Page 1 sur 1

Atelier n°1 / Les limites de la démocratie directe

Posté : 16 nov. 2014, 19:51
par Anna Sørensen
Chers membres du Cercle Benjamin Constant,

En tant qu'animatrice de notre think tank, je suis chargée de faire vivre le débat en son sein. Croyez-moi, je vais prendre cette mission très à coeur, en espérant voir émerger un certain nombre d'idées pour le futur de notre République. Monsieur Bertrand avait édicté pour principe fondateur, je le cite, "de doter l'Archipel d'une Assemblée Nationale où des représentants élus au suffrage universel discuteraient des choix politiques qui orientent le pays". Il s'agit là de notre objectif et tous les débats que je lancerai auront pour aboutissement la mise en place d'une démocratie représentative.

Le choix de la démocratie directe a été fait alors que notre pays sortait d'une zone de turbulences démocratiques. Selon moi, notre République s'est de nouveau stabilisée et ce n'est plus un tabou de plaider pour un retour à la démocratie représentative. L'idée est de, bien sûr, dépasser les discussions démagogiques et d'étioler de véritables propositions pour notre pays. Je vous propose d'échelonner notre réflexion par ateliers hebdomadaires consacrés à certaines thématiques.

Démarrons avec une discussion autour des limites du système actuel. Pourquoi devrions nous mettre fin à la démocratie directe ? Elaborons ensemble un constat sur le fonctionnement actuelle de notre démocratie. Je tacherai de synthétiser nos points de vue à la fin de la semaine.

Re: Atelier n°1 / Les limites de la démocratie directe

Posté : 27 nov. 2014, 18:36
par Vyacheslav Vedernikov
Selon moi, le constat est simple.

La démocratie directe empêche de mettre en place des politiques ambitieuses sur le long terme, notamment en fiscalité, réforme ou autres. Parfois il faut savoir mettre en place des mesures impopulaires pour maintenir un pays à flots, et ça, la démocratie directe ne le permet pas. Mais une majorité consciente des problèmes politiques le comprends.

Ensuite, il est impossible sous cette démocratie directe d'y voir clair pour le secteur privé, que je représente dans ce Think Tank. Quel interlocuteur, si ce n'est le gouvernement ? Quel contrepoids, quelle opposition viable et visible ?

Il est grand temps selon moi de repasser à un système représentatif.