QG de campagne - TdK 2014
Posté : 09 nov. 2014, 18:56

Thomas venait d'arriver au QG après avoir passé l'après-midi à se reposer à son domicile d'Aspen. Il n'était pas plus stressé que cela quant aux résultats qui allaient être annoncés d'ici deux heures. Dans sa tête, il n'était qu'outsider de Bertrand. Ce serait déjà une bonne chose pour lui de parvenir à arracher sa place au second tour, alors que se profilait indéniablement l'hypothèse d'une victoire de Bertrand dès le premier tour.
La salle était déjà pleine à craquer et plusieurs centaines de militants étaient parqués devant la façade, la circulation ayant dû être bloquée sur l'ensemble de la rue tellement il y avait de monde. Il prit la peine de saluer le plus possible de personnes, puis partit s'enfermer dans un petit bureau derrière la grande salle où il prononcerait, quoi qu'il arrive, un discours à l'issue de l'annonce des résultats. Puisque Colin Gilbert n'était pas encore arrivé, il appela son directeur de campagne, Sylvain François.
Thomas : Salut Sylvain. Bon j'ai eu vent que l'abstention serait encore très forte cette fois-ci...
Sylvain : Effectivement, elle serait au moins aussi importante que lors des précédentes élections.
Thomas : Aïe ! Pas bon pour nous tout ça. Cela va encore favoriser la gauche de Bertrand, ça.
Sylvain : Pas forcément Monsieur de Kervern. Je ne serais pas aussi défaitiste que vous. Vous avez visiblement convaincu un bon nombre de Frôceux lors des débats télévisés. Je vous avais dit qu'il fallait prendre Lacroix de Beaufoy à son propre jeu ! Cela a fonctionné, héhé !
Thomas : Oui, cette tête à claques a été confrontée à une plus grosse tête que lui. Je voyais bien pendant le débat qu'il était déstabilisé par mon répondant et par mon utilisation de ses propres méthodes.
Sylvain : Vous voyez, il ne faut pas être défaitiste !
Thomas : Soit. Bon, Sylvain, vas donc à la pêche aux chiffres et ramène-moi du concret, des tendances... Moi, il faut que je téléphone à Mara...
La salle était déjà pleine à craquer et plusieurs centaines de militants étaient parqués devant la façade, la circulation ayant dû être bloquée sur l'ensemble de la rue tellement il y avait de monde. Il prit la peine de saluer le plus possible de personnes, puis partit s'enfermer dans un petit bureau derrière la grande salle où il prononcerait, quoi qu'il arrive, un discours à l'issue de l'annonce des résultats. Puisque Colin Gilbert n'était pas encore arrivé, il appela son directeur de campagne, Sylvain François.
Thomas : Salut Sylvain. Bon j'ai eu vent que l'abstention serait encore très forte cette fois-ci...
Sylvain : Effectivement, elle serait au moins aussi importante que lors des précédentes élections.
Thomas : Aïe ! Pas bon pour nous tout ça. Cela va encore favoriser la gauche de Bertrand, ça.
Sylvain : Pas forcément Monsieur de Kervern. Je ne serais pas aussi défaitiste que vous. Vous avez visiblement convaincu un bon nombre de Frôceux lors des débats télévisés. Je vous avais dit qu'il fallait prendre Lacroix de Beaufoy à son propre jeu ! Cela a fonctionné, héhé !
Thomas : Oui, cette tête à claques a été confrontée à une plus grosse tête que lui. Je voyais bien pendant le débat qu'il était déstabilisé par mon répondant et par mon utilisation de ses propres méthodes.
Sylvain : Vous voyez, il ne faut pas être défaitiste !
Thomas : Soit. Bon, Sylvain, vas donc à la pêche aux chiffres et ramène-moi du concret, des tendances... Moi, il faut que je téléphone à Mara...