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www.aidambaye.fc

Posté : 09 mars 2014, 20:08
par Aïda Mbaye
Billet n°1 : Julien de la Tour, le seul capable d'incarner le changement

Nous le savons tous, les élections présidentielles approchent à très grand pas. Contrairement aux précédentes, celles-ci demeurent pour le moment très peu - voire pas du tout - médiatisées. On ressent la lassitude générale provoquée par l'inaction du président McGregor dans lequel énormément de Frôceux avaient pourtant placé leur confiance, du fait de promesses de rassemblement et de grands changements. Il n'en est rien et la déception populaire est à la hauteur de l'incapacité chronique de notre futur ex-président à gérer une équipe gouvernementale. En perspective, nous avons donc le spectre d'une abstention record au désormais très proche scrutin, ce dernier risquant de donner le pouvoir à l'extrême-gauche. Effectivement, il est indéniable que la FDF rebute les Frôceux, et que ce parti sera sanctionné durement par la voix des urnes ou par l'abstention. Ce qui risque de profiter aux communistes du CAR qui jouissent pour l'instant d'une réelle perspective de victoire. A gauche, seul le CAR semble effectivement assez construit et représenté pour mobiliser : comme sus-évoqué, la FDF est au plus mal, et le PSE est beaucoup trop récent.

D'un autre côté, nous avons le RLPN qui est bien décidé à faire cavalier seul dans ces élections, et ce n'est pas plus mal. J'ai toujours pensé que le libertarianisme n'était pas une idéologie politique à part entière mais plutôt une philosophie de vie ainsi qu'un idéal sociétal centré sur l'entière liberté. Bien que je ne sois évidemment pas en accord avec ce principe théorique, je comprends que le parti de MM. Deschanel et Gilbert souhaite être représenté. Il reste donc deux partis dont le passage à l'unité est inévitable et nécessaire afin de donner une réelle chance au changement de s'opérer : l'ANC et le MRP. Vous savez combien je me sens proche de ces deux partis, même si je suis membre du MRP et pas de l'ANC. Étant centriste de cœur, je crois en la légitimité d'un front centre-droite libérale pour mener à bien de grands projets d'une politique inédite et enjôleuse.

Nous l'avons tous remarqué. L'action des ministres ANC dans le gouvernement actuel ne concorde pas du tout avec celles des autres. MM. de la Tour et François ont su avoir la poigne, et faire preuve de ténacité face aux critiques médiatiques et à la colère suscitée par l'entité gouvernementale dans sa globalité. Ils ont appliqué la politique prévue contre vents et marée, et leur action a été selon moi très satisfaisante. Voilà pourquoi je plaiderai et lutterai pour qu'un front uni entre le MRP et l'ANC se compose en vue des prochaines élections : l'ANC a prouvé qu'elle se rapprochait davantage de l'idéal politique du MRP que de celui de la FDF.

De source sûre, je peux d'ores et déjà vous dire que mon ami et collègue Gaspard Salcedo ne se présentera pas. Je pense donc que l'acteur idéal de ce rassemblement pour un changement radical est en la personne de Julien de la Tour. Sachez que je ne fais pas là de favoritisme, ne connaissant pas encore personnellement le ministre actuel de l'Intérieur. Mon choix se porte sur lui car d'un côté, il possède l'expérience gouvernementale, a été plusieurs fois ministre d’État notamment. Ses bilans ont toujours été satisfaisants, d'ailleurs. D'un autre côté, lui seul me semble avoir la poigne, l'autorité et la force de persuasion nécessaires pour éviter un nouvel échec à la McGregor. Voilà la parfaite stature d'un prétendant à la présidence de la République. Je ne dénigre toutefois pas M. François que je considère également comme compétent. J'aimerais le voir demeurer premier ministre car il excelle dans ce rôle.

Quoi qu'il arrive, je soutiendrai le candidat désigné démocratiquement pour représenter une éventuelle alliance ANC/MRP. Je dois dire que si cette dernière ne se faisait pas, on courrait gravement à une présidence CAR...

Re: www.aidambaye.fc

Posté : 25 mars 2014, 20:42
par Aïda Mbaye
Billet n°2 : Pourquoi j'ai quitté le MRP - Explications

Je sais que beaucoup d'entre vous, et plus généralement l'opinion publique ainsi que la sphère médiatique, se sont étonnés de mon départ soudain du Mouvement Républicain Populaire, après avoir porté son étiquette avec succès lors du premier tour des élections présidentielles. Si cette décision m'appartient entièrement et se veut irrévocable, je pense que je vous dois certaines explications, que j'ai déjà fournies en partie à certains cadres du MRP.

