[Présidentielle avril 2016] Débat du 1er tour

[Gavroche Finacci]

Ce débat portera sur les relations extérieures uniquement

Règles :

Maximum 10 interventions par candidature, seuls les candidats et un seul porte-parole de campagne par candidature peuvent intervenir
Les journalistes neutres sont conviés à orienter le débat, les candidats devront alors rester autant que possible dans le cadre posé
Pas plus de 200 mots par message, sinon il ne compte pas
Interdiction qu'une candidature poste deux fois de suite
Les journalistes ne sont soumis à aucune limite de mots ou d'interventions
Interdiction d'éditer son message

Seul le compteur de mots du forum fera foi pour la limite de mots par message (je précise que je vérifie après coup et que plusieurs messages n'ont pas compté lors de la dernière élection).

Début du débat : Dimanche 24 avril à 20 heures
Fin du débat : Mercredi 27 avril à 20 heures

Les messages postés avant ou après l'heure limite ne comptent pas

[Bastien Pommier]

Bonsoir à tous. Contrairement à la Ligue Patriotique, je souhaite une excellence campagne à l'ensemble des candidats à cette élection présidentielle. Comme j'ai pu le dire sur les réseaux sociaux, nos concitoyens méritent une campagne et un débat dignes.

Nous sortons d'un nouveau mandat présidentiel et dans quelques jours, nous en débuterons un nouveau. Le débat qui vient de se terminer a été bien terne en terme de diplomatie. Excepté la réunion des pays non-alignés, peu de choses ont été proposé que rendre notre pays encore plus important à l'échelle du monde. Tout cela, malgré tout ce que le monde a connu depuis quelques semaines.
L'ensemble du monde a notamment été touché par la question des paradis fiscaux. La Frôce n'y a pas échappé non plus avec l'inscription sur certaines listes de personnalités de premier plan dans notre monde politique. Cette question des paradis fiscaux doit avoir une réponse à toutes les échelles. Je ne m'aventurerai pas à l'échelle nationale car c'est au gouvernement en place de prendre des dispositions pour sanctionner les évadés fiscaux de notre pays. Au niveau international, l'ensemble des pays doit se concerter pour proposer des mesures. En cas d'élection, je proposerai donc au fonds monétaire internationale et aux instances internationales financières de notre pays une grande réunion permettant de prendre des décisions en matière de lutte contre les paradis fiscaux. Récemment, la France a poussé le monde à prendre des mesures dans le cadre d'une réunion international. A nous de poursuivre sur cette lancée, en proposant notamment des échanges d'informations dans le domaine bancaire.

[Rooky]

Bonsoir à toutes et à tous.

Je souhaite également une bonne campagne à l'ensemble des candidates et candidats.

Au sujet des relations extérieures, bien que je n'en fasse pas la thématique première de ma campagne, il est vrai que celà incombe au Président de la République, et que c'est un sujet que je prendrai très au sérieux.
On sent depuis quelque semaine un scepticisme de nos partenaires extérieures. Enfin on sent, je devrai plutôt dire on divine : peu d'accords internationaux ont été conclus récemment, et on attend toujours les accords commerciaux que Monsieur Schaft était censé conclure lors de son passage aux Etats Unis. C'est assez regrettable que ce qui était jusque là une force est en train de devenir une faiblesse.

L'exemplarité que je prône depuis le début de ma campagne sera un facteur clé pour redonner confiance en nos partenaires commerciaux. Comme le souligne justement Monsieur Pommier, l'affaire des Panama Papers n'épargne pas la Frôce et donne une très mauvaise image. Nous sommes un des pays les plus touchés.

N'oublions pas le lutte contre Daesh également. La Frôce doit apprendre à composer avec non seulement la Russie, la Syrie, les Etats Unis, mais n'oublions pas les autres pays du Golfe. L'Arabie Saoudite sera un partenaire clé pour la lutte contre Daesh et ce pays doit être mieux pris en considération. Il n'est un secret pour personne que j'entretien d'excellentes relations avec la famille souveraine, et je pense que ces relations aideront énormément à collaborer avec nous dans la lutte contre Daesh.

