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Emma Smilders
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Message par Emma Smilders »

Retrouvez ici toute les interviews en intégralité de La Libre Frôce.
Angela Von Bertha, candidate aux élections présidentielles
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Bonjour madame Von Bertha et merci de nous recevoir.

Bonjour Madame Smilders. C'est moi qui vous remercie pour cette invitation.

Vous avez été élue il y a quelques semaines à la tête du parti. Quels sont concrètement vos projets pour le parti?

Avec mon compagnon Joseph Vann Letto, nous nous étions engagés à continuer le travail effectué depuis de longues années: c'est à dire continuer à construire l'URF pour que celle-ci représente aux yeux des Frôceux une véritable alternative politique à la politique menée successivement par les Socialistes et les Démocrates. Autre point de notre engagement: moderniser le fonctionnement interne du mouvement politique en favorisant le renouvellement politique, notamment à sa direction, mais également dans nos rapports avec nos militants et sympathisants. Vous devriez voir ainsi organisées des rencontres régulières avec les militants en des lieux différents pour permettre à nos militants et élus de s'exprimer.
Nous ne sommes à l'heure actuel qu'au début de ce travail de réforme interne, mais soyez en certains, nous sommes nombreux au Bureau politique à vouloir entamer cette modernisation, car l'URF représente aujourd'hui un grand parti politique et que les Frôceux attendent de nous de l'écoute et des actes politiques ensuite.

Après ces élections, l'URF a donné l'image d'un parti désuni. Est-ce vraiment le cas?

Nous n'allons pas mentir aux Frôceux: oui, le parti s'est fracturé à la suite des élections législatives où l'URF, partie favorite, a finalement ratée la marche du Renouveau Frôceux. Il y a eu, à la suite de cette défaite électorale, ce que nous pourrions qualifier de "guerre des chefs" entre Édouard De Trance et moi-même. Il ne faut toutefois pas dramatiser ces tensions, car elles sont tout à fait naturelle dans les partis politiques de Droite. Vous savez Madame Smilders, les sources de fractures à Droite tiennent toujours aux personnalités, tandis qu'à Gauche ce sont des fractures dues aux divergences idéologiques. Les Femmes et Hommes politiques sont interchangeables, les idées ne le sont pas. C'est ce qui fait que les tensions à Gauche sont plus graves que celles à Droite.
Maintenant, si ça peut rassurer vos lecteurs, depuis le départ de Monsieur De Trance, la situation est bien plus apaisée et l'URF est plus que jamais rassemblée et mobilisée en vue des élections présidentielles et législatives.

Lors des dernières semaines, les députés de l'Assemblée Nationale ne se sont pas vraiment montrés exemplaires. Certains refusaient le débat, d'autres quittaient l'hémicycle. Est-ce un mauvais signal pour la démocratie?

Je dirais que cela participent au jeu politicien de la Démocratie. Certes ces comportements de sont pas très productifs pour les Frôceux mais c'est parfois le seul moyen d'interpeller ses interlocuteurs. Vous l'aurez noté: l'URF est restée exemplaire, prenant ses responsabilités à toute occasion.
Je ne suis et ne souhaite toutefois pas être une commentatrice de la vie politique Frôceuse. Je me suis engagée dans la politique locale et nationale pour agir et répondre aux besoins des Frôceux. C'est la source de mon engagement depuis de longues années. A l'heure où les Frôceux se détournent de la Politique, je crois que seule l'exemplarité permettra de retrouver la confiance. Nous avons certes des divergences idéologiques, mais je crois que les mouvements politiques peuvent se mettre d'accord sur des sujets précis. Nous l'avons fait lors de la commission parlementaire sur la Défense Nationale avec Mara Galante. Je suis certaine que nous pouvons réitérer cela avec des accords plus larges. Le débat et la négociation font pleinement partie de la Démocratie, et j'y participerais toujours. Il existe toutefois des points où nous ne pouvons céder, qui sont le cadre de notre idéologie et action politique: le respect et la défense des valeurs républicaines et des intérêts des Frôceux.

Le projet des provinces est enfin sur pied. Qu'attendez-vous de ce nouveau système politique?

