Frôce - Archives V3

La LDJ Section frôceuse dément formellement les accusations inadmissibles du gouvernement à son encontre. La LDJ n'est pas une milice mais une branche de l'URJF, association de droit. Si les propos tenus dans le communiqué ont pu choquer, il faut aussi comprendre en quels termes a été rédigé ce communiqué, alors que des Juifs sont agressés chaque jour en Europe et dans le monde entier, et ouvertement visés par des mesures antisémites et liberticides du précédent gouvernement. Nous, le peuple juif, n'en pouvons plus de subir des violences au quotidien, nous aimerions, comme tout citoyen frôceux, pouvoir sortir de chez nous sans nous faire agresser ou insulter.

Ensuite, nous allons donner une petite leçon au gouvernement. La LDJ Section frôceuse ne s'assimile qu'à la LDJ française, autorisée sur son territoire, et non pas à feu la LDJ américaine censurée car soupçonnée de terrorisme. A aucun moment nous n'avons déclaré être une organisation terroriste pratiquant la violence systématique. Seulement, dans une société où les Juifs ne peuvent plus compter sur la protection des autorités, corrompues à cette mode politique qu'est la judéophobie, et sont donc livrés à eux-mêmes, il faut bien qu'une organisation défende leur intégrité et leurs intérêts, ce qui est notre but. Nous nous réservons effectivement le droit d'agir violemment en cas de légitime défense.

Encore une fois, le gouvernement se permet de pratiquer ostensiblement un antisémitisme primaire, chronique et exécrable. Pourquoi tant d'acharnement sur une organisation juive ? Pourquoi ne pas un peu aller voir du côté des salafistes et autres wahhabistes qui peuvent agir librement sur notre territoire ? Dans tous les cas, le gouvernement ne peut nous reprocher aucun incident puisque nous n'en avons pas provoqué. Une dissolution préventive me semble être liberticide et assez mal venue.

La LDJ et l'URJF se réservent le droit de saisir la Cour Suprême à l'encontre du gouvernement, pour diffamation.