+ Notre travail d'opposition constructive porte ses fruits.
Nous avons soutenu les contre-propositions du MS face aux faiblesses de la loi sur les bourses au mérite. Ce sont pas moins de 600 millions de plz qui vont améliorer le quotidien des parents de lycéens et qui vont récompenser les futurs étudiants les plus brillants.
Nous avons mené, en coopération avec madame von Bertha, un véritable travail de fond pour pérenniser le statut de l'Opposition officielle pour les générations futures de politiciens d'opposition, même si nous apprécions ce travail, nous entendons bien passer de l'autre côté en mai.
Nous avons mis fin aux changements d'heure qui décalaient les rythmes biologiques de nombreux citoyens et plus particulièrement les plus fragiles d'entre nous. Ces changements n'offraient plus aucune économie d'énergie significative, le sacrifice humaine n'en valait plus le coup.
Nous avons proposé des améliorations substantielles au projet de loi sur les allocations familiales qui ont été adoptées à une très large majorité par l'Assemblée, et je me félicite de l'ouverture d'esprit des députés de la majorité et de l'opposition à ce sujet, la confrontation stérile n'offre jamais de résultat satisfaisant.
Jour après jour, l'OURS montre qu'il est prêt à gouverner et qu'il forme une opposition constructive et respectueuse. Espérons pour l'avenir que cette tradition perdurera.
C'est un homme d'une qualité intellectuelle remarquable comme j'ai pu l'apercevoir lors de son bref passage au contre-gouvernement, et j'espère qu'il sera bientôt de retour, la Frôce a besoin d'un ministre de l'éducation nationale de sa qualité.
+ L'OURS a été en contact, à des niveaux divers, avec les trois candidats à la Présidence de la République, vu le caractère particulier du Président de la République dans les nouvelles institutions et vu que l'OURS n'avait présenté aucun candidat, nous avons cherché à faire le choix de la personne qui partagerait le mieux nos idéaux souverainistes à la tête de la diplomatie frôceuse sans que d'autres considérations politiques n'entrent en compte, et c'est pour cela que nous avons eu des discussions programmatiques avec François Bertrand.
Nous démentons la rumeur d'un soutien décidé à l'unanimité, nous n'avons procédé à aucun vote interne, nous en étions au stade de simples discussions. Il est vrai que nous avons dégagé certaines convergences idéologiques diplomatiques avec monsieur Bertrand, mais rien n'a jamais été décidé.
Il serait temps que monsieur Di Lorenzo constate qu'en Frôce, la tradition est au vote sur la compétence et non sur l'amitié politique, ce qu'a parfaitement montré l'Assemblée Nationale à majorité de droite en acceptant une présidente issue du Mouvement Socialiste. Ce pays, à l'inverse de certains de ses voisins, ne se vautre pas dans la médiocrité politique.
Concernant le scrutin en lui-même, qui débutera jeudi, nous invitons nos sympathisants au civisme et nous les invitons à faire leur choix en leur âme et conscience, les deux candidats ayant un certain nombre de qualités, nous avons bon espoir que le prochain Président soit un gardien des institutions de qualité, en revanche nous serons très attentifs aux orientations diplomatiques, et nous resterons fermement opposés à tous ceux qui veulent brader la souveraineté nationale.
+ Citation de Romain Gary inspirée par une semblable de Charles de Gaulle 14 ans plus tôt.
Soupçonneriez vous le général de Gaulle d'être un anti-patriote ?
Vous favorisez le communautarisme en organisant méthodiquement le rejet, nous le rejetons en prônant le dialogue et la mixité sociale. Nous verrons dans les urnes que les frôceux ne se laisseront pas berner par votre pseudo-patriotisme
+ Qu'il soit français, micronésien ou frôceux un patriote reste un patriote. Le général de Gaulle est un modèle de patriotisme pour tous les patriotes qui rejettent le nationalisme nauséabond tel que le votre.
Nous rediscuterons de tout ça pendant la campagne, nous rendrons l'espoir aux frôceux alors que vous chercherez à leur faire peur en agitant des clichés ridicules sur les "voyous en survêtement".
