AIF 1/5 - Interview des têtes de liste

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Bartomeu Porra
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AIF 1/5 - Interview des têtes de liste

Message par Bartomeu Porra »

Interview de Gaspard Salcedo, ex-ministre d'Etat, député, tête de liste LDF (RPF/URF)
Gaspard Salcedo a écrit :1 / Suite à l'affaire Gesca, pensez-vous qu'il soit nécessaire de prendre des mesures contre les délocalisations ?

La question est quasiment rhétorique, et fera sans aucun doute plaisir aux partisans de la fermeture économique à outrance au détriment de notre visibilité et compétitivité à l'internationale. Moi je vois une chose : si les entreprises délocalisent, c'est que ce n'est pas intéressant pour elles de rester en Frôce. C'est un manque de patriotisme, mais au-delà du caractère répréhensible de la délocalisation, c'est un acte qui nous amène à poser une question simple : comment devenir et rester attractifs pour ceux qui créent des emplois et de l'innovation.
Le RPF voit plusieurs pistes. J'ai su agir dans l'urgence par le passé pour contrer des problèmes économiques, je pense avoir modestement réussi, mais les frôceux n'attendent pas cela, ils attendent des mesures structurelles, sur le long-terme.
Il faut tout d'abord que l'on sache former des jeunes capables de s'insérer rapidement sur le marché du travail, par le biais de filières du secondaire et du supérieur professionnalisantes. Une université dynamique, en lien avec le monde du travail, accessible mais d'excellence, sera ce qu'il y a de mieux pour favoriser l'ascenseur social et notre visibilité internationale. Pour ceux qui ne trouvent pas leur voie dans les filières générales, la valorisation des filières professionnelles est de mise, avec la possibilité d'apprendre auprès des professionnels un métier qui permette à nos jeunes de s'épanouir.
Il nous faut également une fiscalité adaptée aux enjeux de demain : entrepreneuriat, petites entreprises, innovation, nouvelles technologies. Une banque d'investissement, en lien avec l'international, axée sur l'international, pour accompagner les projets de demain, sera de mise.
Mais c'est aussi la vie de l'entreprise qu'il faut changer. Nous ne sommes pas à une époque où nous pouvons imposer pour chaque secteur et chaque boite des contrats de travail type, des durées de travail types, etc. Nous sommes donc, au RPF, en faveur d'une négociation de la durée du travail par branche et par entreprise, de même que pour les règles d'organisation du travail. Un contrat de travail "unique", donnant la part belle à la négociation, sera également mis en place.
Quand on ajoute à cela des mesures administratives en faveur des PME, des mesures de formation professionnelles pour que nos travailleurs soient compétitifs, on obtient un système abouti, cohérent et performant. Et je vous garantit que personne ne voudra plus jamais partir de ce pays.

2 / Que comptez-vous faire contre l'affaire de corruption qui secoue le logement social ?

La corruption ne peut être tolérée dans notre République. Chaque administration doit être contrôlée régulièrement par une haute autorité indépendante qui contrôlera à la fois la bonne gestion du service, l'efficacité du traitement des dossiers, et l'efficacité financière. C'est tout à fait indispensable, car si une telle autorité était déjà en place, croyez-moi que tout n'irait pas à veau l'eau dans ce type d'administration.
La gauche défend une administration intouchable; la gauche et le centre accusent le RPF de vouloir "casser le service public". Cela démontre une chose : l'incapacité à faire preuve de courage pour les grands chantiers que notre pays attends. Aucun autre parti que le nôtre ne souhaite voir apparaître ce que les frôceux attendent : une administration efficace, adaptée aux besoins de la population, incorruptible. Les frôceux veulent voir à quoi sert vraiment leur argent, et quand je vois de telles informations dues à des années de laxisme social-démocrate, je comprends l'exaspération de nos concitoyens.
De quand date la dernière réforme de l'action publique ? Des années et des années. La dernière réforme de l'action publique qui a failli voir le jour, c'est celle que j'ai proposée à Bastien Pommier : il n'a rien voulu savoir ! Il m'a éjecté du gouvernement quand j'ai voulu passer un coup de balai ! Cette fois, les frôceux ne sont pas dupes. Face à l'amateurisme, il n'y a qu'une solution : le RPF.
Par rapport aux logements sociaux proprement dits, ce qui m'a frappé lors du débat sur les affaires sociales, c'était l'incompétence totale des autres mouvements politiques. Il y avait du monde, ça c'est sûr, pour nous sortir des taux incompréhensibles de 45% ou 20% de logements sociaux par commune, pour nous sortir des chiffres de nulle part, juste pour faire bien, pour faire croire qu'on est compétents. Mais il n'y avait personne pour donner une signification à ces chiffres. Les frôceux en ont assez de ce blabla. Moi je ne vois qu'une chose : des logements sociaux rationalisés et octroyés vraiment sur critères sociaux aux personnes les plus en difficulté, et pour le reste, un encadrement des loyers et des allocations sur critères sociaux pour contribuer à financer le loyer. Il n'y a que comme cela que nous serons efficaces.
Contrairement à ce que fait croire la gauche, il n'y a pas de coups de baguettes magiques à donner, il y a des coups de balais à passer.

3 / Pensez-vous qu'accorder une amnistie à Alexandre Vailland de Chirey soit une négation de l'état de droit ou une bonne chose pour l'ordre public ?

C'est constitutionnellement prévu depuis des décennies, et c'était la seule chose à faire pour contrer le gouvernement des juges que la Cour Suprême a voulu mettre en place. Je ne m'étalerai pas sur ce sujet, et d'ailleurs Vailland n'est que 50% de la question. La moitié du problème concerne l'autorisation donnée aux forces de sécurité d'intervenir, l'autre moitié concerne la responsabilité du Ministre par rapport à cette autorisation. Sur le moment, il y avait tout à fait lieu de faire confiance à nos forces d'intervention, qui ont fait leur travail. Vailland n'a fait que donner le feu vert, et vouloir le condamner parce que des fascistes ont commis des crimes irréparables, c'est inacceptable. Les fragiles comme M. Poudou qui veulent faire le buzz sur le dos de la République me glacent les sangs; je n'aurais pas aimé être son voisin pendant la dictature.
Mais au-delà de ce cas précis, c'est notre justice qu'il faut réformer. Il faut laisser aux gouvernants les mains libres pour ces affaires. En aucun cas il ne doit être possible d'invoquer la responsabilité des décideurs pour nos actions de sécurité, extérieure ou intérieure. Les affaires régaliennes sont les affaires régaliennes, que la justice mette son nez dedans, cela s'appelle de l'ingérence. C'est inacceptable et il faut mettre cela au clair.

4 / La Frôce possède un système éducatif qui figure dans les dix premiers mondiaux, que proposez-vous pour améliorer encore plus ce rang ?

Notre visibilité internationale est très importante, mais cela ne fait pas tout. Il faut penser au quotidien de nos enfants, et à leur épanouissement. Notre programme en matière d'éducation est le plus complet de toute la scène politique française.
Nous voulons ainsi renforcer les savoirs fondamentaux dès le plus jeune âge, en français et en mathématiques. La mise en place d'une meilleure évaluation de l'élève et d'un meilleur accompagnement sera nécessaire. Il faut que l'élève soit et se sent accompagné au quotidien, et non mis de côté; il faut que chaque seconde qu'il passe en classe soit propice à la réussite. Également, nous défendons l'organisation des classes en groupes de niveaux, avec des systèmes d'accompagnement personnalisés pour les décrocheurs, la mise en place de classes de remises à niveaux. Pour les ados de 16 à 18 ans, nous voulons mettre en place des formations de remise à niveau à destination des décrocheurs : notre République ne doit pas admettre que certains soient exclus du savoir et du suivi scolaire. C'est une question de valeurs, et de pragmatisme : quels outils auront ces jeunes pour s'en sortir si même l'école les a délaissés ?
Les enseignants devront être régulièrement évalués, et formés aux nouvelles technologies, pour adapter nos établissements au fait que nos enfants doivent être à même de maîtriser les nouveaux outils de notre temps. L'apprentissage précoce de l'anglais doit également être mis en avant, et des cours d'orientation dès le collège doivent être mis en place.
Une mesure à laquelle toute l'équipe du RPF tient beaucoup, c'est celle qui amènera à la création de maisons familiales rurales, et de maisons familiales d'éducation (en ville). Il s'agit de pouvoir donner la possibilité à nos jeunes d'apprendre les valeurs de travail, d'entraide, de camaraderie, au quotidien. Dans un registre moins joyeux mais tout aussi indispensable, il faudra mettre en place des internats disciplinaires de réinsertion scolaire; nous ne pensons pas que tout peut se faire par un coup de baguette magique, avec une pédagogie bien pensante. Parfois, il faut savoir faire preuve d'autorité pour que nos jeunes, en sortant de là, remercient leur pays de les avoir remis sur les rails de la vie.


5 / Beaucoup de militaires sont mécontents de l'image de l'armée et de leurs conditions de travail. Envisagez-vous de renforcer l'armée ?

L'armée est une préoccupation majeure de notre mouvement. Elle est laissée littéralement à l'abandon par les gouvernements successifs : cela ne correspond ni à l'idée que nous nous faisons d'une grande nation, ni à l'idée que nous nous faisons d'un pays qui veut être davantage présent sur la scène internationale. Notre armée doit être restructurée, avec un équipement adéquat et moderne, et un budget revu à la hausse. En interne, il faut accompagner nos militaires, en assurant une reconversion accompagnée entre le monde militaire et le monde civil, avec une politique de ressources humaines adaptée. Mais il faut également voir la formation militaire comme un véritable moteur d'intégration et de promotion sociale : l'armée doit être valorisée, le parcours militaire doit être valorisé, parce que l'armée transmet des valeurs et de véritables formations. C'est ainsi que toute l'armée doit être davantage reconnue professionnellement, y compris l'armée de réserve : il faut la valoriser par une prime financière régulière adressée aux réservistes, ainsi qu'un système de validation des acquis professionnels obtenus dans l'armée.
Puisque l'armée est un formidable outil de formation et de promotion sociale, il faut également mettre en place un service militaire à destination des volontaires et des jeunes désœuvrés, de même qu'il faut valoriser les lycées militaires. Il faut montrer que l'armée peut être une chance de s'en sortir, de se construire.
Mais l'armée ce n'est pas que ça, c'est aussi un symbole, des valeurs, une fierté. Le RPF s'engage ainsi à mettre en place de véritables cérémonies militaires nationales, pour redonner à l'armée la place qu'elle mérite dans l'esprit et le coeur des frôceux.

6 / La bourse d'Aspen a marqué d'excellents résultats pour Xarxa Tech, une société qui est partie de peu de choses. Que comptez-vous faire pour les petits entrepreneurs ?

J'en entends qui tonnent sans arrêt contre la finance; voici un exemple qui montre qu'elle peut être également une efficace accompagnatrice de projets.
Au RPF, nous croyons à l'investissement personnel, au fait d'entreprendre, de prendre des risques, d'innover. Réussir ne doit pas être tabou dans notre pays, et il ne doit pas être mal vu de pouvoir s'enrichir après avoir montré ses talents, pris des risques, monter son entreprise. C'est le mérite, et c'est fondamental.
Tout d'abord nous voulons une baisse de la fiscalité pour les TPE et PME : notre pays a beaucoup à recevoir des petites entreprises, c'est pour cela qu'il faut montrer que la Frôce a confiance en ceux qui innovent, créent des emplois, s'investissent dans leurs projets. C'est une façon de dire : vous donnez moins que les autres au niveau fiscal, mais c'est normal, car notre économie vous fait confiance, et votre Etat compte sur vous. Nous installerons aussi la suppression de la fiscalité d'entreprise pour les deux premières années d'activité d'un entrepreneur : il faut pouvoir se lancer, et quand un entrepreneur se lance, chaque centime compte. Ne bridons pas l'envie d'entreprendre pour quelques pluzins, là où l'Etat a des milliards en réserve, à cause de taux d'imposition trop élevés par rapport à l'usage qui en est fait.
Mais les TPE et PME sont également confrontés, dans leur vie quotidienne, aux problèmes administratifs, à la lenteur de l'action publique et de la paperasse. Pour qu'elles puissent faire face à cela, nous proposons que dans chaque mairie soit mis en place un guichet administratif unique pour les TPE et PME, pour que ces entreprises puissent aisément obtenir des réponses à leurs problèmes, et les régler.

7 / Le plan Lubenac prévoit un investissement de près de 10 milliards de pluzins dans de nouvelles autoroutes. Pensez-vous qu'un tel investissement soit adapté à l'heure où les pics de pollution se multiplient ?

M. Lubenac a des défauts, mais on ne peut pas lui reprocher d'avoir enfin lancé une politique autoroutière d'ampleur. Il faut voir la réalité en face : notre pays est congestionné à cause de routes nationales qui ne mènent nulle part, ou pas assez loin. Les systèmes de routes ont plus de cinquante ans et ne sont plus adaptés à l'évolution de notre pays : il faut repenser les interconnexions entre métropoles, et l'ouverture sur l'Europe et la méditerranée. Selon moi, il n'y a même pas matière à débat : la route, cela peut paraître ringard, mais c'est un important levier de développement économique. Mettre Chouchenn à deux heures d'Anglès, ça a du sens. Mettre Casarastra à cinq heures d'Aspen, ça a du sens. Développer les réseaux, ça a du sens. L'Union Européenne l'a compris des les années 80, avec le réseau transeuropéen d'autoroutes, qui marche à merveille. Et nous, on en est où ? Il est grand temps d'avancer. Je me demande où vivent ceux qui défendent deux salamandres face à la création de richesses et d'emplois...
Concernant la pollution, je vous répondrai que le trafic que l'on retrouvera sur les autoroutes, on les retrouve déjà sur nos routes actuelles mal faites : sauf qu'actuellement, on se retrouve avec des embouteillages monstres, et c'est cela qui est préjudiciable pour l'environnement. Bien entendu, il faut également développer le ferroutage, et les nouveaux modes de transport de marchandises : mais il ne faut pas sauter les étapes et considérer que pour une politique ambitieuse et cohérente de transports, on peut se passer d'un système autoroutier efficace. C'est la position du RPF, et la droite l'a toujours défendue.
Développer le ferroutage, le fret maritime et fluvial, rendre obligatoire le contrôle technique : voilà des mesures qui limiteront à moyen terme la pollution. Et le RPF préconise encore davantage, puisque nous voulons un vrai investissement dans les énergies renouvelables, et faire de la protection de l'environnement une règle constitutionnelle. Mais là, nous parlons d'autoroutes, et le projet Lubenac n'est pas à remettre en question.

8 / Suite à la dernière élection présidentielle, le suffrage universel direct comme mode de désignation du chef de l'état semble en danger. Pensez-vous qu'il serait adapté de passer à un nouveau mode de scrutin ?

La gauche n'a jamais admis que le Président de la République soit doté d'une forte légitimité, parce qu'ils ne comprennent pas l'idée d'avoir un chef d'Etat fort, pour guider la politique de la Nation. Nous sommes en faveur du suffrage universel direct comme mode de désignation du chef de l'Etat, car nous estimons que la représentation nationale ne doit pouvoir agir qu'au niveau de la politique gouvernementale. Au RPF, nous refusons que l'Assemblée Nationale vote pour le poste de Président de la République. Le Président de la République incarne la Nation, représente la Frôce à l'étranger, il est le chef de l'Etat. Quelle serait sa légitimité si il était élu au suffrage universel indirect ? Il n'en aurait aucune. Quand on voit la défiance des frôceux envers certaines élites qui se complaisent à l'Assemblée, doit-on vraiment penser que faire élire les Présidents par les parlementaires est la bonne solution ? Non, non et non. La politique ne doit pas être un vase clos, et la politique de la Nation ne doit pas se décider par le biais d'une seule élection nationale.
Faire élire le Président par la représentation nationale, c'est rendre partisan le poste de Président de la République. Or, le Président ne doit pas émaner d'un parti : il doit émaner de la Frôce. Le Président ne doit pas être le Président des socialistes, des libéraux, ou que sais-je : il doit être le Président de tous les Frôceux. Elire le chef de l'Etat en fonction d'une bancale majorité parlementaire n'a pas de sens, et risquerait de trop rendre partisan cette fonction, alors que le Président doit être trans-partisan, au-dessus des partis, pour représenter notre illustre pays.
C'est donc un faux débat, fait avant tout pour casser ce que notre République a de plus illustre et de plus démocrate : l'élection au suffrage universel direct de notre Président. Il n'y a pas plusieurs conceptions de l'Etat, en fonction des partis; il y a une conception de l'Etat, que le Président incarne avec sa légitimité d'élu par tous les frôceux.

