


La liste est constituée de Pierre Ladan, tête de liste ainsi que Marc Schaft, Bastien Pommier, Petra Hanke, Christian Valmont et Alexandro Alessandrelli
L'heure est maintenant à la campagne.
1 / Le PVRMAT est au niveau rouge depuis plus d'un mois alors que la Frôce n'a pas été directement visée et que ce plan est exigeant en moyens humains. Pensez-vous ce que niveau de vigilance soit toujours adéquat ?
Oui plus que jamais. Nous ne devons pas baisser la garde. La Frôce est engagée sur plusieurs fronts dans la lutte anti-terroriste. Elle est impliquée dans les frappes aériennes contre l'Etat Islamique aux côtés de la Russie et de l'Iran. Elle est devenue un acteur central dans le recueil et l'échange d'informations capitales contre le terrorisme. En conséquence et de façon proportionnelle, elle est susceptible d'être une cible pour de futurs attentats. C'est pour cette raison que si les frôceux nous font encore confiance, nous maintiendrons le niveau d'alerte au rouge, tant que nous n'aurons pas la certitude absolue que le danger est écarté. Mais il est vrai que cela entraîne beaucoup de contraintes, notamment en terme de moyen humains. Afin de soulager les forces mobilisées, nous avons pour projet de présenter un livret blanc de la défense et un livret blanc de la sécurité intérieure qui renforcent à la fois les effectifs et le matériel. Les effectifs sont importants mais ils ne feront pas tout. Il faudra veiller à les répartir correctement sur l'ensemble des zones cibles qui peuvent poser problème. Nous avons mis en place les CUTER pour soulager les services militaires et de renseignements, nous en ferons de même pour la police. La mise en place de l'Arquebuserie Nationale, initialement nommée garde républicaine va permettre de faire appel à des volontaires pour protéger les points sensibles. Et ça, c'est une mesure pertinente dans le cadre de notre sécurité comme dans celui de l'efficacité du PVRMAT. Il ne faut pas oublier non plus l'excellente travail de nos services de renseignement qui permettent d'appréhender les suspects avant qu'ils ne passent à l'acte. A l'heure actuelle nous n'avons pas de certitude qu'il existe un risque zéro de menace terroriste, au contraire. Et c'est pour cette raison que nous devons rester vigilants. Nous refusons de voir mourir des milliers de gens et c'est pour cela que nous mettons en avant le principe de précaution. Rappelons également que nous ne sommes pas au niveau maximum du PRVMAT
2 / La réforme du Code de la Défense établit un service républicain facultatif visant à établir une réserve de l'armée frôceuse. Pensez-vous qu'à l'heure ou le combat est de plus en plus centré sur la qualité de l'armement il soit utile de former des soldats à temps partiel ?
Le service républicain vise effectivement à constituer une réserve à l'armée frôceuse. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'armée ne peut pas être au four et au moulin. On ne peut pas mobiliser nos militaires de métier sur des missions à l'étranger ou de défense et sur d'autres objectifs de sécurité intérieure. Pour autant, cela ne doit pas éclipser la qualité de l'armement et du matériel. La Frôce a du retard à rattraper et elle doit le faire rapidement pour ne pas être dépassée. En ce sens, nous entendons inscrire dans le livret blanc de la défense qui est une avancée sérieuse et saluée notamment par l'état majeur, obtenue lors de notre accession aux responsabilités, le fait que l'armée frôceuse doit aller plus loin dans sa modernisation. Nous sommes favorable à l'achat de drones de dernières génération afin de préserver les vies humaines d'une part et de favoriser les missions d'exploration. Mieux appréhender les dangers constitue un avantage stratégique majeur, surtout pour un pays comme le nôtre, qui de part différentes lacunes a relégué la puissance militaire au second plan. Nous assumons des positions avant-gardistes, en faveur des libertés, de l'auto-détermination des peuples, du non-alignement. Nous devons nous assurer d'avoir les moyens de nos positions et de nos ambitions. Cela passe par une armée entraînée à laquelle peuvent se rajouter des troupes supplémentaires, déjà formées et donc prêtes. C'est en quelque sorte une façon de nous préparer aux crises que nous pouvons traverser. Il sera possibile d'affecter ces réservistes en fonction des besoins à du soutien terrestre, aérien ou maritimie, voire même à un soutien opérationnel. Nous avons en effet étendu les branches de l'armée pour améliorer leur efficacité. Nous nous félicitons du travail que nous avons engagé sur les questions diplomatique, intérieures et militaires. Et nous allons continuer sur notre lancée !
3 / L'Euro 2024 pourrait coûter plus de 400 millions de plz pour l'Etat frôceux. Trouvez-vous cette dépense proportionnée aux bénéfices potentiels de l'évènement ?
Selon les dernières estimations, nous pourrions être même plus proche des 500 millions de pluzins pour l'Etat, si nous prenons en compte l'ensemble des subventions que le gouvernement compte accorder aux collectivités locales. Ce coût n'est pas excessif si on se réfère à d'autres compétitions internationales, mise en place dans d'autres pays européens ou dans d'autres pays du monde. Tout cela est possible grâce aux efforts fournis par les précédentes majorités pour faire de nos infrastructures sportives, des équipements modernes.
