Lycée François Domiac, visite du Ministre

Population : 148.148 habitants (1er janvier 2014)
Ville IRL : Cagliari (Italie)
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Edouard de Trance

Lycée François Domiac, visite du Ministre

Message par Edouard de Trance »

"Monsieur le Ministre, depuis votre nomination vous n'avez proposé aucun texte de loi et on ne vous entend plus dans les médias, que se passe-t-il ?!" Hurlait un journaliste pendant qu'Edouard avançait dans la foule de pisse-copies et de flashs. "Monsieur de Trance, êtes vous vraiment fait pour la gouvernance, car vous semblez être plus à l'aise pour foutre la merde !" lui lança un autre journaliste qui avait forcé la barrière de garde du corps. Edouard, le regarda stupéfait, le journaliste avait un visage particulièrement mauvais, teigneux, on aurait dit Michaël Salinovitch. Montant les marches qui le séparait du portail, ouvert, du lycée, Edouard reprit légèrement confiance, il aurait, une fois à l'intérieur, l'occasion de faire une pause.

Pénétrant dans le bâtiment il dit, tout bas, à son secrétaire de cabinet "je ne veux aucun journaliste, excepté notre communiquant". Il demanda ensuite à deux de ses gardes du corps de le suivre, les autres resteraient dans le hall. Une salle de classe l'attendait, les élèves se levèrent quand il entra dans la salle. Leur professeur les maintenait debout du regard, il avait du sacrément les briefer. Édouard esquissa un léger sourire à la vue de tous ces jeunes gens qui au fond n'avait même pas une dizaine d'année de moins que lui. Alors il eut une idée. Il demanda aux élèves de s'asseoir, prit une chaise et s'installa en face d'eux, il les observa en silence pendant quelques secondes avec un air bienveillant. Le son des flashs de l'appareil photo du journaliste accrédité faisaient échos dans la pièce. Alors, voyant que le blanc allait devenir gênant il se leva fit le tour de sa chaise et s'installa sur le bureau.

J'étais un élève ridiculement mauvais au collège commença-t-il, je ne voyais pas l'intérêt d'étudier, je ne comprenais pas, et personne ne m'aidait à comprendre. j'ai eu mon DNC au ras des pâquerettes, je n'étais pas un cancre, seulement un jeune qui ne comprenait pas ce qu'il foutait là. Et puis, comme vous, je suis arrivé au lycée, dépité de devoir repartir pour 3 ans de galère. Le premier jour été comme les premiers jours, sympa parce que pas de cours mais terrible par ce qu'il promettait. Seulement, le deuxième jour, au moment où j'entrais en cours de Français, mon professeur n'a pas fais cours de français. A la place il nous a parlé, il nous a dis ce que nous allions faire durant l'année, il nous a rassuré, il nous a montré comment travailler, ce qu'il attendait. Puis il nous a parlé du français, il a montré tout ce qui fonctionnait grâce au français, il a pris les cours suivant pour nous expliquer l'histoire du français, en résumé il m'a passionné. Je me suis retrouvé à prendre l'option latin, à travailler mes cours d'histoire géo, non parce que j'aimais l'histoire géo, mais parce que j'ai trouvé comment utiliser mes connaissances dans ma vie de tous les jours. Ainsi je suis devenu un des meilleurs de ma classe, sans le vouloir vraiment, uniquement parce que je travaillais des choses que je me savais utile. Et ceci grâce à un seul prof, les autres étaient des profs normaux, enfin plutôt anormaux, car oui, ce n'est pas anormal que de passionné ses élèves, mais ça l'est de ne pas le faire. Et je suis certain que vous aussi vous avez peu de profs normaux. Tous les étudiants hochèrent la tête.
Vous savez, un professeur qui ne vous passionne pas n'est pas un bon professeur. Cependant, on ne peut leur mettre la faute sur le dos entièrement. L'Etat y est pour beaucoup, j'y suis pour beaucoup. Et c'est cela que j'aimerais changé, déjà car vous êtes notre avenir, et en plus car je ne vous veux aucun mal, et je considère que le système éducatif tel qu'il est vous veut du mal.

Le directeur de cabinet s'approcha alors du ministre : "Monsieur il va être tend de faire votre conférence de presse".

