Conférence de presse du 12/11/2016

Le Premier Ministre de la République Frôceuse réside à l'Hôtel Belley, situé 11, Avenue de Phinacie à Aspen. Comme pour la Présidence de la République le lieu est hautement gardé. C'est ici qu'ont lieu les Conseils des Ministres frôceux, toutes les semaines.

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Philippe de Kervern

Conférence de presse du 12/11/2016

Message par Philippe de Kervern »

Bonsoir à tous,

J'ai tenu à organiser cette conférence de presse afin d'éclaircir certains points qui ont fait polémique ces derniers jours. Tout d'abord, je tiens à exprimer l'entière confiance que j'ai envers mon équipe pour conduire les réformes voulues par la majorité des Frôceux. Ce n'est pas pour autant que nous ne devons pas reconnaître nos erreurs si nous en commettons : l'on devient plus fort en apprenant de ses erreurs.

Une erreur, Paul Richard en a commis une, et je la qualifierais de grave. Il n'est pas concevable qu'un Ministre des Affaires étrangères se fende de déclarations autant susceptibles de mettre à mal les relations diplomatiques de son pays en rapport à un autre. La communication demeure un élément central de la fonction de ministre, ce qui est d'autant plus vrai en diplomatie. Ainsi, je considère l'erreur commise par Paul Richard comme une faute grave. C'est pour cela que j'ai pris la décision, d'un commun accord avec ce dernier, de mettre fin immédiatement à notre collaboration au sein du gouvernement. J'ai d'ores et déjà demandé la destitution de Paul Richard au Président de la République. J'annoncerai bien évidemment dans les prochaines heures le nom du successeur de Paul Richard. Que je tiens, au passage, à remercier pour son implication et la bonne volonté qu'il a démontrée. Car oui, la faute du troupeau vient du berger. En tant que chef du gouvernement, c'est aussi moi qui ai fait une erreur en n'évaluant pas correctement les capacités de mon ministre. Et je le reconnais volontiers. J'en ai l'intime conviction : Paul saura se relever et prendre de l'expérience pour, un jour, pouvoir prétendre à une telle fonction.

Maintenant, je tiens à exprimer mon soutien le plus entier envers ma Ministre d'État, Urumi Nakamura. J'ai pu constater les marivaudages de la minorité parlementaire envers Madame Nakamura, certains ayant le toupet de brailler à sa démission. La raison ? Avoir osé donner faire part à ses abonnés PluzIn de son point de vue sur un sujet diplomatique. Je conçois aisément qu'aux yeux de certains nervis de la droite réactionnaire, il soit inadmissible que dans notre pays, une femme puisse s'exprimer en toute liberté. Au fond, messieurs, vous ne faites que nous démontrer l'étendue de votre progressisme légendaire. Alors je vais maintenant vous mettre les barres sur les T : jamais je ne céderai à vos doléances enfantines. Le chef, ici, c'est moi. Je suis le représentant de la majorité, vous êtes minoritaires. Quand on est minoritaire, on n'exige pas : on se met à genoux et on envoie ses arguments. Des arguments, vous n'en avez aucun. Vous êtes aussi déconnectés de la réalité et aseptisés que Tinkie Winkie et ses copains dans le Tubbydome. Il ne vous manque que la télévision dans le ventre.

Non mais c'est vrai, à la fin. Qui êtes-vous pour jouer les donneurs de leçons ? Votre seule arme politique est-elle de réclamer la démission d'un ministre au moindre de ses faits et gestes ? Si je vais faire caca aux chiottes sans tirer la chasse, allez-vous réclamer ma démission ? Non, vous vous contenterez de passer la brosse derrière moi ! Car au fond, c'est le seul rôle que vous êtes en capacité de jouer. La droite aux manettes, on en gerbe encore après cet insipide gouvernement Bach qu'on a tous subi. À qui pensez-vous donc faire croire que vous feriez mieux que nous ? Comment pourriez-vous satisfaire notre pays alors que vous ne satisfaites pas même vos femmes ? Au travail, nous y sommes. Vous, vous êtes dans vos lofts devant vos Macbooks à ruminer le mal sur les réseaux sociaux. Chacun son rôle. Rendez-vous à l'Assemblée, nous vous y attendrons au tournant.

Je vous remercie !

Bonne soirée.
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