Page 1 sur 2

Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 29 déc. 2013, 17:31
par Nicolas Deschanel
Bienvenue sur le blog de Nicolas, blog politique qui vous permettra de connaître ma pensée politique toujours intéressante.

Article en cour d'écriture: Attention à ne pas se tromper de voie.

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 29 déc. 2013, 20:42
par Nicolas Deschanel
Attention à ne pas se tromper de voie
Dans la fièvre révolutionnaire les nouveaux dirigeants en place ont tendance à réaliser une politique qu'ils pensent pouvoir satisfaire le peuple: la politique socialiste. En quoi consiste t'elle? Eh bien tout simplement à renforcer la place de l'Etat dans l'économie en réglementant le marché, en menant une politique redistributrice pour réduire les injustices et phase ultime: mettre en place des plans de relances.

Avant d'entrer dans de l'économie pur passons d'abord à l'analyse morale. La politique redistributrice se base sur un principe de jalousie. L'économie étant un gâteau (pour eux) ou chacun se partage des parts fixent si une personne a quelque chose elle l'obtient en le volant à une autre personne. Pour essayer de corriger cela l'Etat organise donc un véritable racket fiscale, que l'on peut même qualifier de vol, contre les personnes aisées pour redistribuer aux pauvres dans une attitude "robinesque". Il est important de se demander ce que cette logique créer dans la situation. Eh bien tout simplement une lutte des classes, attisant la jalousie des pauvres et la rancune des riches alors qu'un pays a besoins de coopération.

Économiquement quels effets engendrent t'elles? Tout d'abord une fuite importante des capitaux. Et pas seulement des riches mais aussi des "cerveaux" c'est à dire de jeunes entrepreneurs et ingénieurs qui ne peuvent pas monter leur projet correctement. On n'a trop tendance à les stigmatiser alors qu'il ne s'agit là que d'un choix rationnel. En plus de cela cette politique a des effets néfastes sur les entreprises déjà présente. Par une fiscalité importante sur celles-ci les entreprises ne peuvent pas rivaliser en terme de compétitivité-prix et ont le plus grand mal à investir puisque leur trésorerie est réduite. Elles ont aussi du mal à trouver des investisseurs à l'étranger puisque les perspectives d'avenirs ne sont pas fleurissantes en plus de la dissuasion par une imposition sur le capitale. Il me reste à évoquer les plans de relances. Il s'agit d'une idée qui consiste à creuser le déficit public pour essayer de stimuler l'économie. Historiquement les exemples ne manquent pas pour disqualifier cette politique comme l'on montrer le New Deal ou encore le plan de relance du Japon lors des années 1990. Ces échecs peuvent être expliquer par:
-le fait que l'investissement de l'Etat ne correspondent pas aux besoins de la population.
-mais surtout la limitation de ce plan. Si les acteurs économiques anticipent cette durabilité limité ils ne seront pas poussé à investir ou à consommer.

Imaginons maintenant l'extrême de cette politique ou la vie économique serait entièrement sous le contrôle de l'Etat.Formidable penserait certain. Ah oui formidable en effet dans le conformisme. Mais cela couperait net le progrès. L'Etat est en effet très bon pour niveler tous les individus. En revanche il ne peut investir dans des inventions utiles tout simplement parce qu'il n'est pas proche de ses sous. L'entrepreneur sait qu'il doit sans cesse investir et créer de nouveaux produits. Pour cela il fait des calculs économiques pour investir dans les branches les plus porteuses. L'Etat étant déconnecter de la base ne pas le faire.

Par conséquent une conclusion s'impose: l'intervention importante de l'Etat doit être repousser et la politique de la Frôce ne doit pas suivre ce chemin.

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 31 déc. 2013, 18:52
par Nicolas Deschanel
Crise du capitalisme et du libéralisme ? Soyons sérieux !

Publié le 10 septembre 2011 dans Économie générale
Le capitalisme se porte comme un charme : nous sommes face à une crise politique et non face à une crise économique
Nous sommes confrontés à une crise de dévoiement de nos systèmes politiques et non face à une crise économique. Le capitalisme se porte comme un charme. La grande affaire des 10 ans qui viennent ne sera pas la réforme des systèmes économiques, mais bien la réforme de nos États.

Par Charles Gave

Quiconque lirait la presse de notre pays pour se renseigner sur la crise financière actuelle acquerrait automatiquement la conviction que le pelé, le galeux, c’est bien entendu le capitalisme – inefficace et injuste, cela va sans dire – sous-tendu qu’il est par cette abominable idéologie qu’est le libéralisme.

Voila qui est pour le moins surprenant pour quelqu’un qui se contente de regarder les faits pour essayer de comprendre… ce qui est après tout le minimum pour un esprit scientifique.

Nous ne sommes en effet pas du tout – mais pas du tout – dans une crise du capitalisme, mais tout simplement dans une crise des États qui ont pratiqué avec beaucoup d’allégresse ce que j’ai appelé le social-clientélisme, qui consiste à acheter les voix des lecteurs en émettant de la dette que nos enfants ou petits enfants devront repayer. Or le principe essentiel de la Démocratie (qui a vu le jour en Angleterre) a toujours été « pas de taxation sans représentation » et pourtant nous taxons allégrement nos descendants alors même qu’ils ne sont pas encore nés et donc bien incapables de voter. En réalité, nous sommes en face non pas d’une crise économique mais bien d’une crise d’un dévoiement de nos systèmes politiques, capturés par une technocratie à la fois triomphante et incompétente, ce que chacun peut constater tous les jours.

Le capitalisme quant à lui se porte comme un charme, non seulement en Asie ou en Amérique Latine mais encore dans nombre de nos pays tels la Suède, le Canada, l’Australie, la Finlande, l’Autriche, le Danemark, tous pays où la population est soignée, éduquée, nourrie et prend sa retraite sans aucun souci, tout simplement parce que le capitalisme y règne et que la classe politique locale, contrôlée par les peuples, y fait son travail convenablement. Ces pays ne connaissent rien des affres que nous traversons et ils ont tous une caractéristique commune: ils ont remis de l’ordre dans leur État depuis un grand moment – citons la Suède en 1992 ou le Canada à partir de 1994 par exemple.

Par contre, dans les pays qui ont refusé de contrôler le Moloch, on constate partout le même phénomène: la part dans le PNB de ce que j’appelle le secteur communiste, représenté par la production de biens et de services où la concurrence n’est pas autorisée, a crû en moyenne de 1% par an de plus que la part du secteur capitaliste, où concurrence et prix libres sont la règle.

Comme ces secteurs non concurrentiels sont par définition toujours en déficit, la dette garantie par l’État qui les contrôle explose, ce qui met en danger la capacité de ces États à emprunter. Nos États, pris en otage par le personnel occupant ces secteurs, sont entrainés dans cette spirale infernale de la dette et la musique s’arrêtera, comme elle est en train de s’arrêter dans l’Europe du Sud, le jour où les étrangers refuseront de continuer à financer ce qui est à l’évidence insoutenable. Il ne s’agit donc en rien de je ne sais quelle « tyrannie des marchés financiers » ou « mur de l’argent » mais tout au plus de l’application à nos économies du vieux « principe de réalité » qui veut que personne ne puisse vivre au dessus de ses moyens indéfiniment. Le reste du monde n’a aucune raison de continuer à subventionner la France ad vitam aeternam et le reste du monde ne le fera pas.

Et donc nous allons nous heurter inévitablement à une réalité inconcevable pour le haut fonctionnaire de base. « Il ne va plus y avoir d’argent », ce qui d’après mes calculs devraient se passer entre 2012 et 2014.

Quand il n’y a plus d’argent, il n’y a plus d’argent et défiler derrière des drapeaux rouges ou noirs ne changera rien à cette dure réalité. Pour faire simple, nos États sont au bord de la faillite exactement comme l’était l’Union Soviétique en 1988 et pour les mêmes raisons, ce que chacun peut comprendre. Ce que nous sommes en train de vivre en 2011 c’est l’acte II de l’effondrement des idées communistes, et c’est bien sûr une bonne nouvelle – à long terme.

Allons plus loin et imaginons que nos hommes politiques décident dans leur grande sagesse qu’il faille taxer plus l’économie capitaliste pour boucher les trous de l’économie communiste. Ils ne feront bien sûr que transférer ce bien rare entre tous qu’est le capital de ceux qui ont une forte rentabilité du capital investi (le secteur privé) vers ceux qui ont une rentabilité négative (le secteur public) et donc le taux de croissance de l’économie continuera sa baisse structurelle, les rentrées fiscales s’effondreront, le chômage montera et avec lui les déficits budgétaires et la dette (voir les exemples Grecs et Italiens récemment ou la politique Laval en 1934).

La réalité est donc toute simple: nous sommes en train d’arriver a la fin des mythes keynésiens qui stipulent que les dépenses de l’État créent de la croissance. Chaque accroissement du poids de l’État dans l’économie s’est en effet toujours traduit par une baisse du taux de croissance structurel de cette même économie dans les années suivantes. Quand, après des années de « politique de soutien de l’activité », le taux de croissance de l’économie tombe en dessous des taux d’intérêts, le pays rentre dans ce que Keynes appelait une « trappe à dettes » et la crise financière est inéluctable.

Nous y sommes.

La grande affaire des 10 ans qui viennent ne va donc pas être la réforme des systèmes bancaires et économiques, mais bien la réforme de nos États. Keynes avait l’habitude de dire à ceux qui lui disaient que ces solutions ne marcheraient pas à long terme: « Monsieur, à long terme nous sommes tous morts ».

Pour en terminer avec celui dont les idées dévoyées sont à l’origine de tant de nos problèmes actuels, la réalité est encore une fois toute simple.

Nous sommes dans le long terme et Keynes est mort.

http://www.contrepoints.org/2011/09/10/ ... ns-serieux

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 02 janv. 2014, 17:11
par Christopher Bartlet Jr
Commentaire

Monsieur Deschanel,

J'ai lu avec attention le premier article rédigé par vos soins. Il a le mérite de prendre position pour l'avenir de notre pays. En effet, vous développez une analyse de ce que devrait être la Frôce de demain, du moins, ce que ne devrait pas être la Frôce de demain. Vous mettez en fait en garde les frôceux vis-à-vis des dérives de certaines politiques économiques. Vous incriminez notamment deux concepts à savoir la redistribution et la relance.

Pour ce qui est de la redistribution, elle semble vous sortir par les yeux, elle est vécue comme une injustice sociale. Or, justement, le but de la redistribution est de contourner les injustices sociales inhérentes au système capitaliste. Tout le monde n'a pas la chance de naître dans une famille aux moyens illimités. Je pense que la redistribution doit être la plus juste possible, il faut trouver un équilibre entre les dysfonctionnements économiques qui créent le besoin de redistribution et ce que vous pointez comme de l'assistanat pur et simple. Laissez moi vous dire que je suis contre l'assistanat, et je crois aux démarches individuelles pour faire progresser notre économie. Cependant, une redistribution mesurée est nécessaire, comme je vous l'ai exposé, afin de permettre à chacun d'être phase d'accomplir son destin si l'on s'en donne les moyens. Tendre vers l'équité, voilà l'intérêt de la redistribution. Quant à la relance, elle peut être utile dans certaine situation. L'Etat ne peut pas tout et il ne doit pas tout, nous vivons dans une économie libérale qui doit le rester. Mais à la lumière de crises, la machine étatique se doit de s'engager dans l'économie. C'est un rôle d'arbitre que doit avoir l'Etat et parfois celui-ci est obligé compte tenu des circonstances de mettre la main à la pâte. C'est le propre de l'économie de guerre.

Par ailleurs, je pense, à titre personnel, que les soulèvements qui ont eu lieu contre le régime précédent incarnent une volonté de liberté du peuple. Les gens qui se sont manifestés, qu'importe leurs idées politiques, partageaient la même crainte : la liberté nous échappait. Ce serait donc assez contradictoire de la part des nouveaux dirigeants de se lancer dans une restriction des libertés économiques alors que nous venons de nous battre pour préserver nos libertés politiques. En tout cas, j'ose espérer que le futur gouvernement n'ira pas dans le sens du clientélisme que vous dénoncez et n'ira pas non plus dans le reniement des compétences de l'Etat que vous souhaitez.

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 02 janv. 2014, 21:15
par Nicolas Deschanel
Commentaire

Bonsoir (ou bonjour selon le moment ou vous lirez ce message) M.Bartlet. Avant de commencer je voudrai vous remerciez d'avoir répondu à votre argumentaire.

