[AGRICULTURE] Visite du Ministre en Provence

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Noah Gayet
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[AGRICULTURE] Visite du Ministre en Provence

Message par Noah Gayet »

La visite de Noah avait été maintenue, malgré le fait qu'aucun agriculteur n'avait essayé de le rencontrer. Il comprenait le désaveu de ces gens pour la politique. Personne, à l'exception de Marc de Saint-Imberb ne leur avait accordé de l'attention ou de l'aide.

Le ministre arriva dans un petit village de Provence où il fut accueilli par deux syndicats : la GPP (Générale des Producteurs de Provence) et la FDLP (Fédération des Distributeurs Locaux de Provence).
Après une poignée de main, quelque peu crispée, Noah entra dans la salle des fêtes où l'on avait ni banquet, ni banderoles. Tout juste des gobelets en plastique et du café, fait à la va-vite. Ambiance...

L'échange dura plus de trois heures trente et fut assez houleux. Noah prenait pour ses prédécesseurs, mais il parvint à garder son calme. Il nota, inlassablement toutes les remarques qu'on lui faisait. A la fin de la réunion, il remercia, chaleureusement, bien que ce ne fut visiblement pas partagé, les personnes présentes, en leur assurant qu'elles seraient entendues.

Il fut le dernier à sortir de la salle. Un journal local lui demanda quelques instants.

- Monsieur le Ministre, nous avons eu un écho de cette réunion juste avant. Visiblement personne n'a été convaincu, vous confirmez ?

- Je n'étais pas là pour convaincre mais pour écouter et j'ai appris beaucoup aujourd'hui. Vous savez, le fait d'apprendre, de comprendre, c'est essentiel quand on est Ministre.

- Aucune proposition n'a été faite, malgré un ordre du jour chargé...

- J'entame à peine cette tournée à travers la Frôce. La Provence n'est pas le seul lieu où il y a des difficultés. Je sais que beaucoup d'agriculteurs peinent, certains plus que d'autre. Je ne peux me permettre de construire un plan avec un seul écho. Je souhaite, au préalable recueillir tout ce qu'il me faut pour travailler et répondre aux attentes.

- Le chantier parait énorme et de ce qui en est ressorti, personne n'y croit. Pensez-vous vraiment qu'ils ont raison ?

- Ma réponse va vous paraitre facile, mais je pense qu'ils se trompent. Je suis déterminé à changer les choses et à redonner confiance à nos agriculteurs. Ce sera très difficile, je le sais. Il y a tellement de choses à faire et à améliorer ! Mais je n'ai pas peur de me retrousser les manches. Après tout, je n'ai pas accepté d'être Ministre pour rester assis derrière mon bureau. Je souhaite aller sur le terrain, rencontrer les gens, échanger. S'ils ne veulent pas me rencontrer, ce n'est pas grave, je pense qu'il est quand même important de leur dire, que de mon côté, je suis là, je suis à l'écoute. Je nourris l'espoir qu'ils changent d'avis, car je veux mener une action juste, au plus proche d'eux. C'est à moi, à faire mes preuves, c'est la tâche qui m'incombe en tant que haut fonctionnaire de la République.

- Il nous a été dit que les revendications étaient nombreuses ? Pourriez-vous nous les détailler ?

- Oui, elles ont été nombreuses et enrichissantes. Elles varient évidemment en fonction des syndicats. Les principaux point évoqués ont été l'assouplissement des normes, de nouveaux droits pour la pénibilité et la retraite, un assouplissement sur les permis de construire et un assouplissement des contrôles d'hygiène. Mais nous avons aussi parlé de plein d'autres choses. L'augmentation des subventions de l'état, la possibilité de pouvoir vendre directement leurs produits, une meilleure couverture sociale et des aménagements pour lutter contre les catastrophes naturelles, d'une part. Une baisse des charges et des impôts sur les bénéfices, la mise en place de plateformes géantes permettant d'éviter les intermédiaires, un assouplissement des normes ou encore une aide de l'état à la proximité. Bref, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup de travail !

- Vous pensez pouvoir tout réaliser ?


- Il y a des points qui vont être complexes à prendre en compte ou à appliquer. Mon but n'est pas de faire 100 projets de lois pour chaque thème, mais plutôt une large réforme qui s'articule bien et qui favorise l'agriculture frôceuse. C'est en tout cas le sens que je veux donner à l'action de mon Ministère.

- Merci, Monsieur Gayet et bonne route.

- Merci à vous.

A l'issue de cette parenthèse journalistique, Noah remonta dans sa voiture électrique, pour rejoindre le Grand-Piémont.
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