9 / Suite au scandale provoqué par les arrêtés d'Orgues les Bains, pensez vous qu'il soit adapté d'imposer des restrictions supplémentaires sur la présence de l'érotisme et de la pornographie à la télévision ?

Certains s'en sont donnés à cœur joie pour féliciter la dépravation de notre société, applaudir le tout-sexué dans notre société, détruire la pudeur à coups de hache. Car il faut regarder les biens-pensants à l'heure d'aujourd'hui : celles qui disent défendre les femmes se baladent, seins nus, dans les rues, agressent les forces de l'ordre, miment des avortements dans des églises. Est-ce ça, l'image de la femme ? Ceux au centre et à gauche qui sont contre la prostitution parce qu'il s'agit de la marchandisation du corps de la femme, ce qui est vrai, sont en revanche fervents partisans de la PMA et de la GPA, systèmes qui visent à faire de l'enfant et du ventre de la femme des produits consommables comme les autres. Qui donc est humaniste dans ce débat ?
Au RPF, nous sommes cohérents. Nous sommes fiers de nos valeurs, et nous considérons à l'inverse des autres mouvements que tout ne peut être bradé, tout ne peut être toléré au nom d'une "liberté" qui n'a jamais libéré ni rendu personne heureux. Les nouveaux penseurs pensent qu'ils se rendent libre en s'affranchissant de toutes les valeurs de notre civilisation : ce n'est pas vrai. Où est la liberté dans la promotion du sexe à outrance ? Il n'y en a pas.
Il n'y a même pas besoin de regarder dans les autres pays pour se rendre compte à tel point certains veulent casser nos valeurs familiales et traditionnelles au profit de la dépravation avancée de notre société. Ne serais-ce qu'au MS, Mme Nakamura a déjà aboli les jours fériés judéo-chrétiens au profit d'une sorte de calendrier méga-mixte, dont aucune religion ne voulait ! Nous sommes un pays de valeurs et de traditions, nous nous devons de les respecter ! Mme Nakamura, dans sa grande carrière, a également légalisé la "littérature" pédopornographique, soi-disant à titre de traitement ! Mais jusqu'où sommes-nous allés ? Et après, la gauche s'étonne qu'elle n'arrive plus à revenir au pouvoir ! Evidemment, car tout le monde s'est rendu compte que là où elle passait, les valeurs trépassaient !
Au RPF, nous sommes le seul parti fier du terroir, du patrimoine, du passé, des valeurs. Nous sommes contre la PMA et la GPA, pour l'intérêt supérieur de l'enfant, parce que l'enfant a le droit d'avoir un père et une mère, comme tous les autres enfants. Nous sommes contre la prostitution, contre la pornographie télévisée, contre tout ce qui fait que notre société est en perdition.
Au nom de la laïcité, certains autres mouvements sont prêts à enlever les messes du dimanche à la télévision, destinées aux personnes seules ne pouvant se déplacer, en revanche il n'y aurait aucun problème pour diffuser des films pornographiques ? Il y a un grave problème, et le RPF est la solution.

10 / La consultation organisée autour de la sécurité sociale n'a pas rencontré un vif succès. Quel avenir voyez-vous pour la sécurité sociale frôceuse ?

A un moment il faudrait arrêter avec ces "consultations nationales" et autres trucs du genre. Quand on est un gouvernement, on est un gouvernement, et on propose. Cette consultation était bien la preuve que le gouvernement en place n'avait aucune idée, et comptait se reposer sur le peuple pour trouver des solutions et faire semblant d'avancer. Quelle autre explication à cela ? Quand on a des solutions, on les met en place, on ne fuit pas le problème. Parce que c'est ce qu'il se passe depuis des années : les différents partis fuient le problème de la sécurité sociale. Au RPF, nous avons un programme simple : mettre en place un régime de sécurité sociale d'Etat pour les plus démunis, puis au fur et à mesure du niveau de vie, augmenter la part de complémentaire santé privée. Ainsi, plus les gens seront aisés, plus leur part de complémentaire santé sera grande; là où elle ne prendre en charge que peu de dépenses chez les moins aisés, la complémentaire assurera le paiement de tous les soins chez les plus riches. Voilà un système de sécurité sociale qui fonctionne, qui est pragmatique, et qui nous garantit une stabilité budgétaire pour des décennies, si ce n'est plus. De quoi baisser les impôts.
De l'autre côté, le centre dit que nous voulons tuer le service public. Alors que c'est tout l'inverse : nous voulons le rendre efficace, et le moins coûteux possible pour nos concitoyens. Est-ce irréalisable ? Non. A condition que l'on ai le courage de le faire. Et nous l'avons.
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Re: AIF 1/5 - Interview des têtes de liste

Message par Bartomeu Porra »

Interview de Bastien Pommier, Premier ministre, tête de liste LFC (RLPN/ADF/DvD)
Bastien Pommier a écrit :
1 / Suite à l'affaire Gesca, pensez-vous qu'il soit nécessaire de prendre des mesures contre les délocalisations ?

L’affaire Gesca Motors a entraîné dans notre pays un véritable mécontentement auprès des syndicats, des salariés mais aussi auprès de l’ensemble des Frôceuses et des Frôceux. Les rumeurs de plan social et les rumeurs de destructions de milliers d’emploi sur notre territoire aurait eu des effets dévastateurs sur notre économie. Et il était nécessaire de prendre des mesures fortes pour empêcher le départ des emplois vers des pays où la main d’œuvre est la moins chère. Le gouvernement que je dirige pour quelques temps encore a pris l’affaire Gesca Motors comme une alerte et comme la possible émergence d’une politique de délocalisation. Nous sommes fier des décisions prises et nous sommes fiers de la gestion de cette situation qui a monté l'efficacité du gouvernement que je dirigeais dans la gestion de cette crise.
Louis Victor a rédigé un texte de loi permettant de lutter contre les délocalisations en taxant lourdement les entreprises qui partent à l’étranger sur les bénéfices de l’année de la délocalisation et sur l’année suivante. Ces mesures contre les délocalisations sont proposées, elles sont désormais soumises à l’assemblée nationale.

2 / Que comptez-vous faire contre l'affaire de corruption qui secoue le logement social ?

La question des logements sociaux est une question importante, une question qu'il ne faut pas négliger. La liste « Force citoyenne » est attachée au principe de justice et au principe d'égalité. Mais ces deux principes n'entraînent pas le non-respect de certaines règles déontologiques. Depuis toujours, les logements sociaux permettent aux familles les plus modestes de notre pays, de pouvoir vivre décemment, d'avoir un logement décent. Or, une récente enquête montre que les critères fixés par notre Code du Logement ne semblent pas respectés. Il est nécessaire que les personnes ayant réellement besoin d'un logement social en soient les premiers bénéficiaires et que l'ensemble des critères fixés soit respecté.
Il est nécessaire d’être intransigeant avec l’ensemble des personnes qui utilise la corruption ou qui fraude volontairement pour bénéficier d’avantages dont ils n’ont pas besoin à la base. Si de tels agissements sont possibles, c’est que notre loi n’est pas suffisamment claire et ne sanctionne pas suffisamment ces agissements. Nous souhaitons donc mener une véritable réforme de notre Code du Logement, essentiellement dans la question des logements sociaux. De nouvelles dispositions seront prises pour éviter toute fraude et toute corruption dans ce domaine. Renforcement des prises de décisions, mises en place d’enquêtes sur les déclarations des candidats aux logements sociaux, réformes des critères de décisions, telles sont les réformes que nous souhaitons mener pour la question des logements sociaux.

3 / Pensez-vous qu'accorder une amnistie à Alexandre Vailland de Chirey soit une négation de l'état de droit ou une bonne chose pour l'ordre public ?

Monsieur Vailland après avoir été condamné, a bénéficié d’une amnistie. J’ai personnellement, tout comme les députés du Rassemblement de la Droite, approuvé cette amnistie. Il est nécessaire dans cette histoire de faire la différence entre les vrais coupables et les personnes qui ont été forcées, qui ont été menacées, qui n’ont eu le choix. Monsieur Vailland n’est pas coupable dans cette histoire. Il était nécessaire donc de faire le nécessaire pour l’innocenter. J’espère que monsieur Vailland fera désormais son retour dans le monde politique de notre pays, en tant que député déjà et pourquoi pas au sein d’un gouvernement.

4 / La Frôce possède un système éducatif qui figure dans les dix premiers mondiaux, que proposez-vous pour améliorer encore plus ce rang ?

Nous pouvons être fiers de ce système éducatif qui nous place parmi les dix premiers mondiaux. C’est un travail de longue haleine de l’ensemble des ministres de l’Enseignement, malgré leur couleur politique, qui permet à notre pays d’avoir un système éducatif performant. Notre pays mérite tout de même la poursuite de réformes pour le monde éducatif. Je pense en premier lieu aux enseignants et à leur formation. Dans notre pays, peu d’éléments évoquent cette fameuse question des enseignants. Ici, deux théories peuvent s’opposer : d’un côté, la mise en place d’une formation uniquement théorique où le futur enseignant doit digérer des centaines d’informations sur la conduite d’une classe, la loi éducative du pays et d’autres informations. De l’autre côté, la mise en place d’une formation pratique et théorique où le futur enseignant entre progressivement dans le métier et peut ainsi enseigner à de « vrais » élèves tout en continuant son propre apprentissage dans des écoles prévues à cet effet. La force citoyenne souhaite mettre en place la seconde option en proposant aux futurs enseignants une formation complète alliant la pratique et la théorie. Il est cependant nécessaire de prendre en compte que dans cette formation, c’est la pratique qui devra primer et qui sera le cœur de la formation des futurs enseignants.
Nous souhaitons également que les élèves de notre pays sortent de l’enseignement élémentaire en sachant lire, écrire et compter. Nous souhaitons donc accentuer l’enseignement du français et des mathématiques dans l’ensemble des écoles élémentaires et primaires de notre pays afin que chaque élève, quelle que soit sa situation sociale ou personnelle, sachent lire, écrire et compter à l’entrée au collège.

5 / Beaucoup de militaires sont mécontents de l'image de l'armée et de leurs conditions de travail. Envisagez-vous de renforcer l'armée ?

La Défense est, avec d’autres, un domaine souvent oublié de l’ensemble des gouvernements. Au fur et à mesure des années, notre armée et notre Défense a vieilli, ne s’est pas suffisamment modernisé pour répondre aux défis actuels du monde. Notre principal projet sera donc de répondre aux attentes de nos militaires et de prendre en compte leur difficulté, notamment dans le cadre de leurs équipements.
Nous avons récemment demandé un rapport sur l’état de notre armée et sur les conditions de travail de nos militaires, dont il faut saluer le travail et leur témoigner toute notre gratitude. Nous répondrons à leurs attentes en lançant un vaste plan de rénovation de nos infrastructures et de nos équipements militaires : rénovation des bases militaires, construction de nouvelles bases militaires, modernisation de nos équipements, hausse des salaires, meilleurs reconnaissances du travail de nos militaires, tels sont les grands chantiers que nous souhaitons mettre en place. Même si nous nous refusons toujours de faire ingérer aux conflits mondiaux, nous devons être prêts à répondre à de possibles attaques, notamment dans le cadre du terrorisme qui gangrène le monde actuel.

6 / La bourse d'Aspen a marqué d'excellents résultats pour Xarxa Tech, une société qui est partie de peu de choses. Que comptez-vous faire pour les petits entrepreneurs ?

La société Xarxa Tech montre le dynamisme et l’attractivité de notre pays dans certains domaines, dans une certaine forme de technologie. Nous ne pouvons que nous féliciter des succès engendrer par la société qui ce soit à la bourse d’Aspen mais également sur la scène internationale. Nous espérons que cette petite entreprise continuera de se développer et deviendra vraiment une grande entreprise frôceuse à l’étranger.
La société Xarxa Tech est une petite société qui s’est développé progressivement. Elle doit être un exemple pour les petites et moyennes entreprises qui sont sur notre territoire. Mais pour cela, nous devons les aider et les accompagner. Pour cela, nous proposons de mettre en place une véritable politique en faveur des petites et moyennes entreprises : nous avons déjà proposé une baisse des charges sur les bénéfices de ces entreprises, mais nous devons aller plus loin. Nous souhaitons véritablement intégrer ces entreprises dans l’économie frôceuse. La force citoyenne souhaite aider et accompagner les petites et moyennes entreprises, moteur de notre société. Pour une croissance encore plus forte, nous devons aider les sociétés qui sont en réalité le cœur de notre économie. Pour cela, il est nécessaire de prendre des mesures leur permettant de vivre, voire de survivre face aux firmes multinationales de plus en plus implantées. Ainsi, nous proposons que l'Etat investisse dans les TPE et PME qui développent les filières d'avenir, telles le développement durable, l'éco responsabilité et les énergies alternatives et non polluantes. Nous souhaitons également créer de véritables échanges entre les PME/TPE et les grandes entreprises : pourquoi une grande entreprise frôceuse ne pourraient-ils pas demander à une petite entreprise de travailler de concert ? Nous souhaitons une véritable mise en réseau des grandes entreprises et des PME/TPE, pour créer une complémentarité profitable et nous souhaitons encourager les investissements envers les petites et moyennes entreprises.

7 / Le plan Lubenac prévoit un investissement de près de 10 milliards de pluzins dans de nouvelles autoroutes. Pensez-vous qu'un tel investissement soit adapté à l'heure où les pics de pollution se multiplient ?

Il est vrai que sur le gouvernement Von Bertha I, M. Lubenac a proposer de moderniser les transports publics qui a coûté plus de 9 milliards de pluzins ce qui reviendrais approximativement à 450 millions de pluzins sur les vingt prochaines années, c'est un investissement très lourd, mais le projet de loi qu'avait rédigé M. Lubenac prévoyait de développer la mobilité entre les grandes villes, raccourcir la durée du trajet de 3h00 au lieu de 6h30 donc ce qui permettra de réduire les embouteillages sur les routes nationales en périodes estivales quand nous avons que c'est la première cause du relâchement de gaz d'échappement et diverse d'autre substance nuisible à la santé de nos concitoyens donc je pense tout à fait que cet investissement est adapté pour lutter contre les pics de pollution, car le réseau autoroutier sera élargi à plus de 2000 kilomètres contre 1000 il y a encore quelque temps avant le commencement des travaux et je peux même vous assurer que ce projet est très bien géré.
Pour finir, cet investissement permettra le désenclavement des territoires, un réseau autoroutier plus fluide à l'avenir et ce projet, ce sont nos concitoyens qui en profitent et qui en profiteront.

8 / Suite à la dernière élection présidentielle, le suffrage universel direct comme mode de désignation du chef de l'état semble en danger. Pensez-vous qu'il serait adapté de passer à un nouveau mode de scrutin ?

L’avant-dernière élection présidentielle, avant l’élection de Monsieur Lacroix de Beaufoy, a été une élection inédite avec les tentatives de fraude avérées de l’un des deux candidats à la présidentielle, candidat qui a souhaité se représenter par la suite et nous avons vu que les Frôceux ont décidé de le sanctionner lourdement.
Cependant, l’élection présidentielle est encore un rendez-vous attendu de nos concitoyens. Le plus haut personnage de l’Etat est le garant de l’indivisibilité de notre République, garant de notre sécurité et garant de l’ensemble de nos institutions. Il est nécessaire que les Frôceuses et les Frôceux aient leur mot à dire sur cette élection et sur la personnalité qui les représentera pendant plusieurs années à l’échelle nationale mais également internationale. Nous souhaitons donc conserver l’élection présidentielle au scrutin universel direct. Ce n’est pas l’action d’une personne qui doit remettre en cause ce scrutin. Ce n’est pas la légitimité et la crédibilité de la fonction présidentielle qui a remise en cause mais la légitimité et la crédibilité d’un candidat qui est aujourd’hui bafouée.

9 / Suite au scandale provoqué par les arrêtés d'Orgues les Bains, pensez-vous qu'il soit adapté d'imposer des restrictions supplémentaires sur la présence de l'érotisme et de la pornographie à la télévision ?