Je vais maintenant commencer à répondre. Vous commencez votre argumentation en parlant de l'injustice provoquer par le système capitaliste. Attention à l'emploi des mots. Il faut en effet différencier les mots injustice et inégalité. L’inégalité correspond à l’abscense d'égalité. L'injustice correspond à cette situation tout en y intégrant un aspect morale, morale qui n'est que subjective. Le capitalisme créer en effet des inégalités économiques dans le sens ou chaque personne ne perçoive pas le même salaire. Cependant cela est parfaitement justifié par le fait de leur position dans l'entreprise,de leur utilité ou encore du nombre d'heures. Ceci est parfaitement sain et non pas injuste. Vous parlez ensuite des injustices des enfants de riches sur les enfants de pauvres. Eh bien figurez-vous que vous avez en parti raison. Evidemment qu'il faut que les enfants pauvres puissent aussi s'élevés dans la société. C'est pour cela qu'il faut leur permettre d'accéder à l'éducation et notamment grâce au chèque éducation (couplé au passage à une privatisation de l'école). Cependant ces aides ne doivent pas être uniquement destiné à une parti de la population particulière. Sinon j'appelle cela de la discrimination, discrimination qui entraîne un sentiment d'injustice ressenti par les riches. Il ne s'agit donc pas de mettre en place une redistribution 0 mais une redistribution limitée aux services de bases. Si cela dérape cela peut avoir plusieurs effets. Tout d'abord sur le plan morale bien sur une envie plus grande d'en avoir plus, envie qui comme chacun sait ne s'arrête pas. Sur le plan économique celle-ci devient contre-productive comme pour le cas de notre voisin. Les prélèvements qui sont nécessaires pour maintenir ce système bloquera les pauvres la ou ils sont ceux-ci ne pourront donc plus s'élever sans la société.

Concernant les plans de relances non ils ne sont pas efficaces et ce lien vous montrera que ceux-ci n'ont pas régler le problème:
-http://blog.turgot.org/index.php?post/2 ... rchera-pas

Une crise non provoqué par l'Etat (ce qui n'est pas le cas pour celle de 2008) n'est pas une mauvaise chose en soie. Elle permet de rediriger les investissements des entreprises. C'est aussi cela l'auto-régulation du marché.

Concernant la liberté économique je ne suis pas aussi optimiste que vous. Peu de gens pensent qu'il existe un lien entre liberté économique et politique. Par conséquent le gouvernent keynésien actuel pourrait très bien restreindre ses libertés.

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 04 janv. 2014, 19:01
par Nicolas Deschanel
[youtube]http://youtu.be/n9sAl8HtSj0[/youtube]

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 04 janv. 2014, 19:55
par Pierre Reynaud
Commentaire : Très bonne interview de Monsieur Eric Zemmour que j'ai eu l'honneur de rencontrer. Sa pensée complexe est clairement exprimée face au journaliste qui le questionne, content de voir qu'il fait partie de vos références cher Nicolas. Amitiés. Pierre.

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 04 janv. 2014, 20:45
par Nicolas Deschanel
Commentaire

Bonsoir M.Reynaud.

Oui effectivement M.Zemmour est fait partie de mon corpus idéologique. Bien que j'ai des divergences avec lui sur le plan économique j'ai beaucoup appris de lui sur le plan historique, avec la lecture de Mélancolie française, mais aussi sur les sujets européens ou encore migratoire. C'est grâce à lui que j'ai réalisé que le capitalisme ne pouvait fonctionné normalement du fait de l'immigration, c'est à dire d'une concurrence déloyale entre deux peuples qui ne sont pas égaux dans la compétition économique (j'y reviendrai si vous ne trouvez pas cela très clair).

Personnellement je tiens aussi à vous félicitez pour votre victoire sur M.De La Tour. Au passage je tiens à dire que tous les arguments évoqués par la cour ont été globalement évoqué dans mon argumentaire dans ma réaction au communiqué.

Cordialement.

Nicolas Deschanel.

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 08 janv. 2014, 18:55
par Nicolas Deschanel
10 idées hayekiennes pour un monde en crise

10 idées hayekiennes pour un monde en crise
Publié le 9 août 2013 dans Économie générale
Pour comprendre pourquoi les hommes politiques font fausse route face à la crise, il est bon de se rappeler les thèses défendues par Friedrich Hayek. Voici 10 idées-clés de l’auteur autrichien.

Par David Azerrad.
Un article de l’Institut Coppet.

Inspiré d’un essai de Bruce Caldwell, éditeur de « The Collected Works of F. A. Hayek », dans lequel ce dernier identifie les 10 thèmes clés de la pensée de Hayek.

1. Les récessions sont inévitables.

Des alternances de périodes de croissance économique et de périodes de stagnation ou de recul sont nécessaires et inévitables dans une économie monétaire de marché libre. Les ralentissements ne sont pas des aberrations mais un remède douloureux et nécessaire pour rétablir l’équilibre de l’économie.

Toutefois, cette vérité ne signifie pas que toutes les récessions sont naturelles : l’ingérence de l’État dans l’économie culmine dans une récession. Par exemple le maintien des taux d’intérêts trop bas trop longtemps conduisant au malinvestissement, trop de projets d’investissements sont lancés qui ne peuvent en fin de compte être rentables.

2. La planification centrale et une réglementation excessive ne fonctionnent jamais.

Le désir de planifier et de soumettre l’économie à la domination des experts met la liberté en danger. Comme Hayek le notait succinctement : « plus l’État planifie, plus la planification individuelle devient difficile ». Hayek soutenait que la planification centrale, pleinement mise en œuvre, conduit à des résultats économiques désastreux et finalement à des restrictions des libertés politiques et personnelles.

3. Il faut quelques règles.

Hayek a clairement fait savoir qu’il ne préconisait pas un système de « laisser-faire pur » [1], mais un système général de règles qui permette aux individus de mener à biens leurs propres plans. La contribution de Hayek a été de souligner l’importance des institutions : un système de marché, dans un régime démocratique, avec un système de droits de propriété bien définis, appliqués et échangeables, protégé par une forte constitution et fonctionnant sous le règne du droit, dans lequel les lois sont stables, prévisibles et appliquées de façon impartiale.

4. La stimulation ne sert qu’à stimuler le déficit.

L’expérience du passé sur les tentatives de réglages fins de l’économie montre que les politiques budgétaires et monétaires contra-cycliques peuvent parfois rendre les choses bien pires (comme dans les années 70). Les hommes politiques sages seraient ainsi bien avisés de ne pas intervenir, quand bien même leurs instincts les poussent à montrer aux électeurs qu’ils font quelque chose.

5. L’économie est trop complexe pour une prévision précise.

Comme aurait pu le dire Yogi Berra [légende du baseball, connu pour ses lapsus - NdT] : « Je déteste faire des prévisions économiques. Surtout si elles concernent l’avenir. » Ce n’est pas que nous ne sachions rien, mais plutôt que ce que nous ignorons révèle les limites de notre connaissance, et partant, de notre capacité à planifier et à prévoir. Lorsque le problème de la connaissance s’ajoute à d’autres problèmes politiques et économiques, l’espoir qu’une démarche rationnelle émerge de Washington devient très faible.

6. Se souvenir de la règle des conséquences imprévues.

L’histoire montre qu’en s’efforçant d’atteindre certains objectifs – particulièrement lorsque leur réalisation implique d’interférer avec le fonctionnement du mécanisme des prix – toutes sortes d’effets pervers qui ne faisaient pas partie du plan initial se produiront (voir point 10).

Hayek n’était pas totalement opposé à l’expérimentation et au changement, mais pensait que des inflexions graduelles étaient toujours préférables à des tentatives de reconstruction globale de la société.

7. On n’imagine pas tout ce qu’on peut apprendre dans un cours d’initiation à l’économie.

Alors que Hayek a souvent souligné les limites inhérentes à une discipline qui traite d’un système complexe comme l’économie, les principes de base de l’économie – la rareté, l’offre et la demande, la division du travail, etc. – peuvent expliquer beaucoup de choses sur le monde et contribuer à éviter certaines mesures inadéquates (par ex. des prix plafonds).

Un bon cours d’économie aidera ainsi à identifier des politiques mieux adaptées – des mesures qui s’appuient sur les marchés plutôt que sur la fixation des prix ou la tentation d’obtenir des résultats spécifiques par la loi.

8. Ne pas tenir compte de la « justice sociale ».

Les marchés libres conduisent nécessairement à une distribution inégale des richesses et provoquent, tout aussi inévitablement, des appels pour une justice sociale égalitariste, comme le sait quiconque a lu les pages éditoriales du New York Times ou parcouru le Huffington Post. Hayek jugeait ces cris erronés et dangereux.

Tout d’abord, il contestait que la justice puisse s’appliquer à un processus de marché impersonnel : les actions d’une personne ou d’une organisation peuvent être justes ou injustes, mais le processus du marché et la distribution des revenus qu’il génère n’ont rien à voir avec la justice.

Deuxièmement, les revendications égalitaristes de ceux qui réclament la justice sociale violent le principe de l’État de droit. Si les gens diffèrent dans leurs attributs, alors des gens variés connaîtront nécessairement des résultats différents. Le seul moyen pour obtenir des résultats égaux pour des gens différents est de les traiter de manière inégale.

Enfin, les programmes de redistribution supposent que nous disposions de connaissances qu’en réalité nous n’avons jamais (voir point 5).

9. Rien ne vaut le marché libre.

Hayek admettait que si nous disposions de davantage de connaissances, nous pourrions faire beaucoup plus pour améliorer le monde grâce à la planification et la réglementation. Mais ce n’est pas le cas, et dans le monde de connaissances dispersées qui est le nôtre, une grande partie de celles-ci nous est fournie par le fonctionnement du marché.

Dans un monde rempli d’incertitudes, où l’homme sur place ne dispose que de sa propre petite parcelle de connaissances locales (et parfois seulement tacites), les signaux du marché fournissent des informations sur lesquelles il peut fonder ses décisions. Celles-ci, additionnées à des millions d’autres, alimentent le système pour faire émerger les prix. Constamment, de mauvaises décisions et des erreurs sont faites, mais dans un système de marché, les erreurs des uns sont des opportunités pour d’autres qui contribuent à les corriger par leur recherche d’actions profitables.

Le système autorégulateur du marché, lorsqu’il fonctionne bien, réduit une partie de l’incertitude à laquelle nous sommes tous confrontés dans l’arène économique et contribue à coordonner nos actions avec celles de millions d’autres. Il permet aussi à des individus d’agir à partir de leurs propres connaissances locales et à d’autres de tirer profit de ces connaissances même s’ils n’en disposent pas eux-mêmes.

10. En règle générale, les remèdes de l’État ne sont pas seulement pires que le mal, mais conduisent à de nouvelles maladies.

Si vous considérez que les bureaucrates sont incités à maximiser la bureaucratie, que les hommes politiques qui aspirent à leur réélection – et lequel n’est pas dans ce cas ? – sont incités à augmenter les dépenses et/ou à diminuer les impôts [2], et que les entreprises sont incitées à éliminer la concurrence au moyens d’avantages concédés par l’État, vous conclurez que le marché libre reste notre meilleure option (voir point 9).
http://www.contrepoints.org/2013/08/09/ ... e-en-crise

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 09 janv. 2014, 22:58
par Nicolas Deschanel
La politique monetaire à long terme


Le rôle accordé à la politique monétaire doit être cohérent avec les évidences empiriques concernant les relations effectives entre les grandeurs réelles et les grandeurs nominales, c'est-à-dire qu'il convient de déterminer ce que la politique monétaire est ou n'est en mesure de faire. L’étape préalable à l’étude la politique monétaire est donc d’identifier les relations remarquables entre les prix (ou le taux d’inflation), le stock de monnaie et la production. A ce titre, il est nécessaire de distinguer les relations de court et de long terme.
Les études empiriques mettent en évidence deux grandes relations de long terme.
La première est qu’il n’y a aucune corrélation entre l’inflation ou le stock de monnaie et la croissance de la production.
La seconde relation de long terme est que la corrélation à long terme entre l’inflation et le taux de croissance de l’offre de monnaie est proche de un, variant entre 0,92 et 0,96, selon la définition plus où moins large de l’offre de monnaie utilisée. Cette observation valide sur le long terme la théorie quantitative de la monnaie tel qu’un changement dans le taux de croissance de l’offre de monnaie se traduit, à vitesse de circulation de la monnaie constante et taux de croissance du PIB potentiel inchangé, par une variation de même ampleur et de même sens du taux d’inflation. Les banques centrales occidentales s’inscrivent clairement dans ce schéma aujourd’hui.
Ces deux résultats se rejoignent dans la reconnaissance d’une absence d’arbitrage à long terme entre le niveau de l’inflation et le niveau du chômage (ou de la production exprimée en terme réel). A titre illustratif, nous reportons le tableau donné par Taylor (1998) pour les Etats-Unis que nous prolongeons pour l’année 1999 ainsi que son pendant pour la France. Ils semblent fournir une preuve historique claire de l’absence d’une quelconque relation à long terme entre l’inflation et la production (ou indifféremment le taux de chômage) :
Etats-Unis
Taux de chômage
Taux d'inflation
1963
5,7
1,6
1972
5,6
3,4
1978
6,1
9
1987
6,2
4,4
1994
6,1
2,7
1999
4,2
2,2
Source : Taylor (1998), OCDE
France
Taux de chômage
Taux d'inflation
1964
1,4
3,4
1972
2,8
5,9
1978
5,2
9,5
1987
10,5
3,3
1994
12,3
1,7
1999
11,2
0,6
Source : OCDE
Il est même parfois mis en évidenceune corrélation négative entre l’inflation et la production à long terme signifiant que l’inflation est néfaste à la croissance à long terme, notamment lorsque cette dernière se situe à des niveaux élevés
Au regard de ces études, la poursuite actuelle par les banques centrales occidentales d’une inflation faible et stable semble donc cohérent avec ces deux types de résultats empiriques concernant les relations de long terme entre prix et production.

