Allocutions télévisées - François Bertrand

Le Palais d'Anthelme est la résidence du Président de la République Frôceuse. Surveillé de près par la Garde Républicaine, on y entre sur invitation. L'accès à certaines zones est strictement contrôlé. Il est situé au 21, Faubourg de Frôce dans la capitale frôceuse : Aspen. Le bâtiment fait partie des plus beaux d'Europe.

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François Bertrand
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Allocutions télévisées - François Bertrand

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[centrer]ALLOCUTION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE[/centrer]
« Mes chers compatriotes,

Notre archipel, situé au carrefour de plusieurs continents, formant avec ses proximités territoriales un pilier éternel de la diversité et du partage, rencontre des tensions communautaires inacceptables qui minent le pacte social pour lequel nos ancêtres sont morts en l'inscrivant dans le marbre de notre identité lorsqu'il a été décidé de fonder notre Nation.
Je m'adresse aujourd'hui à vous, qui êtes dépositaires de la souveraineté nationale, afin de transmettre le message ferme mais rassurant d'une Frôce unie et solidaire. Celui d'une Frôce qui n'a d'égal qu'elle-même et qui, forte et fière de ses valeurs, promeut la fraternité entre ses différentes catégories sociales, ethniques et religieuses.

Vous m'avez fait confiance pour porter la lourde tâche de constituer un gouvernement d'union nationale afin de préserver la continuité de nos institutions mais, par-dessus tout, la paix. Une paix qui, chez nous, est synonyme de consensus et d'ouverture. Une paix fragile car, des guerres civiles, nous en avons connues. Et pour ne plus en connaître, nous devons chacun d'entre nous comprendre que la coexistence pacifique dépend de notre capacité à identifier les intérêts que nous souhaitons défendre en priorité. Nous serons unis si nous gardons à l'esprit que notre bien-être et notre prospérité compte plus que nos divergences d'opinion sur des questions qui nous sont étrangères.

Le président de la République est, au sens de nos institutions, celui qui doit préserver l'unité de la nation et garantir la bonne marche du contrat social. J'ai eu connaissance des agissements de certaines associations qui, en culpabilisant l'Etat de façon continue et disproportionnée, énoncent l'idée inacceptable que celui-ci serait par nature antisémite.
L'honneur et la dignité que j'attribue à la fonction présidentielle m'interdit de répondre à ces états d'âme contre-productifs dont le seul objectif est de semer la discorde et la division.

Frôceuses, Frôceux,

Beaucoup attendent peut être de ma part un discours appelant à la réconciliation juifs / musulmans. D'autres m'ont demandé de réunir les représentants des différents cultes afin de calmer les tensions. Pour ma part, il est hors de question de scinder le peuple de Frôce en différentes communautés. Je suis le président des frôceux et j'agis par conséquent en leur nom propre, sans distinction quelconque. Je ne considère pas qu'il y ait une haine des juifs à l'égard des musulmans et vice-versa. Sur ce point, il est nécessaire de relativiser face aux commentaires précipités de la situation.
Si l'idée d'un dialogue inter-religieux est séduisante, elle ne doit pas se concrétiser dans le cadre du politique, plus à même de susciter récupération et instrumentalisation de toute sorte. Notre pays, en pleine transition, n'a pas besoin de ces médiocres calculs.
J'ai suffisamment confiance aux différentes autorités spirituelles de notre pays pour savoir qu'elles connaissent et appliquent les règles du vivre-ensemble sans qu'il soit nécessaire de le leur rappeler. Autrement dit, les provocations à l'encontre des musulmans qui se sont manifestées par la profanation de la Grande Mosquée d'Aspen - que je condamne fermement - ne sont le fait que de quelques groupuscules minoritaires et inaudibles, en aucun cas des citoyens frôceux de confession juive dans leur ensemble, c'est la raison pour laquelle j'estime vain de rappeler à l'ordre les juifs en général ou d'appeler les rabbins à la responsabilité.

