AIF 1/5 - Interview des têtes de liste
Posté : 01 mai 2015, 15:54
Interview de Gaspard Salcedo, ex-ministre d'Etat, député, tête de liste LDF (RPF/URF)
Gaspard Salcedo a écrit :1 / Suite à l'affaire Gesca, pensez-vous qu'il soit nécessaire de prendre des mesures contre les délocalisations ?
La question est quasiment rhétorique, et fera sans aucun doute plaisir aux partisans de la fermeture économique à outrance au détriment de notre visibilité et compétitivité à l'internationale. Moi je vois une chose : si les entreprises délocalisent, c'est que ce n'est pas intéressant pour elles de rester en Frôce. C'est un manque de patriotisme, mais au-delà du caractère répréhensible de la délocalisation, c'est un acte qui nous amène à poser une question simple : comment devenir et rester attractifs pour ceux qui créent des emplois et de l'innovation.
Le RPF voit plusieurs pistes. J'ai su agir dans l'urgence par le passé pour contrer des problèmes économiques, je pense avoir modestement réussi, mais les frôceux n'attendent pas cela, ils attendent des mesures structurelles, sur le long-terme.
Il faut tout d'abord que l'on sache former des jeunes capables de s'insérer rapidement sur le marché du travail, par le biais de filières du secondaire et du supérieur professionnalisantes. Une université dynamique, en lien avec le monde du travail, accessible mais d'excellence, sera ce qu'il y a de mieux pour favoriser l'ascenseur social et notre visibilité internationale. Pour ceux qui ne trouvent pas leur voie dans les filières générales, la valorisation des filières professionnelles est de mise, avec la possibilité d'apprendre auprès des professionnels un métier qui permette à nos jeunes de s'épanouir.
Il nous faut également une fiscalité adaptée aux enjeux de demain : entrepreneuriat, petites entreprises, innovation, nouvelles technologies. Une banque d'investissement, en lien avec l'international, axée sur l'international, pour accompagner les projets de demain, sera de mise.
Mais c'est aussi la vie de l'entreprise qu'il faut changer. Nous ne sommes pas à une époque où nous pouvons imposer pour chaque secteur et chaque boite des contrats de travail type, des durées de travail types, etc. Nous sommes donc, au RPF, en faveur d'une négociation de la durée du travail par branche et par entreprise, de même que pour les règles d'organisation du travail. Un contrat de travail "unique", donnant la part belle à la négociation, sera également mis en place.
Quand on ajoute à cela des mesures administratives en faveur des PME, des mesures de formation professionnelles pour que nos travailleurs soient compétitifs, on obtient un système abouti, cohérent et performant. Et je vous garantit que personne ne voudra plus jamais partir de ce pays.
2 / Que comptez-vous faire contre l'affaire de corruption qui secoue le logement social ?
La corruption ne peut être tolérée dans notre République. Chaque administration doit être contrôlée régulièrement par une haute autorité indépendante qui contrôlera à la fois la bonne gestion du service, l'efficacité du traitement des dossiers, et l'efficacité financière. C'est tout à fait indispensable, car si une telle autorité était déjà en place, croyez-moi que tout n'irait pas à veau l'eau dans ce type d'administration.
La gauche défend une administration intouchable; la gauche et le centre accusent le RPF de vouloir "casser le service public". Cela démontre une chose : l'incapacité à faire preuve de courage pour les grands chantiers que notre pays attends. Aucun autre parti que le nôtre ne souhaite voir apparaître ce que les frôceux attendent : une administration efficace, adaptée aux besoins de la population, incorruptible. Les frôceux veulent voir à quoi sert vraiment leur argent, et quand je vois de telles informations dues à des années de laxisme social-démocrate, je comprends l'exaspération de nos concitoyens.
De quand date la dernière réforme de l'action publique ? Des années et des années. La dernière réforme de l'action publique qui a failli voir le jour, c'est celle que j'ai proposée à Bastien Pommier : il n'a rien voulu savoir ! Il m'a éjecté du gouvernement quand j'ai voulu passer un coup de balai ! Cette fois, les frôceux ne sont pas dupes. Face à l'amateurisme, il n'y a qu'une solution : le RPF.