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 10 janv. 2014, 23:29
par Nicolas Deschanel
L’école libérale française
Publié le 5 novembre 2010 dans Histoire du libéralisme
Une tradition politique et économique fixée par le théoricien Jean-Baptiste Say


Source : The History of economic thought. The New School for General Studies, New York.


Traduction et adapation Mathieu Chauliac, Institut Coppet

L’école française libérale est un courant de pensée économique qui regroupe les économistes français du 19e siècle d’une tradition politique et économique fixée par le théoricien Jean-Baptiste Say. En économie, cette pensée adhère aux bases de l’école classique (…). D’autre part elle réfute la plupart des principes classiques pessimistes comme la loi d’airain des salaires, la hausse inexorable des loyers, la mécanisation comme cause de chômage, préférant mettre l’accent (…) sur le principe d’autorégulation des marchés. Politiquement, l’école française libérale prône le respect le plus strict de la libre entreprise.

Le courant libéral français plonge ses racines dans la philosophie des Lumières et chez les économistes de cette époque à savoir les physiocrates, ainsi que Turgot et Condillac. Après la Révolution française de 1789, un groupe de philosophes et d’économistes tentent de redonner un souffle à l’esprit libéral des Lumières dans une France jacobine très méfiante des idées qui pourraient rappeler l’Ancien Régime. Ce groupe, connu sous le nom des Idéologues a comme chefs de file Destutt de Tracy et Jean-Baptiste Say. Le journal philosophique La Décade était leur principal support de diffusion.

L’avènement du régime impérial de Napoléon Bonaparte, qui travaillait à créer une « économie de guerre » s’appuyant sur du protectionnisme et de la réglementation, plaça les Idéologues sur la touche. Toutefois, après 1815, la Restauration combla d’honneurs les libéraux ouvrant ainsi une longue tradition d’intimité profonde entre les idées libérales et le pouvoir en place. De nombreux libéraux (comme Charles Dunoyer et Charles Comte) sont mécontents des tendances absolutistes des Bourbons et soutiennent en 1830 la Révolution de Juillet. Les concurrents les plus sérieux des libéraux sont alors Sismondi et les socialistes français. Les doctrines déjà désuètes de Saint-Simon, quant à elles, oscillent entre les deux camps.

Vers le milieu du 19e siècle, les idées libérales en France sont portées par un groupe d’universitaires et d’écrivains que nous appellerons les Journalistes (ils sont également connus sous le nom des « Ultras du laissez-faire » ou « Groupe de Paris »). Les figures centrales de ce mouvement sont alors Michel Chevalier, Jean-Gustave Courcelle-Seneuil et Gustave de Molinari. Ils plaident pour une politique de laissez-faire économique encore plus extrême que ne le font leurs homologues anglo-saxons, aussi leur influence sur la politique du gouvernement est à ce jour inégalée. Ce n’est que dans la bataille pour les cœurs et les esprits de la population française que leurs rivaux socialistes enregistrent un maigre succès, mais même celui-ci décline rapidement après les troubles de 1848 et la formation du Second Empire de Napoléon III. C’est à cette époque que Frédéric Bastiat, avec ses pamphlets défenseurs du libre-échange, remporte ses plus grands succès populaires.

(…) Les libéraux orthodoxes exercent une forte influence sur la profession d’économiste. En 1842, ils fondent la Société d’Économie Politique et le très influent Journal des économistes. Ils prennent également contrôle de la maison d’édition Guillaumin, qui produit le célèbre Dictionnaire Coquelin d’économie politique (1852), donnant ainsi une inclinaison libérale aux débats économiques.

Tout au long du Second Empire, la plupart des postes dans les universités françaises sont occupés par des libéraux orthodoxes. La chaire de recherche du prestigieux Collège de France est restée entre leurs mains depuis sa création en 1831 jusqu’au siècle suivant – passant de JB Say à Rossi à Chevalier et à Leroy-Beaulieu. Ils prennent également le contrôle de la section économie du renommé Institut de France, l’académie des sciences qui domine une grande partie de la vie intellectuelle française.

Il faut aussi noter que, dès les années 1830 (…) l’attention de la plupart des journalistes se fixe seulement sur la politique économique, et ils ne gardent que la logique de l’offre et de la demande pour guider leurs réflexions (…). La théorisation économique de type mathématique est poursuivie par des savants isolés tels qu’Augustin Cournot et Auguste Walras, et des ingénieurs comme Jules Dupuit. Mais l’école libérale jugea ces théories irrecevables pour des raisons méthodologiques. (…)

La chute des libéraux arrive après 1878, lorsque des chaires d’économie politique sont créées dans les facultés de droit en France. Ces chaires sont alors remplies principalement par des membres de l’école française historique. Par la suite, la France adopte majoritairement une vision empirique en ce qui concerne l’économie et une vision corporatiste en ce qui concerne ses propositions politiques.
http://www.contrepoints.org/2010/11/05/ ... -francaise

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 11 janv. 2014, 17:01
par Nicolas Deschanel
J'écris aujourd'hui pour lancer un débat sur les questions économiques. J'invite tous les frôceux a donné votre avis sur les grands courants économiques.

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 12 janv. 2014, 12:13
par Nicolas Deschanel
Le réchauffement de la planète est-il du à l'action humaine?

Beaucoup vont me répondre qu'il est évident que l'homme est coupable de ces maux. Et pourtant est-ce la vérité? N'étant pas scientifique je ne vais ma écrire un article scientifique mais lister ceux qui pensent l'inverse. Pour cela wikilibéral et un ami précieux:
Liste détaillée de scientifiques sceptiques

