Frôce - Archives V3

Monsieur le Président,

Je vous écris cette lettre de Chouchenn, ville où j'ai été nommé Maire, afin de vous parler de son avenir.

J'ai pour projet de faire de Chouchenn un laboratoire social-libéral (je crois en l'osmose des contraires) et pour ceci j'ai besoin de votre aide. Mon projet ne peut se faire sans donner à Chouchenn un statut particulier, le statut de Zone économique spéciale (ZES).

Dans l'idéal M. le Président, ce projet serait d'abolir les droits de douane à Chouchenn, de favoriser l’investissement étranger par une fiscalité quasi nulle sur le revenu et les bénéfices, ainsi que d'établir une aide à l'installation (c'est à dire le prêt à taux zéro d'état accordée aux nouvelles entreprises).

Je connais l'orientation politique de l’exécutif, je ne suis pas dupe, mais je crois en votre esprit d'initiative pour prendre la bonne décision.

M. le Président, Je vous prie de croire en l'assurance de ma respectueuse considération.

Edouard de Trance,
Maire de Chouchenn

Aspen,
Le 4 mai 2015.

Monsieur de Trance,

Faisant suite à votre requête, je tiens tout d'abord à vous adresser mes félicitations pour votre élection à la Mairie de Chouchenn. Il est en effet agréable de voir des esprits jeunes et vifs, tels que le vôtre accéder à des postes à responsabilité.

Votre projet pour Chouchenn a retenu toute mon attention. A titre personnel, je souhaite vous faire part de mon entier soutien dans votre démarche, étant moi-même favorable au social-libéralisme, une idéologie en laquelle je crois fermement.

Toutefois, comme vous le savez peut-être, en tant que Président de la République, je ne peux m'ingérer dans la politique économique du Gouvernement, conduite actuellement par la gauche. Je n'ai donc pas le pouvoir de prendre une telle décision.

Cependant, je ne manquerais pas d'évoquer votre projet lors du prochain Conseil des Ministres et d'apporter les arguments pour que ce laboratoire puisse être rapidement mis en place. Si je vous demande de croire en mon sincère soutien, je ne peux hélas vous garantir une suite favorable. Mais, comme le dit l'adage, qui ne tente rien, n'obtient rien.

Je vous tiendrais personnellement informé de la décision qui sera prise.

Dans l'attente de correspondre à nouveau avec vous, je vous prie d'accepter, Monsieur de Trance, mes salutations républicaines.

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Louis Lacroix

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Demande de Rendez vous pour l'avenir de Chouchenn

Demande de Rendez vous pour l'avenir de Chouchenn

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