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[Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires sociales
Posté : 25 mars 2014, 14:11
par Asuka Finacci
Ce débat portera sur la santé et les affaires sociales
Règles :
Chaque intervenant doit préciser clairement dans son premier message quel candidat il soutient, s'il n'est pas lui-même candidat
2 représentants au maximum par candidat
Les journalistes sont autorisés à intervenir, à condition de maintenir une stricte neutralité
Pas de pavé, nous sommes censés simuler quelque chose qui se rapproche d'un débat télévisé, donc soyez relativement brefs
Interdiction de poster deux fois de suite
Interdiction d'éditer son message
Début du débat : Mardi 25 mars à 19 heures
Fin du débat : Jeudi 27 mars à 19 heures
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 25 mars 2014, 19:02
par Julien de la Tour
Les Affaires Sociales sont souvent laissées de côté par les gouvernements qui se sont succédés dans notre pays. Mais, les affaires sociales doivent aujourd’hui avoir un rôle moteur : la société est le cœur de notre pays, ce sont les Frôceuses et les Frôceux qui constituent le centre de la société.
Il est nécessaire aujourd’hui que les habitants de notre pays se sentent en sécurité, y compris dans le domaine des affaires sociales. Prenons un exemple concret : celui du divorce. Aujourd’hui, et c’est un cas international, les divorces sont de plus en plus nombreux. Nous devrions faire un sondage dans le public de cette émission et nous verrions que de nombreuses personnes ont divorcé au moins une fois dans leur vie. Mais où sont les lois qui régissent ce divorce ? Nulle part et nous proposons de remédier à ce problème en proposant dans les premiers instants de notre mandat la rédaction, en collaboration entre le ministre chargé des Affaires sociales, et celui en charge de la Justice, des textes de lois qui organisent le divorce dans notre pays. Dans ces textes, figureront entre autres, les modalités de divorce, les droits de chacun des parents, sans oublier la protection des enfants qui devront faire face à l’épreuve difficile qu’est la séparation de ses parents.
Dans le monde, de plus en plus d’enfants vivent également dans des familles recomposées. L’ANC ne dit pas qu’une belle-mère remplace une mère mais cette personne, comme le beau-père, doit avoir un véritable statut définit par la loi : est-il normal que la belle-mère d’un enfant, qui s’occupe du mieux qu’elle peut de lui, sans pour autant remplacer la mère, ne puisse pas donner une simple autorisation d’hospitalisation, y compris dans des situations graves et urgentes ? Nous ne concevons pas cela et nous proposerons des textes qui régissent le statut de beau-père et de belle-mère, statut de plus en plus présent dans notre société.
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 25 mars 2014, 19:48
par Marc de St Imberb
Je soutiens ce que vous venez de dire, nous avons déjà eu l'occasion d'en parler lors du débat sur la justice et je me suis évidemment placé en faveur d'un encadrement juridique de la famille; le divorce, la séparation des époux, l'adoption, les familles recomposées doivent être encadrées par la loi et non plus de manière aléatoire tel que c'est prévu. Et c'est parce que les parcours de vie sont uniques et parce que la société ne peut mettre à l'écart tel ou tel individu par rapport à sa vie passée ou future, que nous voulons une législation davantage respectueux des différents parcours. C'est parce que toute volonté de fonder une famille doit être prise en compte, et ce de manière non discriminatoire, que nous voulons diverses mesures. L'égalité ne serait que théorique si elle n'était appuyée par des actes. Ainsi, nous désirons la légalisation de la PMA. Nous considérons que chaque couple a le droit à un enfant, même si ceci est impossible, par exemple en cas d'infertilité de l'un des membres du couple. Nous désirons également que soit mise en place la possibilité d'inscrire dans l'Etat civil la mention "transgenre".
Le social, c'est également lutter contre les discriminations, et notamment celles faites aux femmes. C'est pour moi un point d'honneur, et je m'engage devant les frôceux à lutter de toutes mes forces contre ces discriminations. Il s'agit de lutter contre les stéréotypes qui empêchent l'avancée de l'égalité des sexes, et ce dès l'école. Il s'agit également de sensibiliser le secteur privé à la parité dans l'entreprise, pour éviter la discrimination à l'embauche et rétablir l'équilibre entre les deux sexes. Il s'agit d'énormément d'actes qui peuvent être faits par les pouvoirs public pour éviter d'intolérables discriminations.