Edouard fit un hochement de tête dépité et avec un grand sourire annonça aux lycéens :

Bon, bah j'espère que vous êtes photogéniques parce que vous allez faire la une des éditions nationales. Je sais que c'est ça que vous attendez depuis le début, la photo de propagande ! Edouard ria en même temps qu'il se plaçait entre deux lycéennes du premier rang.

La photo faîte il se leva, serra la main du professeur, l'occasion d'une seconde photo, et fit de même avec chaque lycéens, lui demandant son prénom et son nom, ce qu'il voulait faire, les encourageant, proposant même à certains des stages, pendant les vacances, au ministère. le directeur de cabinet était horrifié du temps que cela prenait, se précipitant sur Edouard "Monsieur les journalistes attendent" qui le renvoya sèchement "Si vous n'êtes pas foutu de les faire attendre alors qu'ils s'en aillent". Le Directeur de cabinet parti alors en courant faire patienter les journalistes.
Edouard de Trance

Re: Lycée François Domiac, visite du Ministre

Message par Edouard de Trance »

Le ministre sorti enfin du lycée, son directeur de cabinet avait du faire attendre les journalistes pendant 35 minutes, ils étaient sur les dents, beaucoup hurlaient au caractère autoritaire d'Edouard. Alors, comme pour se venger de leurs comportements à son arrivé Edouard prit son temps, sous leurs yeux de faire demi tour pour rentrer à nouveau dans l'établissement. Il ressorti 1 minute plus tard, tranquillement, un journaliste l'apostropha d'un "dépêchez vous on a pas que ça à faire" ce qui provoqua l'arrêt brusque d'Edouard. IL regarda le journaliste, puis son grade du corps à sa droite avant de faire venir son directeur de cabinet, il fit sembler de lui parler pendant que les journalistes incendiait leur confrère impatient. Une fois que l'échotier en question fut suffisamment remis à sa place par ses paires le ministre reprit sa route vers l'estrade et le micro.

Journalistes, vous comme moi avons été à l'école. Aujourd'hui je pense pouvoir dire que nous avons tous eu des professeurs que nous mésestimons encore aujourd'hui. Cette règle que l'Etat a tacitement accepté est pourtant d'une absurdité sans précédent. C'est cette incongrue vérité que je veux gommer. Comment me diriez vous ? Comment l'Etat peut-il rendre chaque professeur passionnant pour chacun de ses élèves ? Il ne peut pas, par contre il peut encourager les professeurs à le devenir. C'est dans cette voie que je m'engage. Mon intention en tant que ministre est de rendre l'école "fun", passionnante, j'ai envie que nos élèves redoutent la fin des cours, j'ai envie qu'ils trépignent d'impatience d'aller à l'école le matin. C'est un rêve c'est certain, cependant c'est un beau rêve que je veux réalisé Contrairement à certains courant je ne conçois pas l'école comme un moyen de prévention au terrorisme ou de classement social, je la considère comme un outil pour nos étudiants.

Ainsi, ce propos liminaire vous le montre bien, je veux réformer non pas le système de l'éducation, je veux réformer la vision que l'on en a, ceci passera par des mesures qui bouleverseront le système c'est certain, mais comprenez que je ne tiens pas à changer pour changer afin d'attendre le prochain changement. Je veux clore une bonne fois ce chapitre, que mes prochains n'aient qu'à modifier les annexes et non réécrire le livre.

La première réforme que je vous présente aujourd'hui est la mise en place d'une charte de l'enseignant. Cette charte fera l'objet d'un débat public avant d'être soumis au vote. Cette charte de l'enseignant vise à faire rentrer les obligations de l'enseignants dans le cadre de la loi. Mais ce que je recherche par cette loi n'est pas de légiférer pour légiférer. Je recherche une prise de conscience de la part des enseignants mais et surtout de la part des parents et des élèves. Les enseignants doivent comprendre l'importance de tous leurs rôles et les élèves doivent les comprendre aussi. C'est en expliquant à tous que nous parviendrons à transcender l'opposition mythique Enseignants Élèves.