Par rapport aux logements sociaux proprement dits, ce qui m'a frappé lors du débat sur les affaires sociales, c'était l'incompétence totale des autres mouvements politiques. Il y avait du monde, ça c'est sûr, pour nous sortir des taux incompréhensibles de 45% ou 20% de logements sociaux par commune, pour nous sortir des chiffres de nulle part, juste pour faire bien, pour faire croire qu'on est compétents. Mais il n'y avait personne pour donner une signification à ces chiffres. Les frôceux en ont assez de ce blabla. Moi je ne vois qu'une chose : des logements sociaux rationalisés et octroyés vraiment sur critères sociaux aux personnes les plus en difficulté, et pour le reste, un encadrement des loyers et des allocations sur critères sociaux pour contribuer à financer le loyer. Il n'y a que comme cela que nous serons efficaces.
Contrairement à ce que fait croire la gauche, il n'y a pas de coups de baguettes magiques à donner, il y a des coups de balais à passer.
3 / Pensez-vous qu'accorder une amnistie à Alexandre Vailland de Chirey soit une négation de l'état de droit ou une bonne chose pour l'ordre public ?
C'est constitutionnellement prévu depuis des décennies, et c'était la seule chose à faire pour contrer le gouvernement des juges que la Cour Suprême a voulu mettre en place. Je ne m'étalerai pas sur ce sujet, et d'ailleurs Vailland n'est que 50% de la question. La moitié du problème concerne l'autorisation donnée aux forces de sécurité d'intervenir, l'autre moitié concerne la responsabilité du Ministre par rapport à cette autorisation. Sur le moment, il y avait tout à fait lieu de faire confiance à nos forces d'intervention, qui ont fait leur travail. Vailland n'a fait que donner le feu vert, et vouloir le condamner parce que des fascistes ont commis des crimes irréparables, c'est inacceptable. Les fragiles comme M. Poudou qui veulent faire le buzz sur le dos de la République me glacent les sangs; je n'aurais pas aimé être son voisin pendant la dictature.
Mais au-delà de ce cas précis, c'est notre justice qu'il faut réformer. Il faut laisser aux gouvernants les mains libres pour ces affaires. En aucun cas il ne doit être possible d'invoquer la responsabilité des décideurs pour nos actions de sécurité, extérieure ou intérieure. Les affaires régaliennes sont les affaires régaliennes, que la justice mette son nez dedans, cela s'appelle de l'ingérence. C'est inacceptable et il faut mettre cela au clair.
4 / La Frôce possède un système éducatif qui figure dans les dix premiers mondiaux, que proposez-vous pour améliorer encore plus ce rang ?
Notre visibilité internationale est très importante, mais cela ne fait pas tout. Il faut penser au quotidien de nos enfants, et à leur épanouissement. Notre programme en matière d'éducation est le plus complet de toute la scène politique française.
Nous voulons ainsi renforcer les savoirs fondamentaux dès le plus jeune âge, en français et en mathématiques. La mise en place d'une meilleure évaluation de l'élève et d'un meilleur accompagnement sera nécessaire. Il faut que l'élève soit et se sent accompagné au quotidien, et non mis de côté; il faut que chaque seconde qu'il passe en classe soit propice à la réussite. Également, nous défendons l'organisation des classes en groupes de niveaux, avec des systèmes d'accompagnement personnalisés pour les décrocheurs, la mise en place de classes de remises à niveaux. Pour les ados de 16 à 18 ans, nous voulons mettre en place des formations de remise à niveau à destination des décrocheurs : notre République ne doit pas admettre que certains soient exclus du savoir et du suivi scolaire. C'est une question de valeurs, et de pragmatisme : quels outils auront ces jeunes pour s'en sortir si même l'école les a délaissés ?
Les enseignants devront être régulièrement évalués, et formés aux nouvelles technologies, pour adapter nos établissements au fait que nos enfants doivent être à même de maîtriser les nouveaux outils de notre temps. L'apprentissage précoce de l'anglais doit également être mis en avant, et des cours d'orientation dès le collège doivent être mis en place.
Une mesure à laquelle toute l'équipe du RPF tient beaucoup, c'est celle qui amènera à la création de maisons familiales rurales, et de maisons familiales d'éducation (en ville). Il s'agit de pouvoir donner la possibilité à nos jeunes d'apprendre les valeurs de travail, d'entraide, de camaraderie, au quotidien. Dans un registre moins joyeux mais tout aussi indispensable, il faudra mettre en place des internats disciplinaires de réinsertion scolaire; nous ne pensons pas que tout peut se faire par un coup de baguette magique, avec une pédagogie bien pensante. Parfois, il faut savoir faire preuve d'autorité pour que nos jeunes, en sortant de là, remercient leur pays de les avoir remis sur les rails de la vie.
