+ Erce Washington

[Erce Washington]

+   Prochainement, notre pays va devoir se préparer à une échéance électorale. Il s’agit des élections législatives, ce scrutin dont nos concitoyens auront le droit d’exprimer leur volonté de garder le cap actuel, soit de vouloir par le vote qu’ils auront déposé dans l’urne, choisir une autre façon de faire de la politique et de redéfinir le cap par la même occasion.

Je prévois donc un combat idéologique, politique entre une gauche au pouvoir, une droite prête à tout et un centre ne voulant que se réaffirmer sur la scène politique. Qu’en pensez-vous de la droite à la tête du pays ? Une droite qui n’aura que pour seul but de redéfinir la position de la Frôce à l’international, d’envisager d’audacieuses réformes qui n’aura que pour effet de meilleurs résultats. Certes, l’environnement politique qui nous entoure a beau être instable, mais cela n’aura point d’influence sur l’envie d’agir et d’apporter ce dont nos compatriotes ambitionnent tant : un retour à l’équilibre.

Dans le temps que nous vivons, faire de la politique ne doit pas être une contrainte, mais au contraire, le désir et le devoir citoyen de travailler pour notre nation. La Bataille qui a permis à la Frôce d’être libérée des rouages idéologiques et politiques avec l’instauration de différentes formes de pouvoir a été ne l’oublions pas, organiser et mener par nos parents, nos grands-parents qui ont su se battre et guider notre Frôce vers la démocratie.

Nous devons donc prendre exemple sur eux et savoir mener cette bataille, non pas une bataille idéologiser où ne serions traitées de carriéristes ou de politicards, mais bien mieux une bataille qui ne consisterait qu’à monter ce dont nous sommes capables lorsqu’il est question d’agir et de faire de son mieux pour répondre aux doléances de ses citoyens et des aléas que fait face notre pays.

[Erce Washington]

+   Les urnes ont ce soir rendu leur verdict. Par cette consultation, vous avez su faire le choix du progrès et de la continuité, soit quelque chose que je n’oserais critiquer et dont par la même occasion, je félicite l’ensemble des candidats du parti central. On va devoir se remettre en question après deux défaites consécutives qui montrent que l’heure est arrivée à changer, changer la façon de faire de la politique et surtout améliorer notre notoriété à l’avenir.

Nous sommes dans une démocratie et accepter le choix du peuple est indispensable. Il ne faudrait même pas pendant un instant le remettre en cause. Nos concitoyens se sont reconnus dans un projet, dans un programme, dans des personnalités politiques expérimentées et qui connaissent la situation de notre pays. Cela justifie donc leur choix.

Il est donc l’heure de me remettre en question sur ma propre carrière. Je ne dis pas par là, que je mets fin à celle-ci, mais au contraire, la défaite fait partie intégrante de la vie d’un homme ou d’une femme politique. Se retirer, c’est admettre qu’on ne peut plus rien faire. C’est pourquoi dès demain, le combat recommencera, un combat avec et près de vous mes chers concitoyens.

Bonne fin de soirée à vous !

[Erce Washington]

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Après avoir partagé les joies comme les pleurs, défendus corps et âme les valeurs qu’elle savait transmettre et dans lesquels bon nombre de frôceux ont su se reconnaître. Un parti politique dont tout le monde qualifiait sa ligne idéologique et ses manières d’agir de dur, mais qui n’avait que pour objectif : entreprendre et agir pour la Frôce.

Aujourd’hui force est de constater que ce parti n’a plus la notoriété dont elle jouissait autrefois. Une URF qui aujourd’hui connaît des défaites consécutives sur l’échiquier politique, mais qui savait lutter et défendre pour ce dont elle avait à cœur d’entreprendre : un renouveau.

Un renouveau qui aurait, je pense apporter beaucoup pour notre pays. Malheureusement, celle-ci n’a pas su vous convaincre ces derniers temps, je le reconnais. Elle s’est refermée sur elle-même sans vouloir s’ouvrir, travailler et être cette force de proposition qui formait l’opposition.

La politique s’est travaillée ensemble, dans un esprit de collaboration et de coopération pour le but de servir et faire honneur à notre pays et notre population. C’est pourquoi j’annonce officiellement mon retrait de l’URF, car celle-ci n’a plus rien à me proposer à part une fermeture sur soi-même alors que, je me suis engagé en politique pour travailler d’un commun accord avec ceux qui se disent vouloir accorder à la population le bien-être qu’ils ont connu auparavant.

[Erce Washington]

+   C’est ce matin en déplacement dans les quartiers sensibles de la capitale qu’Erce Washington a rencontré de nombreux jeunes ayant un avenir compromis. C’était l’occasion pour Erce d’être cette voix réconfortante, mais aussi le porte-parole de ses cas.

Notre pays va mal ! En effet, la politique sociale que chaque gouvernement a pu mettre en place n’a fait que renforcer les inégalités sociales entre les jeunes frôceux. Des jeunes qui comme j’ai pu me rendre compte quittent l’école sans l’obtention d’un diplôme la faute à une politique d’enseignement et de formation qui ne séduit et n’aide plus l’élève en difficulté.

Il nous faut donc rentrer dans le sujet et nous poser les bonnes questions. Pourquoi nos jeunes quittent-ils l’école de la « République » sans diplôme ? Vous admettrez que ces jeunes ne sont pas attirés par les études et donc cela explique les nombreux départs dans le milieu scolaire. Mais pendant que ces jeunes un après l’autre quittent les bancs de l’école, d’autres se réjouissent parce que moins d’élèves dans nos écoles, c’est de l’argent public conserver. Bien sûr, vous me direz que de nombreux systèmes éducatifs ont été mis en place, mais est-ce que ces systèmes fonctionnent pour l’utilité publique.

Aider nos jeunes, c’est aider la génération, la république et envisager l’avenir. Un avenir meilleur que le nôtre ou notre génération ne connaîtra pas ce que cela veut dire « fuir » l’école, mais cela doit s’instaurer par une manière d’enseigner différemment. Séduire, aider, accompagner et envisager l’avenir de ceux qui auront la responsabilité de notre pays entre leurs mains. Faisons des jeunes, le combat que nous tous devons mener sans regarder diversité, culture, couleur et provenance.