[justifier]1- Quelles seront vos actions prioritaires en matière de politique salariale ? Et quelles seront vos actions pour financer des augmentations de salaires ?
En matière de politique salariale, notre réforme phare sera l’instauration du salaire complet. Cette proposition visera à ce que l’employeur verse l’intégralité du salaire à son salarié, charges sociales comprises, afin que ce dernier puisse par la suite cotiser à l’assurance de son choix. Cela permettra à chacun de prendre conscience du vrai coût des assurances tout en garantissant enfin, une liberté de choix pour tous. Il s’agit également d’un système plus juste car le salarié perçoit directement tout ce que l’entreprise lui paye en contrepartie du travail qu’il fournit.
Enfin, c’est un système qui facilitera la mise en concurrence des assurances possibles, au bénéfice des assurés qui ne dépendront plus d’un monopole, comme c’est le cas actuellement. Cette réforme devra donc être conçue dans le cadre de l’ouverture du monopole de l’assurance sociale.
Ceci répond à votre première question et en partie à la deuxième, mais ce n’est pas tout. En effet, dans les deux premières semaines, nous écrirons une loi instaurant l’autorisation du travail le dimanche sur la base du volontariat et contre une rémunération doublé mais également une loi libérant une bonne fois pour toutes le cumul de plusieurs emplois et d’emploi-retraite.
Une fois de plus, on constate que le PPL est au rendez-vous lorsqu’il s’agit de défendre plus de liberté (de choix, dans le cas présent). Nous sommes là loin, très loin des clichés colportés par nos adversaires socialistes qui veulent nous donner l’étiquette de « candidats des riches ». En réalité, lorsque l’on analyse avec un tant soit peu de sérieux notre programme, on constate qu’il favorise tous les pans de la société frôceuse, et dans le cas présent, les salariés, en leur offrant un salaire qui aura plus que doublé et en leur assurant le véritable libre choix de leur assurance santé.
2- Jusqu’où peut-on accepter les signes religieux ostentatoires ?
Pardonnez-moi, mais je ne sais pas ce que sont les « signes religieux ostentatoires ». Il n’y a rien d’ostentatoire dans l’expression de la foi.
Arrêtons de pratiquer la langue de bois ou le politiquement correct, nous n’avons aucun problème avec LES religions, nous avons un problème avec l’Islam.
L’Islam est en plein conflit interne entre sa branche moderne, réformatrice dite « modérée » et sa branche la plus radicale, qui prône le suivi strict des écritures du Coran et qui appellent constamment aux meurtres des « infidèles ». Nous sommes en guerre contre cette branche là et non contre l’autre. C’est à noter. Seulement, la branche radicale de l’Islam est en train de l’emporter sur l’autre branche en interne. Nier ce fait, c’est nier le problème. Ne soyez alors pas surpris que l’on ne trouve aucune solution.
Les modérés sont bien plus minoritaires qu’on ne le pense ; raison de plus pour leur apporter tout notre soutien.
La branche de l’Islam radical est en train de gagner, avec la complicité de nos politiques qui n’agissent - et ne réagissent - même pas.
Par exemple, nous avons eu cet été diverses tensions suscitées par le « burkini », cette burqa que les femmes musulmanes sont censées porter pour se baigner. Or, ce que cache le « burkini » n'est pas tant le corps des femmes qui le portent que ce dont ces femmes sont les instruments et les soldats : la conquête de l’espace public, des mœurs, des coutumes, des pratiques quotidiennes par l’Islamisme radical.
Cette conquête fait partie intégrante d’une entreprise de conquête plus large qui touche aux secteurs juridiques, économiques, politiques, et géopolitiques, et cette entreprise est en cours.
Elle est l’autre face du djihad mené présentement contre le monde occidental.
Le problème s'est posé sur nos plages cet été, tout comme il s'est déjà posé dans nos lieux publics depuis plusieurs années, sans que les pouvoirs publics ne prennent leurs responsabilités.
A mon échelle, j'avais promis d'être implacable vis à vis de cette provocation communautariste. Les aspinois l'ont souhaité également en m'accordant très largement leur confiance. C'est la raison pour laquelle j'ai fait voter deux arrêtés, l’un sur les tenues interdites sur les plages de la Commune d’Aspen et l’autre sur l’interdiction de la dissimulation du visage dans les espaces publics.
Récemment, le député NFP, Paul Richard, adepte du clientélisme électoral auprès de la communauté musulmane, toutes branches confondues bien entendu, à déposé un texte de loi, de deux lignes, visant à annuler purement et simplement ces deux décrets, réduisant ainsi à néant nos efforts dans la lutte permanente contre le communautarisme musulman et contre la montée en puissance d’un Islam de plus en plus radical.
L’Islam de Frôce que je souhaite de mes vœux, c’est un Islam moderne, celui des années 1970 en Iran à l’époque du Shah ou encore l’Islam du début des années 1950 en Egypte où l’idée même de faire porter le voile à leurs femmes faisait éclater de rire des musulmans.
L’Islam sombre dans la radicalité, et nos politiques, Paul Richard en tête, y entraîne la Frôce, tête baissée.
J’ai une autre vision, bien plus lucide, que mes adversaires sur la question. Preuve en est, je suis le SEUL maire de Frôce à avoir pris de telles décisions. Les frôceux s’en rappelleront.
3- Etes-vous favorable à des quotas d’immigration, si oui, quelles en seront les critères ?
Absolument, nous prônons une immigration choisie et cela passera par l’élaboration d’une liste de pays, essentiellement d’Europe et d’Amérique du Nord (mais pas que), culturellement proches, dont les ressortissants auraient la priorité pour immigrer dans notre pays.