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 25 mars 2014, 20:13
par Julien de la Tour
Je rebondis sur votre idée de discrimination, puisque nous sommes d'accord concernant le point précédant, excepté sur la question de la PMA où vous ne semblez pas vraiment précis et où ne sait pas qui sera véritablement concernée par cette mesure.
Vous dites qu'il faut une stricte parité entre les hommes et les femmes dans les entreprises. Des travaux sur les discriminations ont été entrepris au moment du gouvernement de transition et une loi a été créée pour lutter contre les discriminations liées à l'origine et à la couleur de peau notamment. Les discriminations concernant les femmes sont un fait et nous devons également lutter contre elle. Cependant, en demande une stricte parité entre hommes et femmes dans les entreprises je n'ai pas le sentiment que vous favorisiez les compétences mais plutôt le sexe. Aujourd'hui, le monde de l'entreprise est dominé par les hommes, c'est un fait mais imaginez-vous : un directeur des ressources humaines voit deux personnes pour un même poste. L'une des deux personnes est plus expérimentée que l'autre, plus apte à assurer le travail. Mais en raison de la parité, le chef d'entreprise devra regarder le sexe de la personne est la nommer parce qu'il y a un manque dans cette entreprise, malgré les compétences de l'autre personne ? Plutôt que d'imposer la stricte parité, favorisons la lutte contre les violences faites au femme en condamnant les personnes qui en sont coupables.
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 25 mars 2014, 20:27
par Urumi Nakamura
Urumi Nakamura - Soutien à Marc de St Imberb
Comme l'a dit monsieur de St Imberb que je soutiens, l'objectif principal de l'union de la gauche sera d’œuvrer pour l'égalité.
Monsieur de St Imberb a parlé de la lutte contre les discriminations qui ne doit cesser, même si force est de constater nous nous félicitons des avancées réalisées grâce au travail du centre et de la gauche ces deux dernières années, il ne faut pas s'arrêter en si bon chemin et je dois avouer quelques inquiétudes à l'idée de voir le MRP, ex-parti de Philippe de Kervern, intégrer le futur Gouvernement de monsieur de la Tour s'il venait à l'emporter, vu les pleurnicheries de ce dernier sur la disparition des libertés lors du vote de la loi De la Tour - McGregor.
Passée cette inquiétude, je souhaiterais en revenir aux propos de monsieur de la Tour concernant la parité, je serais tentée de qualifier l'existence de lois sur la parité comme d'un mal nécessaire, tant il devrait être évident de savoir diversifier sa direction. Contre les discriminations faites aux femmes en entreprise, il convient de faire changer les mentalités, et changer les mentalités passe par la plus forte fréquence de la présence de femmes aux plus hautes responsabilités, et pour obtenir cette fréquence, le seul moyen est de recourir à la loi plutôt que d'émettre des vœux pieux.
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 25 mars 2014, 20:45
par Julien de la Tour
Sachez que la lutte contre les discriminations sera toujours l'une des priorités de mon gouvernement en cas d'élection et j'espère que si l'Union de la gauche l'emporte, elle aura la même volonté de poursuivre cette lutte que j'ai entreprise pendant plusieurs années. Il y a des choses, notamment concernant l'égalité et la lutte contre les discriminations, sur lesquels je ne faiblirais pas.
Concernant la parité, j'ai peur que vous préféreriez mettre en avant le sexe plutôt que les compétences de la personne. Plutôt que d'envisager la parité stricte, il est nécessaire d'accès la lutte contre les discriminations faites aux femmes en entreprise sur des questions comme le salaire : trouvez-vous normal qu'une femme, avec le même diplôme, les mêmes qualifications et la même fonction qu'un homme, peut toucher un salaire moindre ? Plutôt que de mettre en place une parité, œuvrons sur l'égalité de salaire entre les hommes et les femmes au sein des entreprises.
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 25 mars 2014, 20:54
par Urumi Nakamura
Monsieur de la Tour, l'un n'empêche pas l'autre, il faut savoir faire preuve d'ambition dans le combat contre les discriminations et utiliser le plus de leviers possibles pour atteindre nos objectifs. Nous lutterons à la fois pour la parité et pour l'égalité salariale, la parité est avant tout là pour changer les mentalités, pour que tous s'habituent au fait qu'une femme est capable de diriger une entreprise, c'est la lutte contre le sexisme inconscient. L'égalité salariale est une mesure pour lutter contre le sexisme concret.