Je veux par ce choix dissocier le spirituel du politique. Les organes de représentation religieux représentent des croyants, la République représente des citoyens. Ce sont les citoyens frôceux qui ont un avis à exprimer sur la guerre dans la bande de Gaza. Et les citoyens n'ont que faire des considérations spirituelles pour avoir une lecture critique des événements internationaux. M'adresser aux cultes pour calmer les tensions serait irresponsable de ma part. J'ai trop de considération envers tous les frôceux dans leur ensemble pour ne flatter uniquement que ceux qui parmi eux font profession de foi à Yahvé, Allah ou Jésus-Christ.

Une enquête sera diligentée par les services de la Direction du Renseignement Intérieur afin de faire la lumière sur les tags islamophobes de la Grande Mosquée d'Aspen.
Sans exprimer un quelconque soupçon de nature à entraver une enquête des autorités compétentes, je rappelle à la Ligue de Défense Juive, qui ne représente ni les juifs, ni leur sûreté en Frôce, qu'il est formellement proscrit de se constituer en milice communautaire sur le territoire de la République.
Je n'accepterai jamais que soit importé en Frôce le conflit israélo-palestinien. Si la Frôce a légitimement un avis à donner sur la question, le peuple lui n'a aucune raison de se faire violence.

Il existe parmi les frôceux des personnes qui ont, du fait de leur histoire personnelle, des relations affectifs avec Israël en raison de proximités familiales notamment. Chez certains d'entre eux, il y a des cas de double-nationalité. J'ai entendu leurs inquiétudes et réfléchit à la manière d'apaiser leurs angoisses.
Le décret que j'ai promulgué et qui m'a été proposé par le ministre des affaires étrangères du Gouvernement Valbonesi, M. Finacci, était sans doute excessif dans la manière d'organiser le boycott contre Israël. Si la Frôce maintiendra assurément sa position contre les dérives de l'opération Bordure Protectrice, elle reverra les modalités d'application du décret en questions tout en mettant davantage en lumière la responsabilité de groupes armés à l'image du Hamas palestinien.

Chers concitoyens,

Je vais mettre fin à cette courte intervention en expliquant l'action politique des semaines à venir. J'ai décidé de nommer Monsieur Colin Gilbert à la tête du Gouvernement parce qu'il a toute ma confiance dans la tâche qui lui a été attribuée.
Cette décision, dépourvue de toute considération idéologique, a été motivée par le sens du travail régulier et de l'effort dont le Premier ministre actuel a toujours su faire preuve tout au long de sa carrière au sein de nos Institutions.
Sa première action consistera à transmettre à votre suffrage les premiers textes du gouvernement de transition, dont deux qui me sont chers. Le premier, correspond à une volonté personnelle de ma part de fournir aux jeunes étudiants les moyens de suivre une formation continue sans se préoccuper des questions financières susceptibles de mettre à mal leur autonomie. Il est pour moi essentiel de lutter contre la fragilité économique de la population estudiantine tout en commençant à responsabiliser celle-ci avant l'intégration dans le monde du travail à travers l’octroi d'un revenu d'autonomie.

La deuxième mesure qui vous sera présentée correspond à un formidable travail de Mme Debora Da Silva en vue de poser les bases d'une transition énergétique suffisamment concluante pour faire face aux défis qui nous seront imposés par la rupture irréversible des ressources en énergies fossiles. Cela fait des décennies que la communauté internationale a été alertée par ces données brutes. Face à l'approche de l'échéance, à court terme, j'ai décidé d'engager notre pays dans la voie de la responsabilité.

Je souhaite à vous et à vos familles santé, bonheur et prospérité.

Merci de m'avoir écouté.

Vive la République,
Vive la Frôce »
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François Bertrand
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[centrer]INTERVIEW DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE[/centrer]

A l'occasion de l'interview du président de la République, les équipes télé avaient installé un système de câblage et de micros assez complexe dans la grande bibliothèque d'Anthelme. Le chef de l'Etat devait répondre aux questions assis sur son bureau qui avait été déplacé de manière exceptionnelle.

