La Grande Emission #2 - 1er Juin 2014 - D.Gallon & T.Françoi

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Hector Coen
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La Grande Emission #2 - 1er Juin 2014 - D.Gallon & T.Françoi

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La Grande Emission
Présentée par Hector Coen
[Hector Coen] : Bonsoooooir à tous bienvenue à cette nouvelle Grande Emission sur TV8, que je suis toujours ravi d'animer bien sûr, et autant vous dire que ce soir ça va être chargé ! Deux invités politiques prestigieux vont se succéder puisqu'il s'agira de Thomas François et Daniel Gallon (applaudissements), et bien entendu lors de la seconde partie on analysera les résultats de ces élections qui vont tomber à 20H ! Mais pour l'instant, la chronique de Jean Baulas qui va nous résumer la situation politique en attendant les résultats.
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La chronique de Jean-jean
[Jean Baulas] : Merci mon lapin de m'inviter sur ton beau plateau, j'essaierai d'être bref et efficace, tu me connais.

[Hector Coen] : Ta femme m'a dit que tu étais plus bref qu'efficace...

[Jean Baulas] : Petit con. Bien, alors quand M.Coen m'a appelé pas plus tard que Lundi en m'annonçant qu'il était à la dèche et qu'il ne lui restait plus assez sur son compte courant pour s'acheter un chroniqueur talentueux, je me suis dit "eh bah voilà, je vais encore devoir me farcir les débats des présidentielles". Et ça n'a pas manqué. Je me suis donc installé sur mon canapé, j'ai allumé ma télévision, et là ! Qu'ais-je vu ? Le débat sur l'environnement commençait à peine. Les belligérants étaient calmes, on pouvait reconnaître MM. François et De La Tour, par contre pour reconnaître M.Sander c'était plus difficile, il fallait vraiment lire les journaux récents. Et là, tout se passait bien : ils étaient d'accords, c'est à peine si le centre s'est offusqué du projet de M. Sander de construire un tramway de 70 km entre Farelle et Deux-Châteaux. Ceci dit, je me rappelle d'un débat politique où M.François défendait le projet d'un tunnel entre Aspen et la Corse... Alors bon. (rires)

[Hector Coen] : Donc tout allait pour le mieux.

[Jean Baulas] : Jusqu'à ce que Mme Mara Galante se soit pointée ! On a senti le président sortant transpirer, Thomas François se frottait déjà l'arrête du nez avec un air déconfit, et Sander se demandait s'il n'avait pas fait une boulette. Tout se passa bien jusqu'à ce que M. François demanda à Mara Galante avec quel argent elle comptait financer les projets qu'elle présentait ! Elle avança alors un projet très aboutit de partenariat public-privé qui permettrait de limiter les coûts publics; mais le Président revint tout de même sur la question des thunes, et se risqua même à une pique, en annonçant que le partenariat public-privé dans le domaine du transport n'était qu'une idée des "nouveaux amis de droite" de Mme Galante... Après cela ça a dégénéré en démonstrations et exemples farfelus, sans compter la mauvaise foi du président et l'état mental de la présidente des Verts proche de la rupture d'anévrisme. D'une manière globale, je dirais que De La Tour s'en est bien tiré et a su rester globalement cohérent face aux deux candidats qui avaient parfois du mal à convaincre. Le débat a même failli être intéressant avec le retour de M.Sander et de M.François, mais finalement on en est resté à l'organisation incompréhensible d'une obscure commission et avec l'habituelle ritournelle budgétaire... Dommage donc.

[Hector Coen] : Et concernant le débat sur l'économie ?

[Jean Baulas] : On aurait dit une scène de ménage entre une adolescente qui gueule après son beau-père. Plus sérieusement, Julien de la Tour et Débora Da Silva ont vraiment souffert lors de ce débat, face à deux intervenantes (la verte était de retour) qui ne lâchaient rien et n'en finissait pas d'acculer le centre dans les coins.

[Hector Coen] : Bien, merci Jean pour cette chronique, on reçoit tout de suite notre premier invité : Daniel Gallon !
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L'invité : Daniel Gallon
[Hector Coen] : Bonsoir Daniel Gallon, tout d'abord comment allez-vous ?

[Daniel Gallon] : Je vais très bien merci !

[Hector Coen] : L'une des grandes infos du moment c'est l'annonce de votre fin de vie politique... pourquoi cette décision ?

[Daniel Gallon] : Pourquoi cette décision ? C'est tout simple ! Je pense que j'ai fait tout ce que je pouvais pour la gauche et l'Etat. Mon investissement auprès de ma famille politique et de ses électeurs et des citoyen-ne-s n'est à plus à démontrer. Et il est grand temps que je laisse la place aux "nouveaux".
Si j'avais été au second tour et éventuellement élu, je me serais retiré à la fin de cet éventuel mandat.