Les arrêtés d’Orgues-les-Bains ont suscité une véritable polémique. En tant que Premier ministre, j’ai souhaité que la liberté des chaînes de télévision, dans le cadre de la loi actuelle soit respectée. Mais ces arrêtés peuvent soulever une vraie question : quelle place accorder à l’érotisme et à la pornographie ? Concernant la pornographie, la loi actuelle est assez sévère car elle est interdite de diffusion entre 6h du matin et minuit, heure à laquelle les enfants ou jeunes adolescents ne sont plus devant la télévision.
Concernant la question de l’érotisme, il est nécessaire de se poser la question, toujours en rapport à la loi. Nous avons deux interdictions qui peuvent évoquer la question de l’érostisme : le Code orange (Programme contenant un nombre modéré de scènes pouvant lourdement heurter le jeune public) et le Code rouge (Programme contenant un nombre conséquent de scènes pouvant lourdement heurter le jeune public). Ces programmes ne peuvent être diffusés que de 22 heures le soir à 6 heures le matin. L’érotisme pouvant choquer certains enfants ou jeunes adolescents, il pourrait être nécessaire de durcir la loi en faisant en sorte que les scènes d’érotisme connaissent les mêmes interdictions que la pornographie. Aujourd’hui, il est nécessaire de protéger les enfants et cela peut passer par un durcissement des règles.
Plus largement, ce système de code paraît vraiment désuet, compliqué : il pourrait être envisagé une simplification de ce système en ne proposant plus que 3 ou 4 codages différents plutôt que les 7 existant actuellement.

10 / La consultation organisée autour de la sécurité sociale n'a pas rencontré un vif succès. Quel avenir voyez-vous pour la sécurité sociale frôceuse ?

Il est vrai que la sécurité sociale et la consultation mise en place n’a pas attiré beaucoup de personnes. Pourtant cette question est nécessaire afin de permettre à toute et à tous de bénéficier d’un système de santé égalitaire. Quand j’entends ce que souhaite faire la liste de Monsieur Salcedo au sujet de notre sécurité sociale, nous pouvons bondir. Il est nécessaire de faire en sorte que cette sécurité sociale reste sous le giron national en proposant une politique de soin équitable, quel que soit le niveau de richesse. Il sera cependant nécessaire de prendre des décisions sur cette question, notamment dans la question de son financement. Pour cela, nous proposons d’étudier le plus rapidement possible le dossier en cherchant à rationaliser les dépenses de la sécurité sociale qui peuvent être exorbitantes. Pourquoi ne pas mettre en place une politique généralisant l’utilisation des médicaments génériques ? Pourquoi ne pas revoir notre système de sécurité en faisant en sorte que les dépenses soient vraiment justes ? Pourquoi ne pas voir émerger de nouvelles mutuelles permettant à tous d’avoir une couverture de soin efficace ? Tant de questions qui permettront à notre sécurité sociale d’être véritablement efficace et qui permettra à tous de pouvoir se soigner décemment.
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Bartomeu Porra
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Re: AIF 1/5 - Interview des têtes de liste

Message par Bartomeu Porra »

Interview de Frédéric Lollichon, tête de liste MA :
Frédéric Lollichon a écrit :
1 / Suite à l'affaire Gesca, pensez-vous qu'il soit nécessaire de prendre des mesures contre les délocalisations ?

Oui, bien-sûr, mais pas seulement. Les délocalisations servent souvent de prétexte aux multinationales pour justifier les licenciements ou les bas salaires. Si elles sont en partie responsables du chômage et de l'exploitation moderne des travailleurs, la source principale de ces deux problèmes, ce sont les licenciements. Pour le Mouvement Anticapitaliste, il faut non seulement lutter contre les délocalisations, mais aussi et surtout interdire les licenciements.

Je vais vous dire : bien que les délocalisations soient le subterfuge classique du patronat pour justifier les mauvaises conditions de travail et de rémunération des ouvriers, la réalité, c'est que les salaires les plus bas concernent les emplois liés aux services à la personne ou à la restauration, des activités qu'il est impossible de délocaliser. Il faut donc chercher le problème ailleurs, et c'est bien pour cela que je vous oriente sur les licenciements en eux-mêmes. Contrairement à ce que l'on cherche à nous faire croire, les pays impérialistes investissent entre eux. L'investissement des pays européens à destination des pays à bas salaire reste marginal selon l'OCDE. Et vu le nombre d'entreprises étrangères qui décident d'investir sur le marché du travail frôceux, cela signifie que le coût du travail chez nous reste faible par rapport aux autres nations impérialistes. Ce qui explique notamment pourquoi nos ouvriers ont d'aussi piètres conditions de travail et rémunérations... Ce sont les grandes entreprises des pays impérialistes qui ont elles-mêmes exacerbé la mise en concurrence des travailleurs dans un système purement globalisé. Les délocalisations témoignent en partie de la barbarie du capitalisme. La logique du capitalisme ne s’encombre pas de justice sociale, ni encore moins de toute considération écologique.

Si les délocalisations sont en partie responsables du chômage et des mauvaises conditions de travail, ces deux tristes réalités restent la conséquence directe d'une politique des classes dominantes visant à accroître constamment des taux de profits records. Face aux délocalisations, il est ne faut pas déraper dans des formes de protectionnisme exacerbées, qui n'auront pour réel effet que de faire monter le réactionnisme nationaliste, tel que le pratique le RPF... Ni même se laisser tenter par la politique de la poule aux œufs piégés si défendue par les sociaux-démocrates comme le Rassemblement Démocrate fondée sur des prétextes prétendument sociaux. Il n’y a pas de hiérarchie chez les capitalistes. Ce sont tous les mêmes, d'où qu'ils viennent ! Il y a donc les capitalistes face au monde ouvrier. Donc interdire les délocalisations d'accord, mais nous préférons quand-même défendre l'interdiction des licenciements qui englobe les délocalisations, cas de figure comme d'autres du capitalisme moderne. Et nous n'y parviendrons que par l'intermédiaire des grandes luttes sociales et générales.


2 / Que comptez-vous faire contre l'affaire de corruption qui secoue le logement social ?

Il faut tout simplement que la loi soit bien plus dissuasive à l'encontre de ces élus politiciens de métier qui font exploser leurs profits personnel sans se soucier de toutes ces familles pauvres qu'ils privent de ce droit fondamental qu'est celui de posséder un toit. Mais bien plus que par l'environnement légal, une lutte active contre la corruption à ce niveau passe par un contrôle renforcé et systématique opéré auprès de toutes les municipalités pour vérifier qu'elles mettent bien à la disposition des classes populaires le nombre de logements sociaux légal. Mais je vais vous le dire franchement : il y en a marre de ces hommes politiques malhonnêtes, de ces énarques qui remplissent leurs coffres forts sur le dos des personnes en besoin. Je suggère donc que la politique locale ne soit plus un métier rétribué, mais simplement un engagement citoyen et militant bénévole. Vous verrez que là, bizarrement, les rats auront déjà quitté le navire.

Cette affaire de corruption au niveau des logements sociaux soulève cependant un problème d'importance. En fait, il en souligne même deux : d'une part nous n'avons pas assez de logements sociaux pour répondre aux besoins de la population, d'autre part il y a de plus en plus de familles pauvres en Frôce. Assez dingue pour un pays qui se veut avancé ! Je souhaite donc que le problème soit traité à la source : pour moins de misère, il faut davantage d'emplois, donc l'interdiction des licenciements, la création de 500 000 emplois dans le service public, de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.


3 / Pensez-vous qu'accorder une amnistie à Alexandre Vailland de Chirey soit une négation de l'état de droit ou une bonne chose pour l'ordre public ?

Franchement, je vais vous dire... Je m'en fous. La situation personnelle de Monsieur de Chirey m'importe assez peu, à vrai dire aussi peu que le pseudo retour de François Bertrand en politique ou que les galipettes de Monsieur di Lorenzo à Norijo. Surtout quand on sait qu'il fut l'un des pires présidents de l'histoire de Frôce, certainement le plus corrompu, et assurément celui qui a donné un coup de pouce - un de plus ! - au grand patronat.

Moi, ce que je sais, c'est qu'un néo-nazi criminel, qui a tué des familles entières, rappelant ainsi les heures les plus sombres de l'histoire, est encore en cavale... Et se prélasse certainement en Amérique du Sud. Et ça, qui s'en soucie ? Plus personne. Quand est-ce que la justice cherchera-t-elle à rendre justice à ces familles qui ont perdu des proches dans ce massacre ? Le gouvernement actuel et les deux précédents ont-ils réellement cherché à traquer Deyzieu et sa bande, à coopérer avec les autorités de pays sud-américains pour retrouver ce salaud et le juger comme il se doit ? Je ne crois pas...


4 / La Frôce possède un système éducatif qui figure dans les dix premiers mondiaux, que proposez-vous pour améliorer encore plus ce rang ?

Je ne suis pas favorable à ce que nous participions à cette course au résultat avec d'autres nations avancées, car j'ai peur que notre système ne soit comparé à celui d'autres pays, à cultures complètement différentes, et qu'au final on se retrouve avec un pastiche de ce qui se fait ailleurs sauce frôceuse. Quand je vois que la Finlande et le Royaume-Uni figurent dans ce classement, je me dis qu'il ne serait vraiment pas judicieux de faire dans la photocopie.

Nous avons un modèle solide qui se doit d'être conservé... Mais surtout renforcé. Je ne trouve pas acceptable qu'il existe des collèges de niveau ou des écoles privées religieuses. Je suis pour la pleine égalité d'accès à l'instruction. Comment améliorer notre système éducatif ? En donnant davantage de moyens aux enseignants pour instruire les jeunes. Cela passe selon moi par la création de 100 000 postes dans l'Éducation Nationale pour désengorger les effectifs qui peuvent atteindre 40 élèves par classe dans certains établissements. Il s'impose également de conférer de meilleurs salaires aux professeurs, car oui c'est un travail pénible et psychologiquement impactant. Trouvez-vous normal qu'un jeune professeur récemment titularisé, en possession d'un master et ayant réussi son concours, ne gagne que 1 200 Pluzins par mois ? Moi pas. J'estime également qu'il faut favoriser la mixité sociale dans tous les établissements scolaires et interdire les écoles privées payantes ou communautaires au nom de l'égalité des chances et de l'éveil apporté par le multiculturalisme, qui a déjà fait ses preuves depuis longtemps dans certains établissements.


5 / Beaucoup de militaires sont mécontents de l'image de l'armée et de leurs conditions de travail. Envisagez-vous de renforcer l'armée ?

Non, je suis pour le démantèlement de l'armée permanente et pour la formation d'une armée de réserve qui ne sera activée qu'en cas de conflit sur notre territoire. Posséder une armée active signifie pour un pays capitaliste de se soumettre à la dictature impérialiste et donc d'envoyer des citoyens se battre pour de mauvaises raisons, de créer des machines de guerre coalisées pour les engager dans des guerres économiques.

L'imagerie militaire s'appuie toujours sur la fibre virile et violente, mais le discours a évolué à l'image de la société. L’armée tente de se montrer présentable et de contrer les réflexes antimilitaristes qui peuvent rester. Les engagements mis en avant se veulent plus humains, avec des slogans plutôt tapageurs. Il s'agit en fait de donner une vague caution humanitaire aux machines de guerre. De nombreuses affiches présentent aussi des soldats suréquipés à l'attitude bienveillante face à des enfants africains maigres et nus. Ce faux humanitarisme des armées impérialistes sert simplement à justifier l'injustifiable, celui d'interventions qui déciment les populations locales et empirent souvent la situation. Et à chaque fois, vous apprendrez bizarrement que dans chaque pays où les coalitions impérialistes interviennent, il y aura un enjeu en termes d'argent ou de ressources : le fameux pétrole qui a encouragé notre voisin français à intervenir au Mali, par exemple...


6 / La bourse d'Aspen a marqué d'excellents résultats pour Xarxa Tech, une société qui est partie de peu de choses. Que comptez-vous faire pour les petits entrepreneurs ?

Avant de nous soucier des patrons, pensons d'abord aux salariés. Quand les conditions de travail seront devenues dignes sur le plan humain, quand les salaires seront largement revus à la hausse et modulés en fonction de la pénibilité du travail, quand il n'y aura plus de chômage et plus de misère sociale, alors nous pourrons sûrement nous soucier des chefs d'entreprise. Pour nous, il n'y a pas de hiérarchie... Même si les patrons ne seraient rien sans les travailleurs qu'ils exploitent allègrement pour bonifier d'importants profits. Le terme de "petit entrepreneur" ne sert qu'à minimiser la réalité de l'exploitation moderne, présente à toute échelle d'entreprise, et à lisser l'image d'une partie du patronat. Mais le constat est clair : il faut agir pour les travailleurs, pas pour les patrons.


7 / Le plan Lubenac prévoit un investissement de près de 10 milliards de pluzins dans de nouvelles autoroutes. Pensez-vous qu'un tel investissement soit adapté à l'heure où les pics de pollution se multiplient ?

Il est complètement inadapté, et pas que sur le plan écologique. Comment accepter que l'on claque 10 milliards de Pluzins pour avoir des autoroutes payantes flambant neuves alors que l'on ne fait rien pour aider les plus pauvres dans leur quotidien ? Cet argent devrait être utilisé plus intelligemment et donc investi dans une politique sociale radicale. Encore un moyen de détourner des fonds publics en les donnant en cadeau à des sociétés d'exploitation d'autoroutes qui s'en mettent déjà plein les poches en pratiquant des tarifs scandaleux à chaque péage...


8 / Suite à la dernière élection présidentielle, le suffrage universel direct comme mode de désignation du chef de l'état semble en danger. Pensez-vous qu'il serait adapté de passer à un nouveau mode de scrutin ?

Je suis partisan de la démocratie directe, la plus juste et la plus représentative. Le prétexte de la corruption est fallacieux ici : il y a toujours eu de la corruption et il y en aura encore même si nous passons au scrutin indirect. Il s'agit surtout là d'une tentative du système de faire barrage aux formations militantes et adversaires du capitalisme, comme la nôtre, en offrant la désignation du Président de la République aux parlementaires... Et on sait très bien que le mode de scrutin législatif est déjà un frein considérable à la bonne représentation de la gauche anticapitaliste et de facto indésirable.


9 / Suite au scandale provoqué par les arrêtés d'Orgues les Bains, pensez vous qu'il soit adapté d'imposer des restrictions supplémentaires sur la présence de l'érotisme et de la pornographie à la télévision ?

Pffffff... Mais vous avez pas d'autres questions plus essentielles à me poser ? Je n'ai pas envie d'épiloguer sur les excès de pouvoir d'une maire d'extrême-droite. L'extrême-droite n'a aucun programme, il faut donc toujours qu'elle cherche à se faire remarquer de façon démesurée dans une stratégie purement électoraliste. L'érotisme et la pornographie sont un faux problème. Le vrai problème, le mal de notre société, c'est bien l'extrême-droite et des idées nauséabondes. Il faut montrer une résistance quotidienne, dans la rue comme dans l'esprit de tous, contre la montée de l'extrémisme qui tue - nous l'avons bien vu à Nobles - et divise la société par la stigmatisation des autres cultures.


10 / La consultation organisée autour de la sécurité sociale n'a pas rencontré un vif succès. Quel avenir voyez-vous pour la sécurité sociale frôceuse ?