Je me suis réjouie le soir de l'adoption du texte déposé par Monsieur Pommier, Madame De Froe et moi-même. C'est un texte qui a permis à la Frôce de faire un grand pas dans ses institutions. Cette idée germait depuis longtemps dans l"esprit de nombreux politiques, et l'émergence et les revendications locales, notamment de le Grand Piémont, ont poussée l'adoption de ce qui est un véritable espoir pour les élus locaux.
La Réforme des collectivités territoriales attribue de véritables compétences aux futurs Conseils Provinciaux, en permettant aux citoyens et Municipalités de pleinement participer à la politique provinciale. Je crois en la "provincialisation" de la Frôce, car les Provinces vont être un moteur de dynamisme et d'attractivité dans les territoires. Il nous suffit de regarder les projets, notamment en matière de transports publics, qui ont eu lieu dans le Grand Piémont. J'étais hier à l'inauguration de la 2ème ligne de Métro d'Anglès aux côtés de Charles Lubenac et Joseph Vann Letto. Ce projet aurait eu des difficultés à éclore, à la vue des budgets serrés de la Métropole d'Anglès à l'époque, sans la participation au financement des autres municipalités du Grand Piémont. La mutualisation de financement a d'ailleurs participer au désendettement d'Anglès. Finalement, l'apparition des provinces va permettre à toutes les provinces de bénéficier de la mutualisation financière, pour permettre l'émergence de plus grands projets en matière de culture locale, de transport publics, de moyens dans l'éducation, etc... Ce sont les Frôceux qui bénéficieront des initiatives provinciales, et c'est tout l'objectif que nous portons avec les nombreux pro-provinces depuis de nombreuses années.

Nick Zelmer a échoué à reprendre la mairie de Farelle. Echec également à Sainte-Marie-les-Bains pour le RPF et la LP. Est-ce le déclin de la droite au niveau local?

Je suis attristée de voir une nouvelle fois Monsieur Zelmer échouer à cette élection, tant sa détermination à servir Farelle est forte. Malheureusement, les Farellois ont fait un choix démocratique et il nous faut l'accepter.
A Sainte-Marie-les-Bains l'URF n'avait pas présenté de liste, et la défaite de la Droite conservatrice est surtout due à la division des listes RPF et LP.
Farelle et Sainte-Marie-les Bains sont deux villes profondément ancrée à Gauche. La Droite n'est donc pas sur son terrain. Je crois qu'il ne faut pas retenir la défaite, mais plutôt les progrès de la Droite dans ces deux villes. A Farelle, il me semble que Monsieur Zelmer a progressé de quelques points par rapport aux dernières élections municipales. Et à Saintes-Marie-les-Bains, il suffit d'additionner les voix des listes RPF et LP pour comprendre que la victoire était possible.
Vous conviendrez donc que nous parlerons de déclin de la Droite lorsque la Droite perdra l'un de ses bastions historiques. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas.

A quelque semaines maintenant des élections présidentielles, le Président de la République a annoncé sa candidature à sa réélection. Madame Von Bertha, serez-vous candidate URF aux prochaines élections présidentielles?

A une question claire et directe, je répondrai de la même façon: Oui, Madame Smilders, je me porte candidate aux prochaines élections présidentielles. J'incarne aujourd'hui une idéologie néogaulliste frôceuse qui mérite d'être représentée à des élections qui ont pour objectif d'élire le ou la futur(e) chef(fe) de la diplomatie frôceux et des armées. Au delà de cela, j'ai le sentiment que les prochaines élections doivent élire une Femme à la fonction suprême. La Frôce n'a pas élu de Femme Présidente de la République depuis début 2013. Les Femmes ont toute leur place dans la société frôceuse et ont les pleines capacités d'occuper cette fonction. Je m'inscris donc pleinement dans ses revendications féminines. Voyez-vous, on retient bien souvent dans l'Histoire les Femmes politiques car elles ont, malgré l'égalité des droits, une vision différente de la société. Cette vision différente n'empêche aucunement la fermeté nécessaire dans un contexte internationale comme celui que nous vivons actuellement, n'en déplaise à la Ligue Masculine.

