices de la politique, soit des individus parachutés par leurs partis d'appartenance. Quespe n'aura pas eu la même chance en Corse-Sardaigne, arrivant seulement en troisième position derrière De Courcy, très ancré dans la vie locale, et De Tremblay, dont la popularité est importante dans une province où il est établi depuis longtemps. Quespe est d'ailleurs la seule sortante à être battue, et celle ayant essuyé le plus important revers parmi les sortants battus depuis l'instauration des conseils provinciaux.

De son côté, la droite démontre qu'elle souffre toujours du même mal chronique, celui d'être absolument incapable de développer des propositions politiques crédibles sur le plan local. La Grande Droite a semble-t-il pris le scrutin avec nonchalance, ne prenant pas la peine de communiquer une seule fois à ce sujet et ne menant que des campagnes rudimentaires. Les Patriotes, eux, ont été sanctionnés d'avoir mené une campagne en tous points similaires à toutes les campagnes qu'elle entreprend depuis sa création : toujours les mêmes thèmes mis en avant (sécurité, immigration), thèmes qui ne préoccupent pas en premier lieu les électeurs lors des provinciales. Le parti d'extrême-droite poursuit donc sa lente chute.

Enfin, au centre, on assiste à la mutation des rapports de force. Le grand remplacement touche l'ADF, c'est un euphémisme que de le préciser. Une nouvelle fois, les électeurs ont snobé l'ADF, parti encore majoritaire voilà deux mois, au profit de candidats aux méthodes et discours différents. Carles-Petite avait ouvert la voie lors des provinciales de Janvier en gagnant la Provence dans la surprise générale, avec une offre politique innovante et en opposition totale avec le classicisme et la bureaucratie du parti dirigé par Christian Valmont. De Courcy aura simplement eu l'intelligence de s'inspirer de Carles-Petite pour triompher en Corse-Sardaigne : des discours tranchants et parfois insolents envers les concurrents, une image de Monsieur tout le monde, la proximité des habitants et le développement d'idées novatrices.
* Chiffres La Libre Frôce
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John-Milton Chamberlain
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Le cauchemar de Debora Da Silva
S'il y a bien une seule personnalité du gouvernement qui est actuellement sous le feu des projecteurs, il s'agit de Debora Da Silva, la Ministre des Affaires sociales et du Travail. Une médiatisation pour de mauvaises raisons dont elle se serait volontiers passée... Car il est vrai que l'idylle gouvernementale de Debora Da Silva a rapidement tourné au vinaigre - ou le rêve devenu cauchemar -.

La loi Da Silva, c'est à l'envi qu'on nous la sert et qu'on nous la ressert depuis près de deux semaines. Ce texte, aux allures aussi exiguës qu'inacceptables, a rapidement provoqué un mouvement de contestation d'une ampleur exceptionnelle, que nous n'avions pas connue depuis les mouvements sociaux de Mars 2015, alors que le constructeur automobile Gesca Motors comptait délocaliser une partie de sa production. Pire postulat encore : ce projet de loi est le seul fait d'arme de Debora Da Silva depuis qu'elle a déposé ses bagages au Ministère du Travail, symbole du vide idéologique qui caractérise son parti et plus généralement le gouvernement Grant.

Selon un récent sondage de nos confrères de La Libre Frôce, 57% des Frôceux souhaitent que Madame Da Silva démissionne, tandis que 64% d'entre eux se disent opposés à la loi Da Silva. Même dans les rangs de la majorité, les dents grincent depuis quelques jours et l'on commencerait à y sentir le vent tourner. Dans les rangs de la gauche, seuls le très radical Alexandre Lacroix-Le Menn et le retraité Louis-Damien Lacroix de Beaufoy ont publiquement affiché leur soutien à Debora Da Silva. La ministre, Melinda Grant, s'est contentée d'un très mou soutien lors de la dernière séance de questions au gouvernement. Alors, comment Debora Da Silva a-t-elle réussi à se mettre tout l'opinion public à dos dans un temps aussi record ? Nous avons déniché pour vous les ingrédients de la recette des tribulations d'une Ministre du Travail :
1. Céder à une vision économique insidieuse et hors-temps
La baisse du temps de travail est le grand dada de la gauche frôceuse depuis la nuit des temps. Une frivolité qu'elle tient de sa consœur française, à qui elle a toujours voué un culte. Le culte du pire ? Pour redonner un sens à la vérité, nous avons balayé l'ensemble des arguments favorables à la baisse du temps de travail :

- "La baisse du temps de travail engendrera une baisse du chômage" : FAUX. Reposant sur un cadre de pensée keynésien fondé sur l'excès d'offre, cette idée selon laquelle le partage du travail créerait des emplois fait fi de l'impact d'une telle mesure sur les coûts et sur la compétitivité des entreprises, et s'est notamment révélée donc profondément erronée chez nos voisins français, malgré une période d'illusion provoquée par la conjoncture économique exceptionnelle du début des années 2000.

