Lycée François Domiac, visite du Ministre
Posté : 13 sept. 2015, 19:15
"Monsieur le Ministre, depuis votre nomination vous n'avez proposé aucun texte de loi et on ne vous entend plus dans les médias, que se passe-t-il ?!" Hurlait un journaliste pendant qu'Edouard avançait dans la foule de pisse-copies et de flashs. "Monsieur de Trance, êtes vous vraiment fait pour la gouvernance, car vous semblez être plus à l'aise pour foutre la merde !" lui lança un autre journaliste qui avait forcé la barrière de garde du corps. Edouard, le regarda stupéfait, le journaliste avait un visage particulièrement mauvais, teigneux, on aurait dit Michaël Salinovitch. Montant les marches qui le séparait du portail, ouvert, du lycée, Edouard reprit légèrement confiance, il aurait, une fois à l'intérieur, l'occasion de faire une pause.
Pénétrant dans le bâtiment il dit, tout bas, à son secrétaire de cabinet "je ne veux aucun journaliste, excepté notre communiquant". Il demanda ensuite à deux de ses gardes du corps de le suivre, les autres resteraient dans le hall. Une salle de classe l'attendait, les élèves se levèrent quand il entra dans la salle. Leur professeur les maintenait debout du regard, il avait du sacrément les briefer. Édouard esquissa un léger sourire à la vue de tous ces jeunes gens qui au fond n'avait même pas une dizaine d'année de moins que lui. Alors il eut une idée. Il demanda aux élèves de s'asseoir, prit une chaise et s'installa en face d'eux, il les observa en silence pendant quelques secondes avec un air bienveillant. Le son des flashs de l'appareil photo du journaliste accrédité faisaient échos dans la pièce. Alors, voyant que le blanc allait devenir gênant il se leva fit le tour de sa chaise et s'installa sur le bureau.
J'étais un élève ridiculement mauvais au collège commença-t-il, je ne voyais pas l'intérêt d'étudier, je ne comprenais pas, et personne ne m'aidait à comprendre. j'ai eu mon DNC au ras des pâquerettes, je n'étais pas un cancre, seulement un jeune qui ne comprenait pas ce qu'il foutait là. Et puis, comme vous, je suis arrivé au lycée, dépité de devoir repartir pour 3 ans de galère. Le premier jour été comme les premiers jours, sympa parce que pas de cours mais terrible par ce qu'il promettait. Seulement, le deuxième jour, au moment où j'entrais en cours de Français, mon professeur n'a pas fais cours de français. A la place il nous a parlé, il nous a dis ce que nous allions faire durant l'année, il nous a rassuré, il nous a montré comment travailler, ce qu'il attendait. Puis il nous a parlé du français, il a montré tout ce qui fonctionnait grâce au français, il a pris les cours suivant pour nous expliquer l'histoire du français, en résumé il m'a passionné. Je me suis retrouvé à prendre l'option latin, à travailler mes cours d'histoire géo, non parce que j'aimais l'histoire géo, mais parce que j'ai trouvé comment utiliser mes connaissances dans ma vie de tous les jours. Ainsi je suis devenu un des meilleurs de ma classe, sans le vouloir vraiment, uniquement parce que je travaillais des choses que je me savais utile. Et ceci grâce à un seul prof, les autres étaient des profs normaux, enfin plutôt anormaux, car oui, ce n'est pas anormal que de passionné ses élèves, mais ça l'est de ne pas le faire. Et je suis certain que vous aussi vous avez peu de profs normaux. Tous les étudiants hochèrent la tête.
Vous savez, un professeur qui ne vous passionne pas n'est pas un bon professeur. Cependant, on ne peut leur mettre la faute sur le dos entièrement. L'Etat y est pour beaucoup, j'y suis pour beaucoup. Et c'est cela que j'aimerais changé, déjà car vous êtes notre avenir, et en plus car je ne vous veux aucun mal, et je considère que le système éducatif tel qu'il est vous veut du mal.
Le directeur de cabinet s'approcha alors du ministre : "Monsieur il va être tend de faire votre conférence de presse".
Edouard fit un hochement de tête dépité et avec un grand sourire annonça aux lycéens :
Bon, bah j'espère que vous êtes photogéniques parce que vous allez faire la une des éditions nationales. Je sais que c'est ça que vous attendez depuis le début, la photo de propagande ! Edouard ria en même temps qu'il se plaçait entre deux lycéennes du premier rang.