En quelques mots, quels seront vos thèmes de campagne?

Au vue du contexte international actuel, je souhaite rassembler les Frôceux sur l'Essentiel: notre fidélité commune dans la Frôce! Nous avons, au delà de toutes les divergences politiques, des valeurs et principes républicains qu'ils nous faut protéger quotidiennement. Qu'on soit de Droite, de Gauche ou du Centre, nous partageons ces valeurs que la Frôce doit défendre à l'international.
Nous avons des menaces aux principes républicains tant à l'international qu'à l'intérieur même de notre Nation. Le terrorisme est une menace contre laquelle nous devons tous nous unir. Nous devons protéger notre Nation, certes à l'international, mais également au niveau interne. Je m'engage à faire respecter le principe de Laïcité dans notre Pays. Les Frôceux connaissent ma détermination face aux terrorismes: j'ai connu lorsque j'étais à l'Hôtel Belley l'attentat contre les militaires à Chouchenn et nous avons agis. Nous devons, à la vue des attentats qui se multiplient en Europe aller plus loin, et protéger les Frôceux face au radicalisme, qui nous fait la Guerre en Europe. Nous sommes en Guerre, et il faut répondre de manière ferme en rejoignant la coalition internationale face à Daech. Nous devons œuvrer à la défaite de l'Etat islamique qui déstabilise toute une région. Le rapprochement avec la Syrie a été une erreur, déjà sur le plan de soutenir un régime territorial, mais également sur le fait que la Syrie d'El-Assad n'a rien à nous apporter. On ne nous fera pas croire qu'un pays en guerre et aussi fragile que la Syrie dispose d'un bureau de renseignement performant. Nos rapports satellitaires nous apprennent plus de choses que le régime d'El-Assad. Je crains qu'on se soit trompé d'allié: la Turquie aurait été un meilleur allié pour lutter contre Daech dans la région.
Je souhaite également défendre les intérêts frôceux en engageant une nouvelle politique diplomatique à Anthelme. Nous devons prendre notre part de responsabilité dans ce monde et mettre fin à notre situation de spectateur. Il n'y a pas seulement la lutte contre le terrorisme où il faut agir: nous devons aussi pleinement nous engager pour le climat. Je le répète depuis longtemps: nous ne sommes à l'heure actuelle pas assez engagée dans cette lutte pourtant primordiale pour l'Humanité.
Nous travaillerons également à dynamiser nos relations avec les Nations européennes sans pour autant rejoindre l'Union européenne bureaucrate qui met à mal la démocratie. Nous relancerons la politique méditerranéenne pour trouver des solutions au défi de la migration. Voici quelques points de mes engagements que je présenterais durant ma campagne. Mais vous l'aurez compris, je souhaite être une présidente active, ferme et engagée, ce qui tranchera avec les dernières années.

Merci madame Von Bertha de nous avoir accorder du temps et bonne campagne.

C'est moi qui vous remercie, Madame Smilders.
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3 questions à ... Louis-Damien Lacroix De Beaufoy

Vous êtes le Président sortant. Pourquoi avez-vous souhaité vous représenter ?

Je n'ai pas fait ce choix pour une question d'égo. Je souhaite poursuivre le travail accompli lors de mon mandat : la lutte contre le terrorisme, le renforcement du rayonnement de la Frôce sur la scène internationale ou encore l'aide au Gouvernement lorsque celui-ci la demande. La Frôce a besoin d'une personne capable de rassembler sur son nom et d'inspirer à la fois la confiance et la compétence. J'ai pu démontrer au cours de ces derniers mois que je réunissais ces compétences. Je veux maintenir mon objectif qui est de représenter la Frôce dans sa diversité et de l'affirmer sur la scène internationale. Je pense que je peux encore apporter à la fonction présidentielle et au pays. C'est en tout cas ce que je m'évertuerai à faire si le peuple m'accorde à nouveau sa confiance.

Quelle est le ou les deux thèmes principaux sur lesquels vous basez votre campagne?