Pour venir à bout du sexisme, il faut à la fois se battre contre ses formes concrètes pour changer la vie, mais aussi l'éliminer le plus possible des mentalités pour qu'il ne revienne plus sous de nouvelles formes insidieuses. Soutenir la parité, c'est se donner les moyens de ne pas œuvrer pour rien en ce qui concerne l'égalité salariale, les deux mesures sont complémentaires et non opposées.
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 25 mars 2014, 21:04
par Julien de la Tour
L'égalité salariale est une nécessité. Mais vous ne répondez pas véritablement à mes interrogations et probablement à celles de certains chefs d'entreprise qui voient que si vous êtes élues, ils devront faire une parité stricte, sans forcément voir les compétences du candidats. Employer une personne juste pour son sexe et non plus uniquement pour ces compétences est assez difficiles à concevoir.
Bien sur une femme est tout aussi capable de diriger une entreprise, cela va de soit. Cela fait bien longtemps que les démocrates et les républicains que nous sommes sont conscients que la femme a les mêmes capacités à diriger une entreprise qu'un homme. Mais si un homme est plus compétent qu'une femme sur un poste, il faudrait nommer la femme juste pour la parité ? Et l'inverse marche également.
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 25 mars 2014, 23:10
par Aïda Mbaye
Intervenant en soutenance de Julien de la Tour
Je me permets d'intervenir en tant que soutien de Julien de la Tour. En effet, la question de la parité, notamment dans le milieu de l'entreprise, s'avère être prépondérante. Étant dirigeante d'entreprise, je pense suffisamment connaître le milieu pour affirmer que la parité est loin d'être une nécessité, bien au contraire. Parole de femme !
Effectivement, je rejoins M. de la Tour sur sa position concernant ladite parité. L'embauche d'un potentiel salarié doit se faire sur l'expérience, le savoir-être, le savoir-faire, et surtout sur les compétences. Pas pour sa simple appartenance à un sexe. Contraindre les entreprises à employer un nombre égal de personnes du même sexe serait absolument contre-productif pour leur productivité : en effet, en tant que dirigeante, je n'aimerais pas avoir à rater la perle rare, qu'elle soit féminine ou masculine, et me contraindre à choisir une candidature moins intéressante par simple souci de parité.
Je pense, de plus, que le simple fait d'évoquer la parité obligatoire est dévalorisant pour la femme comme pour l'homme. Nous sommes en 2014, et nous sommes tous égaux. Ce genre de question ne doit pas se poser. Si certains domaines demeurent plus masculins et d'autres plus féminins, c'est qu'il y a une raison, concernant la capacité de chacun ou tout simplement de l'intérêt envers la fonction en question. Les plafonds de verre n'existent plus : ceux qui réussissent à s'imposer le font par leur implication, leur caractère et leur esprit créatif. Julien de la Tour a totalement raison. Une femme a autant de chance de devenir dirigeante qu'un homme. Enfin, imposer la parité serait synonyme de tensions et générerait au contraire des discriminations. Une fausse mesure égalitaire qui ferait donc croître les différends, ce dont aucune entreprise n'a besoin.
Le programme de Julien de la Tour comporte de multiples solutions pour combattre le sexisme et l'exclusion sans pour autant instaurer la parité. Ce dernier vient d'évoquer l'égalité salariale homme-femme qui serait plus que juste. Le salaire doit être déterminé sur la fonction occupée et les capacités démontrées, et non pas sur le sexe. Les grilles salariales devront donc être revues dans ce sens. Le combat à mener réside surtout dans une prévention constante de l'ensemble des acteurs de l'entreprise, du simple employé au dirigeant, conduisant ainsi naturellement à la mixité.
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 25 mars 2014, 23:45
par Urumi Nakamura
Madame Mbaye, loin de moi l'intention de vous dévaloriser, ce serait injurier les plus de 25 % de frôceux ayant voté en votre faveur, mais beaucoup de personnes qui ont volé de succès professionnel en succès professionnel ont fait de piètres dirigeants politiques, je cite l'exemple d'Herbert Hoover, ingénieur de talent, qui a été totalement dépassé par la crise de 1929 une fois élu président.