A
Khabibullo Abdusamatov, mathématicien et astronome à l'observatoire de Pulkovskaya de l'académie des sciences russe : il montre que l'évolution de la température peut être majoritairement imputée à l'activité solaire, qui a été inhabituellement élevée.
Arun D. Ahluwalia, Géologue à l'Université de Punjab, membre du comité International Year of the Planet parrainé par l'ONU. Il déclare que « le GIEC fonctionne en circuit clos, il n’écoute pas les autres. Ses membres manquent de largeur de vue. … Je suis étonné que le Prix Nobel ait été donné pour des conclusions inexactes par des gens qui ne sont pas des géologues ».
Ralph B. Alexander, physicien, diplômé d'Oxford. Ralph Alexander a été chercheur dans différents laboratoire en Europe et en Australie et professeur à l'université d'état de Wayne, Detroit. Il est auteur du livre Global Warming False Alarm[1].
Syun-Ichi Akasofu, ancien professeur de géophysique, fondateur de l'International Arctic Research Center au sein de l'université d'Alaska : « la méthode d'étude adoptée par le GIEC est déficiente à la racine, ce qui entraîne des conclusions sans fondement. [...] Contrairement à ce qu'affirme le GIEC, il n'y à ce jour aucune preuve définitive que "la plupart" du réchauffement actuel soit dû à l'effet de serre. [...] [Le GIEC] aurait dû reconnaître que les variations climatiques passées ne devaient pas être ignorées et donc que leurs conclusions étaient très approximatives. Le terme "la plupart" dans leurs conclusions est sans fondement. »
Claude Allègre, géochimiste, lauréat de nombreux prix de premier plan, dont l'équivalent du Nobel de la géologie, Institut de physique du globe (Paris), un des premiers à avoir soulevé la possibilité d'un réchauffement climatique : il souligne que l'on ne connaît à peu près rien du rôle du CO2 d'origine humaine dans le réchauffement climatique et que d'autres facteurs sont bien plus importants : vapeur d'eau, formation des nuages, nuages de poussières et activité volcanique. Le plus important facteur est l'activité solaire selon Allègre, « mieux corrélée avec le réchauffement que les variations du CO2 ».
David Archibald, scientifique australien, spécialiste de l'activité solaire et de son interaction avec le climat : il estime que c'est le soleil qui est le véritable responsable de l'évolution du climat et prédit un refroidissement climatique au vu de l'évolution de l'activité solaire.
Robert H. Austin, physicien à Princeton, Ph.D. : signataire de l'Oregon Petition, il signe une lettre ouverte dans laquelle est écrit que « Les enregistrements de températures, mesurées ou reconstruites, indiquent que les changements climatiques du 20e et du 21e siècle ne sont ni exceptionnels, ni persistants, et les relevés historiques ou géologiques montrent de nombreuses périodes bien plus chaudes qu'aujourd'hui. [..] Les modèles climatiques actuels semblent insuffisamment fiables pour mesurer la part respective des contributions naturelles et humaines aux changements climatiques passés et, plus encore, futurs »[2].
B
Sallie Baliunas, astronome au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, Ph.D. en astrophysique à Harvard : elle a souligné l'impossibilité que le réchauffement climatique soit causé par les rejets humains de CO2. Elle a reçu de nombreuses récompenses et a écrit plusieurs dizaines d'articles scientifiques dans des revues de premier plan.
Tim Ball, Ph.D. en climatologie, ancien professeur à l'université de Winnipeg (Canada) : il rappelle les faiblesses des modes de mesure de la température et l'absence de fondement scientifique à la théorie liant émissions de CO2 et réchauffement climatique.
Gary Becker, Prix Nobel d’Économie, Professeur Université de Chicago : Ce qui menace la planète, ce n'est pas le réchauffement climatique, mais les politiques économiques stupides qui pourraient en dériver, poussées par des politiciens en quête d'une bonne cause.
David Bellamy, botaniste environnementaliste, ancien maitre assistant Université de Durham : Le réchauffement global est pour une large part un phénomène naturel. Le monde dépense d'énormes sommes d'argent pour stabiliser quelque chose qui ne peut l'être.
Reid Bryson, professeur émérite de météorologie à l'université du Wisconsin, Ph.D. en météorologie, un des pères fondateurs de la climatologie moderne : il considère que les variations climatiques ont toujours existé et que le réchauffement climatique depuis le XIXe siècle est dû à la sortie du Petit Âge Glaciaire.
C
Bob Carter, paléoclimatologue australien, professeur à la James Cook University (Australie) : il rappelle que même les mesures du GIEC ne montrent aucun réchauffement depuis 1998 et que les températures semblent au contraire baisser. Il écrit ainsi : « Il y a tout lieu de douter que le moindre réchauffement climatique soit en train d'avoir lieu, et plus encore qu'il soit causé par l'activité humaine »[3].
John Christy, professeur de sciences de l'atmosphère et directeur du centre des sciences de la terre à l'université de l'Alabama, ancien rédacteur des rapports du GIEC : « je ne vois venir ni la catastrophe qu'on nous annonce, ni la preuve évidente que l'activité humaine doive être mise en cause dans le réchauffement que l'on peut observer. Je vois plutôt l'utilisation aveugle de modèles climatiques (utiles mais qui ne sont jamais des "preuves") et la coïncidence entre augmentation de la concentration en CO2 et réchauffement qui fonctionne de moins en moins avec le temps ».
Ian Clark, hydrogéologiste, professeur à l'université d'Ottawa et auteur de plus d'une cinquantaine d'articles académiques : il écrit que les modèles climatologiques fondés sur l'augmentation du CO2 et de la vapeur d'eau sous-estiment l'effet des nuages qui font baisser la température atmosphérique. Pour Clark, c'est le soleil et la variation de son activité qui est le principal responsable des changements climatiques, comme dans le passé.
Piers Corbyn, astrophysicien, spécialiste de la prévision météorologique à long terme dont il fait une activité commerciale, notamment par le site www.weatheraction.com.
Vincent Courtillot, géophysicien français, docteur en physique, professeur à l'université de Paris VII et auteur de nombreux articles scientifiques dans Science ou Nature.
Richard Courtney, relecteur expert du GIEC, consultant en science du climat et de l'atmosphère, admet qu'aucune preuve convaincante d'un réchauffement climatique causé par l'homme n'a été découverte.
D
Delgado Domingos, professeur en science environnementale au Portugal, avec plus de 150 publications à son actif. Pour le professeur Domingos, « créer une idéologie à partir du dioxyde de carbone est un non-sens dangereux… L’alarmisme actuel sur le changement climatique est un instrument de contrôle social, un prétexte pour des batailles politiques et économiques. Cela devient une idéologie préoccupante ».
Diane Douglas, paléoclimatologue, auteur et éditeur de plus de 200 rapports scientifiques. Pour elle, les facteurs naturels et non le CO2 dominent le climat.
Richard Dronskowski, professeur de chimie-physique à l'Université d'Aix la Chapelle, Allemagne, au Département de Chimie des Solides et Chimie Quantique. Lauréat du Prix Otto Hahn de l'Institut Max Planck, il est membre du Collegium de la Société de Recherche allemande, de la Société de Physique allemande et de l'American Chemical Society. Il a déclaré que "la courbe en crosse de hockey est une falsification grossière destinée à répandre la peur", "qu'il n'y a absolument aucun consensus, zéro consensus [au sujet du réchauffement climatique]" et qu'il connaît "des collègues qui financent des instituts entiers grâce au climat. Ils n'ont aucun moyen de faire machine-arrière car leurs instituts seraient ruinés"[4].
Geoffrey G. Duffy, physicien, professeur de mécanique des fluides au Department of Chemical and Materials Engineering de l'Université d’Auckland[5]. Selon Geoffrey Duffy, « même si l’on double ou triple la quantité de dioxyde de carbone, cela aurait virtuellement peu d’impact, car la vapeur d’eau a dominé et domine tout l'effet de serre ».
Jacques Duran, physicien, directeur de recherche CNRS, ancien Vice-Président Chargé de la Recherche de l'Université Pierre et Marie Curie (1986-1992) et auteur du site sceptique de référence francophone pensee-unique.fr[6].
Freeman Dyson, physicien, professeur émérite à l'université de Princeton, récompensé par de très nombreux prix : selon lui, la menace du réchauffement climatique est « largement exagérée »[7][8].
E
Don J. Easterbrook, professeur émérite de géologie à l'Université de Western Washington, spécialiste en glaciologie, auteur de 8 livres et de 150 papiers scientifiques. Même s'il croit à la nécessité d'une réduction des gaz à effet de serre, il critique les projections de températures du GIEC. Lors d'une présentation à la conférence annuelle de la Société de Géologie Américaine, en 2006, il affirma que "si les cycles continuent comme par le passé, le cycle de réchauffement actuel va bientôt se terminer et la température va se refroidir légèrement jusqu'en 2035 environ... Le réchauffement total pour le 21e siècle devrait être autour de 0,3°C et non celui catastrophique de 3-6°C prédit par le GIEC".[9].
James A. Eden, spécialiste en physique de l'atmosphère dit : beaucoup de scientifiques sont en train de chercher un moyen de revenir doucement en arrière (sur les causes humaines du réchauffement climatique) sans ruiner leur carrière.
David Evans, mathématicien, ex-collaborateur du Bureau Australien sur l’effet de serre. Il a mis au point des modèles du cycle du carbone destiné au mécanisme de réduction de CO2 dans le cadre du protocole de Kyoto (1999-2005). Sur la base de nouvelles données, il a déclaré ne plus croire à l’influence du CO2 dans le réchauffement climatique.
F
Chris de Freitas, professeur au sein de la faculté de géographie, de géologie et de sciences de l'environnement de l'université d'Auckland : « il y a des preuves du réchauffement climatique mais ce réchauffement ne confirme pas que c'est le dioxyde de carbone qui en est à l'origine. Le climat se réchauffe ou se refroidit perpétuellement ».
G
Serge Galam, physicien, docteur en physique, École Polytechnique (France) : il estime que la cause des évolutions climatiques actuelles est encore inconnue et que le seul lien entre CO2 et réchauffement climatique est une coïncidence temporelle : « l'homme a été déclaré coupable simplement parce que pour l'heure on n'a pas trouvé d'autre coupable et aussi parce que les apparences sont contre lui »[10].
David Gee, géologue, président du Comité des sciences du Congrès International de Géologie, avec à son actif plus de 130 publications. Selon lui, la théorie du réchauffement anthropique ne relève pas de la science falsifiable : « Combien d'années la planète doit-elle se refroidir pour que nous commencions à comprendre qu’elle ne se réchauffe pas ? »
Christian Gerondeau, ingénieur diplômé de l'École polytechnique (1957) et de l'École nationale des ponts et chaussées, affirme qu'il n'existe aucun lien démontrable entre CO2 et température (CO2: un mythe planétaire, Toucan, 2009). Il dénonce les paradoxes, les contradictions, et les manipulations des données par des groupes de pression comme le GIEC (qui n'est pas un groupe d'experts, mais un ensemble de représentants des gouvernements), sur un réchauffement qui a arrêté sa progression depuis 1998, sur des mesures irréalistes par rapport aux besoins des pays en développement, et sur le gaspillage de l’argent public en la matière. Pour les écologistes, l'homme est mauvais, et le progrès aussi ; les faits ne les intéressent pas, sauf quand ils peuvent confirmer leur vision négative ; ainsi, on montre la banquise qui fond, mais pas l'accroissement de la glaciation en Antarctique.
François Gervais, physicien, spécialiste de thermodynamique, professeur émérite à l’Université François Rabelais de Tours, médaillé du CNRS et primé par l’Académie des Sciences, estime que l'effet de serre du CO2 est à saturation, les activités humaines n'ont quasiment plus d'incidence sur le réchauffement. On a pris une conséquence pour une cause. Les fluctuations de température précèdent celles du CO2. Le réchauffement climatique est naturel.[11]
Ivar Giaever, Prix Nobel de physique : il s'oppose tout particulièrement aux dévoiements de l'écologie à des fins politiques qu'organisent des individus comme Al Gore, Phil Jones ou James Hansen et des organismes comme le GIEC. Il a ainsi déclaré : « je suis un sceptique, le réchauffement climatique est devenu une nouvelle religion »[7].
Robert Giegengack , géologue, professeur au département Earth and Environmental Science de l'Université de Pennsylvanie : selon lui, le « réchauffement climatique n'entre même pas dans le top 10 des problèmes environnementaux » et il déplore que « l'appétit du public pour cette idiotie soit devenu insatiable »[12].
William C. Gilbert, chercheur en chimie. Gilbert, qui a publié en 2010 dans la revue Energy & Environment un papier intitulé “The thermodynamic relationship between surface temperature and water vapor concentration in the troposphere” juge sans détour la climatologie actuelle : "j'ai honte de ce que les sciences du climat sont devenues. La communauté scientifique se fie à des modèles inadaptés pour mettre la faute sur le CO2 et les citoyens innocents pour le réchauffement afin de générer des fonds et d'attirer l'attention. c'est ce qu'est devenue la "science" de nos jours et en tant que scientifique, j'ai honte."
Stanley Goldenberg, météorologue à la division de recherche sur les ouragans de la NOAA, ex-directeur au National Hurricane Center. Selon lui, « c’est un mensonge éhonté colporté par les médias que de faire croire qu’il n’y aurait qu’une frange marginale de scientifiques sceptiques sur l’origine humaine du réchauffement climatique ».
Thomas B. Gray, météorologue américain au National Oceanic and Atmospheric Administration : Sur la base de ses travaux sur le climat passé, il s'est opposé à la théorie de l'origine humaine du réchauffement climatique, insistant sur la dimension naturelle du phénomène. Il qualifia ainsi en 2007 le changement climatique de « phénomène naturel ». Il rappelle que « rien de ce qui est en train d'arriver sur le plan climatique ne peut être considéré comme anormal à la lumière de notre connaissance des variations climatiques passées ». Il accuse directement les tenants de la théorie de l'origine humaine du réchauffement climatique (AGW ou Anthropologic Glowal Warming) de ne s'appuyer « sur aucune donnée fiable »[7].
Vincent R. Gray, scientifique britannique, Ph.D. en chimie, fondateur de la New Zealand Climate Science Coalition: il estime que les mesures du GIEC sont biaisées et pointe que rien ne montre un réchauffement exceptionnel du globe et, plus encore, une éventuelle origine humaine.