Je ne peux baser ma campagne et mon action sur deux thèmes. Ce serait trop réducteur. Il y a d'importants chantiers en cours : la conférence climat, pour laquelle, je souhaite préparer notre pays, en partenariat avec le Ministre concerné ; la réforme de l'ONU, avec notamment l'ouverture de débats sur le statut de membre permanent et le droit de véto, deux véritables freins à l'égalité des Nations au sein de cette organisation ; le maintien de la Frôce au sein des pays non-alignés, qui est, je le répète une force pour nous, car elle nous permet de réaffirmer notre indépendance. Et puis, il y a aussi la mise en place d'une véritable coopération humanitaire, sanitaire, avec les pays qui voudront bien se joindre à la vision humaniste. En ce moment, la question des migrants semble très à la mode, tellement qu'elle pousse certains candidats à promettre des choses absurdes qui dépassent la fonction présidentielle. J'ai entendu dire que le Président serait à même de contrôler l'immigration, de décider de l'accueil des personnes immigrées et en détresse. Mais aucun ne parle franchement de ce qu'il est possible de faire ailleurs, de travailler à régler le phénomène à sa source. Nombreux sont ceux qui se posent la question : pourquoi y-a-t-il des migrants ? Et ils sont tout autant à clamer que c'est pour profiter de notre système social. Ces personnes là savent-elles seulement ce que c'est de vivre dans la pauvreté, dans l'insécurité, dans l'angoisse d'un régime autoritaire, de tout perdre, tout abandonner pour aller vers l'inconnu ? La véritable solution au problème humanitaire lié à l'immigration massive, c'est la coopération avec les pays d'origine, l'entraide, faire en sorte qu'ils aient les moyens d'améliorer les conditions de vie chez eux. Et cela doit systématiquement être accompagné d'une tolérance zéro vis à vis du trafic d'êtres humains. Car oui, faire embarquer des milliers d'êtres humains sur une épave, en leur soutirant toutes leurs richesses pour les laisser en proie au danger marin, c'est un trafic et il est impératif que tous les pays, quelqu'ils soient combattent sévèrement et sans ambiguité cela. Ce n'est pas le seul sujet, on voit bien aussi, aujourd'hui que l'image présidentielle est faussée. Non, le Président de la République ne dirige pas l'action du Gouvernement, non il n'a pas pour vocation de se mettre en avant en permanence. Il a un devoir d'humilité, d'abnégation. Comme j'aime le dire, c'est lui qui est au service de la Nation et non l'inverse. Vous l'aurez compris, les thématiques ne manquent pas, tant sur la stabilité institutionnelle que sur les affaires étrangères et la défense.

Si vous êtes réélu, quel sera votre style de Présidence ? Doit-on s'attendre à de grands changements ?

Je conserverai la méthode que j'ai employée jusqu'à présent, c'est à dire la neutralité et la tempérance. Rien n'est plus important que de respecter la diversité idéologique de notre pays, c'est elle qui fait la force républicaine de la Frôce. Je maintiendrai donc ma non-intervention dans les affaires gouvernementales, sauf si comme pour le cas de Gesca Motors, on me le demande. Je renoncerai à toute rémunération pour l'exercice de mes fonctions, comme je l'ai fait jusqu'à maintenant. Je préfère que cet argent parte pour des causes plus nobles et plus importantes que mon enrichissement personnel. J'accompagnerai le corps diplomatique et militaire vers les missions découlant de mes engagements de campagne, en veillant à ce que le poste de Ministre des Affaires Etrangères soit maintenu, de façon à ce que la diplomatie puisse être abordée par le Conseil des Ministres. Je garantirai l'équilibre indispensable de notre Constitution, en m'interdisant toute forme d'ingérence et en veillant à ce que chaque institution puisse fonctionner convenablement, je pense notamment aux Provinces, qui ont créé beaucoup d'espoirs. Je ne suis pas adepte des révolutions et des grands bouleversements. Je préfère le changement serein, c'est à dire prendre le temps pour accompagner les projets et créer le dialogue. Une révolution diplomatique serait surtout un désastre et nous décrédibiliserait complètement. En clair, je maintiendrais le cap que je me suis fixé, en m'assurant que la Frôce ressorte grandie à chacune de ses entreprises. Si les frôceuses et les frôceux me font confiance, ils seront écoutés, entendus, défendus. Car cela restera ma ligne politique à la Présidence de la République.
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Re: Interviews

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3 questions à ... Angela Von Bertha


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Vous avez été très active au début de la campagne. Puis vous n'avez pas participer au débat avec des meetings qui se sont avérés moins nombreux. Comment allez-vous engager cette fin de campagne?