Muriel Chapot et Lionel Sapin étaient en train de préparer leurs fiches quelques minutes avant la retransmission en direct de l'émission. Ils revoyaient une dernière fois l'organisation générale de l'interview et l'ordre des questions en se faisant maquiller par le staff de leurs chaînes respectives. Le président lui, semblait détendu, observant le travail des techniciens. De temps à autre, il ajustait sa montre et relisait les notes que son chef de cabinet avait rédigé dans la matinée.


3, 2, 1...

Muriel Chapot :

« Chers téléspectateurs bonsoir. A quelques semaines de l'élection présidentielle, nous vous proposons ce soir une émission exclusive en direct du Palais d'Anthelme où le président de la République répondra aux questions que se posent les frôceux et que nous nous chargerons avec Lionel de transmettre sans concessions.

L'animatrice se tourne vers le président.

Muriel Chapot : Bonsoir monsieur le président

François Bertrand : Bonsoir madame Chapot.

Muriel Chapot : Le mandat que vous avez conduit touche à sa fin. Nous avons pu constater que vous vous étiez porté candidat à votre propre succession. Quelles sont les raisons qui ont motivé ce choix, monsieur le président?

François Bertrand : Je me rappelle encore mes débuts au sein de la vie publique, aux côtés notamment de Luis Alves lorsqu'il était Premier ministre et que j'étais son secrétaire d'Etat à l'agriculture en 2009. J'ai connu de nombreux succès mais également de nombreux échecs. Malgré ces échecs, notamment face à George Montgomery après une belle campagne électorale, je n'ai jamais désespéré du service que je pouvais rendre à la Frôce parce que je sais mieux que quiconque à quel point je lui dois tout. Mon identité, ma dignité et mon épanouissement. Je lui dois mes plus belles années comme ma maturité intellectuelle. Je lui dois la chance d'y avoir grandit et d'y élever mes propres enfants.
Après tant d'années au service de la Frôce consacrées à la représentation nationale, aux responsabilités gouvernementales et à la Cour suprême, j'ai été extrêmement honoré d'être élu à près de 55% des suffrages au premier tour alors que d'aucuns conjecturaient un score relativement bas. J'ai présidé aux destinées de la Frôce au moment où son avenir était incertain et qu'il fallait impulser une nouvelle dynamique en plein mois de juillet et c'est cette fois ci avec un programme politique plus clair et bien déterminé que j'ai été reconduit à la présidence de la République fin août.

Aujourd'hui je suis fier du travail accompli par le gouvernement Crawford. Les ministres ont été formidables et irréprochables, à deux rares exceptions près. Leur loyauté a été sans faille et leur apport absolument essentiel pour que la plupart de mes promesses électorales puissent avoir été réalisées. Cependant, il reste tant de choses qui doivent encore être faites et je ne me voyais pas quitter la vie politique alors que je n'avais pas fini d'honorer les engagements qui me lient à l'ensemble des frôceux.

Lionel Sapin : Comme vous le savez, Thomas de Kervern a présenté sa candidature à l'élection présidentielle. C'est pour le moment votre opposant le plus sérieux à droite. Sur son compte twitter, il vous juge incompétent, vous accuse de mensonges et prétend que vous ne vous exprimez pas suffisamment auprès des frôceux. Monsieur le président, ma question est simple : quel regard porté vous sur votre concurrent ?

François Bertrand : Monsieur de Kervern est un oligarque nanti qui a su se servir des médias, de ses réseaux d'affaires et de ses réseaux tout court pour faire valoir ses intérêts, n'hésitant pas à faire preuve de double discours quand il en avait l'occasion.
J'ai toujours été très réticent à l'idée de répondre aux nombreuses attaques qui ont été dirigées contre moi de part et d'autre et j'aurais bien volontiers attendu de cette droite dont se revendique monsieur de Kervern un soutien plus marqué contre les extrémistes. Monsieur de Kervern a la critique facile, mais je m'inquiète personnellement de la cohérence de ses choix politiques. Après avoir été un fervent défenseur de l'idéologie réactionnaire au travers du Nouveau Parti Conservateur et en tant que membre éminent du Parti Républicain, le voilà qu'il adhère au RLPN pour ensuite se présenter sous une étiquette assez surprenante à la présidentielle.
Selon moi, les frôceux sont conscients qu'il existe en Frôce la menace d'une droite toujours plus radicale qui déguise son jeu au travers de subterfuges dont ils ne sont pas dupes

Muriel Chapot : Monsieur Baur est l'autre candidat qui fait beaucoup parler, notamment parce que sa candidature a été une surprise pour tous. Qu'en pensez-vous ?