L'Euro 2024 est une chance pour notre pays. Nous ne devons pas la rater et il est nécessaire que cette compétition et son organisation aillent jusqu'au bout que la majorité change ou non. Nous pouvons attendre de cette compétition de véritables retombées européennes : notre pays sera le centre de l'Europe pendant un mois et accueillera de nombreux touristes venus de tous pays. Des retombées économiques peuvent être attendues de l'ordre de plusieurs millions de pluzins également. Cet Euro 2024 est un véritable projet qu'il faudra défendre, quelque soit le prochain gouvernement. De nombreuses retombées peuvent être attendues que ce soit dans notre rayonnement international ou dans le domaine économique. Plus largement, cette compétition va permettre un véritable lien entre toutes les forces vives de notre pays : l'Euro de football 2024 va jouer un rôle pour unir l'ensemble de notre pays autour de valeurs sportives et fraternelles communes. N'est-ce pas l'un des plus beaux bénéfices ?
4 / Le nouveau Certificat d'Etudes Primaires laisse une large part au contrôle continu. Pensez-vous que ce mode d'examen doit être étendu ou qu'il doit rester réservé à l'école primaire ?
La question qu'il faut se poser est de savoir quel est l'objectif d'un examen de fin d'année ou de fin de cursus. Est-il là uniquement pour sanctionner de connaissances à un instant T ou également des compétences qu'un élève acquiert au fur et à mesure des années ? Nous pensons que c'est la deuxième option qui doit être privilégié. Un cursus scolaire ne doit pas se réduire à un examen final pour lequel les élèves doivent englober le plus de connaissances possibles. Regardons notamment le nombre d'épreuves pour le BNES. Il est nécessaire aujourd'hui de prendre en compte l'ensemble des parts nécessaires à l'enseignement des élèves. Si nous souhaitons sanctionner l'ensemble de l'année des élèves, il est nécessaire également de prendre en compte leur évolution et leur progression sur le long de l'année.
C'est dans ce sens qu'il peut être nécessaire de mettre en place une part du BNES en contrôle continu à l'image de ce qui vient d'être fait pour le Certificat d'Etudes Primaires. Le contrôle continu permettra ainsi de prendre connaissance de l'ensemble des connaissances mais aussi des compétences que les élèves vont acquérir tout au long de leur parcours scolaire Plus largement, il pourra également être nécessaire de s'intéresser à la question du BNES pour voir s'il est toujours en lien avec nos objectifs dans le monde de l'éducation nationale.
5 / Les taux bancaires de référence ont été modifiés il y a peu. Le taux d'épargne est désormais de 4,5 %, un des plus hauts parmi les pays développés, ne craignez-vous que cette revalorisation pousse les frôceux à plus épargner que consommer ?
Bien sur que certains ménages vont profiter de l'aubaine pour se précipiter vers l'épargne. Mais je doute fort que ce soit la majorité. La consommation se porte bien, la preuve en est que l'inflation n'est aujourd'hui ni trop haute, ni trop basse. C'est surtout un coup de pouce à l'épargne déjà constituée que nous avons offert.
Cette hausse du taux d'épargne seule ne signifie pas grand chose au final. Elle est à associer à la baisse du taux directeur, qui fera baisser le coût des crédit tant pour les ménages et les entreprises, et contribuera au soutien de la consommation.
Et n'oublions pas que nous disposons d'un levier que nous n'avons pas encore utilisé en cas d'épargne trop importe, qui est la mise en place de plafonds sur les livrets règlementés.
6 / L'Assemblée Nationale a adopté une Visite Médicale Obligatoire durant la précédente mandature. Un des grands principes érigés pour assainir le rapport entre les médecins et les patients est la recherche du consentement du patient. N'avez vous pas l'impression qu'une visite médicale obligatoire soit contraire à ce principe ?
Il faut etre très vigilant dans le sens des termes. La visite médicale obligatoire ne s'inscrit pas dans un cadre invasif mais préventif. On ne demande pas aux personnes âgées de se vacciner contre la grippe, on les convainc de le faire. Même chose pour les vaccinations obligatoires chez les enfants. Il y aura toujours des personnes qui ne voudront pas écouter et respecter les consignes mais nous parlons d'une partie infime de la population. En matière de santé publique, il faut parfois exiger certaines obligations. La visite médicale obligatoire est une façon de procéder de façon régulière à un contrôle de santé afin de s'assurer que la personne se porte bien. Elle a un cadre préventif. Là où cela serait problématique, ce serait si la VMO était effectuée de force et facturée à la personne. Pour le moment, depuis l'application de cette loi, nous n'avons pas eu de retour de ce type. Il faudra peut-être prévoir des dispositifs dans le cas où ils arrivent, si nécessaire. Ce qui est important, c'est que dans les pays où les contrôles de santé sont réguliers et fréquents, on observe une diminution importantes des maladies de longue durée et des morts qu'elles provoquent. Je pense notamment aux cancers, aux maladies cardio-vasculaires, dégénératives. Si la détection est faite tôt, le traitement pourra se faire tôt. Et les chances de survie seront beaucoup plus élevées. Nous savons que certaines tranches d'âge présentent des risques. En mettant une visite médicale obligatoire adaptée à chaque catégorie, nous affinons notre efficacité. Et en réfléchissant sur le long terme, baisse des coûts, puisque nous évitons les traitements lourds, les pertes d'indépendance, etc. C'est un pari gagnant. Sur le fond, je pense que les patients préfèrent savoir qu'ils vont bien plutôt que découvrir le pot aux roses au hasard d'un examen. Les médecins aussi. Cela nous rend plus efficaces !