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Re: [Législatives mars 2016] Débat n°2 : Ecologie / Education / Culture
Posté : 16 mars 2016, 13:36
par François d'Escourt
Allons Madame Nakamura, n'agitez donc pas l'étendard de la misogynie quand cela vous arrange. Le fait que je vous dénomme "jeune fille" n'avait rien de misogyne, hormis si pour vous, il est insultant de souligner votre jeunesse. Effectivement, j'aurais tout à fait pu qualifier Monsieur Lacroix de "jeune homme" puisque ce dernier est à peu près, si je ne dis pas de bêtise, de la même génération que vous. En aucun cas mes propos n'étaient péjoratifs et je sais pertinemment que vous êtes chef d'entreprise, voilà pourquoi je suis assez déçu de votre perméabilité au monde professionnel. Mais passons cette tentative éhontée de saboter le débat.
Pour vous répondre, non, il n'est pas positif que le lycée soit perméable au monde professionnel. N'oublions pas que le lycée est la dernière étape avant l'entrée dans la vie active pour certains, et celle dans les études supérieures en vue de réussir une vocation de carrière pour d'autres. J'ai du mal à comprendre votre opposition à notre idée d'offrir aux lycéens un certain éveil sur le monde professionnel. Un stage peut tout à fait révéler des vocations. Concrètement, nous offrirons aux jeunes la possibilité de découvrir l'activité dans le domaine de leur choix, celui auquel ils se prédestinent parfois depuis bon nombre d'années. Selon une étude Kantar WP réalisée en 2014 sur l'ensemble des pays d'Europe de l'Ouest, 60% des jeunes âgés de 16 ans ont déjà une idée du métier qu'ils souhaiteraient exercer plus tard. Nous leur permettrons de confirmer, ou parfois, d'infirmer ce souhait.
Re: [Législatives mars 2016] Débat n°2 : Ecologie / Education / Culture
Posté : 16 mars 2016, 14:41
par Urumi Nakamura
Étrangement, je pense que si vous vous étiez adressé à monsieur Lacroix vous auriez utilisé le terme jeune homme et non jeune garçon dans le vain espoir de le rabaisser dans la mesure où ce terme est bien plus d'usage.
Le terme jeune n'a rien d'insultant bien sûr, mais il peut sous-entendre un manque d'expérience dans certains domaines, je pense que vous savez parfaitement qu'une formule peut avoir des sens cachés.
Nous sommes dans un débat télévisé, un minimum de respect s'impose et cela passe par s'adresser à son interlocuteur par son nom ou par monsieur ou madame, je ne vais pas m'amuser à vous appeler par le sobriquet qu'utilisent certains militants NFP à votre endroit.
Pour en revenir sur le sujet de la professionnalisation, il faut mener une politique claire, il existe des formations professionnelles dans notre cursus scolaire, dans la mesure où leur but est l'insertion sur le marché du travail, il est important que ces formations soient en lien avec des entreprises, nous ne ferons pas montre de sectarisme sur ce point.
En revanche, le but d'une formation générale est tout autre, il s'agit de donner aux élèves un socle de connaissances solide pour se préparer à des études supérieures, l'intervention de l'entreprise est plus gênante en plusieurs points :
- On y consacre des heures qui auraient pu servir à boucler le programme
- Cela favorise la rupture d'égalité entre la fille à papa qui pourra faire son stage planquée dans une banque et le jeune de quartier sensible qui ne pourra rien trouver.
- Le goût de l'entreprise reste une pensée comme une autre.
Re: [Législatives mars 2016] Débat n°2 : Ecologie / Education / Culture
Posté : 16 mars 2016, 17:02
par Bastien Pommier
Tous les élèves veulent-ils forcément faire des études longues ? La réponse est non, sans hésiter. Certains élèves ne souhaitent pas faire des études très longues ou des études supérieures et cette pensée du tout supérieur est assez difficile à entendre. Y aurait-il des métiers supérieurs ? Pourquoi faire des études supérieures la seule voie noble et nécessaire au bien-être de notre jeunesse ? Pourquoi ne pas développer une nouvelle théorie et une nouvelle vision de notre école ?