Nombreux sont les pays à appliquer une politique d’immigration choisie, la Canada en fait partie, or, il n’est considéré comme un pays fermé, bien au contraire.
Nous vivons à une époque où on ne peut plus se permettre de laisser entrer librement les gens.
La Frôce est notre maison. Comme toutes maisons, elle a des murs, mais également des portes et des fenêtres. A nous de ne laisser entrer que ceux que l’on souhaite.
4- L’absentéisme parlementaire a été beaucoup montré du doigt lors du dernier mandat législatif, que comptez-vous faire pour y remédier ?
En effet, le Parti pour la Liberté, débordant d’activité depuis sa création, a souffert de voir la représentation nationale totalement inactive cet été et encore après la rentrée. A titre tout à fait personnel, je crois qu’il serait intéressant d’être un peu plus souple concernant la représentation parlementaire. Je m’explique. L’idéal serait de conserver les 267 députés mais que ces derniers ne soient désormais placés sous le giron d’un seul représentant parlementaire par liste (voir deux en cas d’un retour d’activité intensive). Les autres membres de chaque liste seraient alors automatiquement tous suppléants, prêts à remplacer au pied levé le représentant parlementaire en cas d’absence.
Il y a là, une réflexion non partisane, à mettre sur la table dès la fin du mois, quelque soit l’issue du scrutin législatif à venir.
5- Pensez-vous que la parité fasse passer le sexe avant les compétences ?
Totalement. Lorsque j’étais Président-directeur général de la SA Marshall Immobilier, j’ai collaboré avec des femmes et certaines sont arrivées à de hautes responsabilités, et cela était dû à leurs compétences professionnelles.
J’exècre autant le sexisme que le favoritisme. Je continuerais de privilégier les compétences.
D’ailleurs, mon équipe municipale à Aspen est composée de 5 femmes et 6 hommes, 7 sont issus des rangs du Parti pour la Liberté, 4 ne sont membres d'aucune formation politique (étiquetés "divers droite"). Enfin, sur les 11 adjoints, 7 sont issus de la société civile.
Je ne respecte donc pas la parité homme/femme mais je m’en fiche. Les 5 femmes de mon équipe municipale y sont car elles sont compétentes, ce qui est bien plus valorisante pour elles que d’y être uniquement grâce à leur sexe et une loi liberticide.
Encore une fois, la gauche se donne une mission électoraliste et symbolique tout à fait inutile.
Que les choses soient claires, je privilégierais toujours une femme compétente à un homme incompétent tout comme je privilégierais toujours un homme compétent à une femme incompétente. Simple question de bon sens.
6- La loi visant à expérimenter de nouveaux rythmes scolaires est entrée en vigueur et appliquée dans certains établissements scolaires comme elle le prévoit, pensez-vous que l’idée de moduler les heures de cours par saison est une complication inutile ou une vraie optimisation ?
Je pense que l’Etat n’a pas à mettre le nez dans l’éducation de nos enfants, donc les rythmes scolaires, je vous laisse imaginer.
Comme j’ai eu l’occasion de le rappeler lors du premier débat télévisé, nous souhaitons supprimer le ministère de l'Education, privatiser l’ensemble des écoles publiques et instaurer un système de chèque éducation afin de permettre aux parents de financer directement l'école de leur enfant et non l'école qui leur aurait été imposée par un mécanisme de carte scolaire.
Les rythmes scolaires seront donc propres à chaque établissement, les parents auront une fois de plus le choix dans ce domaine.
7- Doit-on arrêter le nucléaire ? Si oui quand ?
Encore une fois, en matière d’énergie, ce n’est pas à l’Etat de dire ce qui doit être arrêté ou favorisé. Le marché peut y remédier, et de manière correcte qui plus est. Des solutions individuelles basées sur le droit de propriété, et donc, la responsabilité qui va avec, existent.
Je veux parler d'action en justice de la part des victimes, des assurances, etc. Ces dernières réguleront la gestion des risques. Les victimes d'externalités que les pollueurs produisent, devront être indemnisées. Ce système rendra certaines techniques rentables, d'autres moins. Naturellement, les externalités négatives seront sanctionnées sur le marché, les positives, récompensées.
Dans un tel cas de figure, le marché sélectionnera de lui même les meilleures énergies.
8- Croyez-vous qu'un code de déontologie pour les forces de l'armée soit une nécessité ?
Je ne suis pas en faveur d’un code de déontologie pour les forces armées si celui-ci empêche par exemple le soldat partant combattre à l’autre bout du monde, de porter sa croix et de lire sa bible le soir venu. Il faut respecter les croyances.
Certes, ces hommes sont avant tout là pour servir la Frôce avant eux-mêmes mais la religion peut être chez certain, une valeur refuge dans les durs moments auxquels ils sont confrontés. On ne peut pas leur reprocher d’avoir avec eux une petite croix, la bible ou encore une kippa. Ce qui est nécessaire par contre, c’est que nos hommes et femmes dans l’armée fassent preuve de discrétion.
La discrétion est le maître mot : qu’il s’agisse d’opinions politiques ou religieuses.
Je suis davantage pour un contrôle assidu afin de savoir qui rentre dans nos forces armées, et ce, afin de prévenir toute éventuelle infiltration d’islamistes dans nos rangs. C’est une vigilance primordiale face aux dangers de notre époque.
Nos militaires peuvent être de n’importe quelle confession, opinion politique ou orientation sexuelle ; le principal, c’est que le combat pour la Frôce et celui de la liberté, passe avant toutes ces choses.[/justifier]