+ Pour tous ceux qui doutent de la sincérité des intentions de l'OURS, je rappelle que le retrait de la prime majoritaire figurait à notre programme dès la fondation du parti, avant le début de cette législature.
L'OURS se bat pour une démocratie représentative qui favorise pleinement l'épanouissement du pluralisme, le peuple frôceux mérite qu'on le laisse se prononcer sur le poids de chaque courant de pensée plutôt que de négocier ça en cachette entre deux ou trois listes géantes sans âme idéologique.
+ Le Tribunal Pénal d'Aspen vient d'établir un précédent des plus fâcheux en condamnant Alexandre Vailland de Chirey. Nos hommes politiques oseront-ils encore défendre l'intégrité du territoire de peur que la justice relève la moindre faille dans leurs actions ?
Ce jugement fait oublier que les véritables meurtriers sont les milices paramilitaires d'extrême droite dont le chef Hervé Deyzieu est toujours en fuite. En bon républicain, Alexandre Vailland de Chirey n'a fait que défendre le territoire, et je le soutiens totalement.
+ Les déclarations de Francis Marois sur Canal Z sont consternantes.
Réduire la personnalité et l'action d'une ancienne Présidente de la République à sa richesse, dont elle n'a d'ailleurs pas hérité, c'est un procédé digne du Mouvement Anticapitaliste. Je m'attendais à beaucoup mieux venant du directeur du Département des Sciences politiques à Aspen II.
+ Que ce soit clair, je n'ai pas l'intention de participer au prochain gouvernement à titre purement personnel. La position de l'OURS n'est pas arrêtée.
Concernant les propos de monsieur 102 millions (puisque ce monsieur semble tant aimer les chiffres), j'agis en personne qui pense que la qualité d'un responsable politique ne se mesure pas à son portefeuille et en personne qui ne soutient pas les attaques injustifiées sur sa famille.
+ 102 millions restent 102 millions, n'essayez pas de vous faire passer pour un pauvre.
Et étayez vos insinuations sur le crime plutôt que de vous engager dans une rumeur vaseuse sans fondement, la justice serait ravie d'avoir des preuves sur un agissement criminel.
+ L'article de La Croissance reprend la vieille rengaine néo-libérale qui n'est pas de tenter de convaincre la population que leur système a une supériorité inhérente, mais qu'il n'y a aucune alternative.
Les partis de "gauche" qui ont essayé de s'adapter aux exigences des néo-libéraux, c'est à dire la quasi-totalité des membres du Parti Socialiste Européen, le PS en France, le SPD en Allemagne, le Labour au Royaume-Uni et j'en passe ont tous fini par sombrer pour une raison simple, leur électorat sait qu'il existe une alternative, mais leurs dirigeants agissent en capitulants. Difficile de mobiliser dans un tel contextes.
Le but du gouvernement que l'OURS soutient c'est de montrer qu'une politique économique alternative est possible. La Frôce connait une période de croissance continue sans équivalent en Europe de l'Ouest depuis plusieurs années, pour cela la demande a été principalement stimulée, une grande partie du plan Salcedo reposait sur la demande, le RMG et le REU ont également stimulé la demande, les traités commerciaux signés en démocratie directe ont assuré des débouchés à nos entreprises et une reprise de l'emploi, le tout sans troubler cette période faste.
L'amélioration de l'économie par la consommation a fait ses preuves en Frôce, et nous voulons passer à l'échelle supérieure, ce sera à la fois profitable pour les démunis de la société frôceuse, pour les travailleurs qui auront le droit à un rapport de forces mieux équilibré et pour les entreprises qui bénéficieront de débouchés supplémentaires.
L'article évoque les succès relatifs du gouvernement Cameron qui a appliqué les potions néo-libérales pour protéger les intérêts de la City, quitte à inventer des contrats de travail fictifs pour dégonfler les listes de chômeurs, mais il oublie d'évoquer les autres pays appliquant ces potions, la Grèce de Samaras qui les a tellement bien appliquées qu'elle a plongé dans une récession sans fin et qu'elle a permis à Alexis Tsipras qui pesait à peine 4 % dans le passé d'accéder au pouvoir et que dire de notre voisin espagnol où les recettes néo-libérales plaisent tant à la population que le système partisan qui était stable depuis pas loin de 30 ans explose totalement.