Oui, nos élèves ont besoin d'un socle de connaissances, mais surtout de compétences, solides. Mais il est également nécessaire de les préparer à leur futur professionnel. L'idée des stages proposées est intéressante, nous le proposons également, puisque nous souhaitons développer la mise en place de stage de découvertes professionnelles dès 14 ans : nous souhaitons que chaque élève ait la possibilité de découvrir plusieurs types d'emplois pour leur permettre de faire des choix pour la suite de leur cursus scolaire. Mais il est également nécessaire d'aller plus loin. C'est la question de l'apprentissage : comment faire pour développer l'apprentissage, voie tout aussi noble que les études supérieures ? Apprentis comme entreprises devront avoir des droits et des devoirs et il est également nécessaire de multiplier les écoles permettant le développement de l'apprentissage dans notre pays. Cessons de faire des études supérieures la seule voie noble et possible. Varions les possibilités en proposant une nouvelle vision de notre école et en faisant des études courtes des études intéressantes également.
Re: [Législatives mars 2016] Débat n°2 : Ecologie / Education / Culture
Posté : 16 mars 2016, 17:13
par François d'Escourt
Madame Nomura, vous interprétez mes propos de la mauvaise manière. En tant que récepteur de mes propos, vous les percevez de la façon qui est vôtre, mais une autre personne aurait tout aussi bien prendre le qualificatif de "jeune femme" comme un attribut mélioratif résultant d’une volonté de souligner la fraîcheur et l’engagement de la jeune personne que vous êtes. Donc deux hypothèses :
- Soit vous souffrez d’hyper susceptibilité et dans ce cas je suis navré de vous avoir heurtée
- Soit vous êtes une bonne comédienne et là, vous auriez davantage votre place dans un café-théâtre que sur un plateau de télévision.
Votre argumentaire hostile à l'intégration de modules professionnels dans les filières générales est totalement inconsistant. Votre vision de l'éducation est en fait court termiste. Depuis la nuit des temps, la gauche manque d'une vision à long termes sur les grands enjeux de la politique nationale. Vous nous prouvez là que finalement, elle n'a pas changé au fil du temps.
Oubliez-vous que la finalité des études est l'intégration au monde professionnel ? La Grande Droite souhaite que ces jeunes, qui ont tous forcément un potentiel ou des qualités personnelles à exprimer, ne soient pas de futurs marginaux. Qu'ils souhaitent se diriger vers des études longues ou courtes ne change rien à notre volonté de leur donner les clés en main pour réussir leur vie. Et cela passe à notre sens par l'imprégnation le plus tôt possible d'une dynamique professionnalisante. Le faire dès le lycée permettra justement de réduire les inégalités liées à l'origine sociale.
Re: [Législatives mars 2016] Débat n°2 : Ecologie / Education / Culture
Posté : 16 mars 2016, 17:17
par Rooky
C'est toujours assez amusant de voir la gauche crier à la misogynie, mais ça l'est d'autant plus quand ce n'est pas moi qui suis visé. Tous les adversaires de la gauche seraient ils d'affreux misogynes ?
Avant de commencer, j'aimerai témoigner de mon soutien à Monsieur Salcedo. La violence n'a pas sa place en politique, les agressions dont ont fait l'objet vos militants sont inacceptables.
Concernant la jeunesse, notre gouvernement a fait, il faut bien le souligner, un travail remarquable. Les programmes sont sans cesse remis en question pour s'adapter aux besoin, et les filières sont valorisées.
Ce travail doit être poursuivi.
La ou il y a plus de travail, c'est en termes d'accessibilité a la culture. Quelles sont les références des jeunes aujourd'hui ? Les jeux vidéos et le cinéma, pour caricaturer. Que des loisirs technologiques. Il fait mettre en place très rapidement la gratuité des musées et proposer un pass culture pour l'accès aux expositions privées, aux concerts, aux théâtres.
Concernant l'écologie , notre liste prône la fin de ce modèle qui vise à faire culpabiliser ceux qui n'ont pas mes moyens d'y adhérer. Le bio, qu'on le veuille ou non, c'est cher. Idem pour mes véhicules électriques. Plutôt qu'une écologie punitive, nous proposons des mesures simples comme la généralisation des ampoules LED, et du papier recyclé. Il fait également définir clairement ce qu'est un produit écologique. Trop d'entreprises utilisent ce label abusivement a des fins uniquement fiscales. Il n'y a absolument aucun critère. N'importe qui peut l'aposer sur un produit. À quand des pesticides écologique ?
