[AIF 17/02] Attaque de la LDH : 4 manifestants emprisonnés
Posté : 17 févr. 2016, 12:55
17 février 2016
Attaque de la LDH : 4 manifestants emprisonnés

Attaque de la LDH : 4 manifestants emprisonnés

Les 15 personnes arrêtées à Aspen suite à l'attaque de la LDH avant-hier ont été jugées ce mercredi en comparution immédiate.
Les 4 personnes présentées par la police comme étant les organisateurs du défilé ont été relaxées, les éléments présentés par la police ayant été particulièrement peu convaincants. Le mystère reste donc entier sur l'identité de l'organisateur de la manifestation illégale se revendiquant de la Faction Frôceuse.
Les 11 personnes arrêtées sur le site de la manifestation ont quant à elles subi un sort très divers.
4 d'entre elles ont bénéficié d'une relaxe, par manque de preuves sur d'éventuels actes de racisme ou de destruction.
Un prévenu âgé de 33 ans, Eduardo A., sans antécédent et poursuivi pour injures raciales et refus d'obtempérer a été le seul à bénéficier de la clémence du tribunal, n'écopant que de 2 mois de prison avec sursis et de 6 mois d'inéglibilité.
Clémence plus relative pour Hubert D. (33 ans) et Silvestre A. (28 ans) qui ont été placés sous bracelet électronique n'ayant écopé que de 6 mois de prison ferme, leurs peines ont été accompagnées de 2 ans d'inéligibilité, chose qui les empêchera de se présenter sur les listes des prochaines municipales à Aspen.
En revanche, 4 autres manifestants ont subi les foudres du tribunal, étant conduits manu militari à la prison des Baumettes au terme de l'audience.
Parmi eux, une femme de 36 ans (Gabriela D.), condamnée à 14 mois de prison ferme pour destruction de biens et refus d'obtempérer, elle n'a pas bénéficié d'un placement sous bracelet électronique en raison de démêles anciens avec la justice (harcèlement sexuel sur son ex-petit ami en 2008).
Aussi victimes de leurs démêlés avec la justice, les deux prévenus en situation de récidive légale (respectivement pour vol sans violence et complicité de menaces de mort) ont reçu une condamnation sévère, Dario B. (56 ans) et Henri A. (59 ans), poursuivis respectivement pour destruction de biens et pour injures racistes accompagnées d'un refus d'obtempérer, ont été condamnés respectivement à 18 mois et 3 ans de prison ferme.
Mais le plus sévèrement sanctionné fut Enzo D., âgé de 41 ans, poursuivi pour violences ethniques, destruction de biens et refus d'obtempérer, a été condamné à 6 ans de prison dont 4 fermes. Le fait qu'il ait frappé un passant d'origine égyptienne devant plusieurs témoins au cours de la manifestation a poussé la Cour à faire marque de fermeté.
Il est à noter que les 4 incarcérés ont également subi de longues peines d'inéligibilité (de 5 à 20 ans), d'après de nombreux commentateurs, il s'agit d'éviter que certaines mouvances d'extrêmes droite jouent sur leur image de "martyrs" lors d'élections locales.
Les 4 personnes présentées par la police comme étant les organisateurs du défilé ont été relaxées, les éléments présentés par la police ayant été particulièrement peu convaincants. Le mystère reste donc entier sur l'identité de l'organisateur de la manifestation illégale se revendiquant de la Faction Frôceuse.
Les 11 personnes arrêtées sur le site de la manifestation ont quant à elles subi un sort très divers.
4 d'entre elles ont bénéficié d'une relaxe, par manque de preuves sur d'éventuels actes de racisme ou de destruction.
Un prévenu âgé de 33 ans, Eduardo A., sans antécédent et poursuivi pour injures raciales et refus d'obtempérer a été le seul à bénéficier de la clémence du tribunal, n'écopant que de 2 mois de prison avec sursis et de 6 mois d'inéglibilité.
Clémence plus relative pour Hubert D. (33 ans) et Silvestre A. (28 ans) qui ont été placés sous bracelet électronique n'ayant écopé que de 6 mois de prison ferme, leurs peines ont été accompagnées de 2 ans d'inéligibilité, chose qui les empêchera de se présenter sur les listes des prochaines municipales à Aspen.
En revanche, 4 autres manifestants ont subi les foudres du tribunal, étant conduits manu militari à la prison des Baumettes au terme de l'audience.
Parmi eux, une femme de 36 ans (Gabriela D.), condamnée à 14 mois de prison ferme pour destruction de biens et refus d'obtempérer, elle n'a pas bénéficié d'un placement sous bracelet électronique en raison de démêles anciens avec la justice (harcèlement sexuel sur son ex-petit ami en 2008).
Aussi victimes de leurs démêlés avec la justice, les deux prévenus en situation de récidive légale (respectivement pour vol sans violence et complicité de menaces de mort) ont reçu une condamnation sévère, Dario B. (56 ans) et Henri A. (59 ans), poursuivis respectivement pour destruction de biens et pour injures racistes accompagnées d'un refus d'obtempérer, ont été condamnés respectivement à 18 mois et 3 ans de prison ferme.
Mais le plus sévèrement sanctionné fut Enzo D., âgé de 41 ans, poursuivi pour violences ethniques, destruction de biens et refus d'obtempérer, a été condamné à 6 ans de prison dont 4 fermes. Le fait qu'il ait frappé un passant d'origine égyptienne devant plusieurs témoins au cours de la manifestation a poussé la Cour à faire marque de fermeté.
Il est à noter que les 4 incarcérés ont également subi de longues peines d'inéligibilité (de 5 à 20 ans), d'après de nombreux commentateurs, il s'agit d'éviter que certaines mouvances d'extrêmes droite jouent sur leur image de "martyrs" lors d'élections locales.