Le calendrier de ma campagne a été calibrée bien avant mon entrée en campagne, et ce jusqu'au dimanche du premier tour. Mon absence du débat télévisé est dû à des déplacements prévues à l'étranger qui ont pour but de préparer le travail dans le cas où les Frôceux choisiraient de m'élire à Anthelme. J'ai ainsi pendant 4 jours différents responsables politiques et diplomatiques dans différents pays, notamment en Europe. L'entrevue la plus médiatique est certainement celle que j'ai eu avec Nicolas Sarkozy. Alors certes, ma présence médiatique au niveau interne a été réduite ces derniers jours, mais j'étais bel et bien dans l'action. J'aurai souhaité que vous posiez la question de l'absence de déplacements à certains candidats qui, je le crois, sont beaucoup moins sur le terrain que je peux l'être avant même le début officiel de la campagne.
Maintenant, la campagne n'est pas terminée. Des déplacements sont prévues jusqu'à dimanche, avec notamment pour thème l'écologie, avec la COP21, et le terrorisme international. N'ayez aucune crainte pour moi, en ce qui concerne de l'écoute et des propositions que je porte aux Frôceux dans mes déplacements. J'irai jusqu'au bout!

Le Président de la République a des prérogatives bien particulières. Quels sont les deux thèmes sur lesquels vous fonderiez votre mandat présidentiel?

Les prérogatives présidentielles, sont certes singulières, mais pas si réduite qu'on le pense. Si elles semblent si réduites aux yeux des Frôceux, cela est due à la pratique présidentielle du Président de la République, celui-ci se limitant qu'à ces prérogatives constitutionnellement explicites. Il existe des prérogatives exorbitantes des pouvoirs propres à la Présidence, qui par définition doivent être tenue en coopération avec le gouvernement: je pense par exemple au Commerce Extérieur, aux initiatives écologiques qui ne peuvent avoir un impact qu'au niveau international, et elles ne sont pas les seules prérogatives exorbitantes. Ainsi, qu'on le veuille ou non, la Présidence de la République a tout de même un impact direct ou indirect dans la politique interne.
Mon mandat présidentiel, si les Frôceux me font l'honneur de leur confiance, se fondera sur une politique diplomatique et de défense nationale axée sur les questions terroristes, la préparation de la COP21, la coopération européenne et méditerranéenne notamment en matière migratoire et de commerce extérieur. Je souhaite défendre la Souveraineté de la Frôce, faire de la Frôce un interlocuteur incontournable dans la résolution de problématiques diplomatiques en faisant valoir notre indépendance vis à vis des puissances. Nous devrons défendre nos intérêts dans le monde, tant en matière économique qu'en défense nationale. Finalement, je propose aux Frôceux une Présidence ferme et dynamique, ce qui ne semble guère proposé par les autres candidats.

Vous vous basez sur "l'essentiel, la Frôce". Que voulez-vous dire par là?

Ma candidature se fonde sur une ligne politique: le Rassemblement sur l'Essentiel qu'est la Frôce. Ma candidature est une invitation au Rassemblement des Frôceux derrière des idées où chacun, qu'importe notre bord politique, pouvons nous retrouver. Nous souhaitons tous la défense de la Souveraineté et de l'Indépendance de la Frôce, de nos intérêts économiques et diplomatiques à l'international; nous souhaitons tous la lutte contre le terrorisme qui participe à la défense et garantie de nos valeurs Républicaines, faire de la Frôce un moteur en matière d'écologie et de transition énergétique. Nous souhaitons tous la sauvegarde de nos cultures et langues provinciales, le respect des minorités, et le rayonnement de celles-ci dans le monde. Toutes ces idées, je les défend et j'aspire à les mettre en œuvre avec dynamisme à la Présidence de la République. Je ne peux donc qu'inviter les Frôceux à faire le choix du Rassemblement sur l'Essentiel en votant favorablement à ma candidature. Je suis en effet la mieux placée pour les défendre avec force, les Frôceux connaissant maintenant mon implication et mon dynamisme dans la politique Frôceuse depuis mes débuts.
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Re: Interviews