La sécurité sociale porte bien mal son nom. Elle n'est plus vraiment sociale, ça on peut le dire... Je suis donc pour un avenir résolument social et cela passe pour moi par la gratuité totale de l'ensemble des médicaments pour en rétablir l'égalité d'accès. J'estime également que les dépassements d'honoraires soient interdits, et les durées de remboursement sensiblement réduites. En outre, la simple visite chez le médecin généraliste doit pouvoir se faire sans avance de frais. Il 'agit donc d'un éternel faux débat visant à faire passer la sécurité sociale frôceuse comme un trou béant inefficace. S'il est effectivement inefficace en l'état car pas égalitaire, son mode de fonctionnement n'a rien de béant, au contraire la vanne est plutôt fermée, et bien verrouillée... Le rôle de la sécurité sociale est de garantir une couverture digne et efficace à toute personne, frôceuse ou non, quelle que soit son origine sociale. Le domaine de la santé ne doit en outre pas être une activité lucrative, mais bien un service universel.
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Re: AIF 1/5 - Interview des têtes de liste

Message par Bartomeu Porra »

Interview de Mackenzie Calloway, Présidente de la CMF, tête de liste RD :
Mackenzie Calloway a écrit :
1 / Suite à l'affaire Gesca, pensez-vous qu'il soit nécessaire de prendre des mesures contre les délocalisations ?
Oui il est très important de prendre des mesures contre la délocalisation, c'est nécessaires surtout pour les salariés. Mais avant il faut également se poser la question du pourquoi certaines entreprises se délocalisent ? si nous arrivons à comprendre pourquoi, beaucoup de choses évolueront et des solutions seront trouvés afin de ne plus voir cela en frôce. Nous devons rendre plus compétitives nos entreprises et ainsi agir pour la croissance et protéger les emplois, c'est dans cette état d’esprits que nous avons proposé un projet économique, ambitieux au service des entreprise, des salariée et de la jeunesse. Nous prônons l'arbitrage des pouvoirs publics, dans le cadre de délocalisation ou les entreprises ferais des bénéfices. Il est également important qu'un dialogue sociale entre les partenaires sociaux et les entreprises soit réunis a chaque difficultés. Nous prendrons des sanctions justes contre des entreprises aux profits qui projettent de délocaliser leurs activités.
2 / Que comptez-vous faire contre l'affaire de corruption qui secoue le logement social ?
Nous avons pris connaissance de ce problème comme tous les Frôçeux, par l'AIF. C'est un dysfonctionnement important dans notre système et cela porte le discrédit sur l'institution publique en générale. Nous avons été interpellés par ce rapport du syndicat des locataires, et nous l'avons été encore plus lorsque le gouvernement, Premier ministre en tête, a chargé les ministres compétents d'une enquête sur le fonctionnement de l'AFL. Quel est le résultat de cet audit interne aujourd'hui ? Pourquoi le Gouvernement n'était-il pas au courant de ces pratiques avant et pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas pris les devants d'un audit avant la parution de ce rapport. Comment se fait-il qu'un gouvernement avec les moyens nationaux dont il dispose ne sache pas plus que le syndicat des locataires !

Du reste, si nous arrivons aux responsabilités, je veillerai en tant que députée, à ce que le gouvernement donne un fameux coup de balai dans cet organe public en fonction des résultats de l'audit. Finies les nominations politiques, finis les arrangements et les attributions entre amis. On pourrait imaginer un organe final de contrôle des décisions des fonctionnaires avant une décision finale. Le vrai problème de l'AFL, c'est la corruption des collectivités territoriales pour ne pas être sanctionné pour le non-respect des quotas de logements sociaux. Il faut résoudre ce problème et il faut privilégier dès le retour de la gauche au pouvoir, avec ou sans nous, une concertation pour revoir et adapter les quotas et les efforts demandés aux communes. Le RD propose la création de 60.000 logements sociaux dont 40.000 à but réellement social et 20.000 destinés à être remis sur le marché pour des jeunes couples ou des citoyens qui souhaitent acquérir un logement et devenir propriétaire ? Les critères devront être établis à travers de nouvelles réglementations et définissant des critères bien spécifiques et bien contrôlé. Les critères devront être établis à travers de nouvelles réglementations et définissant des critères bien spécifiques et bien contrôlé. Nous devons également repenser les subsides liés à l'instauration de logements sociaux aux collectivités. Nous devons étudier les moyens qui pourraient être mis en place pour réduire au maximum les possibilités de détournement et pour que le gouvernement central agisse directement dans une optique d'aide aux communes.

Sans oublier bien sûr que je pense personnellement qu'une rencontre avec les représentants de l'AFL et les représentants de l'ALLSF est nécessaire avant toute initiative politique.
3 / Pensez-vous qu'accorder une amnistie à Alexandre Vailland de Chirey soit une négation de l'état de droit ou une bonne chose pour l'ordre public ?
On ne peut pas vraiment juger, nous, simple citoyen, le pourquoi et le comment et surtout, le "sur quoi" Alexandre Vailland de Chirey a été reconnu coupable par la Justice. Tout cela s'est déroulé en huis-clos mais je pense que les juges ont fait leur devoir, et ils ont fait ce qu'ils avaient à faire avec tout le recul que demande la difficile fonction de magistrat.

D'un point de vue citoyen, nous avons été marqués par l'intervention sur notre propre territoire des avions militaires. Mais il semblerait que les avions de chasse n'ont bombardé aucun bâtiment de Nobles, ils ont repéré le terrain et puis des militaires ont été parachutés à quelques kilomètres de la cité qui s'était déclarée indépendante. On reprocherait à Monsieur Vailland de Chirey de ne pas avoir fait appel aux renseignements, et certains, dans mon parti, parlent de l'implication pourtant primordiale des services de sécurité infiltrés dans les récents attentats de Paris et particulièrement dans la négociation de l'hypermarché kasher. Pour moi, ce n'est pas le même exemple que l'hyper marché Kasher. À Paris, les renseignements avaient la possibilité et l'ont d'ailleurs fait, d'entrer en contact avec le protagoniste. À Nobles, personne n'a pu rentrer. Et je pense que la volonté des autorités dissidentes étaient de ne toute façon pas entrer en contact avec les représentants de la République. Il y a aussi le fait que les citoyens frôçeux qui ont été froidement exécutés l'ont été par le seul fait des milices dissidentes et que ce n'est pas des dommages collatéraux de l'armée régulière de notre pays.

Que ce serait-il passé si nous avions été aux responsabilités ? Aurions-nous agi de la même façon ? Aurais-je agis de la même façon si j'avais été ministre de l'Intérieur ? Bien sûr. J'aurai mobilisé les moyens les plus forts de la République, c'est-à-dire l'Armée Républicaine, pour rétablir l'ordre de la République, ses valeurs protectrices et ses principes d'égalité, de liberté et de fraternité. Les moyens de pressions politiques ont conduis à l'isolement de Nobles, le maire ne voulant pas respecter les injonctions d'Aspen a préféré isoler des milliers de citoyens frôçeux et de leur supprimer leurs droits, leur liberté, leur chance d'égalité. Le Président Bertrand et le Ministre Vailland de Chirey ont réagi pour sauver l'unité Républicaine. L'armée frôçeuse a tué des citoyens rebelles par acte de légitime défense et parce que la guerre a été déclarée par l'autre camp. Les citoyens innocents ont été abattus froidement par le régime d'extrême droite de l'ancien maire de Nobles. La présence de l'armée et la tentative réussie de reprendre Nobles ont acculé des fous furieux qui de toute façon n'avaient pas l'intention de se rendre ou d'établir des négociations. Les citoyens innocents sont morts pour liberté et morts pour la République. Mais ce n'est pas la République qui les a tués. La loi d'amnistie est bonne dans le sens où il en était de la responsabilité politique. Les méthodes de l'extrême droite à Nobles étaient identiques à celles de l'Etat Islamique. On perd du temps à négocier sur ce qu'ils veulent et en attendant, ils exécutent nos citoyens. Il en va de la responsabilité politique d'amnistier les responsables politiques qui ont protégé la République, quitte à être un peu trop rapides dans les démarches et à prendre le temps dans les prochains mois de réfléchir sur des gardes fous qui éviteraient de créer des précédents dangereux pour la défense de notre République.

Mais je veux aussi dire une chose, c'est que les véritables victimes dans cette affaire, ce n'est surement pas Alexandre Vailland de Chirey. C'est Nobles-des-Prigors et ces concitoyens. Ils ont été oubliés par la République comme s'ils avaient véritablement responsables de la situation désastreuse qui a ensanglanté la ville. Aujourd'hui, nous devons reconstruite Nobles-des-Prigors sur un plan politique, moral et dans l'esprit des principes républicains.
4 / La Frôce possède un système éducatif qui figure dans les dix premiers mondiaux, que proposez-vous pour améliorer encore plus ce rang ?
Une société juste, c'est une société qui donne sa chance à chacun, d'abord par l'éducation et le soutien à la jeunesse

La réussite viens essentiellement que notre éducation est très centralisé, piloté par le ministère de l’Éducation nationale.Il faut continuer ainsi, ont peu se féliciter que notre pays, puisse offrir à nos plus jeunes un système de qualité,mais comme vous le dite dans votre question, il faut améliorer encore non pas le rang, mais les conditions d’apprentissage de nos élèves. Parce que c’est dès le plus jeune âge que se forgent les inégalités, que nous voulons lutter activement contre les violences scolaires en recrutant massivement des éducateurs, pour conserver un climat serein dans les établissement scolaire. Améliorer notre système d’éducative, c’est renforcer l'éducation aux valeurs et aux principes de la laïcité dans les établissements scolaires, nous proposons la mise en place d'une journée de la laïcité.
5 / Beaucoup de militaires sont mécontents de l'image de l'armée et de leurs conditions de travail. Envisagez-vous de renforcer l'armée ?
Dans un contexte international incertain, complexe et traversé par des crises de toute nature, le Rassemblement Démocrates s'engage à un renforcement de la sécurité en général et une réforme de nos moyens militaires par un réinvestissement dans notre armée. Notre objectif est de rédiger avec les futurs parlementaires, une nouvelle loi de programmation, afin de mettre en œuvre les orientations de la politique de défense pour les prochaines années. Nous n'avons pas vraiment besoin d'être hyper armé et de cultiver une paranoïa militaire insensée mais cette modernisation de l'armée tant promise ces dernières années amènera une réévaluation exceptionnelle du budget du ministère de la Défense dans les lois de finances des trois derniers quadrimestres 2015 afin de débuter les aménagements nécessaires. Nous voulons promouvoir une politique militaire active non-violente sur la scène internationale. Bien sûr, nous sommes conscient du paradoxe entre les notions de non-violence et d'armée, mais nous voulons que l'armée frôçeuse dès demain s'axe principalement sur des missions de maintien de la paix et soit une des meilleures armées dans la formation des services de défense et de sécurité des autres pays et particulièrement des pays en pleine reconstruction. Nous sommes conscient de l'engagement désintéressé au service de notre pays de nos soldats, mais nous entendons aussi le désarroi des familles et l'angoisse des proches lorsque nous prenons la lourde décision d'envoyer des enfants de la nation combattre au péril de leurs vies. Malheureusement, à l'heure actuelle, le RD n'est pas en mesure de connaître avec exactitude les chiffres et les statistiques de la Défense nationale, seul le gouvernement dispose de ceux-ci. Je ne peux donc malheureusement pas vous répondre précisément sur quel département et avec quels moyens nous allons renforcer la Défense dans telle ou telle situation. Ce que je peux vous dire c'est que nous militerons pour que notre pays use autant que possible des canaux diplomatiques pour désamorcer des conflits mais qu'en parallèle, nous ne lâchions jamais le principe d'aide humanitaire aux populations en difficulté. A ce titre, nous n'hésiterons pas à demander à déployer nos militaires partout où ce sera possible pour aider les populations locales dans leur quotidien. Il faudra bien sûr que cela se fasse de concert avec nos diplomates pour ne pas mettre en danger la vie de nos soldats, mais nous devrons déployer du mieux que nous pourrons nos effectifs pour que notre efficacité, nos matériaux performants et nos infrastructures modernes puissent servir à l'établissement d'un monde meilleur là où la civilisation vient d'être dévastée.
6 / La bourse d'Aspen a marqué d'excellents résultats pour Xarxa Tech, une société qui est partie de peu de choses. Que comptez-vous faire pour les petits entrepreneurs ?
Le palais d'Anthelme et l’Hôtel Bellay se doivent, de participer activement au redressement de notre pays, la diplomatie économique était une de mes propositions lors de la campagne présidentielle. J'ai salué par ailleurs la composition du gouvernement Pommier II, le faite qu'un ministère aux Affaires étrangères soit nommé. Nous devons inciter les investissements étranger dans le but de créer de l'emplois et par conséquence d'aider au développement des Froceux. A ce titre, nous proposons une réduction de la fiscalité d'entreprise a 14,99% pour les petites et moyennes entreprises de moins de 50 salariés.

C'est aussi mettre la jeunesse au cœur de notre projet pour les entreprises, en incitant les entreprises public et privée en embauchant des jeunes de moins de 25 ans avec une obligation de formation. Nous avons appelé cela les contrats d'avenir : 75% du montant brut de la rémunération du jeune sera pris en charge pendant une durée de 3 ans par l’État. Dans le but de dynamiser notre économie et de favoriser l'emplois des jeunes. Cette mesure concernera dans un premier temps les jeunes sans diplôme de 16 à 25 ans. Nous développerons simultanément les contrats de génération seront mis en place dans le but de favoriser l'emplois des jeunes et l'emploi des seniors. Ces deux propositions permettrons l'embauche dans les entreprises, en contrat à durée indéterminée.
7 / Le plan Lubenac prévoit un investissement de près de 10 milliards de pluzins dans de nouvelles autoroutes. Pensez-vous qu'un tel investissement soit adapté à l'heure où les pics de pollution se multiplient ?
Investir dans une amélioration de l'équipement autoroutier, oui. Investir dans de nouvelles autoroutes, c'est d'une idiotie sans nom ! Le Rassemblement Démocrate s'opposera toujours à l'élargissement du réseau autoroutier, nous préférons à cela investir pour réparer, améliorer, sécuriser, moderniser le réseau actuel. 10 milliards, ca représente à peu près 1.700 kilomètres en plus. En sachant que notre pays est déjà saturé d'autoroutes, où allons-nous construire ces nouveaux tronçons ? Quelles zones boisées allons-nous détruire ? 1.700 kilomètres d'autoroutes, est-ce que vous vous rendez compte ? C'est construire une autoroute de Kervern à Esperanto ! Admettons que le réseau n'existerait pas, et bien non, parce que cet axe routier existe déjà. Alors puisqu'il existe déjà, on va 1.700 kilomètres autre part. Où ca? Premièrement, les projets d'autoroute montagnarde qui passeraient par Nobles pourraient paraître une excellente idée. Or force est de constater que l'environnement local serait largement endommagé par des grands travaux de tunnels. Nous affirmons aujourd'hui que les plans du ministre sont erronés et les connaissances du ministre sont déplorables. Il y a déjà des axes routiers à grandes vitesses reliant Toulouse à Casarastra en passant vraiment pas loin de Nobles-des-Prigors. Pourquoi vouloir élargir le réseau et construire un doublon alors qu'il suffirait, si on peut dire cela, de moderniser les tronçons existants et les transformer en voies rapides autoroutières, engendrant ainsi un coût réduit pour cette partie du 1 volet du plan ministériel. Deuxièmement, nous ne comprenons absolument pas les projets de liaisons entre Etchegorda et Saint-Frôçois, puisqu'une autoroute existe déjà entre ces deux villes. Troisièmement, nous ne sommes pas d'accord avec la volonté du ministre Lubenac de transformer la route nationale côtière entre Farelle et Elrado/Esperanto en autoroute alors que l'autoroute passe déjà entre ces deux villes à l'intérieur des terres sans toucher l'environnement littoral. Créer des autoroutes pour créer des autoroutes, ce n'est pas vraiment notre priorité. Si la volonté réelle est de relier au mieux les petites municipalités côtières, alors pourquoi ne pas investir dans la création d'une ligne ferroviaire parfaitement desservie ? Cela coûtera moins cher et ce sera éminemment plus écologique. Quatrièmement, je veux insister que notre incompréhension persiste dans le sens où un axe autoroutier existe déjà entre Aspen et Anglès, elle est de 373 kilomètres. La proposition du ministère est de raccourcir le parcours d'une petite vingtaine de kilomètre, passer à travers un massif beaucoup plus imposant et donc, plus coûteux pour l'état frôçeux. Cinquièmement, une autoroute existe déjà entre Anglès et Hofbach. Même remarque, pourquoi ne pas moderniser ?

Là où nous rejoignons une certaine idée ministérielle, c'est qu'il faut trouver des solutions à long terme pour désengorger les centres des villes. Les périphériques encerclant les villes peuvent être une piste. Mais attention à ne pas créer un fleuve de béton qui établirait des apartheids urbains. Nous, au Rassemblement Démocrate, nous voulons des grands projets de création de parking relais (P+R) aux abords des grands axes à la sortie des villes pour interdire à long terme l'entrée en centre-ville des voitures, camions et autres véhicules de ce type excepté bus, taxi et vélo. Nous voulons renforcer les aménagements de parkings sécurisés aux abords des gares SNTF et l'aménagement de réseaux express urbains pour apporter un nouveau type de déplacement à l'intérieur des agglomérations encerclant les grandes villes de notre pays.

