Frôce - Archives V3

À l'appel de la Fédération des Travailleurs Frôceux, plusieurs organisations syndicales et politiques, parmi lesquelles la Fédération Nationale et Travailleurs et le Parti Anticapitaliste Frôceux, défileront ce Samedi dans les rues d'Aspen aux côtés des salariés de Gesca Motors. Le nouveau propriétaire du troisième constructeur automobile frôceux entend effectivement mettre en place un plan de restructuration, qui menacerait 25 000 emplois en France, soit plus d'un tiers de son effectif. Quatre des sept usines Gesca sur le sole frôceux mettraient alors définitivement la clé sur la porte. En cause : la volonté du Groupe De Kervern de délocaliser la production, jugée trop coûteuse en Frôce, en Asie et en Europe de l'Est, afin de pouvoir proposer des modèles low-costs sur le marché de l'automobile.

Des assemblées générales, en présence des salariés et des représentants syndicaux, auront lieu cet après-midi dans les usines menacées de fermeture, afin de définir la ligne qui sera donnée au mouvement social de contestation. De son côté, le Groupe De Kervern n'a pour l'instant pas réagi officiellement à l'annonce de cette manifestation, n'ayant d'ailleurs pas même confirmé sa volonté de mettre en place un tel plan de restructuration, dont l'information a pour le moment seulement été dévoilée par le journal d'information économique La Croissance.

Gesca Motors ne se soumettra au diktat de la rue. Nous appelons les salariés du groupe à ne pas céder aux sirènes des syndicats avides de puissance et emplis d'une envie de destruction perfide du secteur privé. Pour l'heure, notre entreprise n'a pas encore défini précisément sa stratégie de relance, ce qui explique que nous n'avons logiquement pas communiqué au sujet de cette dernière. Gesca Motors vient tout juste d'être repris par un groupe ambitieux et compétent auquel les salariés doivent faire confiance. Quoi qu'il en soit, nous n'avons pas l'intention de nous faire dicter notre loi par des mouvements syndicaux qui ne représentent qu'une minorité des travailleurs frôceux, et a fortiori une minorité également des salariés de notre entreprise.