193 mots

[Bastien Pommier]

Monsieur Nkouildor a raison quand il évoque la question de Daesh et de la Syrie. Voilà cinq ans que la guerre civile existe en Syrie, avec des centaines de milliers de morts et des millions de déplacés. Nous avons, communauté internationale, un rôle à jouer dans l'ensemble de ces événements. C'est pour cela que je souhaite poursuivre l'engagement mis en place par les deux présidents précédents de lutter de manière internationale contre le terrorisme. Cela doit encore être accentué et cela doit passer par un nouveau renforcement des échanges de renseignements entre les services antiterroristes de chaque pays.
Mais nous devons être capable de faire la part des choses. Actuellement, en Syrie, après huit mois de trêve qui était dans l'ensemble tenu, les combats semblent reprendre. La communauté internationale a pour rôle de reprendre dès maintenant le processus de discussions pour que la prochaine trêve soit durable. Nous devons pouvoir échanger avec l'ensemble des forces en présence, y compris Bachar Al-Assad. Mais, attention, nous ne devons pas discuter avec lui pour mettre en place des traités, comme Monsieur Ladan l'a fait - nous en voyions d'ailleurs les effets. Nous devons évoquer avec lui les conditions d'une fin de conflit sur son territoire, entre les forces loyalistes au régime et les rebelles. Si une issue sans le président syrien est la seule solution, nous devons en discuter et la proposer. Dans le même temps, nous devons participer à la lutte contre Daesh, non pas en combattant comme le font les pays actuel mais sous le mandat de l'ONU.

[Emma Smilders]

Bonjour à toutes et à tous.

L'affaire des Panama Papers a ébranlé le monde, ce n'est pas une surprise, tant les remises en question qu'elle appelle ont été nombreuses.

Je ne pense pas que le FMI soit l'interlocuteur adapté en matière de lutte contre l'évasion fiscale. D'abord parce qu'il me semble que ça n'est pas son rôle et ensuite parce que les derniers propos de Madame Lagarde montrent que le FMI n'entend pas se saisir du dossier.

En tant que citoyenne, je m'interroge. Nous avons récemment eu une avancée, avec le Panama, en faisant jouer nos relations diplomatiques. Est-ce que cette façon de faire ne serait pas plus viable d'une énième négociation stérile ?

J'aimerais rebondir sur quelque chose qu'a dit Monsieur Pommier. Récemment, la France, pays membre de l'Union Européenne a soutenu une directive européenne sur la protection du secret des affaires. Aujourd'hui, elle fait partie des mêmes qui disent vouloir défendre la lutte contre l'évasion fiscale. Il y a là, deux poids, deux mesures.

Selon moi, la Frôce doit continuer à développer les accords bilatéraux. Mais méfions-nous des marchands de sable, qui sous couvert de "négociations" savaient que la fraude existait et n'ont strictement rien fait pour l'empêcher.

[Bastien Pommier]

Le FMI minimise actuellement la question des paradis fiscaux, cela ne signifie pas qu'elle ne souhaite pas laisser de côté. Les réunions de printemps de l'instance et de la banque mondiale devront inévitablement évoquer la question de ces paradis. De plus, notons que le porte-parole du FMI évoque des progrès récents obtenus sur les paradis fiscaux et le blanchiment d'argent ont permis de s'attaquer à l'évasion fiscale et doivent se poursuivre. Il est donc faisable, dans le cadre de discussions, qui peuvent être longues, de faire avancer le dossier au sein de nos instances financières internationales.. Le Panama est au cœur de l'actualité, mais ce n'est pas le seul à être concerné. Alors, que faire ? Laisser l'exil fiscal se mettre en place ou proposer des mesures efficaces contre ces paradis fiscaux ?

Evoquons justement la question des discussions qui ont eu lieu entre notre pays et le Panama. Actuellement, ce ne sont que des mots sur un communiqué. Aucun accord écrit n'a été présenté à l'assemblée nationale. L'accord évoqué ne mentionne, de plus, qu'un accord judiciaire partiel avec les autorités frôceuses, permettant ainsi l'accès à certaines informations en possession des autorités du Panama. Est-ce suffisant pour lutter contre l'évasion fiscal ? Je ne le pense pas. La réponse ne doit pas être bilatérales mais internationales. C'est l'ensemble de la communauté internationale qui est concerné par la question. Et, je le répète, ce n'est pas seulement le Panama qui doit être visé, mais l'ensemble des paradis fiscaux qui peuvent exister.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Porte-Parole officiel d'Emma Smilders :

Le FMI minimise cette problématique, oui. Tout comme vous l'avez minimisée aussi, lors de votre mandat de Premier Ministre. Et c'est bien là qu'est le problème. A force de minimisation de masse, ce sont les citoyens qui trinquent, eux qui pâtissent de la fraude que l'on laisse courir. Vous le dites vous-même avec raison. Si tant est que le FMI et les autres instances financières internationales se saisissent du dossier, nous n'aurons rien qui sera fait entre temps ? C'est ce que vous prônez et c'est pourtant en contradiction avec ce que vous dites sur la nécessité d'agir.

