AIF 10/03 - Trastamara victime de torture

[Alka Seltzer]

Révélations d'une ONG sur les conditions inhumaines de détention d'Isabel de Trastamara

L'Organisation Mondiale Contre la Torture révèle que des violences mentales majeures seraient actuellement exercées à l'encontre de la détenue Isabel de Trastamara, dans le cadre de son incarcération. Ces violences résulteraient de directives des instances policières nationales frôceuses. Elles seraient réalisées à des fins purement punitives, et consisteraient en la diffusion d'une lumière aveuglante et d'enregistrements sonores de cris d'effroi à intervalles aléatoires, sur la période nocturne, s'étalant de 16h à 10h le lendemain. Ces agissements sont dénoncés par l'ONG qui y voit une violation très nette du droit international concernant la torture et les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

[Baldomero Ruiz]

Baldomero se contenta d'une réaction lapidaire, que son assistant adressa aux médias.

"Ces agissements, s'ils étaient avérés, mériteraient évidemment une enquête approfondie. Il est impossible de se réclamer d'une quelconque forme d'Etat de Droit, si les institutions nationales elles-mêmes ne respectent pas les règles. On reconnaît une démocratie à la manière dont elle traite ses prisonniers. Cela vaut également pour ceux qui ont commis les agissements plus infamants."

[Bastien Pommier]

"Il semble que le sort s'acharne sur moi depuis mon arrivée au poste de Premier ministre", se disait Bastien Pommier en arrivant à Belley, alors même que des cartons étaient toujours dans la cours de l'hôtel. Il fut interrogé par certains journalistes sur les tortures subies par I. de Trastamara.

Si les faits sont avérés, il est scandaleux, quel que soit le passé de certaines personnes, que la torture soit utilisée dans le monde. Ces agissements sont odieux et il est nécessaire de faire l'ensemble de la lumière sur ces actions. Le droit international interdit cette torture et il est nécessaire de respecter ce droit.
Notre gouvernement est attaché aux valeurs de respects des hommes, de démocratie et de respect des conditions de détentions. Dans les prochaines minutes, je demanderai au ministre d'Etat en charge de la Justice de demander la mise en place d'une enquête concernant ces agissements. Toute la lumière doit être faite sur cette histoire.

[Urumi Nakamura]

Il est évident que l'on ne peut pas soutenir la torture, même à l'endroit d'une personne qui a utilisé des procédés bien plus effroyables que ceux décrits à l'égard de ses opposants.

Néanmoins, je ne peux que remarquer que l'Organisation Mondiale Contre la Torture a été bien plus prompte à réagir aux sévices infligés à madame de Trastamara qu'à des cas bien plus graves et bien plus nombreux infligés durant la période de loi martiale durant sa présidence. Il y a de quoi s'interroger sur les motivations politiques de cette organisation.

[Gaspard Salcedo]

Salcedo se présenta sur le perron de son ministère, devant les journalistes, avant de rentrer dans sa voiture, direction le McDrive.

"Ces actes, s'ils sont avérés, sont intolérables. De telles pratiques n'ont pas lieu d'être dans notre pays, la République ne serait qu'un mot si nous ne savions pas nous comporter dignement avec nos prisonniers.
Le système judiciaire frôceux est mal contrôlé, que ce soit dans la procédure que dans l'aspect pénitentiaire.
Dans un premier temps, je vais demander à la Cour Suprême d'enquêter sur la détention de Mme de Trastamara. Si les faits reprochés sont avérés, il s'agira alors de prendre les sanctions qui s'imposent et de changer tout de suite le régime de la détention, avec un contrôle accru.
Dans un second temps, je lancerai une réforme générale de la procédure judiciaire et pénitentiaire, avec une remise à plat du système actuel, une modernisation de la procédure, un contrôle efficace de toute l'activité judiciaire en Frôce.

Je vous donnerai davantage d'informations sur mon activité en temps voulu. Merci. "

[Sami Berkissian]

Sami fut contacté par un journaliste afin de recueillir son avis sur l'information relative aux actes de tortures commis

Nulle personne ne saurait se voir infliger des actes de torture, quels que soient leur nature. Un régime digne ne verse pas dans l'horreur la plus abjecte au risque de remettre en cause les bases qui constituent son socle démocratique.

La volonté du Président de la République Frôceuse de s'orienter en priorité sur une politique de diplomatie risque de prendre du plomb dans l'aile si le Gouvernement n'éclaircit pas rapidement cette actualité sordide, dont les impacts les plus indésirables seraient de donner du grain à moudre aux Royalistes et de porter atteinte à la crédibilité de la Frôce sur la scène mondiale.

[Michel Poudou]

la torture dans un pays libre contre autrui doit être banni et punie, j'apporte tous mon soutien à Isabel et je demande des sanctions à l'encontre des instances policières nationales frôceuses , ainsi là vérité total sur toute cette histoire.