Le score de 25% que j'ai permis à la droite frôceuse d'obtenir est un grand succès pour celle-ci, le premier post-Révolution. Cela faisait, effectivement, bien longtemps que la droite n'avait pas réalisé un tel score lors d'une élection, représentant de fait un quart des Frôceux votants. Durant la totalité de la période de campagne officielle, j'ai mené un travail gargantuesque pour parvenir à mobiliser l'ensemble des courants internes du MRP autour de ma candidature. Cela n'est que le travail aval. Car en amont, une œuvre bien plus imposante se cache. Je souhaite effectivement rappeler que je fus la première personnalité du MRP à soutenir explicitement Julien de la Tour. J'ai quand-même beaucoup exercé dans le but de réunir l'ANC et le MRP. Si telle chose avait pu se faire, nous l'aurions emporté dès le premier tour. Malheureusement, je me suis heurtée, dans cette exécution, à l'aile conservatrice du MRP qui ne voulait pas concéder quelques mesures pour former un programme commun avec l'ANC, ce qui a donc fait échouer les négociations.

Revenons-en donc à l'élection présidentielle. Face à cet échec imprévu des négociations entre l'ANC et le MRP, il a fallu trouver un porte-étendard de toute urgence, car le MRP se devait d'être représenté d'une façon ou d'une autre. C'est donc comme cela que je me suis vue propulser en tant que candidate sous l'étiquette du parti. Non pas que j'y tenais à tout prix, juste qu'il fallait que quelqu'un se désigne, et ma dévotion quotidienne à l’œuvre politique que nous menions m'a poussée à me proposer. La campagne médiatique autour de ma candidature a été rude et plutôt difficile. Comme vous l'avez vu, je n'ai bénéficié d'aucun soutien de personnalités du MRP pour mener à bien ma campagne, un handicap certain face aux autres candidats, plutôt bien entourés et suppléés. Malgré cette absence totale d'entraide et d'implication des cadres, je me suis bien défendue, notamment lors des débats. Mais il y avait toujours ce sentiment amer de ne pas se sentir considérée, ni soutenue par ses camarades. Heureusement que les militants étaient là pour m'épauler, sans eux, je n'aurais pas pu mener ma campagne à terme. L'excellent score que j'ai réalisé témoigne de ma ténacité dans cette dernière et de celle des militants.

Suite à cela, ce n'est un secret pour personne que l'ANC et le MRP ont eu des contacts en vue d'un accord concernant le second tour. Alors que j'avais légitimement, en tant que porte-drapeau du parti et du fait de tout le travail fourni en sa faveur, entamé des discussions avec Julien de la Tour, le président du parti, Gaspard Salcedo, est réapparu brusquement pour m'interdire de discuter avec l'ANC, considérant que lui seul était apte à le faire, du fait de son statut. Pour moi, être président ne veut rien dire si l'on ne fournit pas un minimum de travail pour le collectif. Voilà comment je me suis vue éclipser des discussions avec Julien de la Tour, qui avait pourtant affirmé qu'il préférait parler avec moi. Par la suite de ces négociations, Monsieur Salcedo a affirmé à l'ensemble du parti que si un poste important de ministre était offert au MRP en cas de victoire de l'ANC, il se le réservait d'emblée, sans discussion possible. J'ai même appris qu'il avait demandé à Julien de la Tour de ne me confier aucun poste d'importance. Imaginez comment je me suis sentie... J'ai donné tellement de moi-même pour effectuer un travail au profit de l'ensemble du parti, et au final, on m'éjecte consciencieusement de toute opportunité intéressante. C'est juste une impression que l'on s'est servi de moi et que l'on me jette une fois le résultat obtenu. Non pas que j'aurais forcément brigué un poste de ministre en cas de proposition. Juste que j'aurais aimé que la décision soit prise par l'ensemble du bureau, et non pas imposée par le président aux autres.

Le MRP n'est pas un parti démocratique, dans le sens où les décisions ne sont pas prises après de réelles concertations. Je suis plus partisane d'un travail de groupe au profit d'une entité politique, que d'un travail d'une seule personne au profit d'une autre. J'ai compris que le MRP n'était pas le parti qui me convenait quand Monsieur Salcedo a montré son vrai visage, celui d'un personnage attiré par le pouvoir mais utilisant les autres pour l'obtenir. Tous mes rêves d'une union du centre à la droite se sont alors effondrés. Un tel parti n'est pas viable sur le long terme. Je trouve cela regrettable. Il y a tellement de bonnes personnes, impliquées et qui mériteraient mieux, comme MM. Flechmann et Deslauriers pour ne citer qu'eux. Mais avec un tel fonctionnement interne, ces derniers ne pourront pas aller loin, du moins dans les rangs du MRP.

En conclusion, je préfère encore rester une femme politique indépendante et laborieuse, que d'appartenir à une entité dont le fonctionnement ne me correspond en aucun cas. Je soutiens d'autant plus la candidature de Julien de la Tour, qui est un homme intègre, compétent, motivé et surtout capable d'incarner le changement, avec un programme innovant et social. En somme, je suis plus proche de ses valeurs et de son idéologie, que du libéral-conservatisme de Monsieur Salcedo. Je préfère prévenir pour éviter de provoquer des spéculations médiatiques : non, je n'ai conclu aucun accord avec l'ANC en cas de victoire de Monsieur de la Tour.