[Présidentielle avril 2015] Meeting de Louis Lacroix

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Louis-Damien Lacroix de Beaufoy
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[Présidentielle avril 2015] Meeting de Louis Lacroix

Message par Louis-Damien Lacroix de Beaufoy »

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La salle était bondée. Un meeting de Lacroix ne se ratait pas... surtout quand il s'agissait d'une élection présidentielle. Lacroix fut accueilli par une standing ovation. Malgré le recul politique, cette retraite interrompue, il n'avait pas perdu de ses soutiens de la première heure, centristes pour la plupart même si on trouvait également des socialistes et des libéraux. Il salua la foule de laquelle des "Lacroix Président" s'élevèrent en masse. Il attendit que l'ambiance retombe, pendant cinq bonnes minutes.

Merci. Cela me fait chaud au coeur.

Quelques acclamations s'élevèrent, il se fendit d'un sourire et d'un geste doux de la main, il imposa le silence.

Mes chers compatriotes. Je tenais à vous remercier pour l'accueil que vous me réservez ici, à Saint Frôçois ce soir.
Dès jeudi, vous serez appelés aux urnes pour choisir parmi les deux candidats désormais en lice, lequel vous souhaitez conduire à la Présidence de la République.

Ce choix vous appartient et j'insiste sur ce point. Dernièrement, nous avons hélas pu voir que pour l'emporter, certains étaient prêts à tout, quitte pour cela à mépriser ouvertement la liberté de vote. Vous avez eu honte de ce type de comportement, de cette manière de faire de la politique ?

Il y eut des oui dans la salle.

Moi aussi.

Il y eut une salve d'applaudissements puis il continua :

Cela ne peut se reproduire, cela ne doit pas être banalisé. Être Président de la République, c'est être irréprochable tant dans ses actes passés que futurs ! Par respect pour le peuple, le Chef de l'Etat doit se mettre activement au service de son pays, des forces politiques qui le composent pour assurer un idéal et montrer l'exemple. Lorsque l'on est pas capable de faire cela, mieux vaut rester chez soi et faire profil bas. Quand je regarde la campagne menée par Madame Calloway, je dois admettre que je ne pensais pas qu'un jour, une femme de gauche arriverait à me faire regretter le temps où la gauche était représentée par Urumi Nakamura.

Des rires montèrent. Louis-Damien reprit, sourire aux lèvres :

Que dire à Mackenzie Calloway ? Soit elle n'a pas lu notre Constitution, soit elle ne l'a pas comprise. Dans les deux cas, il faut admettre que c'est préoccupant. Mais cela me permet de montrer le contraste entre elle et moi. Ce ne sont pas les différences qui manquent. S'il y en a une qui est la plus notable, c'est notre façon d'appréhender les responsabilités. Pour moi, présider, être aux responsabilité, au delà d'être exemplaire, c'est être respectueux. A maintes reprises, je me suis prononcé contre l'idée de dissoudre l'Assemblée Nationale. Ce n'est pas le travail du Chef de l'Etat que d'oeuvrer aux divisions partisanes, que d'avantager un camp par rapport à un autre. Plus que jamais aujourd'hui, je ne suis ni de droite, ni de gauche. Je reste fidèle à mes valeurs, en me considérant comme au service qu'une seule cause : la Frôce. Et dans cet exercice du pouvoir qui attend le futur Président, il y a une obligation absolue, indiscutable, de se placer au dessus de la mêlée, d'être le guide de toute une Nation, de porter sa parole, ses divergences. Notre République est une force extrêmement importante, un bastion de la démocratie. Chaque citoyen, chacun d'entre vous est différent, a ses opinions, ses convictions. J'ai fait le choix, contrairement à Madame Calloway de les respecter, de ne pas aller à l'encontre de l'expression de vos suffrages.

Avant le début de la campagne, j'ai personnellement contacté Bastien Pommier, pour lui assurer dès le départ que je ne m'opposerais pas à lui, si je venais à l'emporter. La Constitution définit clairement les rôles de chacun. Président et Premier Ministre ont des rôles complémentaires, où dialogue et respect sont nécessaires pour que l'action menée soit efficace. Je ne vois pas Monsieur Pommier comme l'homme de droite à abattre, mais comme le Chef du Gouvernement, un homme auquel on doit le respect, ainsi qu'à la majorité qui le soutient massivement. Une différence supplémentaire avec mon adversaire, qui creuse un peu plus le fossé. Remarquez, je devrais peut-être offrir à Madame Calloway un bulldozer, pour qu'elle creuse sa tombe politique plus vite encore... c'est à voir...

Des éclats de rire émanèrent du public accompagnés d'applaudissements.

Présider la Frôce, c'est aussi, à mon sens, une façon de la représenter. Le Président est notre VRP, celui qui met en avant nos talents, qui permet à notre économie de prospérer, qui donne une ligne diplomatique claire, définie. La diplomatie ! Cette mission cruciale est d'autant plus importante que le contexte international nécessite à la fois de la réactivité, de la responsabilité et du courage. Dans un monde où les tensions demeurent un combat quotidien, où la paix recule parfois pour faire place à la guerre et aux conséquences terribles que nous lui connaissons, les pays démocratiques doivent faire face au pire fléau de la société moderne : le terrorisme.

L'Etat Islamique, autoproclamé, au mépris de la liberté, des populations, de la tolérance et de l'humanité, est une menace réelle que nous ne pouvons plus nous permettre d'ignorer. Les différents groupuscules terroristes, d'Afrique, alimentés pour la plupart par des dictatures locales sont un danger direct pour la République, pour toutes les fondations qui l'ont construites. En s'attaquant à ses étudiants kenyans, en mitraillant des journalistes, en violant des femmes, des enfants, ils déclarent la guerre à l'humanité, aux valeurs humanistes qui nous sont si chères. Il est utopiste de penser que nous résoudrons tout par les sanctions économiques ou en conservant notre neutralité coute que coute.

Notre indépendance est ce qui constitue notre force mais elle est aussi une faiblesse lorsque nous nous retrouvons incapables de lutter contre ceux qui assassinent nos libertés, massacrent nos citoyens. C'est pourquoi, j'aurais à coeur d'engager la Frôce partout où elle le peut contre le terrorisme. Fini la politique de la main molle, l'heure est à la poigne de fer contre ceux qui prônent la barbarie. Le crime organisé doit être combattu sévèrement avec toute notre conviction.

La foule se mit à acclamer Lacroix avec une ferveur grandissante.

En me permettant d'accéder à la Présidence de la République, vous ferez le choix de l'honnêteté politique, loin de la corruption, de l'opportunisme politique ou encore des intérêts partisans.
En me soutenant lors de cette élection et d'entrée de jeu, vous donnez à la Frôce la possibilité de rebondir, de repartir sur une base solide après la crise qu'elle vient de traverser.
En m'apportant votre voix, vous faites le choix courageux et authentique d'une diplomatie active, qui s'engage quand il le faut et qui promeut nos atouts partout dans le monde.
En vous ralliant à ma candidature, vous démontrez que la responsabilité, le respect et la considération sont des principes importants à vos yeux.

En allant voter, en vous mobilisant pour faire vivre notre démocratie, vous luttez pour notre seule et unique valeur, fondatrice de notre société, fédératrice de nos divisions : la République.

Chers compatriotes, vive la République, vive la Frôce !

Standing ovation dans la foule, alors que les slogans fusaient, Louis-Damien descendit de la scène pour serrer des mains, saluer les soutiens présents pour sa campagne.
Maître du Jeu,
Ancien Président de la République, à la retraite.
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