[POLITINEWS] 1 jour 1 question (2/7) - Présidentielles 03/14
Posté : 18 mars 2014, 18:17
POLITI'NEWS
Emission radiodiffusée du 18 mars 2014

Emission radiodiffusée du 18 mars 2014
1 jour 1 question aux candidats à la présidentielle - Mars 2014 - 1er tour (émission 2/7)

Auditrices et auditeurs, bonsoir pour cette seconde émission de politinews spéciale présidentielles. La grande surprise d’hier soir, le retrait de François Bertrand de la course d’Anthelme. Ce dernier ne souhaitant pas communiquer pour l’heure sur sa démission. En attendant le 1er tour, si votre choix n’est pas encore fait, politinews est là pour vous !
(l’ordre de diffusion est l’ordre dans lequel nos équipes ont reçu les réponses des candidats. Il sera donc le suivant : Julien de la Tour, Marc de St Imberb, Julien Deschanel et Aïda Mbaye.)
Aujourd’hui, une question sur le gouvernement François II et sur le travail à venir :
Quel est votre avis sur la précédente mandature ? Allez-vous continuer le travail mené ou au contraire, tout réformer ? (l’ordre de diffusion est l’ordre dans lequel nos équipes ont reçu les réponses des candidats. Il sera donc le suivant : Julien de la Tour, Marc de St Imberb, Julien Deschanel et Aïda Mbaye.)
Aujourd’hui, une question sur le gouvernement François II et sur le travail à venir :
Julien de la Tour
[imageagauche=http://nsa31.casimages.com/img/2014/01/ ... 740295.png]« Le constat est différent selon si l'on se place du côté du Premier Ministre et du côté du Président. Plaçons nous du côté du Premier Ministre. Je n'ai pas grand chose à dire du travail de Thomas François au cours de l'ensemble de la mandature : au moment des manifestations, il a géré la situation, il a géré la crise des ascenseurs, il a fait le travail que devrait faire le président de la République, dans l'ombre. Mon avis est donc positif de ce coté-ci. On ne peut pas dire pareil du président souhaitait, je vous le rappelle, parcourir la Frôce et le monde pour être au contact des, pour être un président proche des citoyens. Après plusieurs semaines de mandature, voilà que soudainement, depuis quelques jours le président se soucie de la diplomatie et voyage en Froce et dans le monde. Mais il est un peu tard pour faire cela. Les promesses du candidat sur son positionnement n'ont pas été tenues. Notre président a même, sans crainte, bafoué à plusieurs reprises notre Constitution. Le citoyen n'a pas su trouver sa place dans la politique du Présient de la République et cela s'est ressenti dans les différents sondages sur la popularité du Président. J'ai eu coutume de dire que les rôles entre le président de la République et le Premier Ministre ont été inversés pendant l'ensemble de la mandature.[/imageagauche]
Malgré cela, le travail mené va, pour l'essentiel dans le bon sens. Mais il est nécessaire d'aller plus loin et plus fort. Le travail entrepris sous la précédente mandature ne doit pas être réformé, ne doit pas être détruit alors même que les résultats ne sont pas encore entiers. Mais, nous devons accentuer les réformes pour le bien des citoyens.»
Marc de St Imberb
[imageagauche=http://nsa31.casimages.com/img/2014/01/ ... 740295.png]« Je porte évidemment un regard positif sur le mandat de M.McGregor. Cependant, le travail qui sera mené sera un vrai travail de fond et de convictions; non pas que ce ne fut pas le cas, mais il n'était pas possible avec l'absence de cohésion gouvernementale de mener un travail d'ampleur sur le long terme. Le meilleur moyen pour mettre en place un projet audacieux et ambitieux est de réunir une équipe gouvernementale solide et motivée autour d'un projet commun; ce n'était pas le cas de certains membres du gouvernement qui se sont crus tout permis. Ce type de déboire ne sera pas toléré sous mon mandat. Il ne sera d'ailleurs pas possible, étant donné la forte motivation qui règne dès à présent.[/imageagauche]
Il n'est donc pas question de continuer ou de réformer : il s'agit de s'inscrire dans une logique de continuité, en réaffirmant certaines volontés et certains principes, et en conduisant un programme commun tout simplement exceptionnel tant dans l'espoir qu'il insufflera que dans la motivation qu'est celle de la gauche de l'appliquer.»