Par contre, je profite de la problématique de l'élargissement du réseau autoroutier pour parler de son opposition : le développement des transports en commun. Je sais très bien que ce n'est pas vraiment votre question, mais je pense que c'est tout à fait dans la cohérence et la logique des choses de parler de transports en commun quand on est opposé à l'élargissement du réseau autoroutier national. Donc, au niveau des transports en commun, nous voulons moderniser les infrastructures qui marchent bien aujourd'hui et envisager de faire le bilan et de repenser celles qui ne fonctionnent pas bien. Nous devons également mettre tout en œuvre pour promouvoir le transport par rail en lieu et place du transport par camion et étudier les possibilités d'incitants fiscaux pour les entreprises qui choisiraient ce mode de transport. Mais pour aider les entreprises à faire ce choix, il faut établir les raccordements au réseau ferroviaire des sites industriels et des zones d'activité économique en partenariat avec les entreprises. Et comme tout est lié dans le programme du Rassemblement Démocrate, nous voulons que sur la totalité du budget du ministère des transports, 40% soient directement utilisés pour la modernisation des infrastructures ferroviaires. Au-delà des transports par train, nous voulons créer la société nationale des transports en commun qui aura pour but de superviser les différents réseaux de transports en commun et d'être l'instance de rassemblement entre l'État central, les différentes entités décentralisées et les réseaux de transports en commun existants. C'est notre proposition de concertation régulière entre le gouvernement, les collectivités locales, le groupe SNTF, les transports en commun, afin d'assurer une meilleure articulation en termes de trajets, d'horaires, d'information aux usagers, de titres de transport et de tarification. L'objectif à terme est notamment de parvenir au ticket «mobi+» unique, utilisable sur tous les réseaux.

Enfin, nous voulons mettre l'accent sur la mobilité locale aux centres des villes. Nous parlons donc des usagers les plus fragiles après les piétons : les cyclistes. Nous voulons entamer une véritable politique de mobilité cyclable dans les 24 grandes villes frôçeuses. À titre d'exemple, il y a une ville en Belgique, Gand, 245.000 habitants dans la ville, 400.000 dans l'agglomération, qui a des statistiques incroyables au niveau d'une politique de mobilité douce, verte et durable. Au-delà des transports en commun par bus, train ou tram, le vélo est une composante à part entière dans cette municipalité du nord du plat pays : en 1994, ils ont adoptés un plan de vision cyclable qui amènent aujourd'hui 380 km de réseaux cyclistes spécifiques, 1.000 km en zone de cohabitation voitures/cyclistes limitée à 30km/h, 700 rues à sens uniques autorisés pour les cyclistes avec installations sécurisées et des rues spécialement dédiées aux cyclistes. En 1997, le centre de la ville devient piéton ce qui amène une évolution des déplacements en vélo en un mois de 8% à 21%. Aujourd'hui, le taux se stabilise à 35% sur la ville en elle-même et à 17% dans l'agglomération totale. Cela représente aux derniers relevés, environ 200.000 déplacements par mois. Les aménagements urbains subventionnés par la région de Flandres vont si loin que la majorité des coupures, donc les carrefours voiture, les voies d'eaux, les voies ferrées, sont tout simplement effacés et remplacés par des dispositifs sécurisés. Il y a des milliers de parkings pour vélos en centre-villes, dans des endroits stratégiques, surveillés, protégés, et gratuits. C'est un exemple à suivre pour le développement d'une mobilité alternative dans nos municipalités à long terme. Et c'est la raison pour laquelle nous estimons que le développement d'une vision de mobilité cyclable à long terme doit être entamé dès demain, au même titre que la rénovation du réseau routier et autoroutier et l'aménagement des réseaux ferrés.
8 / Suite à la dernière élection présidentielle, le suffrage universel direct comme mode de désignation du chef de l'état semble en danger. Pensez-vous qu'il serait adapté de passer à un nouveau mode de scrutin ?
La façon dont vous posez la question donne l'impression que c'est l'ultime combat des révolutionnaires pour faire tomber le droit d'élire le Président directement. Non seulement, nous pensons qu'il serait adapté de passer à un nouveau mode de scrutin, mais en plus, nous avons une idée du nouveau mode de désignation. Nous rejoignons le Mouvement Socialiste et l'Organisation pour une Union Républicaine et Solidaire sur la nécessité d'élire le président de la République indirectement pour renforcer le système parlementaire dans notre pays. Nous souhaitons toutefois qu'un Sénat des entités décentralisées puisse se muer en chambre basse et participer ainsi à l'élection du président de la République. Le Chef de l'État reste le président de la République, mais nous devons avoir un Premier ministre fort. D'ailleurs, il serait bien d'envisager revenir à une désignation du Premier ministre par le Parlement dans le cas où l'élection présidentielle sera du ressort des députés et des sénateurs.
9 / Suite au scandale provoqué par les arrêtés d'Orgues les Bains, pensez vous qu'il soit adapté d'imposer des restrictions supplémentaires sur la présence de l'érotisme et de la pornographie à la télévision ?
Sur cette question, le Rassemblement Démocrate n'a pas communiqué lors du scandale parce que nous estimions effectivement que cette thématique devait être abordée, mais pas comme cela a pu être fait. Il y a eu clairement un problème de méthode. La nouvelle maire, avec ces arrêtés, a opté pour une position extrêmement dangereuse par rapport aux valeurs de la République et pour les libertés individuelles. Avant d'interdire des choses, il faut ouvrir et privilégier le dialogue. Sur cette thématique qui a déjà retourné le pays et qui touche toujours les citoyens profondément, réveillant et la gauche et la droite, il faut un dialogue constructif centré sur la protection des enfants et des adolescents vis-à-vis des programmes audiovisuels susceptibles de nuire à leur épanouissement physique, mental et moral, et nous nous devons de le garantir. Notre objectif est d'ouvrir un débat avec les futurs parlementaires, pour rédiger une loi relative aux limites des moyens de communication et jusqu'où peuvent aller les libertés sans en entraver d'autres. Mieux encadrer, pour être plus efficace.
10 / La consultation organisée autour de la sécurité sociale n'a pas rencontré un vif succès. Quel avenir voyez-vous pour la sécurité sociale frôceuse ?
La sécurité sociale, c'est un gros sujet. Je regrette que Mara n'ait pu s'exprimer plus amplement sur le sujet au cours du débat télévisé. J'aimerais profiter de l'occasion qui m'est donnée pour évoquer le programme du Rassemblement Démocrate et pour essayer de détailler un plus toutes les mesures que nous proposons dans le grand domaine que sont les affaires sociales en me concentrant sur les mesures qui impactent directement avec la sécurité sociale. Notre première volonté, et en soin, elle englobe toutes les autres, c'est la réforme de la sécurité sociale. Nous voulons clarifier les contours du code de la sécurité sociale en précisant les catégories bénéficiaires de la sécurité sociale en trois régimes : celui des travailleurs salariés et employés, celui des travailleurs indépendants, celui des fonctionnaires. Nous voulons faire en sorte que les décisions concernant une grande partie des modalités du système de sécurité social soit définies par un comité de concertation réunissant les syndicats, les mutualités et les organisations patronales. Notre deuxième priorité, c'est l'instauration d'un système d'indexation automatique des salaires et des allocations en tous genre sur le coût de la vie. C'est une mesure qui permettrait de garantir le pouvoir d'achat des frôçeux et des frôçeuses en faisant suivre le revenu des ménages avec le coût de la vie. Cette augmentation est calculée par rapport à l'inflation. Pour mesurer cette inflation, le principe est de construire un indice : l'indice des prix à la consommation. Il est globalement construit sur l'analyse, en plusieurs lieux et dans différentes périodes, des différents prix de produits de première nécessité et de produits de consommation relativement habituels dans les habitudes des ménages. Lorsqu'on regarde les applications d'un tel principe de garantie de protection des citoyens contre la hausse du coût de la vie et dans le même temps de sauvegarde du système économique qui ne pourrait pas suivre si les citoyens ne suivent pas, on peut se rendre compte qu'on peut appliquer l'indexation des salaires et des allocations soit sur un indice des prix, soit sur un indice revu en quelque sorte à la baisse, sans les produits qui augmentent généralement très forts et qui tireraient l'index vers une trop grande proportion.

Nous pensons aussi qu'un bon système de sécurité sociale passe par le fait de ne pas négliger la prévention et insister sur la recherche et sur les avancées médicales majeures en faisant fi des blocages idéologiques. Nous voulons faire de la lutte contre les violences conjugales une priorité nationale. Il faudra lancer une vraie campagne de sensibilisation aux violences conjugales dans les prochains mois, que nous survivions dans l'opposition ou que nous participions au pouvoir. Nous devrons sensibiliser les citoyens aux problèmes de santé majeurs. Insister que les maladies les plus graves dans notre société moderne ne sont pas contagieuse, qu'au contraire, c'est la méconnaissance des problèmes médicaux et le rejet illégitime qui touchent les malades au plus profond d'eux-mêmes qui est contagieux. Un patient atteint du cancer, un jeune homosexuel atteint du sida ou une personne âgée atteint d'une maladie dangereuse pour son organisme mais qui ne se transmet pas en échangeant quelques mots au détour d'un couloir, mérite le respect de la société dans le combat qu'il mène contre la maladie. Et nous n'accepterons pas les actes de rejet ou de mépris dont les seuls fondements sont l'ignorance collective et le manque d'information de la part des pouvoirs publics. Mais en amont de tout ça, nous travaillerons pour intensifier les programmes de dépistage contre les cancers et contre les maladies sexuellement transmissibles. Nous devons continuer à lutter de toutes nos forces aux côtés du monde de la recherche pour que les dépistages soient déduits fiscalement et soient désormais un réflexe dans la vie d'un de nos concitoyens. Nous bataillerons ferme également pour combattre les addictions telles que le tabagisme et l'alcoolisme. Nous le ferons dans une optique de protection de la santé de ceux et de celles qui n'arrivent pas à sortir de cette addiction, mais nous donnerons toutes nos forces pour sauver la santé de ceux et de celles qui subissent les effets dévastateurs de ces addictions. Tous ces Frôçeux qui perdent la vie ou se l'égratignent dans des accidents de la route à cause de l'alcool, c'est la responsabilité des pouvoirs publics de ne pas lutter assez fort contre l'abus de substances alcoolisées.

Quand nous pensons affaires sociales et sécurité sociale, nous pensons avant tout à l'égalité de traitement des personnes en situation de handicap, quelles que soient les caractéristiques du handicap. Nous voulons agir sur plusieurs pistes concrètes pour améliorer leur quotidien. Bien loin des grands textes de loi instaurant le principe d'égalité des chances des personnes en situation de handicap, nous, nous voulons agir directement là où notre action simplifiera nettement le quotidien de ces citoyens. Nous allons simplifier de façon radicale l'accès des personnes handicapées aux mesures qui les concernent à travers un plan de simplification des dispositifs et procédures administratives. Nous allons mettre tout en œuvre pour améliorer l'accessibilité des bâtiments et services publics. Et s'il faut batailler sur les lois de finances pour disposer de ressources nécessaires à l'aménagement des lieux publics à une partie de la population souvent oubliée ou négligée, nous croiserons le fer sans hésiter. Nous sommes, nous, les Démocrates, à la base de la création du groupe SNTF. Et nous œuvrerons en dégageant les moyens pour donner les ressources nécessaires aux sociétés SNTF et GIFFro pour aménager les infrastructures ferroviaires d'équipements spécifiquement adaptés aux personnes en situation de handicap. Mais au-delà des gares, nous voulons agir jusque dans leur maison et dans leur foyer. Nous voulons agir pour que d'un côté, la recherche soit subventionnée et motivée pour dégager des moyens technologiques simplifiant les gestes du quotidien des personnes en situation de handicap, et que de l'autre côté, nous puissions mettre en place un système d'appel d'urgence par message électronique pour les personnes en situation de handicap en tous genre qu'elles soient sourdes, malentendantes, âgées, seules ou isolées. Nous avons également le désir de créer un dispositif d'intervention financière au travers de la sécurité sociale pour subventionner l'achat de voiturettes électriques médicales pour certaines situations de handicap ainsi que mettre en place un service de conseil indépendant visant à orienter la personne en situation de handicap vers un matériel de bon rapport qualité/prix adapté à sa réalité quotidienne. Et enfin, nous voulons être impitoyables vis-à-vis des incivilités envers les personnes en situation de handicap dans la vie de tous les jours. Hier à Elrado, Mara et ses équipes ont fait une action de sensibilisation incroyable et qui a eu un impact très fort : ils ont occupé une zone de stationnement entière dans le centre-ville avec des chaises roulantes sur les places de stationnement normales sur lesquelles un petit papier indiquait " Je reviens dans deux petites minutes". Ce sont des exemples d'incivilités quotidiennes qui touchent des milliers de personnes dans le besoin.

Autre point important lorsqu'on parle de sécurité sociale, c'est d'évoquer l'accessibilité à une médecine de proximité et généraliste. Quel est l'état de la médecine généraliste aujourd'hui dans notre pays ? Nous proposons d'établir un cadastre, une cartographie, de la médecine généraliste en Frôce pour prendre des mesures concrètes et rétablir, même garantir, par la force de l'État providence, une égalité d'accès aux soins de santé de première nécessité )) à tous les frôçeux. Nous voulons subventionner et, ou, conditionner la qualification des professionnels de la santé et leur installation, selon les besoins de zones prioritaires cartographiées préalablement pour lutter contre les exclusions sociales et garantir l'accès à une santé généraliste publique pour tous. Si nous ne pouvons agir de cette manière, nous voulons envisager la création de zones de santé dans lesquelles nous pourrions établir des quotas de professionnels de la santé, toujours dans l'idée de garantir un accès à tous aux soins de santé primaires.

Enfin, pour terminer par là, la sécurité sociale et les affaires sociales, c'est aussi et surtout la défense des grands progrès sociétaux de notre société. C'est de dire que nous allons définir l'âge de la majorité sexuelle à 16 ans. C'est de se battre toujours et encore pour la reconnaissance des droits des homosexuels et les défendre en toutes occasions. C'est de se battre pour élargir les possibilités d'euthanasie. C'est de dire que nous n'accepterons jamais le racisme et la xénophobie. C'est de dire que nous réclamons l'ouverture d'un grand débat dépassionné, de fond, avec des experts et loin des postures partisanes et électorales, sur le droit à la procréation médicalement assistée et à la gestation pour autrui. C'est de dire, enfin, que nous ne toucherons jamais à la Loi Marie-Madeleine.
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Re: AIF 1/5 - Interview des têtes de liste

Message par Bartomeu Porra »

Interview d'Antonio Finacci, Chef de l'Opposition Officielle, tête de liste OURS :
Antonio Finacci a écrit :1 / Suite à l'affaire Gesca, pensez-vous qu'il soit nécessaire de prendre des mesures contre les délocalisations ?

Force est de constater que la mondialisation n’a pas apporté beaucoup de bonnes choses aux pays développés, si nous ne luttons pas contre ses dérives, nous allons vers un grand rééquilibrage, qui n’enrichira pas significativement les peuples des pays pauvres mais qui plongera les peuples des pays riches dans la précarité, pour un rééquilibrage vers le haut, le co-développement serait beaucoup plus intéressant que le néo-libéralisme, mais ce n’est pas le sujet de la question.

Nous prônons plusieurs mesures concrètes pour limiter considérablement ce phénomène, le premier est l’établissement d’une autorisation administrative de licenciement contre toutes formes d’abus, une société réalisant des profits ne pourra plus délocaliser de manière aussi brutale.
De plus nous protégerons nos entreprises de la spéculation en établissant un fonds d’investissements souverain qui s’impliquera directement dans les marchés, nous avons bon espoir de dissuader les actionnaires les moins scrupuleux à venir polluer notre économie grâce à ce mécanisme.

Bien entendu, une approche punitive seule ne serait pas équilibrée, à chaque bâton il doit y avoir une carotte, ainsi les entreprises qui feront l’intégralité de leur production en Frôce pourront prétendre à des aides fiscales significatives. Une bonne politique doit concilier prévention et répression et ce dans tous les apsects.