5 / Beaucoup de militaires sont mécontents de l'image de l'armée et de leurs conditions de travail. Envisagez-vous de renforcer l'armée ?
L'armée est une préoccupation majeure de notre mouvement. Elle est laissée littéralement à l'abandon par les gouvernements successifs : cela ne correspond ni à l'idée que nous nous faisons d'une grande nation, ni à l'idée que nous nous faisons d'un pays qui veut être davantage présent sur la scène internationale. Notre armée doit être restructurée, avec un équipement adéquat et moderne, et un budget revu à la hausse. En interne, il faut accompagner nos militaires, en assurant une reconversion accompagnée entre le monde militaire et le monde civil, avec une politique de ressources humaines adaptée. Mais il faut également voir la formation militaire comme un véritable moteur d'intégration et de promotion sociale : l'armée doit être valorisée, le parcours militaire doit être valorisé, parce que l'armée transmet des valeurs et de véritables formations. C'est ainsi que toute l'armée doit être davantage reconnue professionnellement, y compris l'armée de réserve : il faut la valoriser par une prime financière régulière adressée aux réservistes, ainsi qu'un système de validation des acquis professionnels obtenus dans l'armée.
Puisque l'armée est un formidable outil de formation et de promotion sociale, il faut également mettre en place un service militaire à destination des volontaires et des jeunes désœuvrés, de même qu'il faut valoriser les lycées militaires. Il faut montrer que l'armée peut être une chance de s'en sortir, de se construire.
Mais l'armée ce n'est pas que ça, c'est aussi un symbole, des valeurs, une fierté. Le RPF s'engage ainsi à mettre en place de véritables cérémonies militaires nationales, pour redonner à l'armée la place qu'elle mérite dans l'esprit et le coeur des frôceux.
6 / La bourse d'Aspen a marqué d'excellents résultats pour Xarxa Tech, une société qui est partie de peu de choses. Que comptez-vous faire pour les petits entrepreneurs ?
J'en entends qui tonnent sans arrêt contre la finance; voici un exemple qui montre qu'elle peut être également une efficace accompagnatrice de projets.
Au RPF, nous croyons à l'investissement personnel, au fait d'entreprendre, de prendre des risques, d'innover. Réussir ne doit pas être tabou dans notre pays, et il ne doit pas être mal vu de pouvoir s'enrichir après avoir montré ses talents, pris des risques, monter son entreprise. C'est le mérite, et c'est fondamental.
Tout d'abord nous voulons une baisse de la fiscalité pour les TPE et PME : notre pays a beaucoup à recevoir des petites entreprises, c'est pour cela qu'il faut montrer que la Frôce a confiance en ceux qui innovent, créent des emplois, s'investissent dans leurs projets. C'est une façon de dire : vous donnez moins que les autres au niveau fiscal, mais c'est normal, car notre économie vous fait confiance, et votre Etat compte sur vous. Nous installerons aussi la suppression de la fiscalité d'entreprise pour les deux premières années d'activité d'un entrepreneur : il faut pouvoir se lancer, et quand un entrepreneur se lance, chaque centime compte. Ne bridons pas l'envie d'entreprendre pour quelques pluzins, là où l'Etat a des milliards en réserve, à cause de taux d'imposition trop élevés par rapport à l'usage qui en est fait.
Mais les TPE et PME sont également confrontés, dans leur vie quotidienne, aux problèmes administratifs, à la lenteur de l'action publique et de la paperasse. Pour qu'elles puissent faire face à cela, nous proposons que dans chaque mairie soit mis en place un guichet administratif unique pour les TPE et PME, pour que ces entreprises puissent aisément obtenir des réponses à leurs problèmes, et les régler.
7 / Le plan Lubenac prévoit un investissement de près de 10 milliards de pluzins dans de nouvelles autoroutes. Pensez-vous qu'un tel investissement soit adapté à l'heure où les pics de pollution se multiplient ?