Re: [Législatives mars 2016] Débat n°2 : Ecologie / Education / Culture
Posté : 16 mars 2016, 19:03
par Florian Bach
Nous sommes également favorable pour une vraie action en terme de cultures. La Frôce est aujourd'hui l'un derrière certaine grande nation alors qu'elle n'a pas à rougir. Nous avons une culture importante et riche, mais nous avons pas su suffisamment l'exploiter. Il est temps enfin de permettre à tous les citoyens d'avoir accès à la culture. Nous souhaitons aussi la gratuité des musées et la baisse des tarifs dans les cinémas par exemple sans catégorie d'âge particulière. L'objectif n'est toutefois pas de plomber l'industrie culturelle et la gratuité totale sera mise en place une ou deux fois par mois uniquement. La baisse des tarifs selon les catégories d'âge sera quant à elle valable pour toute l'année.
Nous souhaitons de plus le développement des maisons de Frôce qui permettent d'égayer et de développer la culture à l'étranger.
Enfin nous investirons dans l'industrie cinématographique pour que nos producteurs et nos réalisateurs aient enfin les moyen de peser dans le cinéma mondial. En bref, voter Les Patriotes, c'est voter pour une culture frôceuse riche, indépendante et fière!
Re: [Législatives mars 2016] Débat n°2 : Ecologie / Education / Culture
Posté : 16 mars 2016, 19:35
par Urumi Nakamura
Nomura, c'est un joli nom mais ce n'est pas le mien. Personnellement, je ne me rabaisserai pas à écorcher le nom de mes adversaires ou à ignorer la solennité que revêt un tel débat. Les frôceux attendent du sérieux de notre part, nous échangeons sur l'avenir de ce pays, nous ne sommes pas dans un troquet.
Vous parlez de court-termisme de notre politique, cela est faux, voici des approches à long terme abordées lors de mes mandats au ministère de l'enseignement et de la culture :
- L'année de pause post-BNES, à court terme c'est perdre un an, à long terme c'est une interruption qui permet de meilleurs choix et une réduction de l'effet de lassitude.
- La réorganisation des rythmes scolaires, à court terme c'est 4 changements d'emploi du temps par an, à long terme c'est un meilleur respect de la chronobiologie et une amélioration des performances des élèves.
- La création d'un client P2P novateur, à court terme cela risque de passer pour une lubie de technophile acharnée, à long terme le but est d'affirmer la puissance de la Frôce comme leader culturel et technologique.
- L'autorisation de la littérature lolicon, à court terme ça a provoqué des manifestations de mouvements réactionnaires, à long terme ça a fait diminuer les atteintes sexuelles sur mineurs.
- La mise en place d'un enseignement religieux , à court terme on y voit une menace à la laïcité, à long terme de nombreux jeunes cesseront de suivre les prédicateurs radicaux.
Nous n'hésitons pas à prendre des mesures qui ne dégagent pas leur potentiel sur le court terme mais sur le long terme, les frôceux méritent mieux que la petite annonce populiste qui séduit, ils méritent le meilleur des futurs.
Re: [Législatives mars 2016] Débat n°2 : Ecologie / Education / Culture
Posté : 16 mars 2016, 19:56
par François d'Escourt
Monsieur Bach, votre argument sur la gratuité ne tient pas la route. Il y a bien évidemment la possibilité financière d'instaurer une gratuité permanente au moins pour les populations dont l'accès à la culture est le moins aisé. La dernière loi de finances a dégagé un excédent de 12 milliards de Pluzins et il me paraîtrait normal que nous puissions en investir une partie dans les domaines qui font habituellement l'objet de coupes budgétaires.
La Grande Droite souhaite placer la culture au cœur des valeurs et de la cohésion sociale. Nous augmenterons le budget alloué au Ministère de la Culture de 20% et exploiterons également une part de l'excédent en question. Car nous sommes attachés aux repères esthétiques, intellectuels et moraux transmis par la culture et à leurs merveilleux effets, nous nous engageons à pourvoir la culture d'un ministère à portefeuille unique.
Nous pensons également à la bibliothèque nationale, vitrine de la culture frôceuse. Nous engagerons un grand plan de rénovation de ses locaux à hauteur de 150 millions de Pluzins.
Et les artistes ? Ces derniers bénéficient d'une protection trop moindre. De ce fait, nous créerons une haute autorité qui sera garante du respect des oeuvres originales et aura pour but de lutter contre le recel et le plagiat. Car l'artiste est l'essence-même de la culture, celui qui conçoit l'oeuvre, nous mettrons en place un statut renforcé d'intermittent du spectacle pour en stopper les déficits. Comment ? Par la création de structures d'insertion professionnelle artistique.
Voilà ici une vision ambitieuse de la culture, bien éloignée de tous les poncifs nationalistes que vous venez jusqu'à injecter à votre programme culturel, alors que la culture symbolise à elle-seule l'ouverture d'esprit.