En politique, il ne faut pas s'appuyer uniquement sur une expérience personnelle, il faut également s'attacher aux expériences des autres et aux théories pour être capable d'avoir un temps d'avance, c'est ce que j'ai fait avec la législation autour de littérature lolicon et c'est ce que la gauche fera à l'avenir, l'audace plutôt que les recettes éprouvées face aux difficultés rencontrées par la Frôce, ne nous contentons pas de petites avancées, mais changeons le destin de la Frôce.
Concernant la parité, il s'agit bien sûr d'un principe de base, qui est avant tout destiné aux structures dirigeantes et aux grandes entreprises, nous comprenons parfaitement qu'une entreprise de déménagement comportant huit salariés ne peut pas se permettre de mettre en place la parité, mais là où la parité est une possibilité réaliste, il est de notre devoir de favoriser la révolution des mentalités, pour une égalité des sexes durable. Dans la majorité des cas, nous éviterons le scénario de la perle rare qui s'échappe par ces aménagements.
La question de la dévalorisation se pose bien sûr, c'est pour ça que j'ai évoqué un mal nécessaire tout à l'heure, mais quel est le plus grand mal entre laisser se perpétuer une culture sexiste et reconnaitre qu'une intervention étatique est nécessaire là où elle ne devrait pas l'être ? Laissons le peuple trancher.
Je vous concède tout de même un point, ce genre de questions ne devrait pas se poser en 2014, le problème est qu'elles se posent toujours.
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 26 mars 2014, 09:59
par Julien de la Tour
Si je vous suis bien Madame Nakamura, au début du débat vous évoquiez la parité presque stricte dans les entreprises. Puis, après vous avoir montré qu'il y avait un risque de ne plus y que le sexe, au détriment de la compétence, vous venez de nous dire qu'il y aurait de nombreuses dérogations pour ne pas mettre en place cette parité. N'aurait-il pas fallu commencer par là ? Bien sur, les constats d'inégalités professionnelles sont clairs : sur-représentées dans le chômage, les femmes, lorsqu'elles travaillent, sont plus nombreuses que les hommes dans les formes d'emploi précaire et dans les secteurs les moins porteurs ; elles sont aussi moins bien rémunérées que les hommes, ont un déroulement de carrière plus lent. Et c'est dans ce sens que nous souhaitons travailler. S'il y a une volonté de parité dans les conseils d'administration des entreprises, pourquoi pas. Mais attention à ne pas chercher à privilégier le sexe plutôt que les compétences.
Je voudrais avancer dans le débat en évoquant la question de la santé. Aujourd'hui, dans un pays comme le notre, ce sont les plus riches qui ont accès à la santé. Nous proposons donc la mise en place d'une véritable sécurité sociale permettant à tous de bénéficier d'une véritable couverture et de leur permettre de pouvoir se soigner correctement. Ce sont des millions de Frôceuses et de Frôceux qui attendent cette mesure et nous souhaitons la mettre en place dès le début du mandat. Nous souhaitons une sécurité sociale qui rembourse les opérations chirurgicales lourdes et obligatoires à 100%, les médicaments indispensables à 100%, et la médecine générale à hauteur de 50%. Cependant, et pour éviter le gouffre financier, les médicaments à usage courant ne seraient pas automatiquement remboursés.
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 26 mars 2014, 15:29
par Urumi Nakamura
La parité doit être la règle générale bien sûr et c'était le sens du propos de notre candidat. Mais il faut être réalistes, il est totalement impossible d'imposer la parité intégrale dans une petite entreprise comptant trois employés ou dans un secteur requérant des capacités physiques particulièrement fortes, d'où de possibles aménagements ou exonérations pour des cas particuliers. Notre but c'est d'arriver à la parité partout où elle est possible, à commencer par les structures dirigeantes, pas de nous battre pour une chose totalement impossible.
Concernant la problématique de la santé que vous soulevez, monsieur de la Tour, je partage en partie votre proposition, si le renforcement de la sécurité sociale avec un remboursement total pour les médecines lourdes est une excellente nouvelle pour la population frôceuse, et j'espère fort que vos probables futurs partenaires ultra-libéraux du MRP ne saboteront pas votre effort, pourquoi imposer un taux fixe de 50 % sur les actes légers ? Ne serait-il pas plus intéressant et juste de mettre en place un taux dégressif, avec lequel ceux qui vivent dans le confort auraient un remboursement très partiel, alors que les plus démunis seraient totalement couverts ?