Chaque pays et chaque période ont un système économique de référence, ce qui est bon pour l'Allemagne ne l'est pas nécessairement pour la Grèce, et c'est ce qui consacre l'échec de l'euro. La Frôce est un pays qui a une tradition interventionniste, contrairement au Royaume-Uni, l'intervention de l'Etat a tendance à rassurer les consommateurs et les électeurs et c'est l'immobilisme du Gouvernement précédent sur les dossiers économiques qui l'a mené à la défaite.
+ Les succès électoraux de Syriza sont là pour démontrer l'impopularité qu'à atteint la politique d'austérité menée par le Gouvernement précédent, pour qu'un parti qui pesait à peine 4 % il y a deux cycles électoraux se retrouve sur le devant de la scène, c'est qu'il y a un authentique problème. L'expérience grecque montre que les potions néo-libérales ne fonctionnent pas sur l'économie grecque alors qu'elles fonctionnent sur l'économie britannique et sur l'économie allemande si on se limite aux chiffres bruts, sans égard pour les millions de travailleurs précaires. Le taux de personnes sous le seuil de pauvreté en Allemagne est alarmant alors que ce pays est érigé en modèle économique de par ses statistiques flatteuses sur les autres aspects.
Les échecs politiques de Syriza sont liés à une chose cruciale, la Grèce est membre de l'Union Européenne et de la zone euro. L'Union Européenne est basée sur des traités idéologiquement proches du néo-libéralisme, aller vers une autre voie de manière si brusque, ce serait violer les traités, et chacun sait à quel point violer un engagement international constituerait une mise en péril de la diplomatie et de l'économie de tout un pays.
La différence avec le gouvernement frôceux est que la Frôce n'a signé aucun traité idéologiquement lié au néo-libéralisme car nos gouvernement successifs ont eu le bon sens de refuser l'abandon de souveraineté et que donc les frôceux sont toujours maîtres de leur destin.
La victoire de David Cameron est une demi-surprise, historiquement les conservateurs ont toujours été sous estimés par les sondages, l'exemple le plus frappant est la victoire de John Major en 1992 alors que les sondages promettaient une large victoire aux travaillistes, c'est ce qu'on appelle l'effet du conservateur timide. Il faut aussi souligner que les travaillistes ont perdu leur bastion historique écossais du fait de l'éclosion du SNP ce qui rend leur défaite plus visible qu'elle ne l'est vraiment et que les alliés libéraux démocrates de David Cameron ont bu la tasse, preuve qu'une part importante de l'opinion rejette la politique en place.
+ On dirait que je choisis bien mon moment pour revenir.
Les critiques de Paul Marshall sur les sondages sont d'une hypocrisie rare, il a bien mis en avant les sondages frôceux qui se trompent souvent de plus de 10 points pendant la campagne du PPL, alors qu'il est en train de présenter les sondages américains comme un modèle d'erreur.
Pour information, madame Clinton a remporté le vote populaire par une marge allant de 0,2 (écart actuel) à 1,2 (écart projeté par le New York Times) point. Les sondages prédisaient 3,2 points d'écart, ce qui nous fait de 2 à 3 points d'écart, c'est à dire la marge d'erreur.
En extrapolant une erreur du même calibre à la part de la population américaine souhaitant la fin du collège électoral, on en arrive à 69 ou 70 %, un vrai triomphe pour le système que vous défendez, ma foi.
De plus cet homme a le toupet d'insulter une moitié de la population américaine en parlant de cerveaux essorés, de noirs maintenus dans un substitut d'esclavage et d'assistés, et se permet ensuite de parler d'anti-américanisme lorsque quelqu'un critique le système électoral américain, c'est comme si je disais que vous étiez antisioniste comme vous critiquez la proportionnelle, pourtant en vigueur à Israël, nous savons tous que c'est faux.
Je suis à peu près tout sauf atlantiste, notre pays a des liens privilégiés avec la Russie qui nous offrent une place cruciale en Europe, mais je trouve extrêmement grave de s'en prendre à la moitié de la population d'un pays de manière aussi gratuite, bien plus grave que de voir un ministre se moquer de vos contradictions sur les qualités à rechercher dans un système électoral.