François Bertrand : Excusez moi, de quel candidat indépendant parlez vous ? Il n'y a que deux candidats à l'élection présidentielle à ma connaissance.

Lionel Sapin : Monsieur Baur, vous savez, le juge à la Cour suprême.

François Bertrand : La messe est dite.

Les animateurs s'autorisent un moment de silence, se regardent en exprimant leur incompréhension.

François Bertrand : Je constate que vous êtes quelque peu surpris. Laissez moi vous préciser une chose : la Cour suprême n'a pas encore entériné les candidatures. Et selon moi, enfin, plutôt, selon le Code Electoral, Monsieur Baur n'est pas en cours pour l'élection présidentielle.

Muriel Chapot : Euh... Bien... Il est vrai que la Cour suprême ne s'est pas exprimée la dessus. Je.. Que pensez vous des déclarations qu'il a faites à votre encontre ?

François Bertrand : Je n'en pense rien du tout.

Muriel Chapot : Très bien. Vous avez annoncé votre candidature sous l'étiquette ADF-PEPS. Peut-on en déduire que vous avez le soutien du Parti pour l'Ecologie, le Progressisme et le Socialisme ?

François Bertrand : C'est exactement ce qu'il faut en déduire madame Chapot. Certaines informations selon lesquelles on cherchait à mettre de la discorde au sein de la coalition et à la désunir au profit de candidats tiers m'ont été remontées. Je savais déjà qu'il était question pour certains de mes adversaires politiques de tout faire pour que je ne puisse pas rassembler, donc former une candidature sérieuse et crédible. A leur grand désarroi, j'ai entrepris de mener des discussions pour prendre le pouls de la solidarité qui existe entre le centre et la gauche. Celle ci n'a pas été ébranlée d'un iota et je m'en réjouis. L'ADF et le PEPS ont su mettre leurs forces en commun pour discuter d'un programme unique. Je vous annonce donc que l'alliance se poursuit. Ça ne fait pas plaisir à tout le monde dans la classe politique, heureusement pour la Frôce dirais-je.

Gaspard Salcedo a été placé sous les verrous. Quel est votre sentiment ?

François Bertrand : C'était un proche que j'ai côtoyé une bonne partie de ma vie. Il n'y a pas lieu de commenter la décision de justice qui a été rendue. J'espère pour lui qu'il supporte sa nouvelle vie privée de liberté.

Lionel Sapin : Monsieur le président, parlons de la fin de votre mandat. Vous avez annoncé plusieurs mesures de grande envergure. Qu'en est il aujourd'hui ?

François Bertrand : Le gouvernement est actuellement en train de débattre des ultimes projets avant expiration du mandat. D'importants projets de loi seront présentés à l'assemblée citoyenne et à mon sens, il s'agit des projets les plus importants depuis mon élection essentiellement parce qu'ils touchent à l'économie et à la santé.

Lionel Sapin : Oui, d'ailleurs à ce propos, vous avez annoncé la nationalisation des laboratoires pharmaceutiques. Une mesure qui fait peur et qui interroge. Allez vous poursuivre ou avez vous délaissé ce projet ?

François Bertrand : J'attends de réunir un consensus large au sein de la coalition avant de présenter le projet à l'Assemblée citoyenne. Je sais que de vives oppositions se sont exprimées et pour ne rien vous cacher, on a tenté de me dissuader d'aller au bout. Je n'ai pas l'intention de laisser tomber une mesure aussi grave et importante. Je ne cesse de dire que la santé est notre bien commun le plus précieux. C'est prendre trop de risques que de laisser le soin aux forces de l'argent de s'assurer que les malades deviennent bien portants. Je ne dis pas qu'aucune confiance ne peut être accordée, je dis simplement qu'il faut éviter tout risque de ce côté là.

Muriel Chapot : Et qu'en est il des mesures sociales que vous avez promises ?

