25 mai 2015 - Réunion avec Gesca Motors
Le Président souhaite également proposer plusieurs solutions dans le but de parvenir à un accord et à une sortie de ce conflit social qui dure depuis plusieurs semaines.
Secrétariat Général
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Le 24 novembre 1945, meurtries et traumatisées par une guerre qui aura marqué l'Histoire du monde par sa violence et son lourd bilan humain, les nations des différents continents ont fait un choix courageux et historique, celui de fonder l'Organisation des Nations Unies, avec pour simple objectif : le maintien de la paix.
Nous voici désormais presque 70 ans plus tard, réunis en cette grande assemblée pour nous exprimer sur les grandes enjeux à venir de ce millénaire, sur le destin de l'humanité. La Frôce mesure toute l'importance et tout l'enjeu de cette journée. Elle n'est pas la seule, nous sommes tous au fait de ces enjeux.
Nous voici rassemblés aujourd'hui pour discuter et agir contre les menaces faites à la paix et à la sérénité des peuples.
Tous ici, gardons le souvenir des heures les plus sombres, de l'époque où les libertés, les droits de nos concitoyens étaient bafoués, piétinés par l'intolérance, le fanatisme et l'autoritarisme.
Tous ici, nous prenons la mesure du drame qui se joue actuellement, en Syrie, en Irak et dans les pays voisins au proche et moyen orient. Les actes commis par l'Etat Islamique ne sont pas des actes anodins. Il témoigne d'une barbarie sans égale, d'une haine viscérale contre toutes les marques de civilisation. Combien faudra-t-il de Palmyre pour que nous n'ayons un sursaut ?
Le nombre de morts augmente, chaque jour. On y trouve des femmes, des enfants, des hommes, tous innocents, tous tués avec cruauté, pour l'exemple. Et alors que nous laissons faire l'indéfendable, la radicalisation se poursuit inlassablement.
Devons-nous permettre de nouveaux morts ? Devons-nous fermer les yeux face à l'expansion de régimes terroristes ? Pouvons-nous croire aujourd'hui que la division va être plus efficace ? Voilà maintenant des années que nous observons le terrorisme sans oser broncher.
Il est désormais tant que cela prenne fin. Si nous voulons contrer DAESH, il nous faut nous unir, tous autant que nous sommes. Américains, iraniens, israéliens, russes, français, britanniques, irakiens, égyptiens, frôceux... tous ensemble, contre ceux qui menacent nos peuples et la paix internationale.
Au nom de la Frôce, au nom de l'humanisme, j'en appelle à une union sacrée de toutes les nations ici présentes. Le temps où nous craignions les bruits de bottes est révolu. C'est le début d'une lutte qui doit désormais s'engager, une lutte dans laquelle chacun devra laisser ses griefs de côté pour l'intérêt mondial, au nom de l'intérêt humain.
Chaque seconde qui passe, marquée par l'inaction, par l'immobilisme est un coup porté à l'espoir des peuples opprimés. Chaque dispersion de notre voix est un coup porté à l'objectif que nous nous sommes fixés il y a 70 ans.
J'en appelle à cette paix, à ces notions d'égalité et de fraternité qui nous lient. J'en appelle à cette union sacrée pour qu'ensemble, nous mettions un terme à l'influence de DAESH. Partout, en tout temps et en tout lieu, les terroristes doivent savoir que nous les traquerons, que nous les jugerons pour les crimes contre l'humanité qu'ils ont commis.
Nous avons un message à leur transmettre : personne ne s'en prend à nos libertés. L'ère de l'impunité est révolue ! Nous voici à la croisée des chemins. La Frôce a fait son choix.
Elle soutiendra la résolution portée par la Fédération de Russie et visant à engager des frappes contre l'Etat Islamique. Il est temps d'agir, et nous estimons, comme je l'avais déjà annoncé, qu'une hallali contre le régime syrien n'est pas souhaitable à l'heure actuelle.
N'oublions pas les tentatives de transition démocratique répétées en Irak, en Afghanistan ou encore en Libye. Elles ont toutes amenées aux divisions et aux dérives autoritaires. Provoquer le chaos en Syrie reviendrait à renforcer l'emprise des terroristes sur le secteur. La communauté internationale doit pallier au plus urgent et pour l'heure, il s'agit de faire en sorte que demain, des innocents ne soient plus décapités au nom du fanatisme religieux.
La Frôce s'engage, par ma voix à tout mettre en œuvre pour rétablir la paix et la liberté des peuples. Nous n'oublierons pas le peuple syrien et nous appelons les grandes puissances de ce monde à en faire de même.
Le Monde attend de nous que nous soyons au rendez-vous de l'Histoire et de nos valeurs.
Chers partenaires, chers amis,
Dehors, des milliards de citoyens nous regardent. Ils sont tous prêts à défendre leurs libertés et la dignité de leurs frères ! En son temps, Voltaire, grand philosophe des Lumières disait : "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites. Mais je me battrais jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire !". Nous, peuples libres et souverains, ne plierons pas ! Nous, grandes nations, combattrons pour nos idées !
Nous, civilisations humaines et tolérantes, nous agissons !
Vive la coalition, vive la paix !
Vive les valeurs d'humanisme !