Madame Smilders ne s'oppose pas aux négociations entre les différentes instances. Elle pointe du doigt la connivence de celles ci avec un problème qui ne date pas d'hier. Et elle affirme, avec raison que des accords bilatéraux seront bien plus efficaces sur le moyen terme que des discussions. Le FMI n'est pas une institution comme l'ONU où des décisions peuvent être prises et respectées par tous les états. Le processus sera long et donc, en attendant, nous préférons continuer à négocier des accords de coopération et de transparence, pour éviter un nouveau scandale qui viendra ébranler notre pays.

En ce qui concerne les paradis fiscaux, nous sommes d'accord avec vous. C'est pourquoi, Emma Smilders en a pris l'engagement dans son programme qui sera diffusé prochainement, il y a ouverture d'une véritable coopération avec les autres pays considérés comme des paradis fiscaux, ceux placés sur la liste grise, notamment.

[Ludivine Vailland-Natache]

Porte parole de M. Pommier

Il est amusant de voir M. Lacroix de Beaufoy donner des leçons de diplomatie. Je vois mal, Monsieur, comment vous pourriez ce soir être pris au sérieux dans votre rôle de grand homme d'Etat tant votre bilan diplomatique, le votre mais aussi celui de M. Ladan, ressemble davantage à un gloubi-boulga de bonnes intentions qu'à un réel dynamisme. Vous entendre donner des leçons d'action alors que vous êtes l'initiateur de la coquille vide qu'est le CIPNA est assez paradoxal, nous aurons l'occasion d'y revenir.

Concernant les paradis fiscaux, je dois dire que vous avez tous ici, à l'exception de M. Pommier, un train de retard. Car depuis les années 90, l'heure n'est plus aux conventions bilatérales de lutte contre les paradis fiscaux, pour la simple et bonne raison qu'elles se révèlent totalement inefficaces lorsqu'elles sont mises en concurrence avec des systèmes financiers globalisés et mondiaux. Depuis le G20 d'Istambul en 2015, les pays de l'OCDE se sont mis d'accord sur des mécanismes multilatéraux devant modifier les conventions bilatérales existantes en matière de lutte contre la fraude fiscale. L'heure est donc à la coopération élargie, votre idée de diplomatie bilatérale isolée est ridicule et dépassée. Rassurez vous, M. Beaufoy, la discussion que vous redoutez tant est déjà finie, pour la simple et bonne raison qu'elle a eu lieu sans nous, et c'est de votre faute, car vous avez préféré faire de beaux discours sans lendemain sur les droits de l'homme au CIPNA avec le Panama plutôt que de vous préoccuper du futur de la Frôce.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Madame Vailland-Natache, je serais ravi de discuter avec vous de mon bilan et de celui de Monsieur Ladan si cela avait une quelconque utilité dans cette campagne, puisqu'il est inutile de vous rappeler que c'est Madame Smilders qui se présente et en tant que candidate indépendante.

Revenons en à ce qui nous intéresse si vous le voulez bien. Au risque de vous décevoir, les conventions bilatérales ont toujours une utilité. Eh oui, même au 21ème siècle. Heureusement que l'OCDE et le G20 dont nous ne faisons pas partie ont conclu à un accord sur les mécanismes multilatéraux. On le voit bien sur ce scandale des Panama Papers ! Ils ont été tellement efficaces !

Vous venez dire aujourd'hui aux téléspectateurs que rien n'a été fait et qu'il faut le faire maintenant. Monsieur Pommier a été Premier Ministre, il a disposé, il me semble de plusieurs possibilités pour travailler sur le problème de l'évasion fiscale. Il ne l'a pas fait hier, il voudrait nous faire croire qu'il le fera demain ? Pourquoi pas, écoutez, à en juger par la versatilité de ses actes et de ses opinions, je me dis que tout est possible venant de lui !

Même remarque sur la lutte contre le terrorisme, les avancées n'ont été possibles qu'avec des coopérations bilatérales, amenées à être élargies au fur et à mesure au sein du CIPNA et de l'ONU. En fait, nous sommes d'accord sur la finalité. Pas sur la façon de procéder. Madame Smilders estime que la véritable façon de mener une diplomatie efficace est de recentrer les accords entre deux pays. Et ensuite, seulement ensuite, d'élargir à la communauté internationale.