William M. Gray, spécialiste des ouragans, Ph.D, auteur de très nombreux articles académiques : pour lui, le réchauffement climatique est essentiellement un phénomène naturel et non lié à l'activité humaine. Il s'est en particulier opposé à l'alarmisme de Gore et du GIEC en matière d'ouragans. Il a ainsi rappelé que les ouragans suivaient généralement un cycle multi-décennal et qu'il n'y avait rien d'anormal à observer des variations dans leur nombre et leur intensité.
Michael Griffin, ancien directeur de la NASA, astrophysicien réputé, Ph.D. : « Je ne doute pas qu'il y ait une tendance actuelle au réchauffement climatique. Je ne suis pas sûr qu'il soit adapté de dire que le réchauffement climatique est un problème qu'il faut combattre. Supposer que c'est un problème, c'est supposer que le climat de la terre actuel est le climat optimal, le meilleur climat que nous puissions avoir ou ayons jamais eu, et que nous devons prendre des mesures pour qu'il ne change plus. »[13].
H
William Happer, physicien, Ph.D. en physique à Princeton, faculté de physique atomique de l'université Princeton : il déclara à propos des tenants de la théorie de l'origine humaine du réchauffement climatique et en particulier du GIEC que « ce qui était une science est devenue une religion ».
Howard Hayden, professeur émérite de physique à l'Université du Connecticut. Il a écrit une lettre ouverte au Département d'État américain pour exprimer son scepticisme, en déclarant que "les activistes du réchauffement climatique, comme des fourmis qui considèrent que le monde est fait de rochers de 1 mm de diamètre, regardent les 3 derniers millionièmes de 1% de l'histoire de la Terre et font des conclusions extravagantes sur le climat et en particulier sur leur compréhension du climat".[14].
I
Craig Idso, docteur en géographie de l'université d'état d'Arizona, fondateur du Center for the Study of Carbon Dioxide éditeur du site CO2science.org. Dr Idso fait la promotion du CO2 qui selon lui n'influence pas la température et est bénéfique à la croissance des plantes [15].
Kiminori Itoh, Ph.D. en chimie industrielle, diplômé de l'université de Tokyo, actuellement au Département d'Ingénierie de l'Université de Yokohama, contributeur au rapport 2007 du GIEC (AR4), auteur de quatre livres sur le changement climatique dont le dernier s'intitule Mensonges et Tromperies dans l'Affaire du Réchauffement Climatique (en japonais).
J
Zbigniew Jaworowski, Président du Conseil scientifique et professeur au Laboratoire Central de Protection radiologique de Varsovie, spécialiste de l'étude des carottes glaciaires. Après avoir réalisé 11 expéditions polaires entre 1972 et 1980 pour analyser des carottes glaciaires en vue d'étudier les disséminations radioactives dues aux essais des bombes nucléaires dans l'atmosphère, conclut que les mélanges gazeux contenus dans les glaces subissent des transformations physiques telles que leur composition ne correspond plus à celle de l'atmosphère captée à l'origine. Il conteste ainsi les mesures du GIEC, fondées pour une part importante sur des extrapolations issues de l'étude de ces carottes. Il parle de "manipulation impropre de données" et dénonce les supercheries dans la présentation statistique des résultats[16].
Hans Jelbring, climatologie suédois, de l'Unité Paléogéophysique et de Géodynamique de l'Université de Stockholm. Selon Dr Jelbring, "la nature dysfonctionnelle des sciences du climat n'est pas autre chose qu'un scandale. La science est trop importante pour nos sociétés pour être pervertie comme elle l'a été par la communauté des sciences du climat. L'establishment du changement climatique a activement supprimé les résultats de chercheurs qui ne se plient pas au dogme du GIEC".
K
Andrei Kapitsa, géographe, spécialiste de l’Antarctique, membre de l’académie des Sciences de Russie. Selon lui, "les théoriciens de Kyoto ont mis la charrue avant les bœufs. [L’étude des carottes glaciaires démontre que] c’est le réchauffement global qui est la cause de hauts niveaux de CO2 dans l’atmosphère et non le contraire".
Richard Keen, climatologue américain au sein du département des sciences atmosphériques et océanographiques de l'université du Colorado : il est très critique vis-à-vis de l'existence même d'un réchauffement climatique et rappelle que les températures depuis 1998 ont baissé et que 2007 a été l'année la plus froide de la décennie.
Madhav Khandekar, docteur en météorologie de l'université d'état de Floride, il a travaillé plus de 51 ans dans la climatologie, la météorologie et l'océanographie. Il est expert reviewer du GIEC 2007, membre de l'AMS depuis 1966, de l'AGU depuis 1986 et de la Canadian Meteorological and Oceanographic Society depuis 1970. Selon Dr Khandekar, « le réchauffement des années 80 et 90 a été principalement d'origine naturelle et la contribution du CO2 d'origine humaine est et sera très faible »[17].
William Kininmonth, ancien directeur du centre national du climat australien, il a dirigé pendant douze ans son centre national du climat et a représenté l'Australie à l'organisation météorologique mondiale pendant seize ans (1982-1998) : Il s'oppose à la théorie de l'origine humaine du réchauffement climatique actuel et met en valeur les phénomènes naturels qui l'expliquent, aujourd'hui comme au cours des variations passées du climat. Il critique par conséquent le simplisme des modèles climatiques du GIEC, qui parte du présupposé, non démontré, que c'est l'homme qui affecte le plus le climat, et occulte les facteurs naturels comme l'activité solaire.
Christopher J. Kobus, Professeur associé d'ingénierie mécanique à l'Université d'Oakland, spécialiste des énergies alternatives, des phénomènes de transferts thermiques et des systèmes d'énergie thermique. Dr Kobus n'hésite pas à qualifier le réchauffement anthropique de "fraude".
Selon Prof Kobus, même les fraudeurs qui ont truqué les données admettent que le réchauffement n'existe pas dans les séries historiques de température qu'ils utilisent. Peut-être ce qui a le plus condamné les fraudeurs du Climategate est l'effronterie avec laquelle ils ont truqué les données.
L
Christopher Landsea, météorologue à la NOAA, spécialiste des ouragans, Ph.D. : « le réchauffement climatique augmente peut-être la force du vent des ouragans, mais de sûrement pas plus que 1 ou 2% ». Ancien rédacteur du rapport du GIEC, il l'a quitté en en dénonçant l'instrumentalisation : « je ne peux pas continuer, en conscience, à contribuer à un processus que je considère être et conduit par des objectifs préconçus et scientifiquement non valable »[18].
Robert B. Laughlin, professeur à l'Université de Standford et prix Nobel de physique 1998 pour ses travaux sur l'effet Hall quantique fractionnaire. Dans son essai What the Earth Knows sur le changement climatique, il affirme que "les données géologiques suggèrent qu'on ne devrait pas s'inquiéter du climat, pas parce que c'est sans importance mais parce que contrôler le climat est hors de notre portée".
David Legates, Ph.D., climatologue américain, professeur associé à l'université du Delaware et climatologue de l'état. Il considère que l'homme a une influence sur le climat mais qu'il faut la minorer fortement et que les modèles climatiques actuels, utilisés pour prévoir des situations apocalyptiques, occultent les phénomènes naturels bien plus importants comme l'activité solaire. Il a signé l'Oregon Petition, qui liste plusieurs dizaines de milliers de scientifiques et de spécialistes qui rejettent cette thèse et l'existence d'un « consensus scientifique ».
Jean-Louis Le Mouël, géophysicien français, ancien directeur de l'Institut de Physique du Globe de Paris, médaille d'argent du CNRS, lauréat de la Flemming Medal, spécialiste du magnétisme terrestre. Il souligne que l'origine humaine du réchauffement climatique n'est qu'une hypothèse et qu'un débat scientifique est nécessaire. Il estime en particulier que les rôles de l'activité solaire et du magnétisme terrestre sont très sous-estimés.
Marcel Leroux, climatologue français, né le 27 août 1938, décédé le 12 août 2008. Professeur émérite de climatologie à l'Université Jean-Moulin - Lyon-III, il était directeur du Laboratoire de climatologie, risques et environnement. Il a été nommé Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques le 31 octobre 2002. Marcel Leroux était connu pour ses concepts scientifiques originaux comme celui des AMP, et ses remises en cause de concepts climatiques comme le réchauffement climatique. Marcel Leroux (2003) résumait ainsi son point de vue sur la théorie du réchauffement climatique : « Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annonce une élévation de la température, proclamée mais non démontrée. Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique".
Anatoly Levitin, Directeur du Laboratoire des Variations Géomagnétiques de l'Institut de magnétisme terrestre, de l'ionosphère et de la propagation des ondes de l'Académie des Sciences Russes. Selon le Dr Levitin, "le climat de la planète suit son propre cours et nous ne pouvons pas désigner de tendances significatives dans le changement car elles datent de millions d'années alors que leur étude est toute récente. Nous sommes les enfants du soleil ; nous manquons tout simplement de données pour faire des conclusions."
Harold Lewis, professeur émérite de physique, ancien directeur du département de physique à l'Université de Californie, Santa Barbara. Il a déclaré que "l'arnaque du réchauffement climatique est la fraude pseudo-scientifique la plus grande et la plus réussie jamais vue de toute ma carrière de physicien" [19] et a publiquement protesté contre la position de l'American Physical Society sur le réchauffement en démissionnant de l'Association en 2010.
Richard Lindzen, climatologue au MIT, Ph.D. en climatologie à Harvard, il a publié plus de 200 livres et articles dans des revues à comité de lecture : il est sceptique de la réalité d'un réchauffement exceptionnel et écrit : « Les générations futures se demanderont avec une stupéfaction amusée pourquoi, au début du 21ème siècle, le monde développé s'est plongé dans une panique hystérique à propos d'une augmentation globale moyenne de température de quelques dixièmes de degré, et, sur la base d'exagérations grossières, de projections informatiques hautement incertaines, combinées en déductions improbables, il s'est trouvé en face d'un recul de l'âge industriel »[20].
Geraldo Luís Lino, Géologiste brésilien, auteur d'un livre en 2009 intitulé “The Global Warming Fraud: How a Natural Phenomenon Was Converted into a False World Emergency” (la fraude du réchauffement global : comme un phénomène naturel a été converti en fausse urgence mondiale). Lino déclare que "des centaines de milliards de dollars ont été gaspillé dans les tentatives d'imposer la théorie du réchauffement anthropique qui n'a pas de preuve physique... Cette théorie a été imposé au forcep par un barrage d'histoires d'horreur et d'endoctrinement qui commencent dès les manuels de cours élémentaires."
James Lovelock, figure historique de l'écologisme, auteur de la théorie Gaïa, reconnait être allé trop loin dans l'alarmisme climatique et reconnaît que le réchauffement climatique, s'il est dû à la hausse du CO2 atmosphérique, se produit à un rythme beaucoup plus lent que celui initialement estimé.[21]
Anthony Lupo, professeur de sciences de l'atmosphère à l'université du Missouri, Ph.D : « Je ne crois pas que le changement climatique soit une urgence, ou qu'il y ait de preuves valides pour accuser l'humanité du réchauffement climatique actuel. Il est indéniable que le réchauffement climatique a lieu, mais il pourrait ne rien devoir (0%) ou très peu (10%) à l'activité humaine »[7].
M
Horst Malberg, professeur en météorologie et climatologie, ancien directeur de l'Institut de Météorologie de l'Université de Berlin. Il a été co-signataire d'une lettre ouverte de plus de 100 scientifiques allemands à la Chancelière allemande en juillet 2009 qui dénonce la croyance du réchauffement anthropique comme une pseudo-science[22].
Antonis Christofides et Nikos Mamassis, spécialistes des sciences de la Terre de l'Université Nationale Technique d'Athènes, Département des Ressources en Eau et de l'Ingénierie Environnementale. Ils affirment "qu'il n'y a strictement aucune raison de s'inquiété du changnement climatique anthropique parce qu'il n'y a strictement aucune preuve qu'une telle chose serait en train de se produire."
Augusto Mangini, paléoclimatologue et physicien à l'université de Heidelberg : sur la base de l'étude des climats anciens, il montre que les variations actuelles n'ont rien d'anormal : « Le GIEC estime que le CO2 a une influence déterminante sur les températures et que les variations naturelles sont négligeables. Or mes travaux montrent que le climat a toujours été soumis à des variations considérables, parfois lentes, parfois brutales. »[23]. Il accuse par ailleurs le GIEC de volontairement occulter ces variations passées pour faire naître la peur, ainsi que de nier le rôle du soleil, premier contributeur aux variations climatiques.
Istvan Markó, chimiste, président de l'European Chemical Society, affirme en 2011 : « Nous ne savons que peu de choses du climat terrestre, et les déclarations du GIEC sont utilisées dans un but politique. (...) De plus, affirmer que le taux de CO2 augmente la température du globe est erroné. La hausse de température précède l’augmentation du taux de CO2 (...) On est donc en droit, scientifiquement, de se demander si cela vaut la peine d’investir une telle quantité d’argent et de mettre en péril nos industries et nos sociétés, pour un résultat qu’on ne sait de toutes façons pas atteindre (...) Le mieux, pour la science, c’est qu’on nous laisse travailler sereinement, et sans parti-pris, à l’évolution de nos connaissances et qu’on arrête de nous faire croire que « le débat est clos »... »[24] En 2013, il publie « Climat, 15 vérités qui dérangent » ; il note que « le point de vue climatosceptique n’est pratiquement jamais relayé par la presse »[25].
Henri Masson, ingénieur chimiste, docteur en sciences appliquées, professeur émérite à l’Université d’Anvers : "Toutes les prédictions présentées comme « probables » ou « éminemment probables » par le GIEC, c’est du pipeau ! Et toutes les sommes investies dans les superordinateurs utilisés pour faire tourner leurs modèles, ainsi que pour financer les équipes de recherche qui les font tourner, ne représentent donc rien d’autre qu’une perte d’argent colossale et parfaitement injustifiée, en période d’austérité budgétaire en plus."[26]
Ryan Maue, Florida State University : Maue a montré que l'activité cyclonique était en baisse depuis 30 ans, et que les prévisions alarmistes du GIEC étaient infondées.
Stephen McIntyre, Bachelor of science en mathématiques à l'université de Toronto : avec Ross McKitrick, il a fait reculer le GIEC sur l'utilisation de la courbe en crosse de hockey de Michael E. Mann, qui s'est révélée être une manipulation totale.
François Meynard, ingénieur physicien et docteur ès Mathématique de l’EPFL, enseignant en Sciences humaines et sociales à l'EPFL, publie en 2011 un livre intitulé "La légende de l’effet de serre" (dans lequel il reprend des données trouvées sur Wikibéral).