Mais cette première réforme sera suivi d'une autre réforme bien plus profonde : la réécriture du code de l'éducation en ce qu'il concerne la formation des enseignants. Un enseignants n'est pas nécessairement un puits de science, voyez ce qu'on apprend à nos collégiens un master 2 n'est pas nécessaire, ce qui par contre l'est c'est la capacité à intéresser et à transmettre. Je veux donner plus d'importance à ce domaine.

Et enfin je souhaite créer une institutions allouée d'un budget conséquent pour former continuellement nos professeurs.

Et maintenant que ma feuille de route est dévoilé et que mes adjoints vous transmettent le premier brouillon de la charte déontologique de l'enseignant je suis apte à répondre à vos questions.


La charte distribuée aux journalistes :
ABBC3_SPOILER_SHOW
Edouard de Trance

Re: Lycée François Domiac, visite du Ministre

Message par Edouard de Trance »

Monsieur le Ministre, comment réagissez vous à la rééléction de Monsieur Lacroix de Beaufoy ?
Je suis très content de cette réélection, Monsieur Lacroix de Beaufoy a été un très bon président, il a su prendre les bonnes décisions, et sait encore les prendre, on le voit avec la loi sur le harcèlement sexuel proposé par un parti qui a priori ne connait pas la loi.
Vous critiquez votre ami Erce Washington qui est l'instigateur de cette loi, les liens sont définitivement brisés entre vous ?
Je ne critique pas Erce, je critique le parti, l'URF est le parti avec le plus de cadres peut être et aucun n'a été capable de corriger cette grossière erreur ? De plus je trouve inadmissible que l'URF n'ait pas réagi, Monsieur Van Letto a été pitoyable dans sa communication, ce qui ne dépayse pas vous me direz.
Monsieur le Ministre, comment interprétez vous les 46% de votants qui ont votés pour Angela Von Bertha ?
l'URF a une base solide de militants, nombreux, mais 46% ; on le sait de toute façon, Madame Von Bertha a conquis des coeurs à l'extrême droite, beaucoup à priori. Je n'en dirais pas plus, le rabattement des voix des Patriotes a joué dans ce score, c'est donc une droite extrême qui c'est associée à une droite radicale. Rien de plus. Vous savez il ne faut pas en faire une crise politique, on est loin d'un chamboulement des consciences.
Vous avez été inactif au parlement et dans vos sorties, que s'est il passé ?
J'ai travaillé, j'ai préparé mes sorties, j'ai remis de l'ordre dans les projets et j'en ai créé de nouveaux. Voyez ce que je vous ai proposé aujourd'hui comme feuille de route, comprenez qu'elle n'est pas tombée du ciel.
Concernant l'UCP, son inactivité est elle aussi annonciatrice de renouveau médiatique ?
L'UCP est en phase d’élection interne, c'est tout ce que je peux vous dire, vous en saurez plus très très prochainement. Sachez toutefois que l'UCP va enfin prendre sa véritable place sur l'échiquier politique.
Le projet de loi concernant le taux horaire d'enseignement de Jade af Thanaris a été refusé, comment l'avez vous vécu ? Est ce un échec pour l'UCP ?
Un échec ? Oui, c'est un échec, Jade croyait beaucoup en son projet et avait investi beaucoup de son temps dans sa réalisation. Ce fut toutefois un mal pour un bien. Si le projet était passé il aurait fallu faire face à de nombreuses critiques qui auraient nuis au gouvernement et à l'UCP. C'est donc un regret que de voir ce projet de loi tombé dans l'oubli mais c'est un soulagement à l'heure où le gouvernement réinstalle son rôle au sein de l'appareil législatif et où l'UCP fait de même.
L'arrivée de la Grande Droite vous fait peur ?
Pourquoi ? Nous sommes un parti de Centre Gauche, si la Grande Droite veut venir sur notre terrain idéologique, il lui faudra travestir chacune de ses idées. C'est un risque pour l'URF et les Patriotes, pas pour l'UCP. Si je vous répondais en tant que tacticien je vous dirais que je suis ravi de cette nouvelle division de la droite, mais je ne suis pas bon tacticien, alors je vais vous répondre en tant que ministre et en tant que citoyen. Je suis ravi de voir que la démocratie fonctionne encore.
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