[Hector Coen] : Vous semblez balayer d'un revers de main des années de lutte, comme si ce n'était rien de plus qu'un passage de la vie... Que retenez-vous de toutes ces années passées à la gauche de la gauche ?

[Daniel Gallon] : Je ne balayerais rien du tout, bien au contraire. Des joies et des douleurs plus ou moins nuancées ! Des joies avec la mort de papy Lacroix puis la fin de son régime il y a une vingtaine d'années ou encore le départ de Isabel de Trastamara.
Des douleurs, nuancées notamment lors de ma dernière apparition au second tour contre Benjamin McGregor, où la gauche radicale n'a jamais été aussi proche de gagner une telle élection...
Des douleurs vives avec la mort de nombreux camarades, dont le père de Hélène Le Menn, Mandela ou encore le Che. Et j'en oublie, sans vouloir leur manquer de respect. Mais ces 3 personnes furent des amis et/ou des modèles de luttes, d'espoir et dont, leurs enseignements, leurs actions, leurs propos ont participé à la construction de ma propre idéologie.
Mais oui, ces années ne sont qu'un passage - fort épais - de ma vie ! Il faut savoir s'arrêter à un moment, d'être sur le devant de la scène. Mes piètres prestations dans les derniers débats m'ont fait un rappel à l'ordre. J'ai l'impression que je ne suis plus du tout dans le coup et que, donc, il faut passer la main à d'autres !

[Hector Coen] : De toutes les personnes que vous avez rencontrées en Frôce lors de votre vie politique, lesquelles constitueront pour vous des personnes mémorables - dans le bon sens du terme ?

[Daniel Gallon] : Thomas Rolland est le premier qui me vient à l'esprit évidemment. Nous avons tellement fait les 400 coups ensemble ! (rires) Ensuite, je pense à Gavroche Finacci ou encore Alex Crawford, mon gendre ! J'ai une pensée à Yohann Vivier qui a eu le culot et l'audace de me nommer Premier Ministre, moi un gauchiste pur et dur ! Laurent Terbace a aussi sa place dans ce classement comme Luis Alves et Patrick Pélisson !

[Hector Coen] : Comment voyez-vous l'avenir de la gauche frôceuse ?

[Daniel Gallon] : Pour être franc, je pense que la Fédération Progressiste voit son avenir s'assombrir. Non pas qu'à cause de son score dimanche dernier mais par le fait, personne ne s'investit pour elle. Adam Sander a préféré partir "seul" à la Présidentielle, alors que la FP aurait pu le soutenir sans problème. Nous avions sondé les militants et militantes bien avant le dépôt de candidatures, donc Adam Sander était au courant... Vraiment dommage, de saborder ainsi des mois de travail pour sa simple ambition... Franchement je donne pas cher de la peau de la FP avec ce comportement et ce résultat. Si la FP "disparaît" (chose que je ne le souhaite pas du tout !), la gauche verra son avenir s'assombrir de façon inquiétante et assez rapide...

[Hector Coen] : Vous avez des mots assez... Durs vis à vis de M.Sander. Un candidat de gauche est arrivé premier au premier tour, n'est-ce pas là le plus important après tout ?

[Daniel Gallon] :
Oui, je suis un peu dur. Mais quand on voit l'extrême-droite en la personne de Gilbert ou la droite avec Flechmann plus ou moins soutenir Sander, ça fait bizarre. Après, je pense sincèrement que Adam Sander n'a rien demandé. Il est vraiment bluffant. Mais je trouve dommage qu'il n'ait pas voulu être soutenu par la FP... J'y ai été par défaut. Je l'avoue que j'ai présenté ma candidature pour ne foutre en l'air notre travail à la FP.

Après, je suis connu pour ne pas avoir ma langue dans ma poche, donc bon. Si mes propos pourraient blesser Mr Sander, je lui adresserais mes excuses, s'il le demande. :)

Je trouve le programme de Mr Sander, un peu édulcoré par rapport à mes idées. Donc je dirais le centre-gauche est arrivé en tête au premier Tour, Monsieur Coen.

[Hector Coen] : Bien, il est temps de nous quitter. Je vous souhaite en tout cas une très bonne continuation, vous avez toujours été apprécié sur les plateaux ! Où pourraient-on vous voir par la suite ?

[Daniel Gallon] : Si on m'invite, pourquoi pas ? Tout dépendra de la teneur de cette éventuelle invitation. Merci à vous de m'avoir donné la possibilité de m'exprimer, Monsieur Cohen.
(Applaudissements)

[Hector Coen] : fort bien, encore merci Daniel Gallon pour votre venue. L'heure des résultats approche, et il est l'heure de recevoir notre second invité politique ! Il s'agit du Président de l'Alliance du Nouveau Centre, Thomas François !
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Le deuxième invité : Thomas François
[Hector Coen] : Bonsoir M.François, pour des raisons d'emploi du temps on ne vous a pas confronté à M.Gallon, mais l'important est que vous soyez parmi nous ! Comment allez-vous ?