- "La baisse du temps de travail n'aura pas d'impact sur les finances publiques." : FAUX. En réalité, les aides que le gouvernement devra mettre en place pour alléger, au niveau des bas salaires, la charge des 35 heures payées 36 pèseront lourdement sur les finances publiques. Le gouvernement aura beau prétendre que grâce aux créations d'emplois induites, de nouvelles recettes sociales seront générées et que, conjuguées à la baisse des prestations d'assurance-chômage, elles permettront de financer ces aides, ceci est totalement faux. Chez nos voisins français, le coût de l'allègement de la charge des 35 heures sur les bas salaires a tout simplement été transféré aux autres salariés, dont elle a augmenté le coût en sus des 35 heures, et au capital, aux dépens de l'emploi de ces salariés et de l'investissement.

- "Les 35 heures permettront de rétablir le dialogue social en Frôce." : FAUX. L'une des premières dérives à attendre de la loi Da Silva est l'instauration d'un interventionnisme tatillon et absurde de l'État dans la sphère de l'entreprise productive. Alors que les salariés d'une entreprise avaient 36 heures par semaine pour accomplir une mission, ils n'auront plus que 35 heures pour assumer la même charge de travail, ce qui sera notamment impacté sur leur temps de pause, par exemple, ou sur leur temps d'habillage et d'équipement. En obligeant ainsi les partenaires sociaux à accepter un projet aussi lourd sans concertation, le gouvernement leur a laissé le goût amer d'un passage en force et a durablement tari la dynamique des accords sociaux, en témoignent les dernière déclarations de Pierre Lazaridis, syndicaliste frôceux le plus reconnu par le monde ouvrier.

- "La baisse du temps de travail est un moyen de donner plus de temps libre aux Frôceux." : FAUX. Qu'est-ce qu'une petite heure dans une semaine de travail ? Un grain de sel dans l'océan. Si les Frôceux auront effectivement une heure de temps libre supplémentaire chaque semaine, la baisse du temps de travail générera, à l'instar de la France, une augmentation de la fréquentation des magasins, notamment des GSS de bricolage ou de jardinage. Une logique de consommation qui impactera certains budgets, parfois lourdement, et obligera les Frôceux les plus modestes à effectuer des heures supplémentaires pour assumer l'achat impulsif d'un barbecue ou d'une tondeuse à gazon.
2. Le passage crème comme remède à l'absence de concertation sociale
La rédaction de ce modeste projet de loi - en termes d'investissement personnel, nous entendons - a été précédée, comme s'en vante Madame Da Silva, d'un débat préparatoire. Oui mais voilà, lors de ce débat - irrémédiablement bâclé -, les principaux concernés, à savoir les représentants des entreprises et ceux des travailleurs, n'ont pas été conviés. Dès lors, comment légitimer un texte qui a résulté d'une maigre entrevue avec quelques cadres du monde politique ? La Ministre du Travail serait bien inspirée de se renseigner sur ce qu'est une "concertation sociale". Cette désinvolture a du coup généré l'immense colère des chefs d'entreprise mais aussi du principal syndicat de travailleurs, la FNT. Ou comment se mettre bêtement à dos les partenaires économiques et sociaux...
3. Le mutisme en réponse à la colère des Frôceux
Alors qu'une écrasante majorité des Frôceux est opposée au projet de loi Da Silva, alors que patrons et salariés sont en ébullition et défilent dans les rues, alors que l'ordre public n'est qu'une utopie dans les rues de la capitale, la Ministre du Travail a choisi d'exploiter la communication zéro. Ou se décharger des responsabilités de sa fonction en espérant qu'avec le temps, tout ce petit monde se calme. Erreur. Il n'y a rien de pire, pour le citoyen frôceux, de subir le "Parle à mes fesses, ma tête est malade." politique, d'autant plus lorsqu'il est ainsi indigné. L'absence de communication de Debora Da Silva, qui se défile en permanence - en témoigne son exfiltration de l'hémicycle quand le débat a tourné au vinaigre -, relève surtout de l'irresponsabilité la plus totale au regard des débordements que provoque la colère attisée par son attitude.
4. Persister et signer
Le jusqu'au boutisme dans la médiocrité est certainement la pire des postures politiques imaginables. Alors que le texte récolte l'unanimité des refus, tant politiques que citoyens, alors qu'économiquement, il a été démontré que le texte ne tient pas la route... Debora Da Silva a réaffirmé son désir d'aller au bout de son "travail" contre vents et marées. Pour reprendre l'exemple français, ce type d'attitude détestable a valu au président Hollande de devenir le président le plus impopulaire de la Vème république. Debora Da Silva aurait-elle pour objectif de gagner la cuillère de bois de la popularité ? Elle est en bon chemin.
Alors que le CREDEP a appelé les entreprises frôceuses à mener une grève des recrutements illimitée - dont on ose à peine imaginer l'impact sur notre économie - et que le mouvement s'amplifie (une nouvelle manifestation est attendue à Aspen ce Dimanche), Debora Da Silva semble engagée dans une impasse dont le seul remède ne peut être que de capituler, c'est à dire retirer son projet de loi et démissionner. Dans le cas contraire, la situation sociale du pays pourrait devenir intenable...
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La Corse-Sardaigne ne veut pas de l'extrême-droite
Ce week-end, les électeurs de Corse-Sardaigne étaient appelés à choisir leur nouveau Gouverneur dans le cadre d’une provinciale partielle, suite à la démission prématurée de Jean-Marc de Courcy. Pour la troisième fois consécutive, l’apparatchik de l’extrême-droite locale, Junior de Tremblay, a été balayé d’un revers par les urnes.