Message par Emma Smilders »

Bonjour Monsieur Ladan et merci de nous recevoir.

Bonjour Madame Smilders, merci à vous de m'accueillir.

Vous êtes aujourd'hui Ministre de l'Intérieur et de la Défense. Quel bilan tirez-vous de l'action de votre majorité ?

C'est un bilan positif. Nous avons travaillé ensemble de concert pour servir la Frôce et je crois que cela s'est vu par les nombreux projets que nous avons rédigés et portés. Le Premier Ministre a assuré une cohésion entre nous et il faut le saluer. A titre personnel, je regrette de ne pas avoir pu mener à son terme la réforme du code de la sécurité intérieure. Mais je n'exclus pas de déposer une proposition de loi à l'Assemblée Nationale pour finaliser tout cela.

Vous représentez aujourd'hui l'Alternative Démocrate Frôceuse. Quel est votre objectif lors de cette campagne ?


Arriver en tête me parait hasardeux. Nous sortons de plusieurs mois de gouvernance, il est normal que le besoin d'alternance se fasse sentir. Ce qui nous importe, c'est plutôt de faire le meilleur score possible pour pouvoir peser dans les décisions et jouer le rôle d'arbitre. Notre parti s'est imposé comme l'une des pierres angulaires de la République. Grâce à notre expérience et à notre capacité à discuter, nous avons maintes fois prouvé que nous pouvions être des partenaires actifs. Il n'y a aucune raison que nous changions notre fusil d'épaule.

Si vous arrivez en tête de ces élections, quel sera votre première mesure ?

Je suis tête de liste pour l'ADF mais je ne serais pas candidat à Belley. Comme par le passé, je pense que des gens comme Bastien Pommier ont toute leur place dans les responsabilités. A titre personnel, je serais plutôt intéressé pour poursuivre à l'intérieur et à la défense, en tant que Ministre. Quant à la première mesure, ce n'est pas à moi de la déterminer, même si je pense que tout notre programme est important et qu'il n'y a pas de priorité plus haute que de servir les intérêts du pays au plus vite.

Si vous êtes en tête sans avoir de majorité absolue, avec quels autres listes pourriez-vous faire une alliance ?

Avec l'ensemble des listes républicaines qui respectent à la fois nos adhérents et les valeurs d'humanisme que nous portons. Les candidats qui se reconnaîtront seront les bienvenus dans la majorité. Pour les autres, il n'est pas question que l'ADF piétine ce qui fait sa force depuis le début de son existence. Nous verrons en fonction du score de chaque liste, d'une part, si nous avons à décider d'une alliance et d'autre part, avec qui. Ce sont nos militants qui trancheront.

Pourquoi les électeurs frôceux voteraient pour vous ? En quoi votre candidature est différente ?


L'ADF a démontré qu'elle savait utiliser ses responsabilités pour faire avancer notre pays. Et c'est vrai dans tous les domaines où nous avons travaillé. Faire le choix de notre liste, c'est avant tout choisir l'expérience et le réalisme. Nous ne promettons pas monts et merveilles. Chaque mesure du programme est finement étudiée et réfléchie. Nous ne sommes pas à la recherche d'une bonne image. Nous souhaitons continuer à travailler pour nos concitoyens, avec le même engagement et les mêmes convictions que lors du mandat précédent. Et je sais que quel que soit le résultat de ces élections, nous serons en mesure de réussir nos projets et d'apporter notre pierre à l'édifice.

Merci Monsieur Ladan d'avoir accepté cette interview et bonne campagne.

Je vous en prie, ce fut un plaisir !
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