[Bastien Pommier]

Monsieur le Président Lacroix, vous serez ravi d'évoquer avec Madame Natache votre mandat de chef de l'Etat, tout comme celui de votre successeur, si cela était l'objet de ce débat. Je serai également ravi d'évoquer avec vous mon mandat de Premier Ministre, si cela était l'objet de ce débat. Or, ce n'est pas le cas puisqu'il s'agit ici d'un débat pour la Présidence de la République. De plus, je pose ici des discussions sur une lutte internationale et non nationale. Il est nécessaire de rester dans la thématique de ce débat. En tout cas, il est intéressant de voir que vous brandissez sans cesse le côté indépendant de Madame Smilders, à croire que c'est sur ce seul fait qu'elle se présente.

Revenons-en à la question diplomatique, et notamment à la CIPNA. Force est de constater qu'elle n'a aucune cohérence diplomatique, ni aucune dynamique géographique. Or, il y a quelques années désormais, un ancien président de la République a lancé une vraie politique de coopération, à l'image de cette conférence, mais avec une véritable cohérence. Je parle ici de la table ronde pour la Méditerranée. En cas d'élection, je souhaite relancer cette table et en faire un véritable lieu permanent de coopération entre l'ensemble des pays du pourtour méditerranéen. Cette table ronde permettra la mise en place d'une véritable dynamique territoriale et de vraies solutions régionales notamment dans les domaines du terrorisme, de la lutte contre l'immigration illégale - et sur ce point, vous ne pourrez pas dire que rien n'a été fait - mais aussi pour l'ouverture au monde et le développement culturel et économique. C'est une vraie coopération dans de larges champs d'action que nous proposons ce soir.

[Emma Smilders]

Monsieur Pommier, ma candidature est indépendante et j'en suis particulièrement fière. Ce n'est pas pour cette raison que vous êtes en droit de la mépriser.

Alors oui revenons-en à la question diplomatique. Vous voulez sans doute évoquer le projet d'union pour la méditerranée qui a été proposé à l'époque de Monsieur Vailland de Chirey. Un projet qui prévoyait, en outre un rapprochement avec la Turquie de Monsieur Erdogan. Vous estimez que cela a plus de sens que de se rapprocher des pays non-alignés ? Non, je le crois pas. Surtout quand on voit sur le terrain la façon dont Monsieur Erdogan traite les rebelles. Il n'est guère différent de Bachar El Assad. A quoi bon vouloir entamer des discussions avec l'un si c'est pour se jeter dans les bras de l'autre ? Je ne comprends pas votre programme et je ne vois ni la valeur ajoutée, ni la révolution dans ce que vous proposez. La Frôce mérite tellement mieux !

Tenez, sur le développement des relations culturelles et des partenariats économiques, le CIPNA peut s'avérer d'une grande aide, puisque les actions qui sont menées en son sein dépassent les limites géographiques. Je ne suis pas opposée à une organisation de promotion culturelle ou économique des pays méditerranéens. Pas plus que je ne suis opposée, contrairement à mes prédécesseurs avec un rapprochement neutre vis à vis de l'Union Européenne. C'est même une excellent chose pour la diplomatie frôceuse. Le monde diplomatique est en mouvement permanent. Et il faut nous adapter en conséquence. Je suis sûre que la cohésion de notre pays repose sur les idées et la bonne volonté pour les construire, sans parti pris.

[Colin Gilbert]

Bonsoir à toutes et tous,
Je tiens également à souhaiter une bonne campagne à l'ensemble des candidats.

Monsieur Pommier et Madame Smilders viennent de parler des Panama Papers et du CIPNA. Ca tombe bien, car, il n'y a pas plus tard que l'autre jour je me suis intéressé de prêt à cette institution. Les Frôceux ne le savent peut être pas mais le futur président de la République présidera cette instance durant quelques. Mieux vaut être prêt, surtout quand le Panama en fait partie, ce qui est une abération. Le CIPNA a pour mission de contribuer aux échanges économiques et de lutter contre le grand banditisme. Fort est de constater que le Panama n'a plus sa place dans cette instance. En tant que chef d'un Etat membre du CIPNA, je proposerai l'exclusion de cet Etat.

[Bastien Pommier]

En quoi, Madame Smilders, votre programme est-il révolutionnaire ? S'assurer du respect de la Constitution pour un Président est-il révolutionnaire ? Travailler avec le gouvernement est-il révolutionnaire ? La majeure partie de vos propositions ne sont ni révolutionnaires ni forcément dans le champ de compétence du chef de l'État. Enfin, je fais le choix de relancer notre diplomatie. Peut être que mon programme n'a rien de révolutionnaire mais je suis ravi de voir que certaines de mes propositions vous plaisent.