François : Oui je m'attendais à cette question éminemment importante pour nos compatriotes. Elle concerne leur bien-être.
Pour ne rien vous cacher, la mise en place d'un revenu minimal a été faite d'embûches, notamment parce qu'il fallait organiser la politique budgétaire de l'Etat frôceux dont les outils statistiques étaient mis à mal. En principe, un projet ayant vocation à instaurer un Revenu Minimal Garanti sera défendu à la prochaine session de l'Assemblée citoyenne, mais il faut d'abord que les ministres s'entendent sur le texte.

Mais pour parler d'économie, l'excellent Marc Schaft a travaillé sur un package de textes essentiels pour assurer la stabilité économique et financière de notre pays afin d'éviter que nous n'ayons à subir les graves déséquilibres entraînés par les risques de crise.

Lionel Sapin : Monsieur le président, beaucoup de frôceux s'interrogent sur ce qui s'est passé à Tosla. Et sur ce que devient Marc de Saint-Imberb ?

La République a été menacée dans son unité et dans sa cohésion nationale. Je me suis engagé en tant que président de la République à faire preuve de fermeté mais de sens du dialogue afin que la crise engendrée par les velléités sécessionnistes prenne fin de manière pacifique. Je constate avec amertume comme le Premier ministre que cela n'a pas pu être le cas, j'en ai donc pris acte.

Nous avons communément décidé de fixer un délai de trois jours au delà duquel il n'était plus question de négocier avec les terroristes. Ce délai ayant expiré, il a été évident d'agir promptement mais sûrement. Je me réjouis que tout ce soit passé sans effusion de sang. Quant à Marc de Saint Imberb, il y a de grandes chances pour qu'il soit traduit en justice, mais comptez sur mon sérieux pour ne pas interférer dans ce domaine là.

Muriel Chapot : Monsieur le président, nous vous remercions pour cette entrevue.

François Bertrand : C'est moi.
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DÉCLARATION RADIOTELEVISEE

24 décembre 2014

"M. Michel Cohen, Secrétaire Général auprès du président de la République, avait été chargé d'annoncer mon départ auprès de mes enfants à l'ouest de la Frôce près des Pyrénées aux fins de célébrer en famille les fêtes de fin d'année. Le 11 novembre 2014, Michel Cohen a été diagnostiqué d'une psychose, qui se manifestait par la désintégration progressive de sa personnalité et par une altération courte mais régulière de son contact avec la réalité. Le Docteur Ernest Hildebörg, après avoir souhaité se conformer au principe du secret médical, a été conduit à dévoiler les prémices de ce qui est communément appelé schizophrénie.

Michel Cohen est l'auteur du communiqué appelant à la mobilisation générale des armées. Le chef de protocole chargé de conserver le sceaux des textes promulgués par le président de la République, avant publication à la bibliothèque nationale (section Journal Officiel), a été alarmé par une signature assez douteuse, qui était en réalité un faux, de deux documents prévoyant pour l'un un décret d'arrestation et pour l'autre la dissolution des institutions de la République.
Mis au courant, le chef de la sécurité du Palais d'Anthelme a neutralisé M. Michel Cohen avant de me tenir au courant de la situation.
J'ai demandé à ce que rien ne soit fait avant cette intervention publique, me laissant le temps de retourner au palais pour vous faire cette déclaration de vive voix. Face à face. En réalité, l’événement déclencheur qui a poussé M. Cohen à son acte, c'est le rapport des renseignements généraux qui devait m'être remis concernant la menace d'attentats qui pèse sur les institutions de la République et dont je ne peux vous dévoiler les détails pour des raisons évidentes de sûreté nationale.
Je signe donc personnellement ce communiqué afin de rétablir les faits et de rassurer le peuple frôceux. Malgré la menace d'attentat qui pèse, aucun principe démocratique ne peut être dérogé sous prétexte d'ordre public ou de sécurité nationale. La Frôce est conduite par un gouvernement aux valeurs démocrates, en aucun cas par des néoconservateurs.

Frôceuses, Frôceux, je vous souhaite de bonnes fêtes"


François Bertrand
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