La photo faîte il se leva, serra la main du professeur, l'occasion d'une seconde photo, et fit de même avec chaque lycéens, lui demandant son prénom et son nom, ce qu'il voulait faire, les encourageant, proposant même à certains des stages, pendant les vacances, au ministère. le directeur de cabinet était horrifié du temps que cela prenait, se précipitant sur Edouard "Monsieur les journalistes attendent" qui le renvoya sèchement "Si vous n'êtes pas foutu de les faire attendre alors qu'ils s'en aillent". Le Directeur de cabinet parti alors en courant faire patienter les journalistes.
Pénétrant dans le bâtiment il dit, tout bas, à son secrétaire de cabinet "je ne veux aucun journaliste, excepté notre communiquant". Il demanda ensuite à deux de ses gardes du corps de le suivre, les autres resteraient dans le hall. Une salle de classe l'attendait, les élèves se levèrent quand il entra dans la salle. Leur professeur les maintenait debout du regard, il avait du sacrément les briefer. Édouard esquissa un léger sourire à la vue de tous ces jeunes gens qui au fond n'avait même pas une dizaine d'année de moins que lui. Alors il eut une idée. Il demanda aux élèves de s'asseoir, prit une chaise et s'installa en face d'eux, il les observa en silence pendant quelques secondes avec un air bienveillant. Le son des flashs de l'appareil photo du journaliste accrédité faisaient échos dans la pièce. Alors, voyant que le blanc allait devenir gênant il se leva fit le tour de sa chaise et s'installa sur le bureau.
J'étais un élève ridiculement mauvais au collège commença-t-il, je ne voyais pas l'intérêt d'étudier, je ne comprenais pas, et personne ne m'aidait à comprendre. j'ai eu mon DNC au ras des pâquerettes, je n'étais pas un cancre, seulement un jeune qui ne comprenait pas ce qu'il foutait là. Et puis, comme vous, je suis arrivé au lycée, dépité de devoir repartir pour 3 ans de galère. Le premier jour été comme les premiers jours, sympa parce que pas de cours mais terrible par ce qu'il promettait. Seulement, le deuxième jour, au moment où j'entrais en cours de Français, mon professeur n'a pas fais cours de français. A la place il nous a parlé, il nous a dis ce que nous allions faire durant l'année, il nous a rassuré, il nous a montré comment travailler, ce qu'il attendait. Puis il nous a parlé du français, il a montré tout ce qui fonctionnait grâce au français, il a pris les cours suivant pour nous expliquer l'histoire du français, en résumé il m'a passionné. Je me suis retrouvé à prendre l'option latin, à travailler mes cours d'histoire géo, non parce que j'aimais l'histoire géo, mais parce que j'ai trouvé comment utiliser mes connaissances dans ma vie de tous les jours. Ainsi je suis devenu un des meilleurs de ma classe, sans le vouloir vraiment, uniquement parce que je travaillais des choses que je me savais utile. Et ceci grâce à un seul prof, les autres étaient des profs normaux, enfin plutôt anormaux, car oui, ce n'est pas anormal que de passionné ses élèves, mais ça l'est de ne pas le faire. Et je suis certain que vous aussi vous avez peu de profs normaux. Tous les étudiants hochèrent la tête.
Vous savez, un professeur qui ne vous passionne pas n'est pas un bon professeur. Cependant, on ne peut leur mettre la faute sur le dos entièrement. L'Etat y est pour beaucoup, j'y suis pour beaucoup. Et c'est cela que j'aimerais changé, déjà car vous êtes notre avenir, et en plus car je ne vous veux aucun mal, et je considère que le système éducatif tel qu'il est vous veut du mal.
Le directeur de cabinet s'approcha alors du ministre : "Monsieur il va être tend de faire votre conférence de presse".
Edouard fit un hochement de tête dépité et avec un grand sourire annonça aux lycéens :
Bon, bah j'espère que vous êtes photogéniques parce que vous allez faire la une des éditions nationales. Je sais que c'est ça que vous attendez depuis le début, la photo de propagande ! Edouard ria en même temps qu'il se plaçait entre deux lycéennes du premier rang.
La photo faîte il se leva, serra la main du professeur, l'occasion d'une seconde photo, et fit de même avec chaque lycéens, lui demandant son prénom et son nom, ce qu'il voulait faire, les encourageant, proposant même à certains des stages, pendant les vacances, au ministère. le directeur de cabinet était horrifié du temps que cela prenait, se précipitant sur Edouard "Monsieur les journalistes attendent" qui le renvoya sèchement "Si vous n'êtes pas foutu de les faire attendre alors qu'ils s'en aillent". Le Directeur de cabinet parti alors en courant faire patienter les journalistes.