[centrer]Nous n'avons pas besoin d'une Frôce politisée, mais d'une Frôce souveraine, unie et indivisible.[/centrer]
Aujourd'hui, en 2015, notre pays est clivé en deux camps distincts. D'un côté il y a le gouvernement, de l'autre les collectivités et le peuple. Notre Etat, loin d'être aristocratique, penche toutefois vers un abandon de la Nation. Si la provincialisation a voulu permettre un rapprochement des gouvernants vers les gouvernés, cette volonté a été mis à mal par l'exercice. De fait, les propositions provinciales actuelles tournent, en majorité, autour de l'imposition. Ainsi, à défaut de mettre en place des provinces autonomes, le gouvernement a mis en place des unités d'imposition déconcentrées. On peut penser que cette fausse décentralisation convient tout à fait à la Grande Droite, or cela est complètement faux. Si nous désirons le souverainisme de notre pays, le respect de nos valeurs fondamentales, nous ne désirons pas un Etat loin de son peuple.
La liberté de l'individu-individuel s'acquiert par sa propre gouvernance, à l'image du sens premier de la démocratie. La décentralisation permet de faire gagner la liberté sur l'égalité, car en voulant rendre chacun égaux on brime sa liberté, on la cloisonne dans une prison de normes ayant pour seul objectif la ressemblance des comportements.
La Grande Droite ne prône pas l'égalité, elle prône la liberté, elle prône le respect de l'être humain. Nous ne sommes pas tous égaux par nature, nous sommes tous libre par nature, l'Etat n'est pas là pour rendre chacun égal à l'autre mais bien pour permettre à cet être humain, libre par nature, de vivre serein tout en gardant sa liberté, même en l'augmentant. C'est notre conception de l'Etat et de la politique.