Nicolas Deschanel
[imageagauche=http://nsa31.casimages.com/img/2014/01/ ... 740295.png]« La présidence de M.McGregor a été ce que j'appelle une présidence centriste. Il s'agissait plus d'une consolidation des bases que d'une véritable politique basé sur des convictions. Il s'agit donc pour moi de lancer maintenant une vrai politique basé sur des convictions fortes. Par conséquent bien sur que je vais réformer la base donner par le gouvernement qui ne correspond pas selon moi à la mise en place d'une politique basée sur la liberté économique.»[/imageagauche]
Aïda Mbaye
[imageagauche=http://nsa31.casimages.com/img/2014/01/ ... 740295.png]« Mon avis est le même que celui de l’écrasante majorité des Frôceux. Je vais vous rappeler une chose : durant sa campagne présidentielle, Benjamin McGregor avait rendu des meetings clinquants, sous feux et paillettes, promettant monts et merveilles aux citoyens. Quand l’on regarde le bilan global de ce mandat de gauche, force est de constater que rien n’a évolué dans le bon sens. Je suis solidaire des Frôceux qui avaient placé leurs espoirs les plus vils en Monsieur McGregor, et qui au final ressentent une profonde amertume, et ont surtout l’impression de s’être faits berner. L’action, ou devrais-je dire inaction gouvernementale durant l’ensemble du mandat est selon moi due d’une part à un manque de courage des ministres CAR et FDF, et d’autre part à une méconnaissance profonde de la société frôceuse et des demandes de l’ensemble du peuple. De plus, il est évident que la gauche a été élue sur des promesses électoralistes et impossibles à mettre en place. Nous ne sommes plus du temps des Trente Glorieuses, et la rigueur économique doit être de mise, sans pour autant que les intérêts de chacun soient omis. La grande bêtise de ce gouvernement a été son entêtement dans des mesures aussi inutiles qu’impopulaires, comme la réforme des jours fériés, mais aussi son manque d’audit sociétal et économique qui l’a poussé à aggraver le cas d’une Frôce alors déjà mal en point depuis le régime royal. Franchement, avec un bilan aussi désastreux, la gauche peut-elle encore se regarder dans une glace ? Je ne le pense pas. La décadence progressive de la Frôce lors de la dernière décennie a été certes provoquée par la décroissance, mais largement aggravée, et en toute connaissance de cause, par les échecs successifs des présidents de gauche. Certains mandats de droite comme celui de Vincent Valbonesi avaient pourtant laissé entrevoir une optique de redressement, mais la gauche passée ensuite s’est acharnée à détruire cette reconstruction.[/imageagauche]
Non, vraiment, je ne continuerai pas le travail de destruction de notre pays si je suis élue. Le MRP est en totale rupture avec cette façon de gouverner, que ce soit dans le fond ou dans la forme. La Frôce a besoin d’un président de la République qui soit fort, énergique et à l’écoute de son peuple. Je suis la personne idéale pour incarner une telle présidente. Vous savez, ma vie de chef d’entreprise est un perpétuel travail qui demande énergie, volonté, rigueur, faculté d’analyse et écoute des autres ! Allez, je souhaite de tout cœur que les Frôceux ne refassent pas la même erreur en élisant le candidat d’une coalition dont les partis sont les grands responsables de nos maux les plus profonds. De toute façon, je pense qu’ils en ont définitivement marre de ces politiciens mous, inactifs, sans courage et carriéristes. Ils ont besoin d’une autre façon de faire, ce que le MRP leur propose !»