M. Lubenac a des défauts, mais on ne peut pas lui reprocher d'avoir enfin lancé une politique autoroutière d'ampleur. Il faut voir la réalité en face : notre pays est congestionné à cause de routes nationales qui ne mènent nulle part, ou pas assez loin. Les systèmes de routes ont plus de cinquante ans et ne sont plus adaptés à l'évolution de notre pays : il faut repenser les interconnexions entre métropoles, et l'ouverture sur l'Europe et la méditerranée. Selon moi, il n'y a même pas matière à débat : la route, cela peut paraître ringard, mais c'est un important levier de développement économique. Mettre Chouchenn à deux heures d'Anglès, ça a du sens. Mettre Casarastra à cinq heures d'Aspen, ça a du sens. Développer les réseaux, ça a du sens. L'Union Européenne l'a compris des les années 80, avec le réseau transeuropéen d'autoroutes, qui marche à merveille. Et nous, on en est où ? Il est grand temps d'avancer. Je me demande où vivent ceux qui défendent deux salamandres face à la création de richesses et d'emplois...
Concernant la pollution, je vous répondrai que le trafic que l'on retrouvera sur les autoroutes, on les retrouve déjà sur nos routes actuelles mal faites : sauf qu'actuellement, on se retrouve avec des embouteillages monstres, et c'est cela qui est préjudiciable pour l'environnement. Bien entendu, il faut également développer le ferroutage, et les nouveaux modes de transport de marchandises : mais il ne faut pas sauter les étapes et considérer que pour une politique ambitieuse et cohérente de transports, on peut se passer d'un système autoroutier efficace. C'est la position du RPF, et la droite l'a toujours défendue.
Développer le ferroutage, le fret maritime et fluvial, rendre obligatoire le contrôle technique : voilà des mesures qui limiteront à moyen terme la pollution. Et le RPF préconise encore davantage, puisque nous voulons un vrai investissement dans les énergies renouvelables, et faire de la protection de l'environnement une règle constitutionnelle. Mais là, nous parlons d'autoroutes, et le projet Lubenac n'est pas à remettre en question.
8 / Suite à la dernière élection présidentielle, le suffrage universel direct comme mode de désignation du chef de l'état semble en danger. Pensez-vous qu'il serait adapté de passer à un nouveau mode de scrutin ?
La gauche n'a jamais admis que le Président de la République soit doté d'une forte légitimité, parce qu'ils ne comprennent pas l'idée d'avoir un chef d'Etat fort, pour guider la politique de la Nation. Nous sommes en faveur du suffrage universel direct comme mode de désignation du chef de l'Etat, car nous estimons que la représentation nationale ne doit pouvoir agir qu'au niveau de la politique gouvernementale. Au RPF, nous refusons que l'Assemblée Nationale vote pour le poste de Président de la République. Le Président de la République incarne la Nation, représente la Frôce à l'étranger, il est le chef de l'Etat. Quelle serait sa légitimité si il était élu au suffrage universel indirect ? Il n'en aurait aucune. Quand on voit la défiance des frôceux envers certaines élites qui se complaisent à l'Assemblée, doit-on vraiment penser que faire élire les Présidents par les parlementaires est la bonne solution ? Non, non et non. La politique ne doit pas être un vase clos, et la politique de la Nation ne doit pas se décider par le biais d'une seule élection nationale.
Faire élire le Président par la représentation nationale, c'est rendre partisan le poste de Président de la République. Or, le Président ne doit pas émaner d'un parti : il doit émaner de la Frôce. Le Président ne doit pas être le Président des socialistes, des libéraux, ou que sais-je : il doit être le Président de tous les Frôceux. Elire le chef de l'Etat en fonction d'une bancale majorité parlementaire n'a pas de sens, et risquerait de trop rendre partisan cette fonction, alors que le Président doit être trans-partisan, au-dessus des partis, pour représenter notre illustre pays.
C'est donc un faux débat, fait avant tout pour casser ce que notre République a de plus illustre et de plus démocrate : l'élection au suffrage universel direct de notre Président. Il n'y a pas plusieurs conceptions de l'Etat, en fonction des partis; il y a une conception de l'Etat, que le Président incarne avec sa légitimité d'élu par tous les frôceux.
9 / Suite au scandale provoqué par les arrêtés d'Orgues les Bains, pensez vous qu'il soit adapté d'imposer des restrictions supplémentaires sur la présence de l'érotisme et de la pornographie à la télévision ?
