AIF - 01/09/2014
Un discours à l'ONU qui peine à motiver.
C'est en substance ce qui ressort de l'allocution de Marc de Saint-Imberb, devant l'Assemblée Générale de l'ONU, hier. Le Ministre des Affaires Étrangères n'a pas réussi à galvaniser les foules. Seules la Bolivie et la Russie ont apprécié la profondeur de son discours, toutes deux pour des raisons différentes. La Bolivie, pays avec lequel la Frôce a toujours entretenu de bons rapports a ainsi estimé que cet appel à la paix et au dialogue devait être suivi activement par les pays membres et non-membres afin d'éviter tout conflit mettant en péril des vies innocentes. La Russie, avec laquelle les rapports sont beaucoup plus neutres a également été enthousiaste, Vladimir Poutine parlant même de politique visionnaire concernant la partie sur l'Afrique.Un discours à l'ONU qui peine à motiver.
Mais cette position a suscité une levée de boucliers pour les représentations de l'Afrique du Sud et du Bénin, deux pays d'Afrique qui n'ont pas apprécié cette ingérence sur le berceau de l'humanité. La Frôce qui entretient des relations mitigées avec les deux protagonistes est ainsi qualifiée par certains politiques locaux de pays impérialiste et pillard... Profitant de ce coup dans l'eau, les USA n'ont pas tardé à faire connaître leur position, partagée par l'Etat d'Israël : "La Frôce se prétend neutre et bienveillante, alors que dans les faits, elle a déjà choisi son camp. Une fois encore, ses responsables agissent par opportunisme politique en donnant une leçon de morale à la communauté internationale, à l'heure où leur pseudo-neutralité a été piétinée de nombreuses fois". Et les autorités israéliennes de rajouter, plus acerbes que jamais : "La Frôce est la meilleure amie du terrorisme, nous le savons. Ce pays n'est même plus crédible, personne ne le suit et les rares qui le font risquent de le regretter tant la désillusion sera lourde".
Tous les autres pays sont restés neutres et n'ont pas souhaité s'exprimer. Laurent Fabius, Ministre français des Affaires Étrangères a cependant indiqué qu'il restait attentif, comme beaucoup de pays aux choix faits par la Frôce en matière diplomatique et que les paroles ne suffiraient pas à convaincre. Influencés par les réactions internationales, les frôceux ont jugé l'action de Marc de Saint-Imberb assez sévèrement. Ils sont 54% à penser qu'il n'a pas été l'homme de la situation et qu'il a géré ce discours de façon maladroite, trop soucieux de ne pas froisser les uns et les autres. Sans remettre en cause ses compétences, de nombreux frôceux se demandent si le discours n'aurait pas du être tenu directement par le Chef de l’État en personne. Une décision qui semble ternir l'image du Ministre auprès des citoyens.
