Re: Route des Résistants
Posté : 31 janv. 2015, 11:37
Lacroix rit de bon coeur à la boutade de Sami. Cet homme avait de l'humour, n'en déplaise à certains membres de son parti et à sa fonction actuelle de Ministre de l'Intérieur.
- A cette heure-ci, je pense que ma femme ne sera pas présente. Elle a toujours pour habitude d'aller chez son père de coeur, vous connaissez peut-être, il s'agit de Daniel Gallon. Peut-être que vous verrez mes deux grands... quoique... Dany doit être affairé avec l'élection présidentielle à l'AIF. Et Alex, aux dernières nouvelles travaillait sur un énorme projet à la Bibliothèque Nationale.
Il meublait un peu le vide mais comme le silence commençait à devenir un peu pesant, il mit un peu de musique, principalement du bon vieux rock, car il aimait bien ce style là. Après quelques minutes, Louis-Damien arriva dans Vauxin, à la périphérie et au détour d'une rue, il actionna la commande de son porte pour que celui-ci s'ouvre. La voiture s'engouffra dans l'allée de la magnifique demeure, qui donnait limite l'impression d'être un petit chateau. Le jardin, immense, était bien entretenu, un jardinier était d'ailleurs à l'oeuvre, avec les rosiers. Le propriétaire des lieux entra dans un garage hors norme. Une bonne trentaine de voiture dormaient ici, sur un plein pied et deux sous-sols. Il gara son bijou devant l'entrée et coupa le moteur.
- Bienvenue chez moi. Ne faites pas attention aux feuilles mortes, je vais m'en occuper dès que j'aurais pris ma retraite !
Ils descendirent de la voiture. Le garage qui s'était éclairé à leur arrivée abritait des modèles sportifs mais aussi d'anciennes voitures de collection. Il les avait achetées souvent à des casses et les avait retapées. A voix basse, comme s'il craignait d'être écouté :
- Je vous demande juste de garder ce que vous voyez pour vous, je ne voudrais pas attirer la convoitise. Venez, allons à l'intérieur, vous pourrez téléphoner.
Ils passèrent devant la piscine, qui avait été couverte d'une bache vu la saison. Louis-Damien sortit ses clés et ouvrit la porte d'entrée. Presque aussitôt, Beethoven lui vint dans les pieds. Il se pencha pour prendre le chat dans ses bras et invita Berkissian à entrer. L'intérieur était encore plus impressionnant que l'extérieur. La maison s'étalait sur deux étages et était particulièrement impressionnante. Outre les canapés en cuir, les bustes en marbre blanc, la cheminée décorée de dorures et les plafonds en plâtre de Paris, il y avait de splendides tableaux de Monet, des copies évidemment mais splendides. Louis-Damien conduisit Sami devant une pièce, son bureau... mais si son "invité" avait probablement une certaine idée du train de vie de l'ancien Président, il allait découvrir une autre facette de sa personnalité.
La pièce, rectangulaire, était vaste. Au centre un bureau en bois massif, avec un ordinateur portable éteint et un téléphone fixe. Sous la fenêtre, un meuble de rangement lui permettait de mettre ses documents. Mais le plus impressionnante, c'était la grande bibliothèque qui s'étalait sur les trois murs. Les étagères étaient tellement pleines à craquer que plusieurs ouvrages étaient posés en pile sur le meuble. Deux fauteuils confortables trônaient à gauche et à droite du bureau. Un petit canapé et une lampe longeait la partie ouest de la bibliothèque.
- Vous pouvez utiliser le téléphone tranquillement. Vous voulez boire quelque chose ? J'ai du thé, du café, du jus de fruit... du chocolat chaud... et... de l'alcool j'imagine, si vous préférez quelque chose de plus fort ?
Il n'était pas certain de tout avoir, il ne buvait pas d'alcool, c'était interdit par sa religion et par son éducation.
- A cette heure-ci, je pense que ma femme ne sera pas présente. Elle a toujours pour habitude d'aller chez son père de coeur, vous connaissez peut-être, il s'agit de Daniel Gallon. Peut-être que vous verrez mes deux grands... quoique... Dany doit être affairé avec l'élection présidentielle à l'AIF. Et Alex, aux dernières nouvelles travaillait sur un énorme projet à la Bibliothèque Nationale.
Il meublait un peu le vide mais comme le silence commençait à devenir un peu pesant, il mit un peu de musique, principalement du bon vieux rock, car il aimait bien ce style là. Après quelques minutes, Louis-Damien arriva dans Vauxin, à la périphérie et au détour d'une rue, il actionna la commande de son porte pour que celui-ci s'ouvre. La voiture s'engouffra dans l'allée de la magnifique demeure, qui donnait limite l'impression d'être un petit chateau. Le jardin, immense, était bien entretenu, un jardinier était d'ailleurs à l'oeuvre, avec les rosiers. Le propriétaire des lieux entra dans un garage hors norme. Une bonne trentaine de voiture dormaient ici, sur un plein pied et deux sous-sols. Il gara son bijou devant l'entrée et coupa le moteur.
- Bienvenue chez moi. Ne faites pas attention aux feuilles mortes, je vais m'en occuper dès que j'aurais pris ma retraite !
Ils descendirent de la voiture. Le garage qui s'était éclairé à leur arrivée abritait des modèles sportifs mais aussi d'anciennes voitures de collection. Il les avait achetées souvent à des casses et les avait retapées. A voix basse, comme s'il craignait d'être écouté :
- Je vous demande juste de garder ce que vous voyez pour vous, je ne voudrais pas attirer la convoitise. Venez, allons à l'intérieur, vous pourrez téléphoner.
Ils passèrent devant la piscine, qui avait été couverte d'une bache vu la saison. Louis-Damien sortit ses clés et ouvrit la porte d'entrée. Presque aussitôt, Beethoven lui vint dans les pieds. Il se pencha pour prendre le chat dans ses bras et invita Berkissian à entrer. L'intérieur était encore plus impressionnant que l'extérieur. La maison s'étalait sur deux étages et était particulièrement impressionnante. Outre les canapés en cuir, les bustes en marbre blanc, la cheminée décorée de dorures et les plafonds en plâtre de Paris, il y avait de splendides tableaux de Monet, des copies évidemment mais splendides. Louis-Damien conduisit Sami devant une pièce, son bureau... mais si son "invité" avait probablement une certaine idée du train de vie de l'ancien Président, il allait découvrir une autre facette de sa personnalité.
La pièce, rectangulaire, était vaste. Au centre un bureau en bois massif, avec un ordinateur portable éteint et un téléphone fixe. Sous la fenêtre, un meuble de rangement lui permettait de mettre ses documents. Mais le plus impressionnante, c'était la grande bibliothèque qui s'étalait sur les trois murs. Les étagères étaient tellement pleines à craquer que plusieurs ouvrages étaient posés en pile sur le meuble. Deux fauteuils confortables trônaient à gauche et à droite du bureau. Un petit canapé et une lampe longeait la partie ouest de la bibliothèque.
- Vous pouvez utiliser le téléphone tranquillement. Vous voulez boire quelque chose ? J'ai du thé, du café, du jus de fruit... du chocolat chaud... et... de l'alcool j'imagine, si vous préférez quelque chose de plus fort ?
Il n'était pas certain de tout avoir, il ne buvait pas d'alcool, c'était interdit par sa religion et par son éducation.