

+ Il semble qu’une dénommée Urumi Nakamura ait été choquée que des citoyens fassent usage de leur liberté de pensée. C’est une attitude regrettable de constater que dès qu’une personne refuse d’applaudir des deux mains les agitations des puissants, on fasse appel à l’Inquisition.
Pour commencer, il semble important de remettre l’église au milieu du village. Une société n’est pas sexiste, les humains le sont. La société du XVe siècle avait ses horreurs et ses merveilles. Elle était un ensemble d’humains avec toutes les forces et les faiblesses qu’une telle diversité engendre. Le statut des humains variait énormément dépendant du milieu social, de la localisation géographique et du contexte juridique.
Deuxièmement, on oublie de mentionner que l’écrasante majorité de la population, les deux sexes confondus, n’avait aucun accès à une éducation et étaient tenus dans l’ignorance. Les hommes et les femmes lettrées étaient rares, le dernier groupe encore plus que le premier, ce qui est regrettable. Cependant, c’est vouloir dénoncer le feu de camp quand la forêt est en flammes, en réduisant le problème de l’illettrisme à l’ignorance des femmes. Il touchait tout le monde.
Concernant les rôles forcés, c’était un phénomène global. Ceci ne réduit aucunement la problématique lié au statut des femmes, mais on ne peut pas prétendre que les problèmes des femmes étaient les seuls qui méritent mention. La division sociale, la difficulté de l’ascension sociale et les grands problèmes de différences de régimes juridiques entre les populations touchaient tout le monde. Les femmes étaient parmi les plus durement touchées, mais elles n’étaient pas seules et certainement pas la population la plus opprimée. On doit par exemple mentionner le problème des minorités juives qui ont été durement maltraitées par les autorités publiques voire même soumis à des pogroms. Ceci ne signifie pas que les femmes n’ont pas souffertes, mais beaucoup d’autres ont subis des conditions inacceptables.
L’égalité salariale est un problème majeur et qu’il faut arrêter d’ignorer. Madame Urumi Nakamura est choquée que j’ose dire que c’est le problème de l’inégalité au niveau économique qui est central. Apparemment, c’est la mode d’être choquée quand quelqu’un n’est pas d’accord avec vous. C’est tellement plus facile de hurler à l’insulte, quand l’autre vous tient tête, car vous vous épargnez de devoir répondre en argumentant. Les femmes, et je le répète, ont besoin de l’égalité salariale, car beaucoup d’autres problèmes en découlent de ça. La précarité sociale, les problèmes de santé, la pauvreté durant la vieillesse et le manque d’indépendance ne sont que quelques exemples de problèmes qu’une véritable égalité salariale peut aider à résoudre. Mon crime consiste à dire que nous devons mettre les bœufs avant la charrue et pas l’inverse, comme propose Madame Nakamura. Une fois qu’on a résolu le problème de l’inégalité salariale, on aura toute l’énergie et le temps pour s’attaquer aux autres difficultés.
S’il me fallut avancer un argument pour démontrer les sombres desseins de Madame Urumi Nakamura, je n’aurai qu’à mentionner la dernière partie de son pamphlet à mon égard. Ainsi donc, ne pouvant pas trouver des arguments à l’encontre de ma position, elle tend de saboter ma demande pour rejoindre l’URF. Toute la bassesse de l’agitation de cette dame apparaît au grand jour. Cependant, je peux la rassurer, si je voudrais rejoindre un mouvement composé de fanatiques, je n’aurais pas besoin de me tourner vers le camp conservateur.
Pour commencer, il semble important de remettre l’église au milieu du village. Une société n’est pas sexiste, les humains le sont. La société du XVe siècle avait ses horreurs et ses merveilles. Elle était un ensemble d’humains avec toutes les forces et les faiblesses qu’une telle diversité engendre. Le statut des humains variait énormément dépendant du milieu social, de la localisation géographique et du contexte juridique.
Deuxièmement, on oublie de mentionner que l’écrasante majorité de la population, les deux sexes confondus, n’avait aucun accès à une éducation et étaient tenus dans l’ignorance. Les hommes et les femmes lettrées étaient rares, le dernier groupe encore plus que le premier, ce qui est regrettable. Cependant, c’est vouloir dénoncer le feu de camp quand la forêt est en flammes, en réduisant le problème de l’illettrisme à l’ignorance des femmes. Il touchait tout le monde.
Concernant les rôles forcés, c’était un phénomène global. Ceci ne réduit aucunement la problématique lié au statut des femmes, mais on ne peut pas prétendre que les problèmes des femmes étaient les seuls qui méritent mention. La division sociale, la difficulté de l’ascension sociale et les grands problèmes de différences de régimes juridiques entre les populations touchaient tout le monde. Les femmes étaient parmi les plus durement touchées, mais elles n’étaient pas seules et certainement pas la population la plus opprimée. On doit par exemple mentionner le problème des minorités juives qui ont été durement maltraitées par les autorités publiques voire même soumis à des pogroms. Ceci ne signifie pas que les femmes n’ont pas souffertes, mais beaucoup d’autres ont subis des conditions inacceptables.
L’égalité salariale est un problème majeur et qu’il faut arrêter d’ignorer. Madame Urumi Nakamura est choquée que j’ose dire que c’est le problème de l’inégalité au niveau économique qui est central. Apparemment, c’est la mode d’être choquée quand quelqu’un n’est pas d’accord avec vous. C’est tellement plus facile de hurler à l’insulte, quand l’autre vous tient tête, car vous vous épargnez de devoir répondre en argumentant. Les femmes, et je le répète, ont besoin de l’égalité salariale, car beaucoup d’autres problèmes en découlent de ça. La précarité sociale, les problèmes de santé, la pauvreté durant la vieillesse et le manque d’indépendance ne sont que quelques exemples de problèmes qu’une véritable égalité salariale peut aider à résoudre. Mon crime consiste à dire que nous devons mettre les bœufs avant la charrue et pas l’inverse, comme propose Madame Nakamura. Une fois qu’on a résolu le problème de l’inégalité salariale, on aura toute l’énergie et le temps pour s’attaquer aux autres difficultés.
S’il me fallut avancer un argument pour démontrer les sombres desseins de Madame Urumi Nakamura, je n’aurai qu’à mentionner la dernière partie de son pamphlet à mon égard. Ainsi donc, ne pouvant pas trouver des arguments à l’encontre de ma position, elle tend de saboter ma demande pour rejoindre l’URF. Toute la bassesse de l’agitation de cette dame apparaît au grand jour. Cependant, je peux la rassurer, si je voudrais rejoindre un mouvement composé de fanatiques, je n’aurais pas besoin de me tourner vers le camp conservateur.