2 / Que comptez-vous faire contre l'affaire de corruption qui secoue le logement social ?

La corruption n'est pas un problème qui se résout avec des mesurettes administratives, que cela qu'il s'agisse de logements sociaux, de marchés publics ou d'administration des collectivités...
C'est pourquoi il est essentiel de présenter des propositions sur ces aspects, afin d'enlever tout sens à la tentation de la corruption active dont se rend coupable celui qui corrompt, ainsi que tout attrait à la corruption passive dont est responsable celui qui se laisse corrompre.

Pour ce faire, il pourrait être bon de faire une analogie avec le mode d’attribution du BNES, qui comprend la double correction et le renforcement de l’anonymat, avec un dispositif de double-validation pour l'attribution des logements et pour prévenir tout risque d'une double corruption, il convient également d’ouvrir une réflexion sur l'instauration d'une anonymisation par cryptage des données identificatoires dans les dossiers d'attribution.

3 / Pensez-vous qu'accorder une amnistie à Alexandre Vailland de Chirey soit une négation de l'état de droit ou une bonne chose pour l'ordre public ?

Dire que cette amnistie est une bonne chose pour l’ordre public constitue un euphémisme, il ne s’agit pas uniquement de monsieur Vailland de Chirey mais de tous les représentants de l’autorité impliqués dans cette répression, les médias parlent beaucoup de l’ex-président, mais il ne faut pas oublier les centaines de soldats qui auraient été exposés par une telle jurisprudence.

Qu’à t-il été reproché à monsieur Vailland de Chirey ? Protéger la République face à un coup d’Etat, ne pas agir aurait revenu à encourager les politiciens des générations futures à tolérer ce genre d’agissements de peur d’être trainés devant les tribunaux pour subir le poids des exactions commises par les traitres. Cette loi d’amnistie dégage un message très clair, il n’y aura pas de pitié pour les ennemis de la République.

Pour finir, cette loi nous permet également de ne pas dévier le sujet des vrais coupables qui sont Hervé Deyzieu et ses milices paramilitaires. Nul ne doit oublier la dérive fasciste qui animait ce groupe et la nécessité d’user des grands moyens pour mettre fin à son développement. Par cette proposition de loi, les parlementaires de l’OURS ont clairement exposé leur volonté d’une société débarrassée du fascisme.

4 / La Frôce possède un système éducatif qui figure dans les dix premiers mondiaux, que proposez-vous pour améliorer encore plus ce rang ?

L’OURS à un programme très riche en la matière, nous avons déjà un système très compétitif, la structure globale nous parait donc totalement adaptée aux enjeux, tout se jouera sur les détails à peaufiner et nous avons relevé une accumulation de détails qui peuvent propulser notre système au sommet mondial.

Nous en avons souvent parlé lors des débats des élections précédentes, nous soutenons la proposition de la mise progressive d’une année de pause après les études secondaires, l’objectif est quintuple, casser la lassitude des études avant le tournant de la première année universitaire, donner aux jeunes l’opportunité de prendre une année pour découvrir d’autres expériences, donner aux lycéens plus de sérénité avant le BNES, donner aux jeunes plus de temps pour définir leur orientation et donner aux établissements sélectifs un plus large créneau pour les concours d’admission. L’année de pause c’est le symbole de la supériorité de la patience et de la force du temps.

Nous souhaitons également augmenter le REU et l’ouvrir aux étudiants étrangers, il est nécessaire pour la compétitivité de notre système éducatif que les jeunes aient l’esprit uniquement tourné vers les études. De même, toujours dans l’esprit de stabilité nous souhaitons que lorsqu’un professeur est absent pour une courte durée, un collègue assume l’intérim pour ne pas bouleverser le cycle de cours, bien entendu dans ce cas le suppléant serait payé en heures supplémentaires.

Il existe une foultitude de détails qui peuvent améliorer notre rang, si l’OURS hérite du ministère de l’éducation nationale, vous pouvez vous attendre à une forte activité législative, quand on est ambitieux il y a beaucoup de choses à tenter.

5 / Beaucoup de militaires sont mécontents de l'image de l'armée et de leurs conditions de travail. Envisagez-vous de renforcer l'armée ?

Les militaires ont beaucoup de bon sens, il y a un manque de respect croissant envers nos forces armées alors que nous avons plus que jamais besoin d’elles et de leur force de projection pour faire face aux enjeux du monde moderne, nous avons analysé la situation et nous pensons apporter des améliorations matérielles mais aussi symboliques pour nos forces armées.

Matériellement, cela passera par un renforcement des effectifs de l’armée de 20 %, nous ne croyons pas qu’une armée de métier soit inutile, les enjeux géopolitiques sont trop grands pour que la Frôce se prive du moyen de peser diplomatiquement qu’est une armée à très forte capacité de projection, nous ne pouvons pas régler tous les problèmes à doses homéopathiques, je doute franchement que nous puissions faire tomber l’Etat Islamique en gelant des comptes bancaires.

Sur le plan symbolique, nous renforcerons l’image de l’armée en faisant du 15 août une journée d’hommage aux forces armées frôceuses, en évoquant plus extensivement le rôle de la défense nationale en cours d’instruction civique et en faisant du service militaire volontaire une véritable perspective d’avenir pour les jeunes des milieux défavorisés.

6 / La bourse d'Aspen a marqué d'excellents résultats pour Xarxa Tech, une société qui est partie de peu de choses. Que comptez-vous faire pour les petits entrepreneurs ?

Nous ne pouvons que nous réjouir du succès de Xarxa Tech, cette société reflète l’expertise frôceuse dans les nouvelles technologies et symbolise les premiers succès du grand plan internet lancé il y a quelques années.

Cependant, je préférerais attirer votre attention sur un modèle alternatif de petites structures qui est représenté par les sociétés coopératives, les sociétés coopératives qui abattent la cloison entre employeur et salariés sont un modèle fort intéressant d’équilibre des rapports sociaux et poussent les employés qui travaillent dans un climat très différent à donner le maximum, ce qui est très profitable pour l’ensemble de notre économie. L’OURS veut aider les sociétés coopératives à se développer et prône une fiscalité extrêmement avantageuse pour elles.

Concernant les structures classiques, elles ne seront pas oubliées ni marginalisées, mais pour nous le critère n’est pas la taille de l’entreprises mais son rapport à la production, nous préférerons aider une grande entreprise qui met un point d’honneur à soutenir la production en Frôce qu’une petite entreprise qui sous-traite 80 % du travail à l’étranger. Ce n’est définitivement pas la taille qui importe, mais l’emploi généré en Frôce.

7 / Le plan Lubenac prévoit un investissement de près de 10 milliards de pluzins dans de nouvelles autoroutes. Pensez-vous qu'un tel investissement soit adapté à l'heure où les pics de pollution se multiplient ?

Sans être autophobe, on ne peut que déplorer une immense maladresse de communication, injecter 10 milliards dans les autoroutes au moment où le tournant de la transition énergétique ne demande qu’à être pris, au moment où les transports en commun ont besoin d’être mis en avant, ce n’est clairement pas le meilleur signal à envoyer.

Concernant le plan de monsieur Lubenac en lui-même, je l’ai bien étudié et force est de constater que certains investissements sont totalement superflus, je pense notamment au désenclavement de Nobles des Prigors qui nous coûtera 1,8 milliard pour une ville de moins de 40 000 habitants, on se croirait revenus au temps du clientélisme politique.

Vu les temps troublés que nous traversons sur le plan environnemental, l’urgence devrait être à la construction de nombreuses lignes de train à grande vitesse afin de limiter l’intérêt desdites autoroutes et de l’usage extensif de l’aviation pour de courtes distances, afin de sauver un maximum d’énergie.

8 / Suite à la dernière élection présidentielle, le suffrage universel direct comme mode de désignation du chef de l'état semble en danger. Pensez-vous qu'il serait adapté de passer à un nouveau mode de scrutin ?

La dernière élection a provoqué un flot de passions déraisonnées avec des fraudes sans précédent depuis plus de 60 ans, dans le cas où l’élection présidentielle est la principale élection de la vie politique, les appareils de partis se mettent en marche comme pour des élections législatives, ici l’élection est une affaire purement personnelle. Outre mon dédain personnel pour le césarisme, je pense que l’on prend un grave risque à favoriser ce type de comportements.

La proposition de l’OURS est de réunir un collège électoral de 518 membres, les 267 députés et les 251 représentants des collectivités territoriales qui pourraient former un organe consultatif, afin de procéder à l’élection du nouveau Président de la République.
Cette procédure pacifiée aura plusieurs mérites, outre celui de ne pas revivre un tel scandale, la procédure simplifiée raccourcira les intérims, la composition du collège électoral renforcera le poids des élus locaux, le caractère parlementaire du régime sera mieux affirmé et la lassitude électorale sera considérablement réduite.

9 / Suite au scandale provoqué par les arrêtés d'Orgues les Bains, pensez vous qu'il soit adapté d'imposer des restrictions supplémentaires sur la présence de l'érotisme et de la pornographie à la télévision ?

Les restrictions actuelles sont déjà plutôt solides, les films pornographiques ne peuvent être diffusés qu’entre minuit et six heures sous protection d’un code parental et les chaines gratuites ne peuvent diffuser que 25 heures de programmes en code noir, c'est-à-dire pornographiques ou de violence extrême, par an.
Aller plus loin sur la pornographie me semblerait être une atteinte lourde à la liberté d’entreprendre des groupes de télévision. La seule chose qui me semble possible serait à terme de renforcer les codes parentaux, par exemple en les rendant plus longs et plus complexes, l’introduction du récepteur unique voulu par l’OURS pourrait être l’occasion de procéder à une telle modification.

Concernant les films érotiques, leur diffusion est interdite de 6 heures à 21 heures sur le payant et de 6 heures à 22 heures sur le gratuit, avec des restrictions de temps d’antenne entre 22 heures et minuit.
On pourrait introduire des mesures spécifiques aux films érotiques au sein du code rouge qui encadre les films très violents et les films érotiques, mais de telles mesures n’auraient pas mes faveurs, je pense sincèrement que les films violents sont nettement plus traumatisants pour des jeunes que des films érotiques, de mon temps déjà, les photos de nu circulaient beaucoup dans les collèges.
Je serais plus favorable à un travail rigoureux en amont, puisqu’actuellement le travail est fait en aval, par le CIPC pour distinguer films érotiques et pornographiques pour éviter des incidents comme ceux d’Orgues les Bains. De plus, il pourrait être souhaitable de soumettre les chaines généralistes payantes au même régime que les chaines gratuites en interdisant les diffusions de films en code rouge de 21 à 22 heures sur celles-ci.

10 / La consultation organisée autour de la sécurité sociale n'a pas rencontré un vif succès. Quel avenir voyez-vous pour la sécurité sociale frôceuse ?

Vaste question, ce débat a peut-être repoussé de par sa trop grande technicité, mais quoi qu’il en soit le sujet est grave, nous savons tous qu’il est impossible pour un modèle de sécurité sociale efficace d’être rentable, il faut donc travailler sur deux aspects, les dotations publiques qui seront financées par une augmentation de la taxation sur les plus riches et l’impôt citoyen, mais aussi chercher à rendre le système plus rationnel.

A l’image de ce qui a été fait pour les allocations familiales, nous croyons aux vertus du calcul par pourcentage pour éviter les effets de seuil, à ce titre nous proposons une couverture universelle dégressive pour maintenir l’égalité devant les soins, payer les soins d’un milliardaire ne fait aucune importance pour lui ou pour nous, alors évitons cette dépense inutile pour augmenter la qualité de soins des frôceux issus des classes populaires et moyennes. Ce système n’est peut-être pas le plus simple, mais il sera le plus juste car tel est le maitre mot de notre action.
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Re: AIF 1/5 - Interview des têtes de liste

Message par Bartomeu Porra »

Interview de Dimitri Fevernov, ex-Président de la République, Maire d'Assolac, tête de liste MS :
Dimitri Fevernov a écrit :1 / Suite à l'affaire Gesca, pensez-vous qu'il soit nécessaire de prendre des mesures contre les délocalisations ?

C'est une évidence et nous avons toujours défendu ces mesures avec la plus grande conviction. Regardons un petit peu ce qu'il se passe ailleurs, pour commencer. Dans tous les pays européens, bon nombre d'entreprises ont décidé de délocaliser leurs activités dans des pays où la main d'oeuvre est moins chère. Pour quelles raisons ? Coût du travail trop cher, baisse des bénéfices ou encore règles sur le marché du travail trop avantageuses envers les salariés. Le capitalisme est une idéologie qui a été conçue sur le productivisme. Produire, encore et toujours, être productif. Les grands entrepreneurs ayant peu de scrupules comme Thomas de Kervern recherchent le profit avant toute chose. Pas pour le partager avec leurs salariés, mais pour leurs actionnaires, pour ceux qui s'en mettent déjà plein les poches avec leurs bulles spéculatives, leurs commissions et leurs rétributions hallucinantes. Et si pour gagner plus, il faut supprimer des milliers d'emplois, mettre des familles sur le carreau, faire perdre à son propre pays la force qu'il peut avoir dans certains secteurs, pour eux, ça n'est pas un problème. Au contraire, c'est devenu une habitude et c'est très inquiétant.

Alors il est plus que temps de casser cette habitude et de mettre ces voyous devant leurs responsabilités. A la différence de la Gauche qui vit avec la Raison, la Droite vit avec ce qu'on appelle la Foi. Elle pense que laisser aux entrepreneurs et aux marchés, une liberté totale va permettre de se faire obéir et de réguler tout ça. Elle tient un double discours car si elle allait jusqu'au bout de sa pensée, elle proposerait l'abrogation du code pénal, ou la mise en congé de nos policiers, nos juges, nos huissiers, après tout si des patrons peuvent faire ce qui leur chante, pourquoi pas des citoyens lambdas ? Demain, je décide, parce que c'est mon humeur du matin, de ne pas payer mes courses à la caisse du supermarché. Manu militari, je serais envoyé en garde à vue et probablement condamné pour vol. Pourtant, aujourd'hui, je suis patron, je fais fermer l'usine que j'administre dans la nuit, je transfère le matériel et je pars avec la caisse sans laisser le moindre pluzin à mes employés. Je n'ai aucun souci à me faire, je suis privilégié, couvert par le système. Deux poids, deux mesures. C'est ce que nous combattons, la lutte majeure de la liste Mouvement Socialiste. Et la première chose à faire, c'est de rendre l'entreprise à ceux qui font sa prospérité : les salariés. Pour cela, nous proposons trois leviers.

Il faut tout d'abord permettre et développer les coopératives. Concrètement, cela veut dire que des salariés peuvent gérer conjointement leur entreprise, sans qu'il n'y ait d'actionnaire, de grand patron. Un tel procédé fonctionne et il réussit mieux que certaines entreprises. Il a été prouvé, notamment par l'INSEE, chez nos voisins français, que l'absence de hiérarchie allégeait le stress au travail, permettait une meilleure communication, une meilleure gestion des deniers de l'entreprise, de son carnet de commande, une meilleure égalité des rémunérations. En définitive, les résultats sont là, même s'ils dérangent ouvertement les intérêts des chantres du libéralisme. Ensuite, pour les entreprises n'étant pas en coopératives, nous voulons mettre en place une règle simple : privilégier les salariés aux actionnaires. Actuellement, les salariés se plient aux bonnes volontés de ceux qui investissent. Nous faisons le choix de la révolution, celui de renverser la table et d'inverser les rôles. Nous mettrons en place si nous sommes élus, des mesures pour que les bénéfices soient prioritairement reversés aux salariés. Urumi Nakamura, sur notre compte PluzIn de campagne a fait remarquer que le programme de la droite prévoyait de s'assurer que tous ceux qui travaillent gagneront toujours plus que ceux qui ne font rien ! A la bonne heure ! Un salarié qui s'échine à faire son job, et qui s'investit dans la réussite de son entreprise mérite davantage une prime qu'un actionnaire assis derrière son ordinateur toute la journée en train de voir sur quelle revente d'action il peut se faire une plus-value.