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 26 mars 2014, 16:00
par Julien de la Tour
Je constate donc que l'union de la gauche ne semble pas véritablement au point sur la question de la parité dans les entreprises, nous sommes passés en l'espace de quelques heures d'une parité dans toutes les entreprises à une parité dans certaines entreprises. Il est intéressant de voir cette contradiction.
Vous semblez être assez préoccupée par le MRP et par sa position sur certains points de notre programme. Je vous dirais juste de ne pas vous en faire pour cela. Concernant les taux que j'évoque, il s'agit d'exemples, il s'agit de montrer aux Frôceuses et aux Frôceux ce que nous pouvons faire et leur expliquer par des chiffres comment la mesure peut se traduire. La loi n'est pas créée et elle fera l'objet d'un travail de fond pour mettre en place une sécurité sociale juste et une sécurité sociale forte.
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 26 mars 2014, 19:37
par Urumi Nakamura
Monsieur de la Tour, il n'y a pas de contradiction, la parité est un principe général, mais comme pour beaucoup de principes généraux il existera des aménagements pour ne pas qu'une loi dont l'esprit est de réduire les inégalités subies par les femmes ne devienne un cauchemar pour tous les entrepreneurs frôceux.
Je prends bonne note de vos explications sur le thème de la santé, il est évident qu'on ne peut pas expliquer pleinement les conditions d'application d'une telle réforme en deux points de programme.
Je souhaiterais désormais que nous abordions le problème du manque de logements, il est intolérable que nous laissions encore tant de personnes sans abri, et je pense que nous sommes nombreux à partager ce constat.
La gauche frôceuse propose en premier lieu la réquisition des logements inoccupés depuis plus de dix-huit mois. Si nous respectons pleinement le principe de propriété privée comme un droit fondamental, il nous parait intolérable de laisser certains propriétaires organiser sciemment une pénurie de logement au détriment du peuple frôceux. Le logement est une question de vie ou de mort, pas une question de billets verts.
De plus, nous entendons agrandir le parc de logements disponibles avec la construction de 120 000 logements sociaux par an, nous avons bon espoir d'endiguer la pénurie de logements en quelques années. L'objectif de zéro SDF ne doit plus être une fable politicienne mais une réalité, et ces investissements lourds seront la marche vers cette réalité, en plus d'être créateurs d'emploi.
Comme de nombreux citoyens, je souhaiterais savoir ce qu'entendrait faire un gouvernement qui serait sous votre direction si les frôceux venaient à vous accorder leur confiance dimanche pour permettre un accès plus facile au logement étant donné que ce point n'est que relativement peu abordé le programme de l'ANC ?
Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur les affaires socia
Posté : 26 mars 2014, 20:30
par Julien de la Tour
Le mal-logement est l'un des fléau qui touche l'ensemble de la planète, et nous pays ne fait pas exception. Il est donc nécessaire de travailler dans ce sens et de trouver des solutions.
Vous le savez comme moi, le zéro sans abris ne pourra jamais se faire. Il suffit d'interroger les organisations humanitaires. Elles vous répondront qu'un petit nombre de sans abris refusent tout simplement d'être hébergés. Ceci est une constatation et je ne dénigre pas cette frange de la population, bien au contraire. Il est nécessaire de leur venir en aide et de trouver des solutions pour eux, car aucun Frôceux ne doit être laissé sur le carreau. C'est sur les moyens à mettre en œuvre que nous ne sommes pas d'accord avec vous.
Accepteriez vous que l'on vous réquisitionne un logement dont vous êtes le propriétaire et pour lequel vous payer un crédit ou des impôts ? Et ne me dites pas qu'en tant que figure de la gauche Frôceuse, vous laisseriez inopinément un de vos logements disponibles pour loger des inconnus. Nous pensons qu'il faut agir autrement. Plutôt que de réquisitionner les logements privés, nous proposons que les établissements publics libres de type salle des fêtes, gymnases et tout autres bâtiments capables d'accueillir soient mis à disposition des sans abris.
Dans le code de l'urbanisme que l'ANC mettra en place, une clause indiquera que les communes de plus de 20 000 habitants auront l'obligation de régir à des centre d'hébergements pour personnes sans abris, en étudiant méthodiquement les bâtiments ou les espaces désaffectés. Ces lieux seront rénovés ou totalement neufs, et bénéficieront d'aides publiques.