Patrick J. Michaels, climatologue américain, estime que le réchauffement se traduira par un modeste accroissement de trois quarts de degré sur les 50 prochaines années. Il estime qu'il n'y a aucune incitation pour un scientifique à sortir du catastrophisme actuel : « si vous faites ça, vous risquez d'être mis au pilori par vos collègues. Si le réchauffement n'est pas une menace, à quoi servent tous les fonds qui y sont consacrés ? »
Ferenc Miskolczi, physicien de l'atmosphère, ex directeur de recherche à la NASA déclare : L'influence des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique est surestimée par le GIEC. L'excès éventuel de CO2 ne peut avoir aucun effet. Il faut rechercher d'autres causes à ce réchauffement.
Patrick Moore, Ph.D, co-fondateur de Greenpeace : il estime que le lien entre activité humaine et réchauffement n'est pas fondé scientifiquement.
Nils-Axel Mörner, océanographe suédois, ancien directeur du département de paléogéophysique et de géodynamique de l'université de Stockholm. Mörner s'oppose fermement à l'alarmisme d'organismes comme le GIEC sur une éventuelle montée du niveau des océans liée au changement climatique[27]. Il montre par exemple dans The Greatest Lie Ever Told que, sur trois cents ans, il existe des variations cycliques du niveau des eaux, sans tendance discernable. Il pointe également les lacunes des modèles informatiques sur lesquels est fondée l'hypothèse de l'origine humaine du réchauffement et dénonce l'instrumentalisation du GIEC à des fins politiques.
Mary Mumper, professeur de chimie, chef du Département de Chimie au Frostburg State University de Maryland. Pendant une de ses présentations, intitulée Le Carbone Anthropique et le Réchauffement Climatique, le Point de vue des Sceptiques, elle a déclaré : "je suis écologiste mais je me dois d'être en désaccord avec M. Gore".
Kary Mullis, Prix Nobel de chimie. Il est sceptique de l'alarmisme actuel, pointant en particulier du doigt l'erreur de croire que l'on peut prévoir le climat à dix ou trente ans, alors que notre connaissance du climat est très parcellaire[28].
Tad Murty, Ph.D., océanographe indo-canadien, spécialiste des tsunamis et ancien président de la Tsunami Society.
N
O
P
James Peden, physicien atmosphérique, anciennement de la Space Research and Coordination Center à Pittsburgh. Il affirme que « de nombreux scientifiques cherchent maintenant une manière de s’en sortir facilement sans ruiner leur carrière professionnelle ».
Ian Plimer, géologue australien, Ph.D. et auteur de plus d'une centaine d'articles scientifiques. Il a également écrit six livres et reçu de nombreuses récompenses, professeur émérite de géologie à l'Université de Western Washington, spécialiste en glaciologie, auteur de 8 livres et de 150 papiers scientifiques.
Q
Tom Quirk, Ph.D. en physique : il a montré que le CO2 émis par les activités humaines était très largement absorbé par l'écosystème et que la hausse des concentrations en CO2 atmosphérique ne pouvait pas être imputée à l'action humaine.
R
Denis Rancourt, professeur de physique à l'Université d'Ottawa, spécialiste en spectroscopie. Rancourt, qui se déclare activiste de gauche, pense que les écologistes ont été trompés par la promotion du réchauffement climatique au rang de crise planétaire. Son essai contre la théorie du réchauffement climatique sur son blog a été qualifié par le journaliste Alexander Cockburn comme "un des meilleurs essais sur la fabrication du mythe de l'effet de serre dans la perspective d'un homme de gauche"[29].
Hilton Ratcliffe, mathématicien et astrophysicien sud-africain, auteur du best-seller "Confessions of a Dissident Astronomer". Pour Ratcliffe, qui se considère écologiste, le "réchauffement anthropique est un mythe" et "ceux qui y croient n'ont pas regardé les nombres mais répètent une propagande politique"[30].
Josef Reichholf, directeur du Département des Vertébrés au Conservatoire National Zoologique de Munich, professeur en science environnementale et conservation dans les 2 universités munichoises. Selon Reichholf, un climat plus doux est bon pour la diversité et ne va poser aucun problème majeur à l'humanité dans l'ensemble[31].
John Reid, Physicien atmosphérique de la division océanographie du CSIRO australien (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization), spécialiste des ondes gravitationneles de surface. Selon Dr Reid, "la méthode scientifique a été abandonnée" [dans la théorie du réchauffement anthropique] : "le réchauffement est la thèse centrale d'un nouveau système de croyance comme la Résurrection l'est pour le Christianisme. Al Gore a pris le rôle équivalent à celui de St Paul pour le prosélytisme de cette nouvelle croyance... Mon scepticisme du réchauffement vient du fait qu'en tant de physicien ayant travaillé étroitement dans les domaines relatifs au sujet, je sais à quel point la science qui le soutient est pauvre."
Benoît Rittaud, enseignant-chercheur en mathématiques, maître de conférences à l'université Paris 13, au sein du laboratoire d'analyse, géométrie et applications (Institut Galilée), auteur de l'ouvrage Le Mythe climatique (2012), parle d'une "pseudo-science adossée à la climatologie" qu'il appelle climatomancie : "art divinatoire visant à déduire du comportement humain l'avenir climatique de la Terre, dans l'idée de prescrire à chacun des actions de pénitence".
Burt Rutan, célèbre ingénieur aérospatial, qualifié par Newsweek "d'homme à l'origine de plus d'innovations dans l'avion moderne qu'aucun autre ingénieur vivant". Dans son exposé d'avril 2010 intitulé An Engineer's Critique of Global Warming Science, il ironise au sujet du réchauffement global : "ceux qui se qualifient de 'militants pour une planète verte' devraient se battre pour une atmosphère enrichie en CO2, pas une atmosphère en manque de CO2. La diversité augmente quand la planète est chaude et avec avec un teneur élevée en CO2... La vie personnelle d'Al Gore contribue à une planète verte - sa consommation énorme d'énergie avec ses 4 maisons et son jet aident en effet à rendre la planète plus verte. Bravo, Al pour avoir fait votre part dans la protection de la planète."
S
Tom V. Segalstad, géologue norvégien au Museum Géologique de l'Université d'Oslo. Ancien directeur du Museum d'Histoire Naturelle et du Jardin Botanique d'Oslo, il a enseigné la géochimie et la géophysique à l'université d'Oslo et à l'université d'État de Pennsylvanie USA. Selon Segalstad qui s'appuie sur des dizaines d'études de cycle de vie du CO2 atmosphérique, le CO2 d'origine humaine n'aurait qu'un effet de serre faible car la majorité de ce CO2 est absorbée par les océans bien plus rapidement que ne laisse entendre le GIEC[32].
Nir Shaviv, physicien américano-israëlien, Ph.D., professeur associé à l'université de Jérusalem, spécialiste d'astrophysique et du changement climatique. Auteur de nombreux articles dans des revues de premier plan, il a été honoré par de nombreux prix. Il souligne le rôle de l'activité solaire et des rayons solaires pour expliquer le changement climatique, qui ne dépendrait que peu du CO2.[33]
Joanne Simpson, météorologue américaine à la NASA, première femme Ph.D. dans cette discipline, récompensée par de nombreux honneurs et auteur de plus de 190 articles académiques : elle estime que la théorie de l'origine anthropique du réchauffement climatique ne s'appuie que sur des modèles informatiques à la fiabilité douteuse : « La thèse qui attribue le réchauffement climatiques aux émissions de gaz à effet de serre par l'homme se fonde quasi exclusivement sur des modèles climatiques. Nous connaissons tous la fragilité de ces modèles concernant le système air-terre »[34].
Fred Singer, physicien et climatologue américano-autrichien, professeur émérite à l'Université de Virginie, co-auteur du livre Unstoppable Global Warming: Every 1,500 Years (2006), affirme que « les preuves d'un réchauffement planétaire dû à l'activité humaine reposent sur du sable ».
Hajo Smit, météorologiste hollandais, ancien membre du comité hollandais du GIEC. Il a déclaré : « Gore m’obligea à plonger dans la science de nouveau et je me retrouvai rapidement dans le camp sceptique. Les modèles climatiques sont utiles tout au plus à expliquer après coup les changements climatiques. »
Willie Soon, Ph.D., astrophysicien américain au Solar and Stellar Physics Division du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics. Il a montré que le principal facteur influençant le climat était le soleil et non les gaz à effet de serre.
Oleg Sorochtin, scientifique russe, institut océanologique de l'académie des sciences russe : il est très critique de la théorie de l'origine humaine du réchauffement climatique et insiste sur le rôle de l'évolution de l'activité solaire pour expliquer les variations de la température terrestre. Il écrit ainsi dans le journal russe Ria Novosti du 9 octobre 2007 que « l'augmentation de température a une origine humaine prononcée et n'est pas déterminée par l'"effet de serre" ou les "gaz à effet de serre". »
Gerald Stanhill, climatologue britannique, professeur au département de physique environnementale de l'institut des sols, de l'eau et des sciences environnementales d'Israël : il estime que le GIEC occulte l'influence solaire, en particulier le phénomène de global dimming (assombrissement mondial) et considère qu'il ne peut absolument pas être représentatif de la communauté scientifique : « Cette omission de référence à ces changements dans les rapports du GIEC amène à se poser la question de la confiance que l’on peut placer dans un système de consensus scientifique imposé par le haut (top-down) qui ignore un élément aussi majeur et significatif dans le changement climatique. Une autre question, plus fondamentale, est de savoir si notre compréhension du changement climatique est actuellement suffisante pour produire une vue consensuelle utile. »
Henrik Svensmark, physicien danois, directeur du Center for Sun-Climate Research au centre de la recherche spatiale danoise, lauréat de nombreux prix : il souligne que l'activité humaine a un effet négligeable par rapport aux effets du soleil sur le climat.
T
Kunihiko Takeda, Vice Chancelier de l'Institut des Sciences et Technologies, Université de Chubu/Japon. Selon lui, « le CO2 n’a rien à voir avec le réchauffement global, quelle qu’en soit la quantité produite par l’activité humaine ».
Hendrik Tennekes, ancien directeur de la recherche de l'institut météorologique hollandais, pionnier de la modélisation climatique : il dénonce l'utilisation de ces modèles, peu fiables selon lui, pour imposer le « dogme du réchauffement climatique » alors que le climat est à la « limite de la prévisibilité [scientifique] ».
Frank Tipler, physicien-mathématicien, professeur à l'Université de Tulane. Pour Dr Tipler, "la théorie du réchauffement anthropique est un parfait exemple de pseudo-science, comme l'astrologie" car n'importe quel événement confirme cette théorie, selon ses défenseurs.
Tom Tripp, auteur principal du GIEC depuis 2004 et Directeur technique des services et du développement d'US Magnesium.
Selon Dr Tripp, "malgré tout ce que vous entendez dans les médias, il n'y a aucun consensus scientifique que [le réchauffement climatique] soit un problème. Parce qu'il y a la variabilité naturelle, vous ne pouvez pas trancher avant au moins 150 ans".
Anastasios Tsonis, physicien, spécialiste de la théorie du chaos appliquée à la météorologie, Professeur au département de sciences mathématiques à l'Université de Wisconsin-Milwaukee, responsable du groupe de recherche en science atmosphérique. Selon lui, on ne peut pas dire grand chose sur la part de l'homme dans les changements climatiques du siècle passé. Il a déclaré en 2009 : "la température a atteint un plateau et est en fait en baisse. Nous assistons à un nouveau changement de régime vers des températures plus basses qui va durer probablement trois décennies"[35].
U
V
William W. Vaughan, spécialiste de l'atmosphère à la NASA, ancien chef de division au Marshall Space Flight Center, récipiendaire de la Médaille de la NASA pour Service Exceptionnel et auteur de plus de 100 articles dans des revues à comité de lecture. Selon lui, les changements climatiques récents sont de causes naturelles : "les causes de ces changement globaux sont dues au soleil et aux mouvements de la Terre sur son orbite. Pas les activités humaines".
Jan Veizer, professeur émérite de géologie Univ Ottawa, nombreuses publications scientifiques, déclare que le principal gaz à effet de serre est la vapeur d'eau ; 5 % seulement du CO2 dans l'atmosphère émane de l'activité humaine.
Victor Manuel Velasco Herrera, physicien, institut de géophysique du National Autonomous University of Mexico (UNAM) : «[Les modèles et les prévisions du GIEC] sont incorrects car fondés uniquement sur des modèles mathématiques et les résultats prétendus de scénarios qui n'incluent pas, entre autres, l'activité solaire »[36].
Robert Vivian, glaciologue, docteur en glaciologie : il souligne que les glaciers sont plutôt en extension qu'en recul, mais que l'on occulte les endroits où ils se développent pour se focaliser sur les reculs locaux. Il rejette l'explication du réchauffement climatique par l'activité humaine : « [...] Ce disant, c'est oublier que les hommes ne sont pas grand chose au regard des vicissitudes de la planète-terre dans l'univers. [...] La part du réchauffement provoqué par les industries humaines est tout à fait insuffisante pour expliquer, seule, les variations glaciaires. Elle n'en est pas la cause première. »[37].
W
Leonard Weinstein, Senior Research Scientist à la NASA, avec 35 ans de carrière au NASA Langley Research Center. Weinstein est à présent Senior Research Fellow au National Institute of Aerospace.
Dr Weinstein a conclu dans son essai de 2009 Disproving The Anthropogenic Global Warming (AGW) Problem (Réfutation du Problème du Réchauffement Anthropique) que "toute analyse scientifique raisonnable doit aboutir à la conclusion que les bases de la théoriques [du réchauffement anthropique] sont fausses".
Duncan Wingham, professeur de physique climatique à University College London et directeur du Centre pour l'observation polaire et la modélisation, Ph.D. en physique : il a montré que, contrairement à l'idée reçue propagée par des organismes comme le GIEC, la banquise antarctique était stable ou en expansion. D'après ses travaux de 2006, 72 % de la banquise antarctique croît, au rythme de cinq millimètres par an.
Frederick Wolf, climatologue américain qui a enseigné la météorologie et la climatologie au Keene State College dans le New Hampshire pendant 25 ans. Il est très critique de la théorie de l'origine humaine du réchauffement climatique. Il insiste en particulier sur la compréhension très incomplète que les scientifiques ont actuellement de l'atmosphère terrestre et rappelle que les variations climatiques de bien plus grande ampleur qu'aujourd'hui ont toujours existé.
X
http://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_ ... climatique