Finies les annonces de fin d'année indiquant aux salariés "Désolé, pas assez de trésorerie pour votre prime, pas de revalorisation de vos salaires" et puis par derrière le versement de valises de billets aux actionnaires. Les libéraux qui vous diront que cette action va casser l'investissement vous mentent. L'actionnaire aura d'ailleurs tout intérêt à investir plus dans une telle entreprise. Pourquoi ? Parce que l'argent qu'il va débourser va aller non seulement dans la croissance de l'entreprise et donc mécaniquement son retour sur investissement sera plus important, mais aussi dans le bien-être des salariés. Des salariés plus à l'aise, plus confiants, qui n'ont pas peur de se retrouver du jour au lendemain au chômage vont travailler mieux. Mieux que ça les conflits sociaux seront minimisés, puisque patrons, salariés et actionnaires auront un meilleur rapport de force, une facilité à la concertation, une meilleure confiance l'un envers l'autre avec cette nouvelle transparence quotidienne. Enfin, l'une des mesures principales que nous prônons, c'est la nationalisation partielle ou totale des entreprises qui tentent de délocaliser. Soit, si le patron est vraiment en difficulté, l'Etat injecte de l'argent pour redresser l'entreprise et faire en sorte qu'elle puisse repartir en sauvegardant tous les emplois et dans ce cas, il sera utile d'envisager une exonération des charges en complément, au cas par cas. Soit, si le patron fait des bénéfices mais cherche, comme c'est souvent le cas à s'en mettre encore plus dans les poches, l'Etat saisira l'intégralité de l'entreprise et en assurera lui-même la gestion. Au vol, vous dites ? Non, le vol, véritable, c'est de prendre la richesse de savoir-faire, celle des compétences, la dignité des gens, ruiner leur projets pour aller faire mumuse à l'esclavagiste en Inde ou en Thaïlande. Car ne nous y trompons pas, la délocalisation, c'est l'esclavagisme moderne. Ils vont dans des pays où les gens crèvent tellement la dalle qu'ils sont prêts à travailler pour un centime de pluzin la journée tout cela avec l'aval des capitalistes qui se succèdent partout dans le monde aux hautes responsabilités depuis plus de 200 ans maintenant.

Il est plus de temps que nous disions que cela suffit et nous agissions pour assainir ce système économique synonyme d'inégalités et de paupérisation des masses.


2 / Que comptez-vous faire contre l'affaire de corruption qui secoue le logement social ?

Faire le ménage. On va déjà commencer par remercier celles et ceux qui sont responsables et complices, avec des poursuites à la clé pour corruption active et abus de bien social. Et ensuite, on va secouer l'arbre pour en faire tomber tous les fruits pourris. S'il y a quelque chose que cette affaire doit nous rappeler, c'est que nous avons pour devoir absolu en tant qu'hommes politiques de respecter la loi et d'agir pour le bien commun. C'est pour cette raison que nous autres, candidats de la liste Mouvement Socialiste, n'allons pas faire les choses à moitié. Après avoir réorganisé la direction, nous allons lancer de vestes réformes législatives. Je l'ai développé dans le débat sur les affaires sociales. La première chose à faire est d'instaurer une actualisation permanente et régulière des conditions financières pour accéder au logement social. On ne peut décemment louer un logement au loyer modéré à une personne qui touche 5000 pluzins par mois. Lors de la primo-accession, une commission est chargée de valider la demande sur des critères de ressources. Cette validation doit se poursuivre et pour cela, deux pistes sont envisageables : la première c'est la mise en place de contrats de bail d'une durée de validité de trois ans, sur lesquels il sera mentionné qu'en cas de dépassement du seuil de revenus, le contrat social sera rompu. Dans les villes qui ont un des difficultés à construire davantage de logements sociaux, ce sera privilégié, afin de ne pas aggraver leurs finances publiques. La seconde option consiste à dire que le locataire peut sous certaines conditions occuper le logement mais que celui-ci perd son caractère "social" et devient donc un logement normal, avec le loyer que cela implique. Pour pousser le système plus loin, on peut encourager le locataire à devenir propriétaire sur le long terme, en proposant que le loyer payé tous les mois servent à acquérir l'appartement. Ce procédé s'utilise déjà pour les voitures, sans passer par l'emprunt qui appauvrit davantage qu'il n'enrichit et ne profite qu'aux banques.

Du coup, il va se mettre en place un cercle vertueux. Les mairies qui ont fait construire des logements sociaux auront la possibilité de récupérer de l'argent sur ces accès à la propriété facilités. Il y a aussi des effets bénéfiques sur le renouvellement de l'offre et l'urbanisme, puisque des nouveaux logements seront mécaniquement construits pour respecter le seuil. Ce même seuil pour lequel nous durcirons les amendes lorsqu'ils sont délibérément ignorés par les mairies. A côté de cela, comme la confiance n'a jamais exclu le contrôle, nous allons renforcer les dispositions anti-fraude et anti-corruption, par des campagnes de préventions internes mais aussi et surtout par une tolérance zéro à l'intérieur des effectifs. Monsieur Pleinauxas n'aura plus de passe-droit et ce sera Monsieur Toutlemonde qui disposera d'une priorité sur l'accès au logement social. Bien souvent la gauche est accusée de laxisme, de soutenir les profiteurs du système et les "assistés" pour reprendre l'insulte favorite des libéraux. Ce plan massif prouve bien que lorsqu'il s'agit de la Frôce, la gauche sait répondre comme il se doit en n'hésitant pas à bousculer les mentalités et à révolutionner le principe de solidarité nationale. Il n'est pas de chose immuable, et tout le monde est sur un siège éjectable, encore plus quand on détourner un moyen de solidarité comme l'est le logement social.


3 / Pensez-vous qu'accorder une amnistie à Alexandre Vailland de Chirey soit une négation de l'état de droit ou une bonne chose pour l'ordre public ?

Il n'y a aucune négation de droit dans le fait d'approuver une loi d'amnistie puisque c'est un droit constitutionnel qui peut être utilisé. Après fallait-il vraiment user de ce droit pour le cas d'Alexandre Vailland de Chirey ? Je n'en suis pas convaincu. Je pense notamment aux légères infractions de la route pour lesquelles nous aurions pu faire un geste, pour ces petites contraventions qui n'ont pas été commises par des bandits mais pour lesquelles on aurait pu davantage faire preuve de compréhension et de pardon. La Justice s'est prononcée sur cette affaire. Je pense donc qu'elle devrait être seule à gérer ces éléments et ne pas avoir de contrepouvoir politique. Nos juges sont suffisamment indépendants. Ils ont pris la décision de sanctionner Monsieur Vailland. Il y a eu des morts, je le comprends. En revanche, qu'il n'y ait aucune sanction prise contre les petits soldats fascistes de Dezyeu ça c'est un véritable scandale. On doit être intransigeants avec ces personnes, qui mettent en péril notre démocratie, qui assassinent peuple et libertés, sans regret ni remords.

Et quand on agit contre le fascisme, si l'on agit avec diplomatie, il faut savoir prendre des décisions claires pour sauvegarder l'ordre public. Je pense donc que la Justice a pris une mauvaise décision en ne sanctionnant que Monsieur Vailland, il n'était pas le seul à avoir pris la décision, François Bertrand avait donné son aval. Si on sanctionne les responsables, on doit le faire jusqu'au bout. Et puis surtout, au délà des responsables politiques qui ont commis des erreurs ayant entraîné des homicides, nous avons ceux qui sont responsables de la situation, qui ont assassiné des civils. La Frôce n'est pas le Far West. On notera toute la différence entre la gestion de la crise Saint Imberb par le Premier Ministre Crawford, un des piliers de notre mouvement et celle de la crise Dezyeu par le centre et la droite, puisque Madame Nakamura a été sciemment écarté du processus de décision. Alexander Crawford a réussi à éviter le bain de sang et a permis l'arrestation des personnes, certes avec quelques victimes mais ça aurait pu être pire. Vailland de Chirey a du sang sur les mains, le sang de personnes qu'il aurait pu faire arrêter et juger afin de faire éclater la vérité. Si nous réfléchissons à la situation de façon pragmatique, nous devons arriver à la conclusion que l'amnistie est utile et envisageable quand il s'agit d'infractions légères mais pas lorsqu'il y a une décision de justice et que la personne peut faire appel. Même si l'amnistie est légale, je suis partisan d'une réforme en ce sens.


4 / La Frôce possède un système éducatif qui figure dans les dix premiers mondiaux, que proposez-vous pour améliorer encore plus ce rang ?

Il faut bien l'admettre, tous les Ministres (ou presque) qui se sont succédé à l'éducation nationale ont contribué à ce classement prestigieux. L'école de la République fonctionne et elle rayonne à travers le monde. La réputation qu'ont acquis nos enseignants et nos établissements n'a d'égale que l'engagement profond qu'ils ont mis dans leurs fonctions. Et ce à tous les niveaux. Pour autant, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. L'école publique ne pouvait rêver de meilleure vitrine à l'heure où la droite prône un démantèlement de notre réussite en faveur des intérêts privés. Nous poursuivrons la fermeture de l'enseignement privé. Il n'a plus de raison d'être. L'éducation est devenue une cause publique, gratuite, laïque, extrêmement moderne, avec des considérations sur les rythmes scolaires, les enfants en difficultés, la validation des acquis essentiels au développement intellectuel, la présence de classes destinées aux surdoués et elle doit le rester. Nous défendrons cette excellence si durement acquise, en nous opposant à toutes casse, à tout projet visant à forcer un retour à la médiocrité, comme ceux que la droite aime bien défendre, par exemple. Cette excellence est un trésor national, nous devons le préserver et l'améliorer. Dans notre programme, vous trouverez de nombreuses mesures qui vont dans ce sens.

L'augmentation des salaires des enseignants avec une revalorisation minimale de 15 % sera la première chose mise en place. Les équipes pédagogiques font quotidiennement un travail formidable et ce succès, il n'aurait jamais pu exister sans elles. Leur formation sera davantage axée sur la pratique, sur le relationnel, sur la démonstration. Si la théorie est essentielle, elle est beaucoup mieux perçue lorsqu'elle s'accompagne d'images, de démonstrations. Nous nous concerterons avec eux pour mettre en place un dispositif avantageux lors que des enseignants ayant de l'expérience et des résultats remarquables acceptent de se mettre au service d'établissements en difficultés. Ce n'est pas simple, on ne peut pas forcer les gens à y aller, mais ce que nous voulons, c'est que dans ces endroits difficiles, ce soit l'éducation qui tire les jeunes vers le haut. Je peux vous assurer que le travail qui est fait là bas est exemplaire. Chaque élève a la chance de réussir et de réaliser des projets professionnels, même s'il a des difficultés, s'il vit dans un quartier défavorisé. L'école est son refuge, son tremplin vers la réussite. Nous sommes favorables à un allégement des programmes, pour développer davantage les points essentiels, aider ceux qui peinent à assimiler.

Il y a beaucoup de mesures dans notre programme en la matière, et je dois vous avouer que nous avons cherché dans les petits détails, pour pouvoir proposer quelque chose de cohérent et qui permette de renforcer notre réussite. Demain, quand on parlera d'école, nous voulons que ça évoque : égalité, prestige, avenir, excellence et surtout diversité. Nous n'oublierons pas l'intégration des enfants qui souffrent d'un handicap. C'est en apprenant à nos enfants à vivre tous ensemble avec nos similitudes, nos différences que nous leur apprenons la tolérance, le respect et l'humanisme. N'est-ce pas là la grande mission de l'éducation nationale et de l'Etat ?


5 / Beaucoup de militaires sont mécontents de l'image de l'armée et de leurs conditions de travail. Envisagez-vous de renforcer l'armée ?

Il n'y a aucun rapport entre le renforcement de l'armée et l'amélioration de son image et de ses conditions de travail. Donc la réponse à votre question : allons-nous recruter massivement des militaires, la réponse est non. Nous allons plutôt étudier ce qui pose problème et agir ensuite pour que ces éléments là s'améliorent. Nous sommes favorables à la suppression de la loi martiale et nous considérons également que les cours martiales sont issues d'un autre temps. Si l'on veut améliorer l'image de l'armée auprès de nos citoyens, il faut commencer par montrer qu'il ne s'agit pas d'un lieu fermé, d'une sorte de secte étrange dans laquelle on peut avoir des décisions qui vont à l'encontre du bon sens et parfois même des lois. C'est aussi pour protéger les militaires que nous proposons cela, pas seulement pour plus d'égalité. Quelle est la légitimité pour une instance arbitraire de sanctionner des soldats sans avoir à se soucier de la voie judiciaire ? En quel honneur un soldat n'aurait-il pas les mêmes droits qu'un citoyen ? L'armée est un élément essentiel de la République et en cela elle doit être défendue. Parce que bien souvent, on confond le militaire avec le paramilitaire. La différence est de taille, puisque le premier a choisi de servir la République, alors que le second, lui, n'aspire qu'à une chose, la détruire, l'enterrer aux côtés de l'état de droit et des libertés. Ce n'est pas un hasard si nous proposons la dissolution pure et simple de ces groupes paramilitaires, fascistes et d'extrême droite. La tragédie de Nobles, la crise Saint-Imberb ne doivent pas se renouveler, jamais.

Malheureusement, des gens ont écouté les plus populistes et se donnent une image négative de notre armée. Pourtant, tous ses soldats se sont engagés et sont prêts à sacrifier leurs vies pour celles des autres. C'est un acte courageux, que nous autres, socialistes connaissons bien. La gauche frôceuse est consciente des sacrifices, elle a le devoir de résistance gravé au fond d'elle. La résistance à la haine, la résistance à l'autoritarisme, à l'inégalité, à l'injustice, c'est son histoire. Alors nous défendrons les militaires, nous les aiderons à reconquérir le coeur des gens. Cela passe par une autre définition de leurs missions. Dans nos sociétés modernes, en Europe, la guerre appartient, heureusement, au passé. Mais nous avons des adversaires sur notre propre sol, des terroristes. Ces individus estiment que la Frôce, ce grand pays ne devrait pas être une démocratie. Ils s'en prennent à nos valeurs et nous ne devons pas les laisser faire. Nous soutenons la mise en place d'une étroite collaboration entre l'armée et la police, chapeautée par les renseignements généraux pour démanteler les réseaux terroristes. Parce que les moyens dont nous disposons sont colossaux lorsqu'ils sont additionnés. Encore faut-il que des responsables mettent en place toutes les mesures nécessaires pour aller dans ce sens. Nous l'avons toujours dit, avant d'augmenter les effectifs, tâchons de voir si nous pouvons être plus efficaces pour la sécurité de notre pays.

Il y a autre chose qui nous tient à coeur : l'humanitaire. J'ai revu la semaine passée, les images de ce terrible séisme au Népal. Il m'a rappelé combien l'Homme peut être fragile. Quand je vois tous ces gens qui s'aident, je me dis que c'est un beau message. Tâchons de le relayer. En rapprochant l'armée des citoyens, en lui donnant une dimension humanitaire, nous contribuerons à la rendre plus accessible. En ce qui concerne les conditions de travail, des enquêtes doivent être menées pour trouver l'origine du malaise. S'agit-il d'une surcharge de travail ? D'une question d'ambiance ? Ou bien est-ce plus profond que ça, je pense à une généralisation des dévalorisations. Et nous aurons besoin de personnes pour nous y aider. Une idée mijote dans les locaux du Mouvement Socialiste, une idée que je trouve très intéressante, qui consisterait à intégrer dans l'armée ce qu'il se fait partout ailleurs, la mise en place de représentants du personnel et de syndicats. Nous en avons dans la police, pourquoi pas dans l'armée ? Je crois en la compétence des syndicats et des délégués du personnel pour améliorer les conditions de travail, pour favoriser la communication entre les les soldats et leurs officiers, voire le ministère public. On a tendance à penser que les militaires sont des marginaux, mais leurs devoirs appellent aussi des droits. En leur montrant que nous les intégrons dans la société, nous leur montrons qu'ils sont importants pour la République et que leur action compte.


6 / La bourse d'Aspen a marqué d'excellents résultats pour Xarxa Tech, une société qui est partie de peu de choses. Que comptez-vous faire pour les petits entrepreneurs ?