[Thomas François] : Bonsoir à vous ! Personnellement je ne me porte pas si mal.

[Hector Coen] : On vous a senti un peu énervé ces derniers temps, notamment sur les réseaux sociaux, à propos par exemple de la droite. Entre une gauche qui semble relativement unie aux côtés de M.Sander et une droite qui rêve d'indépendance, quelle est la position du centre face aux autres mouvements politiques ?

[Thomas François] : Enervé c'est un peu fort. Disons que j'ai exprimé le fond de ma pensée. Je n'arrive pas à comprendre la position du MRP. Officiellement le parti n'a donné aucun soutien mais qu'on se le dise, officieusement il soutiennent monsieur Sander. Comment un parti dit de droite peut se reconnaître dans le programme plus socialiste de Sander ? Je pense sincèrement que le MRP ne se mouille pas. Il cherche à intégrer le prochain gouvernement coute que coute.
Notre position à l'ANC est claire. Nous avons longtemps eu le soutien de divers parti. La collaboration avec la FDF nous a servi de pilier pour devenir ce que nous somme aujourd'hui, et nous allons continuer à défendre nos idées ! Au gouvernement si Julien de la Tour est réelu, ce que je lui souhaite, ou bien à l'Assemblée. Quoi qu'il arrive nous serons présent.

[Hector Coen] : Vous excluez donc une alliance avec la droite si Julien de la Tour est réélu ?

[Thomas François] : L'ai-je dit ?

[Hector Coen] : Vous assurez plus ou moins explicitement que le MRP est un parti opportuniste et prêt à tout pour être au pouvoir... Ce n'est généralement pas comme cela que l'on parle de ses alliés !

[Thomas François] : C'est pourtant bien la position de monsieur Salcedo et je ne m'en suis jamais caché ! Maintenant j'ai apprécié travailler avec lui. C'est un homme droit dans ce qu'il fait et consciencieux dans son travail. Les choix d'indépendance du MRP, je les comprends, c'est plutôt la forme employée ou je bute avec ce virage à 90 degrés. Ce n'est pas pour autant que l'on ne souhaite plus une étroite collaboration avec le MRP (sourires).

[Hector Coen] : En cas de victoire, vers qui se tournerait l'ANC pour former un gouvernement et une majorité ?

[Thomas François] : Ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question ! C'est Julien de la Tour le candidat.

[Hector Coen] : Vous êtes dans les secrets de Campagne... Ne me faites pas croire que seule M. de la Tour sait avec qui s'allier ! L'ANC est-elle donc une dictature au sein de laquelle les adhérents ne savent rien des stratégies ?

[Thomas François] : Des discussions sont en cours au sein de l'ANC. Julien de la Tour propose, les membres de l'ANC exposent leur avis. Ces discutions internes resterons confidentielles tant que la décision finale ne sera pas prise. Il n'y a pas de dictature ! Surtout pas à l'ANC ou l'ensemble des désicions sont prises par l'ensemble du bureau.
L'interview "les gens que j'aime" !
[Hector Coen] : Bien, nous allons passer à la première édition de notre interview "les gens que j'aime" ! Le principe est simple : je donne des qualités ou des défauts, et à chaque fois vous devez citer une personnalité politique qui correspond selon vous à cet adjectif. C'est parti :

- La modestie ?

[Thomas François] : Je dirais François Bertrand. C'est un homme qui a occupé des fonctions différentes que se soit en politique ou à la Cours Suprême. Il ne s'en vante pas.

- L'opportunisme ?

[Thomas François] :Mara Galante ! (rires) Ma réponse vous étonne ? Soutenir Monsieur Sander au moment ou elle reprend les reines du PSE devenu les Verts ... Joli coups de publicité.

- Le charisme ?

[Thomas François] :Il y en a beaucoup ! Mais je dois avouer que Colin Gilbert excelle en la matière ! C'est un vrai personnage.

- La mauvaise foi ?

[Thomas François] : Une fois n'est pas coutume. Après une pseudo annonce de retraite politique, une loi des finances bafouée, la revoilà Mara Galante.

- La cohérence ?

[Thomas François] :Julien de la Tour bien entendu.

- L'égocentrisme ?

[Thomas François] :Pourquoi Jacky Flechmann ? L'homme qui à sauver sa ville veut sauver la Frôce.
[Hector Coen] : Bien, merci beaucoup M. François pour cette interview, je crois que vous devez rapidement partir puisque l'heure des résultats approche; il est 19:50 et on se retrouve pour la deuxième partie de cette émission après une courte page de publicité ! A tout de suite !
Directeur de la chaîne de télévision TV8
Président de l'Institut Médiasera de Sondages
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