Après des tentatives infructueuses en Janvier et Avril, où il avait été battu respectivement par Marie-Josée Quespe – à nouveau Gouverneure - puis par Jean-Marc de Courcy, Junior de Tremblay a essuyé une nouvelle déconvenue ce Dimanche à l’annonce des résultats, qui sont sans appel : ce dernier a bel et bien été pulvérisé par la revenante Marie-Josée Quespe, candidate unique de la gauche et de retour avec un tout autre visage. Un enseignement est à tirer de ce scrutin : la Corse-Sardaigne n’est pas réceptive aux préceptes de la droite dure.

Dans les rangs des Patriotes, on tente de se rassurer et de nier l’évidence d’un échec cuisant en avançant que Junior de Tremblay enregistre là son meilleur score sur les trois scrutins auxquels il a participé. Pas faux, oui mais… Ce qu’oublient de préciser les cadres du parti nationaliste, c’est que pour le présent scrutin, ce dernier n’avait qu’un concurrent, contre trois lors des deux précédents. Les scores enregistrés sont donc incomparables entre eux.

Mais visiblement, De Tremblay ne serait plus en odeur de sainteté au sein de l’extrême-droite corse-sarde et même du patri d’une manière générale. Beaucoup de Patriotes convaincus reprochent à De Tremblay son hermétisme politique et soulignent son incapacité à changer de registre. Selon Hervé, militant corse-sarde des Patriotes depuis de nombreuses années, « De Tremblay est incapable de se renouveler et mène toujours les mêmes campagnes ». De plus, une partie des militants Patriotes, ceux qui appartiennent à l’aile droite du parti – incarnée, entre autres, par Nick Zelmer – reprochent à Junior de Tremblay d’avoir imposé à la direction du parti une tendance libérale-conservatrice que beaucoup d’électeurs patriotes ne partagent pas. Selon Hervé, « Les Patriotes n’ont pas vocation à devenir l’antichambre de La Grande Droite. Nous sommes résolument nationalistes, souverainistes et opposés à la mondialisation. ».

Cette fois-ci, comme les précédentes, De Tremblay a opté pour une campagne d’une agressivité remarquable à l’endroit de son adversaire. Martelant à l’envi durant ses meetings qu’il fondait sa campagne sur des propositions et non pas sur des attaques personnelles, c’est exactement l’inverse qui s’est produit sur le terrain. En témoigne la création de cette détestable vigie anti Marie-Josée Quespe, destinée à traquer chaque militant de cette dernière et à engager des rassemblements contre la désormais nouvelle Gouverneure. Agressivité, manque de propositions politiques… Voilà pourquoi De Tremblay a été balayé par les électeurs corses-sardes.

Peu adhéreront à la démarche de Junior de Tremblay qui est celle de contester le mode de scrutin provincial, semblant avant tout résulter d'une mauvaise foi caractéristique des lendemains de défaites.

Les Patriotes sont désormais devenus un parti secondaire de l’échiquier politique, n’étant que le sixième parti de Frôce sur le plan parlementaire. Le parti a grandement souffert de son tournant libéral qui a rebuté bon nombre des électeurs d’extrême-droite et a valu aux Patriotes des défaites électorales successives. Florian Bach a désormais le choix, continuer le virage à gauche et faire de son parti un satellite de la droite libérale, ou se recentrer sur des thèmes plus enclins à mobiliser l’électorat de la droite dure, ce qui permettrait au parti de séduire des personnalités de la droite conservatrice, telles que Marie Carla Munoz, Philippe de Kervern ou même Housni Nkoulidor. Avec De Tremblay dans les pattes, il lui sera impossible d’opter pour la seconde option.
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