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 12 janv. 2014, 15:56
par Nicolas Deschanel

Re: Blog de Nicolas Deschanel

Posté : 17 janv. 2014, 21:28
par Nicolas Deschanel
Réponse à M. de Lamartine, par Frédéric Bastiat

Journal des Économistes, février 1845 (extraits)

Dans cette lettre, Bastiat répond aux accusations de Lamartine portées contre le libéralisme : matérialisme, cupidité, égoïsme, inhumanité, mépris des pauvres et inégalités. Toute l’argumentation de Bastiat tient dans un principe : « la liberté est la meilleure des organisations sociales. » Il ajoute cependant une condition : que la loi ne vienne pas supprimer les conséquences, positives ou négatives, des actions de chacun. C’est le principe corollaire de la responsabilité.

Il y a deux écoles en économie politique. Permettez-moi de les caractériser, afin d’apprécier ensuite l’amère critique que, par une inexplicable contradiction, vous faites de celle dont en définitive vous adoptez le principe, et les emphatiques éloges que vous décernez, par une autre contradiction non moins inexplicable, à celle dont vous repoussez les vaines et subversives théories.

La première procède d’une manière scientifique. Elle constate, étudie, groupe et classe les faits et les phénomènes, elle cherche leurs rapports de cause à effet ; et de l’ensemble de ses observations, elle déduit les lois générales et providentielles selon lesquelles les hommes prospèrent ou dépérissent. Elle pense que l’action de la science, en tant que science, sur l’espèce humaine, se borne à exposer et, divulguer ces lois, afin que chacun sache la récompense qui est attachée à leur observation et la peine dont leur violation est suivie, elle s’en rapporte au cœur humain pour le reste, sachant bien qu’il aspire invinciblement à l’une et a pour l’autre un éloignement inévitable; et parce que ce double mobile, le désir du bien, l’horreur du mal, est la plus puissante des forces qui ramènent l’homme sous l’empire des lois sociales, elle repousse comme un fléau l’intervention de forces arbitraires qui tendent à altérer la juste distribution naturelle des plaisirs et des peines. De là ce fameux axiome : « Laissez faire, laissez passer, » contre lequel vous manifestez tant d’indignation, — qui n’est cependant que la périphrase servile du mot liberté, que vous inscrivez sur votre bannière comme le principe de votre doctrine.

L’autre école, ou plutôt l’autre méthode, qui a enfanté et-devait enfanter des sectes innombrables, procède par l’imagination. La société n’est pas pour elle un sujet d’observations, mais une matière à expériences, elle n’est pas un corps vivant dont il s’agit d’étudier les organes, mais une matière inerte que le législateur soumet à un arrangement artificiel. Cette école ne suppose pas que le corps social soit assujetti à des lois providentielles ; elle prétend lui imposer des lois de son invention. La République de Platon, l’Utopie de Thomas Morus, l’Oceana de Harrington, le Salente de Fénelon, le régime protecteur, le saint-simonisme, le fouriérisme, l’owenisme et mille autres combinaisons bizarres, quelquefois appliquées, pour le malheur de l’espèce humaine, presque toujours à l’état de rêve, pour servir de pâture aux enfants à cheveux blancs, telles sont quelques unes des manifestations infinies de cette école.

La méthode analytique devait nécessairement conduire à l’unité de doctrine, car il n’y a pas de raison pour que les mêmes faits ne présentent les mêmes aspects, à tous les observateurs. Voilà pourquoi, sauf quelques légères nuances que des observations rectifiées tendent incessamment à faire disparaître, elle a rallié autour de la même foi, Smith, Ricardo, Malthus, Mill, Jefferson, Bentham, Senior, Cobden, Thompson. Huskisson, Peel, Destutt de Tracy, Say, Comte, Dunoyer, Droz et bien d’autres hommes illustres, dont la vie s’est passée non point à arranger dans leur tête une société de leur invention avec des hommes de leur invention, mais à étudier les hommes et les choses et leur action réciproque, afin de reconnaître et de formuler les lois auxquelles il a plu à Dieu de soumettre la société.

La méthode inventive devait de toute nécessité amener l’anarchie des intelligences, parce qu’il y a l’infini à parier contre un qu’une infinité de rêveurs ne feront pas le même rêve. Aussi voyons-nous, que, pour se mettre à l’aise dans leur monde imaginaire, l’un en a banni la propriété, l’autre l’hérédité, celui-ci la famille, celui-là la liberté ; en voici qui ne tiennent aucun compte de la loi de la population, en voilà qui font abstraction du principe de la solidarité humaine, car il fallait mettre en œuvre des êtres chimériques pour faire une société chimérique.

Ainsi la première observe l’arrangement naturel des choses, et sa conclusion est liberté [1]. La seconde arrange une société artificielle, et son point de départ est contrainte. C’est pourquoi, et pour abréger, j’appellerai l’une école économiste ou libérale, et l’autre école arbitraire.

Voyons maintenant le jugement que vous portez sur ces deux doctrines :

« Il y a en économie politique deux écoles : une école anglaise et matérialiste (c’est l’école libérale que vous voulez décrire dans ces lignes) qui traite les hommes comme des quantités inertes; qui parle en chiffres de peur qu’il ne se glisse un sentiment ou une idée dans ses systèmes ; qui fait de la société industrielle une espèce d’arithmétique impassible et de mécanisme sans cœur, où l’humanité n’est qu’une société en commandite, où les travailleurs ne sont que des rouages à user et à dépenser au plus bas prix possible, où tout se résout par perte ou gain au bas d’une colonne de chiffres, sans considérer que ces quantités sont des hommes, que ces rouages sont des intelligences, que ces chiffres sont la vie, la moralité, la sueur, le corps, l’âme de millions d’êtres semblables à nous et créés par Dieu pour les mêmes destinées. C’est cette école qui règne en France depuis l’importation de la science économique née en Angleterre. C’est celle qui a écrit, professé et gouverné jusqu’ici, sauf quelques grandes exceptions; c’est celle qui a proscrit l’aumône, incriminé la mendicité sans pourvoir aux mendiants, blâmé les hôpitaux, condamné les hospices, raillé la charité, mis la misère hors la loi, (…) et qui, livrant tout sans miséricorde et sans entrailles à la concurrence, cette providence de l’égoïsme, a dit aux prolétaires : « Travaillez. — Mais nous ne trouvons pas de travail. — Eh bien ! mourez. Si vous ne rapportez rien, vous n’avez pas le droit de vivre ; la société est un compte bien fait. »

« Il y a une autre école qui est née en France, dans ces a dernières années, des souffrances du prolétaire, des égoïsmes du manufacturier, de la dureté du capitaliste, de l’agitation des temps, des souvenirs de la Convention, des entrailles de la philanthropie et des rêves anticipés d’une époque entièrement idéale. C’est celle qui, prophétisant aux masses l’avènement du Christ industriel (Fourier), les appelle à la religion de l’association, substitue ce principe de l’association par le travail à tous les autres principes, à tous les autres instincts, à tous les autres sentiments dont Dieu a pétri la nature humaine, croit avoir trouvé le moyen d’organiser le travail sans intervertir les rapports libres du producteur et du consommateur, de violenter le capital sans l’anéantir, de régler les salaires et de les distribuer arbitrairement avec l’infaillibilité et la toute justice de Dieu. Cette école, qui compte parmi ses maîtres et ses adeptes tant d’hommes de lumière et de foi, porte en soi deux grands trésors : un principe, l’association ; une vertu, la charité des masses. Mais elle nous semble pousser son principe jusqu’à l’excès et la vertu jusqu’à la chimère. Le fouriérisme est jusqu’ici une sublime exagération de l’espérance. — Nous n’appartenons ni à l’une ni à l’autre de ces écoles. Nous les croyons toutes deux dans le faux. Mais l’une manque d’âme, et l’autre manque seulement de mesure dans la passion du bien. Nous faisons entre elles la différence qu’il y a entre une cruauté et une illusion, et nous empruntons, pour la solution de la question des salaires, à l’une la lumière des calculs, à l’autre la chaleur de la charité. »

Je ne m’arrêterai pas à relever les expressions vagues et fausses, les assertions hasardées qui fourmillent dans ce passage, où il semble que votre plume vous a maîtrisé plus que vous n’avez maîtrisé votre plume. Où avez-vous vu que les économistes traitent les hommes comme des quantités inertes, eux qui voient précisément l’harmonie du monde social dans la liberté de leur action ? Où avez-vous vu que cette école gouverne en France, quand elle ne compte pas un seul organe, du moins avoué, au ministère ou au Parlement ? Qu’est-ce que ce dédain pour les chiffres, les calculs, l’arithmétique, comme si les chiffres servaient à autre chose qu’à constater des résultats, et comme si le bien et le mal pouvaient s’apprécier autrement que par des résultats constatés ?

Quelle valeur scientifique est-il possible de reconnaître dans votre indignation contre la dureté du capitaliste, l’égoïsme du manufacturier, en tant que tels, comme si les services industriels et les capitaux pouvaient échapper, plus que les salaires, aux lois de l’offre et de la demande qui les gouvernent, pour se soumettre aux lois du sentiment et de la philanthropie ?

Mais je sens le besoin de protester de toutes mes forces contre les imputations odieuses que vous faites peser sur la tête de tous ces savants illustres, dont je rappelais tout à l’heure les noms vénérés. Non, la postérité ne ratifiera pas votre arrêt. Elle ne mettra pas, comme vous le faites, entre Smith et Fourier, entre Say et Enfantin l’abîme qui sépare la cruauté de la simple illusion. Elle ne conviendra pas que le seul tort de Fourier ait été de pousser « un grand principe jusqu’à l’excès et une grande vertu jusqu’à la chimère. » Elle ne verra pas dans la promiscuité des sexes une sublime exagération de l’espérance. Elle ne croira pas la science sociale redevable au fouriérisme de ces trois grandes innovations : « la foi à l’amélioration indéfinie de l’espèce humaine, le principe de l’association et la charité des masses ; » — parce que la perfectibilité de l’homme, conséquence de son principe intelligent, a été reconnue longtemps avant Fourier; — parce que l’association est aussi ancienne que la famille ; — parce que la charité des masses, de quelque manière qu’on veuille la considérer, au point de vue théorique ou au point de vue pratique, dans l’individu ou dans la société, a été formellement promulguée par le christianisme et partout mise en œuvre, du moins à quelque degré. Mais la postérité s’étonnera que vous assigniez une place si élevée, que vous prodiguiez tant d’encens à une école que vous flétrissez en même temps par ces paroles éloquentes : C’est un monastère où « la mère n’est qu’une femme enceinte, le père un homme qui engendre, et l’enfant un produit des deux sexes. »

Mais que blâmez-vous dans les économistes ? Serait-ce les formes parfois arides dont ils ont revêtu leurs idées ? C’est là de la critique littéraire. En ce cas il fallait reconnaître les services qu’ils ont rendus à la science, et vous borner à les accuser d’être de froids écrivains. Sur ce terrain encore, on pourrait répondre que si le langage sévère et précis de la science a l’inconvénient de n’en pas hâter assez la propagation, le style chaleureux et imagé du poète, transporté dans le domaine didactique, a l’inconvénient bien plus grave d’égarer souvent le lecteur après avoir égaré l’écrivain. Mais ce n’est pas la forme que vous attaquez, c’est la pensée et même l’intention.

La pensée ! mais comment l’accuser ? Elle peut bien être fausse ; elle ne saurait être blâmable, car elle se résume ainsi : « Il y a plus d’harmonie dans les lois divines que dans les combinaisons humaines. » Permis à vous de dire comme Alphonse : « Ces lois seraient meilleures si j’eusse été appelé dans les conseils de Dieu. » Mais non, vous ne tenez point ce langage impie. Vous laissez de tels blasphèmes aux utopistes. Pour vous, vous vous emparez de la doctrine même dont vous essayez de flétrir les révélateurs, et dans tout votre écrit, sauf quelques vues exceptionnelles que je discuterai tout à l’heure, domine le grand principe de la liberté, qui suppose de votre part la reconnaissance de l’harmonie des lois divines, puisqu’il serait puéril d’adhérer à la liberté, non parce qu’elle est la vraie condition de l’ordre et du bonheur social, mais par un platonique amour pour la liberté elle-même, abstraction faite des résultats qu’il est dans sa nature de produire.

L’intention ! mais quelle perversité peut-on apercevoir dans l’intention de ceux qui se bornent à dire à l’arbitraire : « L’équilibre des forces sociales s’établit de lui-même ; n’y touchez pas ? »

Pour arriver jusqu’aux intentions des économistes, il faudrait prouver trois choses :

1° Que le libre jeu des forces sociales providentielles est funeste à l’humanité ;

2° Qu’il est possible d’en paralyser l’action par la substitution de forces arbitraires ;

3° Que les économistes repoussent celles-ci en parfaite connaissance de leur prétendue supériorité sur celles-là.

En dehors de ces trois démonstrations, vos attaques, si vous pensiez à les faire remonter jusqu’à l’intention des écrivains dont je parle, ne seraient ni justifiées ni justifiables.