Certains s'en sont donnés à cœur joie pour féliciter la dépravation de notre société, applaudir le tout-sexué dans notre société, détruire la pudeur à coups de hache. Car il faut regarder les biens-pensants à l'heure d'aujourd'hui : celles qui disent défendre les femmes se baladent, seins nus, dans les rues, agressent les forces de l'ordre, miment des avortements dans des églises. Est-ce ça, l'image de la femme ? Ceux au centre et à gauche qui sont contre la prostitution parce qu'il s'agit de la marchandisation du corps de la femme, ce qui est vrai, sont en revanche fervents partisans de la PMA et de la GPA, systèmes qui visent à faire de l'enfant et du ventre de la femme des produits consommables comme les autres. Qui donc est humaniste dans ce débat ?
Au RPF, nous sommes cohérents. Nous sommes fiers de nos valeurs, et nous considérons à l'inverse des autres mouvements que tout ne peut être bradé, tout ne peut être toléré au nom d'une "liberté" qui n'a jamais libéré ni rendu personne heureux. Les nouveaux penseurs pensent qu'ils se rendent libre en s'affranchissant de toutes les valeurs de notre civilisation : ce n'est pas vrai. Où est la liberté dans la promotion du sexe à outrance ? Il n'y en a pas.
Il n'y a même pas besoin de regarder dans les autres pays pour se rendre compte à tel point certains veulent casser nos valeurs familiales et traditionnelles au profit de la dépravation avancée de notre société. Ne serais-ce qu'au MS, Mme Nakamura a déjà aboli les jours fériés judéo-chrétiens au profit d'une sorte de calendrier méga-mixte, dont aucune religion ne voulait ! Nous sommes un pays de valeurs et de traditions, nous nous devons de les respecter ! Mme Nakamura, dans sa grande carrière, a également légalisé la "littérature" pédopornographique, soi-disant à titre de traitement ! Mais jusqu'où sommes-nous allés ? Et après, la gauche s'étonne qu'elle n'arrive plus à revenir au pouvoir ! Evidemment, car tout le monde s'est rendu compte que là où elle passait, les valeurs trépassaient !
Au RPF, nous sommes le seul parti fier du terroir, du patrimoine, du passé, des valeurs. Nous sommes contre la PMA et la GPA, pour l'intérêt supérieur de l'enfant, parce que l'enfant a le droit d'avoir un père et une mère, comme tous les autres enfants. Nous sommes contre la prostitution, contre la pornographie télévisée, contre tout ce qui fait que notre société est en perdition.
Au nom de la laïcité, certains autres mouvements sont prêts à enlever les messes du dimanche à la télévision, destinées aux personnes seules ne pouvant se déplacer, en revanche il n'y aurait aucun problème pour diffuser des films pornographiques ? Il y a un grave problème, et le RPF est la solution.
10 / La consultation organisée autour de la sécurité sociale n'a pas rencontré un vif succès. Quel avenir voyez-vous pour la sécurité sociale frôceuse ?
A un moment il faudrait arrêter avec ces "consultations nationales" et autres trucs du genre. Quand on est un gouvernement, on est un gouvernement, et on propose. Cette consultation était bien la preuve que le gouvernement en place n'avait aucune idée, et comptait se reposer sur le peuple pour trouver des solutions et faire semblant d'avancer. Quelle autre explication à cela ? Quand on a des solutions, on les met en place, on ne fuit pas le problème. Parce que c'est ce qu'il se passe depuis des années : les différents partis fuient le problème de la sécurité sociale. Au RPF, nous avons un programme simple : mettre en place un régime de sécurité sociale d'Etat pour les plus démunis, puis au fur et à mesure du niveau de vie, augmenter la part de complémentaire santé privée. Ainsi, plus les gens seront aisés, plus leur part de complémentaire santé sera grande; là où elle ne prendre en charge que peu de dépenses chez les moins aisés, la complémentaire assurera le paiement de tous les soins chez les plus riches. Voilà un système de sécurité sociale qui fonctionne, qui est pragmatique, et qui nous garantit une stabilité budgétaire pour des décennies, si ce n'est plus. De quoi baisser les impôts.
De l'autre côté, le centre dit que nous voulons tuer le service public. Alors que c'est tout l'inverse : nous voulons le rendre efficace, et le moins coûteux possible pour nos concitoyens. Est-ce irréalisable ? Non. A condition que l'on ai le courage de le faire. Et nous l'avons.