Le détour de la table ronde pour la Méditerranée doit être remis à plat puisqu'elle a été trop longtemps enterrée. Ce n'est peut être pas révolutionnaire, quoi que, mais nous ferons respecter nos engagements en matière de droits de l'homme. Si des pays du pourtour méditerranéenne ne respecte pas certaines règles et certains principe, il sera évidemment difficile de discuter avec eux.
Nous étudierons également la question du soutien au terrorisme. Comment peut-on concevoir que nous acceptions de signer des traités avec des parties qui soutiennent ouvertement le terrorisme ? Nous avons eu le cas précédemment.

Mais la diplomatie et le rôle du président c'est aussi de permettre le rayonnement de son pays à l'échelle du monde : Tourisme, développement économique, exportations, échanges universitaires sont tant d'éléments que nous devons valoriser. Nos entreprises doivent redevenir le fleuron de notre rayonnement dans le monde. Je pense notamment à nos entreprises du bâtiment ou pharmaceutiques qui pourraient aider au développement de certaines régions du monde, comme les pays les moins avancés.

[Emma Smilders]

Monsieur Gilbert, je comprends votre sentiment, vis à vis du Panama. Mais je pense que le maintien de ce pays dans le CIPNA est la meilleure façon pour nous d'obtenir des résultats. Nous partageons une amitié et un respect profond l'un envers l'autre. Ne gâchons pas ce lien qui nous unit et mettons le plutôt à contribution pour avancer. Rappelons nous aussi que ce sont les évadés fiscaux les vrais coupables, non le Panama. Avant d'exclure, je propose que nous dialoguons avec ce pays afin de mettre en place une lutte coordonnée contre l'évasion fiscale.

Je regrette que la hargne soit votre seul moteur, Monsieur Pommier. Vous attaquez l'action de vos prédécesseurs, vous attaquez le programme que je présente, vous ignorez même Monsieur Gilbert qui est venu ici pour s'exprimer lui aussi. Bien sûr que je suis favorable à certaines de vos mesures, comme vous êtes favorables à certaines des miennes. Une candidature citoyenne se doit de rassembler, pas de créer des clivages.

Puisque vous parlez d'économie, c'est en effet important de privilégier la mise en place d'une vraie politique économique internationale. La Frôce doit multiplier ses partenariats, pour deux raisons : son indépendance et puis aussi les bienfaits sur notre commerce extérieur. Je propose la mise en place de réunions fréquentes pour coordonner le Ministère de l'Economie et la diplomatie frôceuse. Puisque le Président est le représentant de la Frôce, il doit faire en sorte que l'action du Gouvernement fonctionne. Concrètement, cela passe par des consultations, car il n'y a qu'elles qui peuvent aboutir à une action prolifique.

[Rooky]

Et bien quelle ambiance !

Je voulais réagir au sujet de l'histoire des mandats de l'ONU. Si ma mémoire est bonne, à l'ONU, il y a plusieurs pays qui disposent d'un droit de véto, notamment les Etats Unis, la Russie et la Chine. Et vous n'êtes pas savoir que Messieurs Obama et Poutine ont une poinion pas spécialement identique sur la Syrie et l'Ukraine. A user comme ils le font, ou plutôt menacent de le faire implicitement, du droit de veto, ils rendent impossible toute résolution qui viserait à autoriser une intervention militaire. L'ONU est aujourd'hui devenue un terrain de jeux, de gueguerre entre deux présidents qui veulent raconter à qui veut bien l'entendre que leur politique internationale est la bonne.
Je pense que la Frôce est aussi de celà. Nous n'avons pas vocation à entrer ce système qui créé plus de problèmes que de pollutions, et tant que ce sera le cas, je pense que nous n'avons pas à obtenir l'aval de l'ONU pour intervenir en Syrie. La situation est suffisamment grave pour ne pas attendre que Messieurs Poutine et Obama mettent enfin leur fierté de côté et travaillent en bonne intelligence.

Ensuite, concernant les conventions bilatérales, elles ont le méritent d'être rapide et efficaces, et de ne pas pâtir, là encore, de la mauvaise volonté d'un des pays sigantaires, comme c'est le cas par exemple en Union Européenne ou certains membres prennent le plaisir de faire trainer les dossiers en longueur.
Bien sur ce n'est pas le remède à tous, mais ce type d'accord doit être envisager chaque fois que c'est nécéssaire.