Mais je ne croirai jamais que vous, dont personne ne soupçonne l’honneur et la loyauté, vous ayez voulu incriminer jusqu’à la moralité des savants illustres qui vous ont précédé dans la carrière, qui vous ont légué leurs doctrines et que l’humanité a absous d’avance par la vénération et le respect dont elle environne leur mémoire.

Y a-t-il d’ailleurs, dans ce qu’il vous plaît d’appeler l’école anglaise, comme si une science qui se borne à décrire les faits et leur enchaînement pouvait être d’un pays plutôt que d’un autre, comme s’il pouvait y avoir une géométrie russe, une mécanique hollandaise, une anatomie espagnole et une économie française ou anglaise ; y a-t-il, dis-je, dans cette école, des hommes qui, comme les prohibitionnistes, aient proclamé leurs doctrines pour abuser les esprits et bénéficier par l’erreur commune sciemment et volontairement répandue ? Non, vous n’en citeriez pas un seul. Aucune secte philosophique peut-être n’a offert le spectacle d’autant de dignité, de modération, de dévouement au bien public ; et si vous voulez y réfléchir, vous comprendrez qu’il devait en être ainsi.

Dans le XVIIIe siècle, quand l’astronomie n’était pas parvenue au point où elle est arrivée de nos jours, on avait remarqué une sorte d’aberration dans la marche des planètes. On avait constaté que les unes se rapprochaient, que les autres s’éloignaient du centre du mouvement ; et l’on se hâta de conclure que les premières s’enfonçaient de plus en plus dans les profondeurs glacées de l’espace, que les secondes allaient s’engloutir dans la matière incandescente du soleil. Laplace vint, il soumit ces prétendues aberrations au calcul, il démontra que si les planètes s’écartaient de leur orbite, la force qui les y rappelait s’augmentait en raison de cet éloignement même : « Par la toute-puissance d’une formule, mathématique, dit M. Arago, le monde matériel se trouva raffermi sur ses fondements. » Pense-t-on que celui qui découvrit et mesura cette belle harmonie eût volontiers consenti, dans un intérêt personnel, à troubler ces admirables lois de la gravitation ?

L’économie des sociétés a eu aussi ses Laplace. S’il y a des perturbations sociales, ils ont aussi constaté l’existence de forces providentielles qui ramènent tout à l’équilibre, et ils ont trouvé que ces forces réparatrices se proportionnent aux forces perturbatrices, parce qu’elles en proviennent. Ravis d’admiration devant cette harmonie du monde moral, ils ont dû se passionner pour l’œuvre divine et répugner plus que les autres hommes à tout ce qui peut la troubler. Aussi n’a-t-on jamais vu, que je sache, les séductions de l’intérêt privé balancer dans leur cœur cet éternel objet de leur admiration et de leur amour. Bonaparte s’en étonna. Peu habitué à de telles résistances, il les honora du titre de niais, parce qu’ils refusaient leur concours à sa mission d’arbitraire, la regardant comme incompatible avec les grandes lois sociales qu’ils avaient découvertes et proclamées. Et ce titre glorieux, ils le portent encore, — et on n’en voit aucun aux affaires, car ils n’y veulent entrer qu’avec leur principe.

Je le dis avec regret mais avec franchise, monsieur, je crois que vous avez fait une chose funeste et de nature à égarer les premiers pas d’une jeunesse pleine de confiance dans l’autorité de vos paroles, lorsque, distribuant sans mesure le blâme et l’éloge, vous avez violemment assailli l’école la plus consciencieuse, la plus pratiquement chrétienne qui se soit jamais élevée à l’horizon des sciences morales, réservant votre enthousiasme, votre sympathie et, pardonnez-moi le mot, vos coquettes câlineries pour ces autres écoles qui ne sont, selon vous-même, que la négation de la liberté, de l’ordre, de la propriété, de la famille, de l’amour, des affections domestiques et de tous les sentiments dont Dieu a pétri la nature humaine.

Et ce qui achève de rendre cette injuste appréciation des hommes tout à fait inexplicable, c’est que vous adoptez, ainsi que je l’ai dit, le principe des économistes, la liberté des transactions, la libre concurrence, cette providence de l’égoïsme.

« Il n’y a d’autre organisation du travail, dites-vous, que sa liberté ; il n’y a d’autre distribution des salaires que le travail lui-même se rétribuant par ses œuvres et se faisant à lui-même une justice que vos systèmes arbitraires ne lui feraient pas. Le libre arbitre du travail dans le producteur, dans le consommateur, dans le salaire, dans l’ouvrier, est aussi sacré que le libre arbitre de la conscience dans l’homme. En touchant à l’un, on tue le mouvement ; en touchant à l’autre, on tue la moralité. Les meilleurs gouvernements sont ceux qui n’y touchent pas. »

Et ailleurs : « Nous ne connaissons d’autre organisation possible du travail dans un pays libre que la liberté se rétribuant elle-même par la concurrence, par la capacité, par la moralité. »

Ce n’est pas assez de dire que ces paroles coïncident avec les idées des économistes ; elles embrassent et résument leur doctrine tout entière. Elles supposent en vous la pleine connaissance, la claire vue de cette grande loi de la concurrence qui porte en elle-même le remède général aux maux inévitables qu’elle peut produire dans des cas particuliers.

Et cependant, comment croire que votre vue embrasse l’ensemble des faits et des forces sociales qui découlent du principe de la liberté, quand on vous voit décliner le dogme de la responsabilité des agents intelligents et libres !

Car en parlant des deux grandes écoles, celle de la liberté et celle de la contrainte, vous dites : « J’emprunte à l’une la lumière de ses calculs, à l’autre la chaleur de sa charité. » Pour parler avec précision, vous deviez dire : « J’emprunte à l’une le principe de la liberté, à l’autre celui de l’irresponsabilité. »

En effet, il résulte des citations que je viens de produire que ce que vous avez pris aux économistes, ce n’est point des calculs seulement, c’est un principe, à savoir : « la liberté est la meilleure des organisations sociales. »

Mais ce n’est qu’à une condition : c’est que la loi de la responsabilité sortisse son plein, entier et naturel effet. Que si la loi humaine intervient et fait dévier les conséquences des actions, de telle sorte qu’elles ne retombent pas sur ceux à qui elles étaient destinées, non seulement la liberté n’est plus une bonne organisation, mais elle n’existe pas.

C’est donc une grave contradiction de dire qu’on emprunte là la liberté et ici la contrainte, pour en faire un monstrueux ou plutôt un impossible mélange.

(…) L’économie politique distingue la charité volontaire de la charité légale ou forcée. L’une, par cela même qu’elle est volontaire, se rattache au principe de la liberté et entre comme élément harmonique dans le jeu des lois sociales ; l’autre, parce qu’elle est forcée, appartient aux écoles qui ont adopté la doctrine de la contrainte, et inflige au corps social des maux inévitables. La misère est méritée ou imméritée, et il n’y a que la charité libre et spontanée qui puisse faire cette distinction essentielle. Si elle a des secours même pour l’être dégradé qui a encouru son malheur par sa faute, elle les distribue d’une main parcimonieuse, justement dans la mesure nécessaire pour que la punition ne soit pas trop sévère; et elle n’encourage pas, par d’inopportunes délicatesses, des sentiments abjects et méprisables, qui, dans l’intérêt général, ne doivent pas être encouragés. Elle réserve, pour les infortunes imméritées et cachées, la libéralité de ses dons et ce secret, cette ombre, ces ménagements auxquels a droit le malheur, au nom de la dignité humaine.

Mais la charité légale, contrainte, organisée, décrétée comme une dette du côté du donateur et une créance positive du côté du donataire, ne fait ni ne peut faire une telle distinction. Permettez-moi d’invoquer ici l’autorité d’un auteur trop peu connu et trop peu consulté en ces matières :

« Il est plusieurs genres de vices, dit M. Charles Comte, dont le principal effet est de produire la misère pour celui qui les a contractés. Une institution qui a pour objet de mettre à l’abri de la misère toute sorte de personnes, sans distinction des causes qui l’ont produite, a donc pour résultat d’encourager tous les vices qui conduisent à la pauvreté. Les tribunaux ne peuvent condamner à l’amende les individus qui sont coupables de paresse, d’intempérance, d’imprévoyance et d’autres vices de ce genre; mais la nature, qui a fait à l’homme une loi du travail, de la tempérance, de la modération, de la prévoyance, a pris sur elle d’infliger aux coupables les châtiments qu’ils encourent. Rendre ces châtiments vains en donnant droit à des secours à ceux qui les ont encourus, c’est laisser au vice tous les attraits qu’il a ; c’est laisser agir, de plus, les maux qu’il produit pour les individus auxquels il est étranger, et affaiblir ou détruire les seules peines qui peuvent le réprimer. »

Ainsi la charité gouvernementale, indépendamment de ce qu’elle viole les principes de la liberté et de la propriété, intervertit encore les lois de la responsabilité ; et en établissant une sorte de communauté de droit entre les classes aisées et les classes pauvres, elle ôte à l’aisance le caractère de récompense, à la misère le caractère de châtiment que la nature des choses leur avait imprimé.

(…) Votre prodigieux talent est un puissant levier ; mais ce levier est sans force s’il n’a pour point d’appui un principe. — Naguère vous vous présentâtes devant l’opposition, la bonne foi au cœur et l’éloquence sur les lèvres. Quel résultat avez-vous obtenu ? Aucun, parce que vous ne lui portiez pas un principe. Oh ! si vous adhériez fortement à la liberté ! Si vous la montriez faisant progresser le monde social par l’action de ses deux grandes lois corollaires : responsabilité, solidarité ! Si vous ralliiez les esprits autour de cette vérité : « En économie politique, il y a beaucoup à apprendre et peu à faire ! » On comprendrait alors que la liberté porte en elle-même la solution de tous les grands problèmes sociaux que notre époque agite, et « qu’elle fait aux hommes une justice que les systèmes arbitraires ne leur feraient pas. » Comment avez-vous rencontré des vérités si fécondes pour les abandonner l’instant d’après ? — Ne voyez-vous pas que la conséquence rationnelle et pratique de cette doctrine c’est la simplification du gouvernement ? Courage donc, suivez cette voie lumineuse ! Dédaignez la vaine popularité qu’on vous promet ailleurs. Vous ne pouvez servir deux maîtres. Vous ne pouvez travailler à la simplification du pouvoir, demander qu’il ne touche « ni au travail ni à la conscience, » et exiger en même temps « qu’il prodigue l’instruction, qu’il colonise, qu’il adopte les enfants trop nombreux, qu’il s’interpose entre les masses et leurs misères. »

Si vous lui confiez ces tâches multipliées et délicates, vous l’agrandissez outre mesure ; vous lui conférez une mission qui n’est pas la sienne ; vous substituez ses combinaisons à l’économie des lois sociales ; vous le transformez en « Providence qui ne voit pas seulement mais qui prévoit » ; vous le mettez à même de prélever et de distribuer d’énormes impôts ; vous le rendez l’objet de toutes les ambitions, de toutes les espérances, de toutes les déceptions, de toutes les intrigues ; vous agrandissez démesurément ses cadres, vous transformez la nation en employés ; en un mot vous êtes sur la voie d’un fouriérisme bâtard, incomplet et illogique.

Ce ne sont pas là les doctrines que vous devez promulguer en France. Repoussez leurs trompeuses séductions. Rattachez-vous au principe sévère, mais vrai, mais le seul vrai de la Liberté. Embrassez dans votre vaste intelligence et ses lois, et son action, et ses phénomènes, et les causes qui la troublent, et les forces réparatrices qui sont en elle. Inscrivez sur votre bannière : « Société libre, gouvernement simple », — idées corrélatives et pour ainsi dire consubstantielles. Cette bannière, les partis la repousseront peut-être ; mais la nation l’embrassera avec transport. Mais effacez-y jusqu’à la dernière trace de cette devise : « Société contrainte, gouvernement compliqué ». — Des mesures exceptionnelles, applicables dans des circonstances rares, dans des cas extrêmes et d’une utilité après tout fort contestable, ne sauraient longtemps contrebalancer dans votre esprit la valeur et l’autorité d’un principe. Un principe est de tous les temps, de tous les lieux, de tous les climats et de toutes les circonstances. Proclamez donc la liberté : liberté de travail, liberté d’échanges, liberté de transactions pour ce pays et pour tous les pays, pour cette époque et pour toutes les époques. À ce prix, j’ose vous promettre sinon la popularité du jour, du moins la popularité et les bénédictions des siècles
http://www.institutcoppet.org/2011/11/2 ... c-bastiat/