La réussite de Xarxa Tech, c'est une excellente chose. Lors du débat sur l'économie, parce que nous défendions l'idée qu'une entreprise doit être au service de son pays et de ses salariés, on nous a taxé d'anti-patrons primaires. Le raccourci est facile, surtout venant de la droite, qui, il faut bien l'admettre, n'appauvrit pas que les classes moyennes mais aussi son argumentaire, à mesure que le temps passe et que l'on constate l'échec de sa politique. Pourtant, je suis le premier à me ravir du succès de Xarxa Tech. C'est la preuve que l'ascenseur social est possible et qu'en gagnant de l'argent, on ne devient pas forcément un requin de la finance qui ne pense qu'à ses profits. L'entreprise de Baldomero Ruiz est un exemple à suivre. Un excellent chiffre d'affaires, de l'innovation, la confiance des salariés et des syndicats en leur direction, la valorisation de leur travail qui se traduit par une importante innovation, un engouement intérieur visible, des emplois maintenus en Frôce, n'en déplaisent aux gros bonnets de la finance comme Salcedo ou Kervern. Tant d'atouts qui montrent que le monde de l'entreprise évolue lui aussi vers l'humain. Hélas, est-ce que vous voyez le Gouvernement essayer de se servir de cet exemple pour les autres entreprises ? Non. Parce que la droite libérale se moque de l'artisanat comme de sa première cravate. Les petites et moyennes entreprises, ces fameuses start-up viennent concurrence directement leurs grands groupes de multinationales. Or, et c'est une erreur de vision du prisme économique, la véritable force d'emploi, le vivier d'innovation et de croissance, il se trouve au sein même des petites entreprises.

Ce n'est pas un hasard si vous souhaitons taxer les mutinationales. Bien sûr qu'il y a un intérêt financier à le faire, mais l'argent récolté va pouvoir être utilisé dans les aides accordées aux petites entreprises. Cette taxe va également permettre d'amener une nouvelle législation, permettant de cibles les abus de ces multi-nationales, je pense notamment à l'ouverture le dimanche, à la casse des prix, à la surmédiatisation de leur présence. Regardez dans la rue, le nombre de panneaux publicitaires ou d'indications pour trouver l'hypermarché. Et regardez maintenant les panneaux pour trouver le petit artisan du coin. Vous ne les voyez pas ? C'est normal, pour la société de consommation, ils ne doivent pas exister alors inutile d'en faire la publicité. Voilà la réalité aujourd'hui, elle est scandaleuse ! Nous avons l'intention de faire la promotion des petites et moyennes entreprises, en abrogeant déjà les pratiques déloyales pratiquées par les gros groupes et en les mettant en avant. A notre époque, les outils comme internet peuvent être utilisés pour recenser, géolocaliser les artisans, le boulanger, le pâtissier, le maraîcher qui se fournit directement auprès d'un producteur bio, voire même le producteur lui-même ! Il y a quelques siècles, nos ancêtres faisaient vivre les agriculteurs, les petites boutiques sans toute cette technologie. A quand la création d'une application mobile pour permettre aux utilisateurs de trouver à portée de chez eux des artisans ? A quand cette révolution technologique et économique ?

Bientôt, espérons, si les citoyens nous font confiance. Je parle des artisans, des commerces de proximité je vais aussi vous parler de ruralité. L'exode rural est un fait. Des villages se vident au profit des villes, de plus en plus. Si l'on veut sauvegarder ces villages, ça passe par le maintien de leurs centre-villes, de leurs services et surtout de leurs entreprises. Nous avantagerons ceux qui investissent dans des zones rurales. Nous mettrons en place comme nos voisins français le contrat de génération. Mais attention, pas un contrat de génération figuratif, nous comptons créer un lien entre les gens approchant de la retraite et les jeunes qui vont les remplacer, assurer la relève. Et quoi de plus beau que d'apprendre un travail, un métier ? La transmission des savoir est essentielle. Le système néo-libéral a cassé cette transmission, préférant utiliser la revente de connaissances. Mais tout ne se monnaye pas. Je connais personnellement un artisan, un ami. Il cherche à maintenir son entreprise de maçonnerie et cherche désespérément un repreneur afin de pouvoir partir à la retraite. 40 ans d'expertise et de connaissance dans le plâtre, dans les façades. Ca compte. Si nous en revenons à Xarxa Tech, quand Monsieur Ruiz décidera de se retirer, je sais qu'il laissera l'oeuvre de sa vie à une personne de confiance qui l'aura secondé. Le contrat de génération n'est donc pas qu'une idée comme ça sur le papier pour trouver une occupation aux jeunes. C'est un véritable partenariat entre les générations pour briller, toujours et plus fort, pour ne pas perdre ce que nous avons de plus précieux : notre savoir-faire.

Au quotidien, nous défendrons toujours les petites et moyennes entreprises, mais nous ne généralisons pas. La preuve, Xarxa Tech est devenu grande. Baldomero Ruiz est passé d'une start-up dans un petit bâtiment, à coder son affaire avec deux trois personnes puis il s'est finalement lancé. Il a pris des risques, il a innové, et il a réussi. Maintenant il a beaucoup de salariés, qui travaillent dans un contexte de respect et dans une excellente ambiance. L'objectif final c'est d'aider au développement de l'artisanat. A l'armée de multinationales peu soucieuses des conditions sociales et des vies humaines, nous aussi, nous pouvons faire face, en constituant une armée d'artisans, d'entrepreneurs qui mettent les profits à contribution dans une unique chose : la réussite et la bonne santé de la Frôce.


7 / Le plan Lubenac prévoit un investissement de près de 10 milliards de pluzins dans de nouvelles autoroutes. Pensez-vous qu'un tel investissement soit adapté à l'heure où les pics de pollution se multiplient ?

Il est évident que ce plan est une erreur politique colossale. Ces 10 milliars de pluzins pourraient être employés à autre chose. Si les problèmes de transports sont si importants, plutôt que de favoriser le développement d'axes routiers et donc polluants, nous proposons d'investir dans le développement durable. Et en la matière, nous avons un programme complet, que nous voulons appliquer le plus rapidement possible. Les autoroutes ont fait leur temps. Il est prouvé qu'elles ont un pouvoir de nuisance qui va bien au delà de la dégradation de l'air. Lors de leur construction, des milliers de mètres cubes de terre sont déplacés, des écosystèmes sont détruits, des arbres sont abattus, des paysages magnifiques sont éventrés. Une fois en place l'autoroute génère de la pollution atmosphérique et sonore. Et ce ne sont pas les murs anti-bruits qui y changent vraiment quelque chose. Je m'interroge, construire des autoroutes pour en faire quoi ensuite ? Les ouvrir gratuitement au public ? Ou bien les donner à des sociétés privées pour qu'il se produise la même chose que chez nos voisins français ? Je crains que la deuxième piste ne soit retenue. Quand on voit la façon avec laquelle la droite considère les automobilistes, en les assimilant à des vaches à lait, on ne peut plus avoir de doute. Ce plan est tout de même la résultante d'un échec majeur : le centre et la droite ont choisi de ne pas continuer le travail entrepris par Alexander Crawford quand il était au développement durable et de faire, à la place de gros cadeaux aux plus privilégiés.

Nous allons changer ça. La première chose à faire, c'est de diminuer le trafic routier. Pas besoin d'autoroute supplémentaire si nous parvenons à rationaliser la circulation routière. Première étape : développer les réseaux de transports alternatifs. Nous en avons trois à notre disposition. Les transports en bus et tramways dans les villes, et dans les zones rurales sont essentiel pour désengorger les centre-villes. Ils doivent être gratuits et donc pour cela appartenir à l'état. Couplés aux métros, ils permettent d'augmenter la capacité de transport, de favoriser le tourisme et d'éviter que nous ne subissions des pics de pollution. Il faut également accompagner ce soutien de quelques mesures pragmatiques, diminuer la vitesse en ville, instaurer des coeurs de ville exclusivement piétons, agrandir le réseau de pistes cyclables. Deuxième étape : développer le réseau ferroviaire. Pour y parvenir, il faut déjà commencer par nous assurer que nos lignes puissent favoriser le passage de trains à grande vitesse dans tout le pays. Plus les transports seront rapides et réguliers, plus ils seront efficaces et primés. En ce sens, nous soutenons la construction de tunnels ferroviaires entre nos principales îles. Le projet est ambitieux et il va devoir être réalisé avec vigilance de sorte de ne pas porter atteinte à l'environnement. Quand je vous disais que les 10 milliards pouvaient être mieux employés.

Enfin troisième étape : promouvoir les véhicules électriques. C'est une question essentielle dans la lutte contre la pollution. Nous nous devons d'accélérer cette transition, en apportant de l'aide et de la recherche aux constructeurs automobiles et en permettent aux particuliers et aux entreprises de changer le parc automobile. La prime à la casse permettra ainsi de récupérer les véhicules polluants pour qu'ils ne roulent plus et de les remplacer par des voitures à zéro émission de particules fines, de CO2. Et en plus on élimine le bruit ! Nous avons toutes les cartes en main pour initier cette transition. Malheureusement, ce qu'il manque aujourd'hui aux commandes c'est une volonté politique, le Mouvement Socialiste a cette volonté.


8 / Suite à la dernière élection présidentielle, le suffrage universel direct comme mode de désignation du chef de l'état semble en danger. Pensez-vous qu'il serait adapté de passer à un nouveau mode de scrutin ?


Ce serait adapté et nécessaire effectivement. Nous avons beaucoup réfléchi à la question au Mouvement Socialiste, notamment depuis le passage à un régime parlementaire. Si l'on se base sur les autres Républiques de type parlementaire, le Président est presque toujours élu selon un mode indirect pour renforcer l'autorité du Parlement, s'il y a deux légitimités de sources différente, il y aura forcément deux légitimités rivales. Ce n'est pas, contrairement à ce que disent certains une spoliation du droit de la démocratie. A ce que je sache, l'Italie et l'Allemagne ne sont pas franchement des pays que l'on peut qualifier des dictatures. Le régime parlementaire fonctionne ainsi : c'est l'assemblée nationale qui décide et qui mène la politique de la nation. Le Premier Ministre est issu de la liste majoritaire, ou de la coalition majoritaire. Il représente le peuple et agit donc en tant que tel. Le Président de la République, lui, est externe à tout cela. Il représente le pays, il se pose en gardien de la Constitution, de la stabilité politique. Il doit être loin des partis, des luttes partisanes et pour cela, il doit être élu au suffrage indirect. L'Assemblée Nationale est en effet la seule à même de pouvoir choisir une personne indépendante, qui parvienne à faire consensus loin de toute tentation messianique.

Cela nous évitera le drame que nous avons connu à la dernière présidentielle où les candidats essaient de faire pression sur les électeurs pour entrer à Anthelme, ou alors de se démarquer coûte que coûte en fustigeant l'un des précédents choix du peuple. La cohérence du suffrage indirect se retrouve aussi dans l'indépendance que peut avoir le Président. Il n'est pas élu pour sa sensibilité politique mais parce que les députés le jugent apte et prêt à accomplir sa mission. Et c'est là qu'est toute la nuances avec un suffrage direct, comme celui des actuelles législatives.


9 / Suite au scandale provoqué par les arrêtés d'Orgues les Bains, pensez vous qu'il soit adapté d'imposer des restrictions supplémentaires sur la présence de l'érotisme et de la pornographie à la télévision ?

Imposer des restrictions sur l'érotisme et la pornographie à la télévision ??? Pour quoi faire ? En quel honneur ? C'est davantage sur les partis d'extrême droite qu'il faudrait faire des restrictions que sur l'expression artistique. Si on prononçait la dissolution de tous les groupuscules anti-républicains il n'y aurait plus de problème. Seulement, personne n'a le courage de défendre cette idée. La démocratie a besoin de se prémunir contre le fascisme. Personnellement, je suis favorable à ce que l'on durcisse les sanctions contre les maires qui agissent comme Madame Couillu. Je crois que lorsque l'on vit dans une République, on en adopte les valeurs ou alors on va vivre ailleurs. Les nationalistes abhorrent la diversité, la solidarité, l'humanisme. Personne ne les retient. Mais en attendant, pas touche à nos films érotiques ou à nos pornos. Les restrictions en place sont amplement suffisantes, il ne sert à rien d'en rajouter une couche. D'ailleurs, je n'ai entendu aucun scandale relatant qu'un enfant avait été surpris en train de regarder ce genre de films à la télévision.

La mesure que Madame Couillu est d'autant plus absurde que la censure concernerait la télévision et non internet. Or, nous savons tous aujourd'hui qu'internet permet d'accéder à ce genre de contenu très rapidement et sans réelle difficulté. Le travail qu'il faut donc faire, c'est d'apprendre à nos enfants, dès le début de l'adolescence, que la sexualité c'est avant tout une question d'amour et de respect, que comme pour les jeux vidéos, les films restent des fictions, dans lesquelles les choses sont souvent différentes de la réalité. Il faut accompagner les familles, les parents notamment, pour les aider à gérer ce type de questions. Comment faire face à la curiosité, comment éviter que des enfants tombent sur du contenu érotique, pornographique ou violent, comment réagir si c'est le cas. La censure ne va rien résoudre. Lorsque l'on censure, on enterre le problème sous un tapis, en espérant que personne ne s'y prenne les pieds dedans. C'est la politique de l'autruche. Nous devons êtres progressistes, ne pas avoir peur de faire bouger les lignes, d'expliquer, d'avertir, d'éduquer.


10 / La consultation organisée autour de la sécurité sociale n'a pas rencontré un vif succès. Quel avenir voyez-vous pour la sécurité sociale frôceuse ?

A vrai dire, la consultation en elle-même a attiré du monde. Mais elle n'a débouché sur rien. Je ne saurais vous dire si c'est le Gouvernement qui a lâché l'affaire ou si c'est Marc Schaft, mais il y avait d'excellentes pistes qui auraient du être utilisée dans le but de rédiger une loi. Nous reprendrons ce chantier, c'est bien la moindre des choses. Et nous allons renforcer certaines mesures, abandonner des pistes que nous jugeons trop libérales pour les réorienter vers l'efficacité et le renforcement de notre modèle social. La première réforme à mener doit être structurelle. Il faut se réapproprier la protection sociale, supprimer tous les intermédiaires pour n'avoir qu'une seule structure la même pour tous. Pas de régime spécifique pour les agriculteurs, pas de caisse particulière pour les étudiants, un seul pôle avec toutefois à l'intérieur différentes nuances selon les corps de métiers. Les intermittents du spectacle, les agriculteurs doivent disposer de modalités précises par rapport à la précarité de leur situation. Il faut ensuite définir les allocations. En l'occurence pour les allocations individuelles, nous proposons la création d'une allocation unique, calculée en fonction des ressources et des difficultés de chacun. A cette allocation nous ajoutons l'allocation logement et les allocations familiales, qui seront modulées en fonction des revenus.

Une fois le cadre et le financement en place, nous nous attaquerons à l'architecture même du réseau prestataire. Les hôpitaux seront déclarés comme établissements publics, avec donc une suppression des cliniques privées extrêmement coûteuses, nous nationaliserons les laboratoires pharmaceutiques pour réapproprier le circuit du médicament à l'état, nous unifierons mutuelles et protection sociale pour éviter que le système ne fasse deux poids deux mesures. Nous pendrons des initiatives justes, en demandant notamment aux personnes qui gagnent plus de revenus de contribuer davantage. La reprise de contrôle de l'état sur le fonctionnement social du pays implique qu'il ait figure d'autorité et qu'il puisse contrôler de nombreux domaines adjacents. Nous sommes donc favorables à la légalisation contrôlée du cannabis, de la procréation médicalement assistée, de la gestation pour autrui et des banques de cellules reproductrices. Nous encadrerons la recherche sur les cellules souches qui constituent une grande avancée sur le plan sanitaire. Nous nationaliserons la filière du tabac pour pouvoir la réguler et combattre activement le tabagisme. Rendre le système plus efficace c'est également lui assurer la confiance de nos citoyens. La généralisation du tiers-payant et la suppression des dépassements d'honoraires sont des mesures qui iront dans ce sens, en favorisant l'accès au soin et à garantissant à chacun le droit être soigné.

Vous l'avez compris, nous ne manquons pas de projets en matière sociale et sanitaire. Nous ne perdons pas de vue que l'importance de la protection sociale occupe les attentes de nos concitoyens. Ces derniers ont toujours pu compter sur la gauche pour agir en ce sens. Nous allons tourner la page vide du Gouvernement Pommier pour écrire ce qui aurait du l'être, pour construire ce système que la droite hait tant : la solidarité nationale.
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