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MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES INSTITUTIONS
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Du dépôt d'une plainte officielle du Gouvernement à l'encontre d'Isabel de Trastamara [/police]
Le 7 juin 2014,
Du dépôt d'une plainte officielle du Gouvernement à l'encontre d'Isabel de Trastamara
Après de nombreux mois sans actions gouvernementales sur le sujet, partant d'un constat qu'il était nécessaire pour la République que les responsables du dernier régime autoritaire frôçeux soient jugés, le ministre Julian Rodriguez a souhaité que le dépôt d'une plainte officielle contre Madame Isabel de Trastamara soit le premier acte politique du Ministère de la Justice durant ce mandat.
Au nom du Gouvernement de la République Frôçeuse, nous, Ministres du Gouvernement Julie de Saint Imberb I, sous la Présidence du Président Adam Sander, représentés par le Ministre de la Justice et des Institutions, Julian Rodriguez, déposons par la présente une plainte officielle à l'encontre de Madame Isabel de Trastamara.
Si Madame de Trastamara arrive aux plus hautes responsabilités du pays légalement et constitutionnellement à la suite de la vacance de la Présidence due au décès du Président Montgommery, le Gouvernement reproche à Madame de Trastamara l'utilisation abusive du pouvoir, le détournement des institutions à son avantage, le climat dictatorial instauré par le retour de la Loi Martiale dans notre pays mais aussi la dureté des ordres données aux forces de l'ordre et la violence des faits qui en découlaient, dont la mort d'Éric Buisson.
En effet, il y a lieu de rappeler quelques éléments clés de l'histoire. Le 2 octobre 2013, craignant pour sa sécurité, Isabel de Trastamara proclame via un décret sans consulter le Parlement la Loi Martiale entraînant la dissolution de tout les partis politiques en Frôce à l'exception de ceux qui sont favorables à un retour de la Monarchie. Dans les semaines qui suivirent, les mesures autoritaires se sont multipliées sous l’impulsion de celle qui n'était toujours que la Présidente par intérim.
Un peu plus tard, Isabel de Trastamara limogea le Premier ministre Marc de St Imberb quand celui-ci s'ériga contre elle. Elle décida de solliciter Alessandra Gasparini pour la fonction vacante. Sous la menace de représailles sur les membres de sa famille en cas de refus, Madame Gasparini n'a pu que céder. Mais elle ne signa aucun texte. Car c'est Isabel de Trastamara qui imita sa signature.
Le 4 novembre 2013, le Parlement vote officiellement, dans une parodie de débat et de vote, la « Restauration de la Monarchie, pour le bien de la Frôce » à compter du 1er janvier 2014. Ce qui provoqua une contestation populaire sans précédent.
Enfin, le 7 novembre 2013, un jeune étudiant en Droit de l’Université de Chouchenn, Éric Buisson, âgé de 21 ans, alors qu'il manifestait pacifiquement à Kervern, est tué par une utilisation complètement démesurée des forces de police manipulées par Isabel de Trastamara.
En tenant compte du fait que plusieurs aspects de la Constitution ont été ouvertement ignoré, que les principes démocratiques de la République n'ont pas été respectés, que le respect de l'ensemble des citoyens, leur sécurité et leur bien-être a été mis à mal, que les services publics de sécurité ont été utilisés contre la population dans une logique d'intérêt personnel contraire à l'intérêt collectif, le Gouvernement attaque Madame Isabel de Trastamara des chefs d'inculpation suivants:
- Si l'on peut considérer que la fonction de Président de la République est un symbole de la République, si l'on peut établir le même raisonnement pour la fonction de Premier ministre, le Gouvernement accuse Isabel de Trastamara d'outrage aux symboles nationaux.
- Considérant l'ensemble des pratiques d'intimidations sur les personnes des anciens Premier ministre Gasparini et St Imberb, le Gouvernement accuse Isabel de Trastamara d'usurpation d'identité, d'abus de confiance, de faux et d'usage de faux ainsi que harcèlement moral.
- Rappelant l'absence de consultation politique et de respect de la démocratie au début de son mandat par la promulgation de la Loi Martiale de son propre chef, l'utilisation des forces publiques de sécurité contre la population et la promotion d'un climat de terreur, le Gouvernement accuse Isabel de Trastamara de haute trahison, d'acte terroriste ayant entraîné la mort, d'abus de pouvoir, de participation à la suppression des fondements démocratiques de la République, de renversement d'une autorité ou d'une institution publique de la République, élue ou définie selon des principes démocratiques.
Service de communication,
Ministère de la Justice,
Et des Institutions.