

Je remercie dores et déjà ceux qui voudront bien me suivre sur le premier réseau social de Frôce. De grands combats nous attendent, croyez-moi !
Gérard Flotain : Quel est le but de votre parti ?
Paul Marshall : La Parti pour la Liberté a pour vocation de rassembler toutes les forces libérales et conservatrices de ce pays.
Je tiens à défendre l'héritage de mon cousin, Jean-Baptiste Marshall, tragiquement décédé d'un cancer généralisé il y a quelques années. Il a su faire émerger en Frôce des idées qui n'étaient jusqu'alors pas représentées. Depuis son retrait de la vie politique, quand bien même certaines idées lui ont survécu, les idées libérales-conservatrices se sont peu à peu dilluées dans le paysage politique frôceux, laissant place à droite, à des positions plus interventionnistes en matière d'économie, un Etat toujours plus présent dans la vie des gens, un nationalisme exacerbé, etc.
L'héritage de Jean-Baptiste Marshall est en train de s'éteindre alors qu'il a rassemblé tant de frôceux par le passé.
Face à la déliquescence de la droite frôceuse dans son ensemble, il était de mon devoir en tant que citoyen engagé qui aime son pays, de faire renaitre cette vision libérale et conservatrice afin de mener les nombreuses réformes dont la Frôce a besoin.
Le Parti pour la Liberté est pour un désengagement progressif de l'Etat. La finalité étant un État gendarme qui viendrait à limiter ses prérogatives aux seuls domaines légitimes, à savoir les fonctions régaliennes telles que le maintien de l'ordre (la police), la justice et la défense du territoire. Tout autre domaine étant, à plus ou moins long terme, appelé à relever du domaine privé.
Au PPL, nous souhaitons rendre aux frôceuses et aux frôceux leur liberté et leur responsabilité.
Nous allions également notre vision libérale avec des mesures conservatrices sur le plan social. Nous sommes majoritairement des admirateurs des révolutions menées par Margaret Thatcher et Ronald Reagan, dans le cadre de la révolution conservatrice.
Nous défendons la propriété et la famille, les valeurs occidentales, les racines chrétiennes de la Frôce, l'indépendance de la nation et la maîtrise de l'immigration.
Nous incarnons tout simplement une droite qui s'assume, rassemblant aussi bien les conservateurs, les libéraux-conservateurs et les libéraux classiques.
GF : Votre parti politique présentera-t-il un candidat à la présidentielle ?
PM : Bien sûr. Nous allons établir notre propre diagnostic et proposer nos propres mesures dans les jours et les semaines qui viennent. Nous ne manquerons sous aucun prétexte ce rendez-vous majeur entre un homme et le peuple de Frôce.
GF : Allez-vous être candidat à une éléction municipale dans les semaines à venir ?
PM : Je suis à l'heure actuelle en train de préparer mon déménagement pour Aspen et je compte bien me présenter à l'élection municipale, en effet. J'ai passé toute ma jeunesse entre Aspen et Vancouver, je connais donc bien cette ville. J'ai murement réfléchi et j'ai décidé de briguer la mairie de la ville capitale afin de lui insuffler un nouveau souffle. J'ai la volonté de rendre notre capitale plus attractive et dynamique. Je souhaite une fiscalité faible pour encourager les investisseurs étrangers, nationaux et locaux à venir s'y installer. Avec l'aide de tous, je souhaite imaginer et façonner l'Aspen de demain.
GF : Les détracteurs politiques de la droite voient en la création de votre parti une division politique, une réaction ?
PM : La droite frôceuse est riche de sa diversité. L’émergence du PPL ne doit pas être perçu comme une division mais plutôt comme le fruit de cette diversité politique. Il y a, en Frôce, des libéraux classiques, des conservateurs et des libéraux-conservateurs. Ces frôceux ont le droit d'être représenté par un courant politique. Il y aurait division à droite si nous passions notre temps à nous taper les uns sur les autres. Or, ce n'est pas le cas. Chaque courant à droite a le droit de s'affirmer et de concourrir au suffrage universel.
Le PPL vient compléter l'offre politique de Droite, en développant une pensée originale, claire et précise. Je tiens d'ailleurs à rappeler que dans notre Charte, nous affirmons que le PPL, ses dirigeants et ses militants, aspirent à travailler en totale complémentarité avec les autres forces politiques de Droite.
Celles et ceux qui voient là une division sont de mauvaise foi.